![]() |
— |
Citation du chroniqueur financier Jeff Randall, à propos de l'économie britannique, qui décrit assez bien la campagne électorale québécoise: "Christmas, even in difficult times, is when children tell Father Christmas what they want – and then adults pay for it. By contrast, budget deficits are when adults tell the Government what they want – and then their children pay for it." |
En effet, c’est dur de faire pire que la pathétique campagne électorale québécoise. Les 3 clowns et le dindon jouent à « ma promesse est plus grosse que la tienne » avec l’argent des contribuables et Marois a dû se retenir pour ne pas promettre de payer l’ablation de la saucisse à 60 000$ le hot-dog au travlo de tlmp.
Mario est le plus modéré des 3 concernant les promesses de dépenses… et de loin
Ah oui? sur quelle planete vis-tu. Ce soir a 20/60 il y avait un beau graphique a ce sujet:
Libs 1.5 milliards
PQ 1.6 Milliards
ADQ 2.5… C’est sur quand t’es sur de perdre tu promets de la tourtiere pour tout le monde.
En ce qui me concerne c’est mininum 1.5 milliard de trop. J’aimerais un parti qui aurait le culot de proner la decroissance du budget de l’etat!
C’est pas demain la veille!
À chaque fois que quelqu’un pense peut-être, éventuellement, un jour faire quelque chose, il y a bien du monde qui monte aux barricades!
Syndicaleux:
http://www.mobilisation.org/article48.html
Ensuite les écolos, les gens du coin qui veulent garder « leur » montagne (pas de condos sur ma montagne):
http://plumeverte.yi.org/textes/2006-04-joly-mont-orford.html
Après on se demande pourquoi Charest fait comme les autres… les con-tribuables qui se font le plus voler sont ceux qui n’ont pas de voix au chapitre!
Questions, juste comme ça:
– Lorsque les dépenses publiques annoncées concernent des infrastructures publiques (routes, ponts, réseaux d’aqueduc, égouts, etc) dont se serviront aussi les générations futures, est-il équitable de demander aux générations futures (the children) de partager une partie de la facture?
– Si les dépenses publiques annoncées concernent des services publics donnés aux enfants (services de garde, écoles, etc.), est-il équitable de demander aux children de partager une partie de la facture lorsqu’ils seront en mesure de payer?
Selon moi, ce point dépasse les générations. Le principe utilisateur-payeur serait-il plus équitable? Si quelqu’un n’utilise pas une route ou un viaduc, pourquoi serait-il obligé de payer pour? Actuellement, on transfère le coût d’une infrastructure qui n’est utilisée que par une infime partie de la population à tout le peuple. Ça, c’est inéquitable.
Concernant les services de garde, je regrette, mais ce n’est pas à tout le monde de payer pour ça. Et ce n’est même pas aux enfants, c’est aux parents. Les parents se débrouillaient très bien avant les garderies à Pauline.
Pour les écoles, je suis bien d’accord que les jeunes sont drôlement subventionnés. Juste à penser aux études supérieures, il y en a tellement qui flânent d’un programme à l’autre sans se décider, c’est signe que ça ne coûte pas cher. Je ne pense pas que ça se passe souvent aux États-Unis. Je suis en faveur du dégel des frais scolaires. Les étudiants auraient une meilleure idée de la valeur de l’instruction.
C’est avec ce genre de raisonnement, une fuite en avant, que le Québec est si endetté aujourd’hui.
Même réponse.
La dette n’est pas un investissement pour les génération futur, c’est vivre aux dépends des générations futurs.
Qu’on fasse payer ceux qui ont déjà profité de ces infrastructure plutôt que de donner la factures aux autres.
@ Stanissia
Je suis d’accord avec vous pour l’application du principe utilisateur-payeur.
Et votre intervention m’a fait réaliser que si le financement des infrastructure peut se faire par un accroissement de la dette publique (à être remboursée par les utilisateurs ou par les contribuables), ce genre d’accroissement de dette n’est pas, sauf erreur, comptabilisé comme étant un déficit budgétaire (expression utilisée dans le billet et qui, je crois, concerne les déficits sans actifs en contrepartie).
Si les exemples d’infrastructures publiques que j’ai mentionnées permettaient de justifier un accroissement de la dette, je crois qu’ils ne permettaient pas de justifier un déficit budgétaire.
Je me donne le temps de réfléchir à votre point de vue. Je vois cependant déjà une possible injustice dans votre modèle.
Tous les gens (ou presque) ont des parents. Selon votre modèle, leurs parents devraient payer pour leur éducation. Ne serait-il pas injuste que ces gens (dont les parents ont payé l’éducation) puissent s’exempter de payer l’éducation d’autres enfants en n’en ayant pas eux-mêmes? Ce n’est pas une affirmation, c’est une question.
Sauf qu’accroître la dette signifie « achetez maintenant, payez plus tard ». Je m’y connais pas vraiment côté manoeuvres comptables, mais pour moi une dette c’est un déficit caché, et il faut l’éponger à un moment donné. Tant qu’à moi, il n’y aurait pas plus efficace que le privé.
Non. Les gens choisissent d’avoir des enfants ou de ne pas en avoir. Normalement, ils devraient savoir dans quoi ils s’embarquent. Je ne suis pas d’accord pour forcer les gens à assumer les choix des autres. Je préfère de loin que les gens sans enfants puissent avoir le choix de contribuer ou non.
Actuellement, des gens paient pour que de jeunes inconnus aillent à l’université alors qu’eux n’y ont jamais mis les pieds…
La semaine passée dans l’autobus, j’ai entendu une jeune universitaire se vanter qu’elle avait 14000$ de bourses par année de la part du gouvernement pour étudier. Elle affirmait qu’elle a droit à cela depuis qu’elle a déclaré son diabète. Je compatis avec son état, mais son diabète semblait drôlement bien contrôlé. Elle a dit qu’elle en avait en ma$$e et qu’elle pouvait prendre le temps qu’elle voulait pour étudier.
Alors quand je vois ça, oui, c’est totalement injuste pour les contribuables qui se font enlever leur argent de force.
Voilà des exemples de mesures pour réduire la taille de l’État qui seraient appliquées illico quant à moi!
1) Abolir le salaire minimum.
Si il faut vraiment le remplacer : instaurer un revenu minimum garanti pour tous et pour toutes, cette mesure faisant partie du Manifeste Pour un Québec Lucide.
2) Privatiser la SAQ, Loto-Québec et la SONACC, car le gouvernemaman n’a pas d’affaire là.
3) Abolir les Centres pénitentiaires pour enfants (CPE) socialistes de Pauline Marois et donner le 7$ par jour aux parents. Ramener les allocations familiales pour chaque mineur de moins de 18 ans. Abolir le Département pénitentiaire de la jeunesse (DPJ) (rien ne justifie ce crime étatiste contre l’Humanité!) et donner tous ses pouvoirs aux Auberges du cœur et aux Maisons de la Famille du docteur Gilles Julien qui sont beaucoup plus crédibles dans ce domaine. Présenter des excuses publiques à l’ex-juge Andrée Ruffo pour le traitement injuste qu’elle a subi, excuses qui seraient à l’image de celles que Stephen Harper a présenté aux autochtones le printemps passé.
4) Retirer la prérogative de la nomination des dirigeants des sociétés d’État et autres des mains du premier ministre pour la transmettre à l’Assemblée nationale, ce qui serait la fin des nominations partisanes. Adopter une Loi sur l’imputabilité gouvernementale interdisant au parti au pouvoir de nommer ses amis, ses contributeurs de campagnes et des anciens parlementaires à des postes au sein de l’appareil gouvernemental, dans des délégations étrangères, dans des conseils d’administration de sociétés d’État et à la direction de sociétés d’État.
5) Instaurer la représentation proportionnelle et les élections à date fixe (le mois d’octobre me semble bien) aux quatre ans et limiter le premier ministre et les maires à deux mandats, qu’ils soient majoritaires ou minoritaires.
6) Abolir la réglementation syndicale : adieu lois anti-scabs, adieu Formule Rand, donner les salaires au mérite, faire passer la compétence avant l’ancienneté et reconnaître le droit de non-association sur le même pied que le droit d’association. Abolir la discrimination positive à l’embauche et en politique.
7) Abolir les prestations d’aide sociale pour tous les BS aptes au travail. Pour chaque BS aptes au travail, distribution d’un chèque de 100$ par mois pour suivre une formation professionnelle et uniquement pour suivre une formation professionnelle et, si ils se trouvent un emploi par la suite, distribution d’un chèque de 200$ par mois durant 2 ans en guise de récompense. Après ces 2 ans, ils ne recevront plus de chèques, ce qui veut dire qu’ils devront continuer à se lever le matin et à travailler fort pour subvenir à leurs besoins par eux-mêmes.
8) Privatiser tout le système d’éducation anglophone primaire, secondaire, collégial et universitaire et leur couper toutes leurs subventions. L’éducation pour tous et pour toutes et en français.
9) Éliminer l’impôt progressif et le remplacer par la flat tax de Milton Friedman. Sinon, abolir complètement l’impôt sur le revenu.
10) Chaque citoyen québécois âgé de 18 ans et plus devrait recevoir un revenu de citoyenneté de 836$ par mois non imposable indexable à chaque année selon l’inflation (même Friedman était d’accord avec ce principe, par le biais de l’impôt négatif). Ce montant de 836$ est le montant actuel de BS pour les personnes seules ayant des contraintes sévères à l’emploi, soit seulement 10 032$ par année. C’est beaucoup moins que ce que la plupart d’entre vous pouvez penser. Ce programme serait beaucoup moins cher à gérer que le programme actuel de BS qui est un délire bureaucratique.
11) Abolir progressivement l’assurance-emploi, la Régie des rentes, les pensions de vieillesse et la CSST. Les travailleurs pourront s’assurer privément pour tout cela et poursuivre les employeurs en cas d’accident de travail. Beaucoup d’argent économisé dans l’abolition de ces programmes.
12) Abolir les mesures protectionnistes dans le commerce avec les autres pays.
13) Abolir la gestion de l’offre et les prix planchers pour tous les produits agricoles comme le lait. Si le gouvernement tient absolument à intervenir dans le secteur agro-alimentaire, qu’il achète Sobeys-IGA, car le cartel de l’alimentation au détail au Québec est préoccupant.
14) Abolir le prix maximum imposé aux compagnies de taxis, afin de les aider à traverser la crise, ce qui est 100 fois mieux que le délire étatiste que l’ADQ proposait en ce sens.
15) S’assurer de l’autonomie électrique du Québec par le biais de nouveaux barrages ou peut-être par des éoliennes. Privatiser Hydro-Québec me semble être prématuré pour l’instant, l’électricité étant un service essentiel. Quoique, une privatisation partielle pourrait être bénéfique.
16) Abolir la taxe sur le capital qui est un non-sens.
17) Abolir les crimes imaginaires sans victimes (drogue chez les adultes, cigarettes dans les bars pour adultes, prostitution adulte, casques de vélo chez les adultes et ceinture d’insécurité chez les adultes). Ça va coûter beaucoup moins cher en incarcérations inutiles. Pour les pédophiles : castration chimique obligatoire en cas de récidive, abolir les libérations conditionnelles, Registre national des pédophiles et durcissement des peines (30-40-50 ans, c’est selon!). Faire payer les prisonniers pour le lavage de leurs vêtements et pour leur nourriture. Réinstaurer la peine de mort pour les terroristes et les tueurs en série. Adopter une Charte des droits des victimes telle que préconisée par l’AFPAD de Pierre-Hughues Boisvenu.
18) Abolir l’impôt sur les profits des sociétés. En contrepartie, abolir les subventions aux entreprises. Abolir l’impôt sur les intérêts bancaires qui découragent l’épargne. Abolir l’impôt sur les sociétés. Abolir les subventions aux zartistes. Abolir la réglementation sur les heures d’ouverture des commerces.
19) Faire l’indépendance du Québec, afin d’abolir le gouvernement fédéral qui coûte trop cher.
20) Abolir la sacro-sainte sécurité d’emploi dans le secteur public. Les plus compétents vont rester!
21) Décentraliser les pouvoirs aux régions et donner aux municipalités le droit de décréter les conditions de travail de leurs employés par l’intermédiaire d’une loi spéciale (le maire Labeaume en aurait bien besoin, actuellement). Abolir les Conseils d’agglomération qui sont une vraie farce à l’intelligence.
22) Réinvestir dans les infrastructures et remplacer l’asphalte par l’amiante pour la construction de nos routes.
23) Augmentation de l’âge de l’instruction obligatoire de 16 ans à 21 ans.
24) Abolir les frais afférents à l’université et poursuite du dégel des frais de scolarité au collégial et à l’université, tout en gardant le statut quo là-dessus au primaire et au secondaire.
25) Retour des cours d’éducation économique, des cours d’économie familiale, de civisme et d’éducation sexuelle au secondaire. Augmentation d’heures de français, d’Histoire et de géographie. Instauration de cours de science politique et de philosophie. Retour des cours d’anglais à partir de la 4e année du primaire. Abolition du cours d’Éthique et de cultures religieuses partout. Abolir la réforme Marois et retour à un vrai bulletin chiffré. Abolir les commissions scolaires.
26) Instaurer un ticket modérateur en santé et augmenter la place du privé dans le système de santé, afin de désengorger les urgences et d’éliminer les listes d’attentes. Permettre aux médecins, si ils le veulent, de pratiquer à la fois au public et au privé. Libre choix pour choisir son assurance-santé (publique ou privée). Augmenter le nombre de cliniques sans rendez-vous et retenir nos nouveaux médecins au Québec.
27) Accroître la participation des aînés à l’évolution de la société et leur rendre la dignité qu’ils méritent, notamment en rendant plus accessibles les soins de santé à domicile et reconnaître le travail des aidants naturels.
28) Privatiser la monnaie et la baser sur l’étalon-or.
29) Abolir les banques centrales, de même que toutes les chartes et toute la réglementation gouvernementale dans les banques. Abolir la Commission des valeurs mobilières, de même que les autres mécanismes de réglementation boursière.
30) Ne pas encourager l’accès à la propriété à tous prix. Donner aux individus et aux compagnies la liberté de prendre des risques et ne pas les protéger dans les conséquences de leurs mauvaises décisions.
31) Abolir le CRTC. Couper les fonds à Power Corporation-La Presse-GESCA du sale terroriste anti-francophone Paul «Barrick Gold» Desmardais et le traîner devant le Tribunal international pour génocides, crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.
32) Mettre tout l’argent récupéré par les réformes entreprises au remboursement de la dette, afin de la payer directement, donc abolir le Fonds des générations qui est une vraie farce.
33) Pour faire chier Mouyial : couper l’OSM, le Stade olympique, le Village olympique, le Grand Prix de la Formule-1 (oups, ça, c’est déjà fait!), le Festival de Jazz, les Francofolies et les fonds qu’elle reçoit sans vergogne du gouvernement au détriment des régions.
Etc.
Certes, ce sont des mesures drastiques, mais c’est ça réduire la taille de l’État. Avec ça, on aurait une vraie réduction de la taille de l’État et non pas une réingéniaiserie comme celle que nous promettait faussement la charogne soi-disant libérale du Culbec aux élections de 2003.
En passant, le cadre financier du PGCSDLCUL prend l’eau de bord en bord. Comme si ça ne suffisait pas, voilà que RDI nous a apprit, par le biais du Journal de Montréal, que le PGCSDLCUL nous a crossé pour 11 milliards $ et nous a caché un déficit de 5,8 milliards $.
Au bulletin de nouvelles de 22h à TVA hier soir (24 novembre), Jacques Parizeau, a bien expliqué les pirouettes comptables de la ministre Monique Jérôme-Forget. Par exemple, si on prend une entreprise comme Via Rail, tout l’investissement de Via Rail au Canada a été considéré, dans sa TOTALITÉ, comme de l’investissement fait au Québec, alors que sur cette somme totale, le Québec n’a seulement eu qu’une partie. C’est de la malhonnêteté intellectuelle et comptable dans sa forme la plus pure. La transparence et la bonne information font partie des principes comptables généralement reconnus, ce qui veut dire que la ministre, le PGCSDLCUL et le gouvernement du Culbec devraient être poursuivis par l’Association des marchés financiers. Le cas de Via Rail concerne aussi une entreprise de navires qui a investi un gros montant à l’étranger, mais que les registres affirment que ces fonds ont été investis au Québec. Bonjour la fraude, oui!
Bref, le Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec a bel et bien joué dans les fonds de retraite des citoyens, pendant que la Caisse de dépôt et de placement du Québec larguait 10 G$ en actions.
Que dire de plus? Vous souvenez-vous de Vincent Lacroix? Le Québec est schizophrène, kamikaze et sérieusement malade de vouloir remettre ce parti corrompu au pouvoir et de façon majoritaire, SVP.
Étant un souverainiste libertarien, je pensais, au tout début de la campagne, voter PI ou annuler mon vote ou écrire «Allez tous chier tous autant que vous êtes!» sur mon bulletin de vote, mais suite à ces révélations scandaleuses et au sondage région par région qui est sorti ce matin, je prône le vote stratégique. Sacrez les libéraux dehors d’abord et avant tout, même si ça doit favoriser l’élection d’un gouvernement péquiste ou adéquiste!
Dans mon cas, vivant à Québec, je voterai pour le candidat le mieux à même de battre le candidat libéral dans mon comté, ce qui veut dire que je voterai, soit PQ, soit ADQ. J’invite tout le monde à faire comme moi. Pour notre indépendance, pour notre liberté, pour la vérité, pour les individus, pour le Québec, nous devons sacrer dehors le Parti des guidounes charognardes soi-disant libérales du Culbec et son chef, John-James Charogne, d’abord et avant tout, et ce, au plus crisse. De toute façon, le PCUL et l’IMDGCUL sont tous les deux moins pires que le PGCSDLCUL.
@ Stanissia
Un déficit, c’est quand on emprunte pour payer les dépenses courantes (acheter l’épicerie)(comme les salaires des employés d’entretien de la voirie). Il est clair que de passer une telle dette aux générations futures est illégitime.
Une dette non comptabilisée comme un déficit, c’est quand on emprunte pour financer un bien durable (comme une route) (l’emprunt passe alors graduellement dans la colonne des dépenses au cours de la durée de vie du bien). Dans un tel cas, il m’apparaît légitime que la facture ne soit pas totalement assumée par les personnes ayant commandé le bien, et qu’elle soient en partie assumée par les personnes qui viendront plus tard et qui profiteront elles aussi de ce bien.
Et comme vous le disiez, dans bien des cas, la facturation peut se faire en appliquant le principe utilisateur-payeur.