Lorsqu'ils étaient au sommet de leur popularité, les adéquistes ont refusé de privatiser une station de ski et un terrain de golf, ils ont milité pour la mise en place de mesures protectionnistes, ils ont proposé la nationalisation de l'énergie éolienne et ils ont voulu faire de la Caisse de Dépôt et de Placement une machine à distribuer des subventions.
Aujourd'hui, l'ADQ est en chute libre et le parti propose la privatisation partielle d'Hydro-Québec, la réduction de la taille de l'État et des subventions aux entreprises et rejette la hausse du salaire minimum de Jean Charest.
Quand l'ADQ était populaire, le parti était à gauche. Maintenant, l'ADQ agonise et Mario Dumont essaye de se faire des amis en se réalignant à droite.
Personnellement, j'ai l'impression que Mario Dumont me considère comme un bouche-trou…
Vivement la disparition de l’ADQ au plus vite pour que le Parti de l’extrême-centre puisse combler le vide à droite.
La nature à horreur du vide…
http://xtremecentre.blogspot.com/
Privatisation d’Hydro-Quebec.
C’est drôle, avant de me défaire de vaches a lait qui font rentrer de l’argent, beaucoup d’argent, je commencerais par régler mes canard boiteux qui me coutent les yeux de la tête et m’assurer de ne plus faire de déficits. Après ça, peut-être que je vendrais une partie de ma vache a lait pour rembourser mes dettes.
Privatiser HQ a ce moment-ci de l’histoire, c’est prendre les meubles et les mettre dans le foyer pour chauffer…
Personne n’a encore pensé à privatiser les services connexes en santé? Exemple les plombiers, électriciens ou menuisiers qui sont sur le pay-roll des hôpitaux avec des salaires moindres que ceux du marché. Parfois de l’ordre de 10$ l’heure de moins.
On pourrait commencer par ça et permettre à ces hommes de métier d’empocher des bons salaires.
Caligula, ce que tu proposes fait partie du programme du Parti Xtrême-Centre. Pourquoi les hôpitaux publics devraient gérer la buanderie, l’entretien et la caféteria. Laissons ça à la sous-traitance.
http://www.fileden.com/files/2008/11/11/2182906/EXTREME-CENTRE%20-%20PROGRAMME.pdf
Par contre, le nom du parti serait à changer 😉
En même temps, le candidat adéquiste dans Lac-Saint-Jean se présente aux élections parce qu’il n’en peut plus des députés qui ne s’occupent pas des dossiers – en citant la crise du fromage.
@Southpaw
La proposition de Mario Dumont vaut la peine d’être étudiée, par contre j’y vois deux problèmes.
– L’ADQ veut réserver les actions aux Québécois.
– Étant donné que le prix de l’électricité est en dessous du marché au Québec, une entreprise privée ne pourrait faire ses frais sans une augmentation extrême des tarifs.
Il manque à l’ADQ ce qu’il manque à la plupart des partis de tendance droitiste: du courage !
Le libéralisme économique fait peur et il faut des explications et des démonstrations pour convaincre que ça fonctionne. Je crois que Dumont joue la carte populiste car s’il se tenait de manière cohérente à droite, il se ferait diaboliser par les autres partis et par les médias et ne se ferait jamais élir.
Espérons que M. Dumont tient ce discours démagogique, mais qu’il a un agenda caché qu’il sortira s’il arrive un jour majoritaire au pouvoir.
De toute façon, l’ADQ, à mon humble avis, est ce qui se rapproche le plus de la droite parmi les différentes options offertes en ce moment.
Wal-Mart vend moins cher et tout le monde applaudi.
HQ vend moins cher et tout le monde chiale…
Est-ce qu’on peut comparer des pommes à des pommes?
L’électricité est-elle vendue en-dessous du prix du marché dans d’autres endroits où il y a un monopole d’État? Telle est, selon moi, la vraie question.
Je n’ai pas le temps de fouiller ça ce matin, mais c’est à voir. J’ai en tête EDF en France et Vattenfall en Suède, il y en a d’autres.
Moi, je vois l’électricité, le pétrole, le charbon, le nucléaire, etc comme des sources d’énergie. Idéalement, elles sont toutes en compétitions. Je chauffe a l’électricité. Plutôt qu’au gaz, au mazout ou au bois. Idéalement, j’espère que ça me coute moins cher ainsi. C’est une saine compétition que j’applaudis. Si Hydro augmente ses tarifs, a mon avis, c’est une hausse d’impôt.
Cela dit, j’ai deux tarifs sur ma facture d’Hydro. Un pour les premiers x KW a un tarif avantageux. Et un pour les KW excédants (y) a un tarif un peu plus haut. Si Hydro veut augmenter un petit peu x et quintupler le prix pour les y autres KW, j’ai pas de problèmes avec ça. Ca va pénaliser les gros consommateurs. Les lumières vont peut-être se fermer ainsi dans les tours a bureaux du centre-ville de Montréal, tout en donnant une chance au moins fortunés.
Voici un extrait du texte L’iniquité des bas tarifs d’électricité d’Hydro-Québec, comme ni les « lucides », ni les « solidaires » ne vous l’ont jamais expliquée que j’ai posté il y a quelque temps sur mon blogue lecrilbe.blogspot.com, et qui explique pourquoi de bas tarifs d’électricité (en dessous du coût d’opportunité de celle-ci) sont indéniablement néfastes à l’ensemble des Québécois considérés globalement, et fort probablement néfastes « aux moins fortunés » aussi.
« Supposons que vous étiez propriétaire unique d’une petite unité de production d’électricité produisant, au coût de 2 ¢ le kWh, suffisamment d’électricité pour répondre à vos besoins, et même un peu plus. Or, l’électricité produite par votre unité pourrait être vendue 12 ¢ le kWh, soit six fois ses coûts de production. La théorie économique [on pourrait aussi dire « le gros bon sens »] prédit que, pour maximiser votre niveau de satisfaction, vous ajusteriez votre niveau de consommation d’électricité non pas en fonction du coût de production de celle-ci, mais en fonction des revenus que vous perdriez pour chaque kWh que vous consommeriez vous-même (soit, le coût d’opportunité de votre électricité). (Pour être convaincu de la validité de cette prédiction, imaginez qu’il vous en a coûté 100 $ pour sortir une antiquité du fond d’un lac et que vous décidez de la conserver. Si le fait d’apprendre que cet objet vaut 1 millions $ pourrait remettre en question votre décision de le conserver, c’est que vous baseriez votre décision, normalement avec l’objectif de maximiser votre satisfaction, sur ce prix auquel vous pourriez vendre votre objet et non pas sur le coût qu’il vous en a coûté pour l’obtenir). Vous maximiseriez donc votre satisfaction en basant vos choix de consommation sur le prix de 12 ¢ le kWh que vous pourriez obtenir pour votre électricité, même si cette électricité vous appartient et qu’elle ne vous coûterait que 2 ¢ le kWh à produire.
Le même phénomène s’applique aux Québécois considérés globalement. En tant que propriétaires de l’électricité produite par Hydro-Québec, nous maximiserions en général (en moyenne) notre satisfaction en basant sur la valeur marchande de notre électricité nos choix de la consommer nous-mêmes ou de la vendre et ce, malgré ses plus bas coûts de production et le fait qu’elle nous appartient. Or la seule façon de nous amener collectivement à faire des choix en fonction du coût d’opportunité de notre électricité est de nous la vendre à nous-même à cette valeur marchande.
En conclusion, en ajustant les tarifs d’électricité à la valeur marchande de celle-ci, non seulement on ramènerait plus d’équité à l’intérieur de chacune des classes sociales [En appliquant le principe utilisateur payeur] , mais on augmenterait aussi le niveau global de satisfaction des Québécois. Non seulement il m’apparaît probable que les transferts de richesses entre les classes sociale n’en seraient pas modifiés drastiquement (suite aux ajustements inévitables dans d’autres transferts [tel qu’expliqué dans le reste du texte duquel a été sélectionné cet extrait)], mais le fait indéniable que les Québécois seraient globalement gagnants d’une hausse des tarifs me semble rendre encore plus vraisemblable qu’aucune classe sociale n’en serait perdante. Parce que j’aspire à l’équité sociale; parce le niveaux de satisfaction des Québécois en général en serait augmenté et qu’il y a donc de bonne chance (bien que aucune garantie) que j’en sois aussi personnellement avantagé, je promeus donc une augmentation des tarifs d’électricité à la valeur marchande (au coût d’opportunité) de celle-ci. »
«En appliquant le principe utilisateur payeur»
Celui-ci n’est pas déjà en oeuvre?
wal-Mart vend moins cher parce qu’elle a trouvé un modèle commercial plus efficace. Ce modèle peut être copié et l’industrie du commerce au détail y gagne en efficacité. Et les consommateurs sont contents.
D’autre part, ce qui est plus important, Wal-Mart ne pourrait pas vendre ailleurs au double du prix. Vendre à bas prix à Québec ou à Montréal ne le prive de rien. Rien.
Pour Hydro-Québec, c’est tout le contraire. Lorsque HQ vend 1kWh à 6 sous à un Québécois, elle se prive de l’exporter à 10 ou 15 sous en Ontario ou aux États-Unis. Voici un exemple illustrant les conséquences de cette différence.
Imaginons que le coût de chauffage de Jacques est de 600$ pour un chauffage électrique mais 900$ pour un chauffage au gaz. Imaginons aussi que le prix obtenu par HQ à l’exportation est le double du prix intérieur.
Jacques décide logiquement de chauffer à l’électricité.
HQ double ensuite le prix intérieur de l’électricité. Évidemment, elle fait alors 600$ de profit supplémentaire. Elle les remet au gouvernement qui en profite pour baisser les impôts (bon là, ça c’est difficile à imaginer, je te l’accorde). Jacques reçoit donc 600$ mais sa facture d’électricité monte à 1200$.
Jacques décide de se convertir au gaz. Il empoche les 600$ de réduction d’impôt et ne paie que 900$ de chauffage. Gain net: 300$ pour Jacques, 0 pour le gouvernement, 0 pour HQ. Remarque que certains pourraient croire que le retour d’impôt diminuera car Jacques aura baissé sa demande d’électricité. C’est là le point important: ce que Jacques n’aura pas consommé sera exporté au même prix puisque le tarif intérieur est harmonisé. Donc, que Jacques consomme ou pas, HQ fait exactement le même profit.
Tarifer à un prix trop bas incite les consommateurs à utiliser de l’électricité pour des usages où ce n’est pas optimal.
D’ailleurs, j’en profite pour faire une prédiction: s’il n’y a pas de hausse importante des tarifs d’électricité, la rentabilité d’HQ se réduira considérablement dès l’an prochain. Pourquoi? Il y a de plus en plus de gens qui transforment leur système de chauffage à l’huile en un système électrique. Et ça, c’est catastrophique.
Ça fait moins d’électricité à exporter, donc plus d’électricité vendue à pas cher (perte de revenus) et, pire encore, cela augment la demande en période de pointe (les nuits à -30…).
Déjà que HQ doit importer de l’électricité car sa capacité de production est inférieure à la demande en période de pointe…
Souvenez-vous: c’est ici que vous l’aurez lu!
Pour moi, cette question est au contraire complètement inutile. Il suffit de trouver un gouvernement qui prend une mauvaise décision pour se justifier? Non. Un exemple n’est pas une justification.
Par exemple, au Vénézuela, le prix de l’essence est nettement sous le prix du marché. Doit-on l’imiter?
Un gouvernement peut très bien choisir de vendre son électricité sous le prix coûtant pour des raisons politiques. Si ça rapporte plus de votes, ce sera fait.
Cela ne signifie pas qu’il est mieux qu’il en soit ainsi.
Tant que Hydro-Québec sera une société d’état, les prix ne doivent pas augmentés au delà des coups de productions.
Vouloir une augmentation des prix revient à vouloir une augmentation de taxe.
Moin d’argent l’état possède, moin de mauvaises actions elle peut commettre.
Non. Parce que l’électricité est vendue en dessous de sa valeur marchande (son coût d’opportunité), les acheteurs se trouvent à être implicitement subventionnés. C’est comme si je possédais un tableau d’une valeur de 1000 $ et que je te le vendais 100 $. On pourrait dire que je te ferais là un beau cadeau (je te subventionnerais implicitement, même si cela ne serait pas sous la forme explicite d’un chèque de 900 $ que je te remettrais).
Ce sont ces subventions implicites versés aux acheteurs d’électricité qui font en sorte qu’on peut en déduire que le principe utilisateur-payeur n’est pas parfaitement respecté.
Ton idées est bonne mais j’y vois 2 problèmes.
Dans l’état actuel des choses la majorité des québécois seraient trops pauvres pour absorber une telle hausse
D’autre part il faudrait qu’Hydro Québec soit totalement indépendante de l’État ce qui n’est pas le cas. En conséquence ce ne sont pas les « actionnaires-citoyens » qui vont encaissés les dividences mais l’État Providence Québécois qui en un rien de temps va goulument tout engouffré!
Dis-toi bien qu’après que l’élite syndico nationaliste se soit servie il ne restera pas grand chose!
Comme dit Jonhatan ce ne sera finalement qu’une hausse de taxe déguisée!
Enfin tu oublies la réaction des environnementalistes qui vont devenir carrément hystériques devant une telle perspective. En laissant aller les tarifs au prix du marché les autres sources de chauffage (mazout, gaz,etc…) vont redevenir concurentiels ce qui va stopper le transfert actuel de ces sources vers l’hydro-électricité. Du côût tu vas augmenter l’émisssion des terribles GES dans l’atmosphère ou nous approcher encore plus rapidement de l’Enfer du réchauffement global, à lequel tu crois dur comme fer si je me trmpes pas!
Je suis plutôt d’accord avec toi. C’est pourquoi, dans mon exemple précédent, j’avais supposé une baisse d’impôt équivalente à la « taxe » supplémentaire introduite par l’augmentation des tarifs.
Tu n’as pas confiance aux gouvernements pour remettre cet argent aux contribuables et tu as raison. Mais avoue qu’une taxe, en général, cela perturbe l’équilibre et ça introduit une perte de surplus pour la société.
Curieusement, on a ici une « taxe » parfaite: difficilement contournable, sur une demande peu élastique et qui ferait augmenter le surplus de la société. Ce serait bête de s’en passer…
Ah, et en passant, le tarif est déjà supérieur au coût de production puisque HQ verse de l’argent au gouvernement. Tu suggères donc de baisser le prix de l’électricité… ce à quoi je m’oppose fermement. Ou d’augmenter les coûts de production? ;o)
Attention! Ça prends un peu de concentration pour assimiler ce qui suit:
Vendre l’électricité en dessous de son coût d’opportunité (par exemple 6¢/ kWh, au lieu de 10 ¢/kWh) est équivalent à :
Vendre l’électricité à son coût d’opportunité de 10 ¢/kWh (augmentant les revenus de l’État, comme tu le redoutes), mais que l’État subventionnait, en retour, les acheteurs d’électricité en leur remettant 4 ¢/kWh.
Donc c’est comme si l’électricité était déjà vendue à son coût d’opportunité et que l’argent passait par le fonds consolidé de l’État avant d’être remise aux acheteurs d’électricité.
La question qui se pose alors est: Qu’est-ce qui est le mieux de faire avec cet argent correspondant au 4 ¢/kWh de différence entre le coût d’opportunité et le prix de vente net payé par les consommateurs québécois?
– Est-ce d’en profiter pour se permettre de diminuer les impôts des mieux nantis?
– Est-ce d’augmenter les transferts aux plus démunis?
– Est-ce d’augmenter l’aide aux enfants maltraités par leurs parents?
– Est-ce d’augmenter les sommes allouées à la recherche sur les traitements du cancer?
etc.?
– Ou est-ce de subventionner les consommateurs d’électricité en proportion de leur consommation? (donc, par exemple, de verser davantage de subventions à un propriétaire de spa et de piscine chauffée qu’à autre citoyen similaire (mêmes revenus, même nombre d’enfants, même type de résidence, etc.) à part le fait qu’il ne possède pas ces deux biens de consommation très demandant en électricité)?
Les citations suivantes proviennent toutes du commentaire #16, de Radisson:
Je suis conscient qu’il faudrait que la hausse de tarifs soit conditionnelle à des diminutions d’impôts pour les mieux nantis et à des augmentations de transferts aux moins bien nantis. Et on pourrait en profiter pour que l’avantage qu’une telle hausse de tarif apporte à la société dans son ensemble soit dirigé un peu plus vers les moins bien nantis que les autres, faisant en sorte que les plus démunis, au bout du compte en sortiraient gagnants.
Tel que je l’explique dans le texte duquel j’ai sorti l’extrait inséré dans mon commentaire # 10, j’estime que face à un tel danger, la lutte à faire n’est pas contre une hausse des tarifs, mais contre une appropriation par l’élite syndico nationaliste des bénéfices qui pourraient en résulter.
De plus, j’estime que les biens et services subventionnés ne garantissent nullement une protection des intérêts de ceux que tu veux défendre. Supposons, par exemple – mais on peut choisir d’autres groupes de citoyens – que tu veux défendre les moins bien nantis. Le maintien de bas tarifs d’électricité peut très bien se faire au prix d’une réduction d’autres transferts à leur intention: Par exemple, sous forme d’une sous-indexation (par rapport à l’inflation) des prestations versées aux prestataires de l’aide sociale (Ça te dit quelque chose?…)
Tu auras probablement remarqué que j’ai réfuté cet argument de Jonathan après que tu l’aies repris ici.
Les émissions de GES peuvent être interprétées comme étant une forme de consommation de l’atmosphère de bonne qualité (la qualité nécessaire à notre survie). Si on estime que le niveau de consommation de l’atmosphère dépasse les capacités de renouvellement de celui-ci, c’est que l’atmosphère est vendu en dessous de son prix d’équilibre. Autrement dit, les émetteurs de CO2 seraient eux aussi subventionnés implicitement, comme le sont les consommateurs d’électricité. Il faudrait donc augmenter aussi le prix de vente de l’atmosphère en imposant une taxe sur les émissions de CO2. Ça apaiserait sûrement les environnementalistes, qui, il me semble, demandent justement une telle politique.
J’ai oublié de préciser à la fin de mon commentaire précédent:
… Et les sommes récoltées par une taxe sur les émissions de GES pourraient être redistribuées de manières plus judicieuses que de subventionner implicitement les citoyens en proportions de leurs émissions de GES; comme pourraient être mieux redistribuées les richesses produites par Hydro-Québec (tel que je l’ai expliqué dans mon commentaire # 14).
Caligula
??? Du public qui gagne moins que le privé??
Des chiffres officiels SVP…
Casey
J’ai pas de chiffres officiels, juste mon expérience personnelle. À Sainte-Justine et Louis-H.-Lafontaine, deux hôpitaux pour lesquelles j’ai déjà travaillé, les électriciens gagnaient 17$ l’heure alors que dans le privé un électricien à cette époque pouvait gagner entre 25$ et 35$ l’heure.
Chez Molson, où j’ai travaillé aussi, il y avait une infirmière de garde qui gagnait presque le double de ce qu’elle avait droit dans le réseau publique.
Le privé offre des bons salaires.
L’ADQ déçoit aussi sur le plan constitutionnel, comme je l’explique sur mon blogue :
http://www.fruitmur.ca/2008/11/10/le-modele-%C2%AB-autonomiste-%C2%BB-de-l%E2%80%99adq/
En grattant un peu, on réalise que le mot « autonomie » à l’ADQ, ce n’est qu’une simple étiquette. Par exemple, les adéquistes veulent un Québec financièrement autonome, mais ils veulent continuer de recevoir des paiements de péréquations d’Ottawa tant que le Québec y aura droit. Ils veulent des régions autonomes, mais ils sont pour une péréquation entre les régions… Autonomistes quand ça fait leur affaire.
steve81
L’autonomie prônée par Dumont est une farce depuis le début. Dans le dictionnaire autonomie = indépendance.
Le prochain PM péquiste devrait diriger le Québec comme s’il était indépendant. Se foutre du fédéral et bien administrer ce qu’il a à administrer.
L’indépendance doit se faire par étape, pas d’un coup par référendum, et le premier pas dans ce sens serait de doter les Québécois d’une constitution bien à eux.
C’est malheureusement assez fréquent.
Dans mon domaine, l’informatique, travaillez au public c’est travailler à rabais.
Sans doute en raison de la merveilleuse loi sur l’équité salariale… Le salaire n’est plus fonction de l’offre et la demande: c’est le résultat d’une évaluation « scientifique » de la valeur de l’emploi.
Comme un emploi de techicien en informatique ne demande pas plus d’étude qu’une secrétaire, son salaire doit être semblable. Bon, je sais, il y a bien d’autres facteurs dont la loi tient compte (le niveau de responsabilité, le danger inhérent, l’innfort…), mais le nombre d’années de scolarité est le plus important.
Salaire + fond de pension + securite d’emploi = Rabais?
Pas certain.
Le fond de pension est en beton. Parles-en au gens qui voient leur REER fondre presentement.
Securite d’emploi: Parles-en aux gens qui perdent, ou perderont, leur emploi.
Pas mal d’accord. Mais j’ai un peu l’impression que ADQ est importuniste. A droite un petit peu, mai à gauche quand cela fait son affaire.
Il joue le bon soldat : gauche droite, gauche droite etc.
Un gouvernement qui tient tête aux idée moins populaires me fait moins peur qu’un gouvernement qui change d’idée même s’il ne croit pas que ce soit la meilleure chose pour plaire, je n’aime pas du tout.
Puis ADQ a déjà commencé à se faire diaboliser dans nos bons médias de gauche.
Ce qui manque ici au Qubec, est un média de droite, pour contrebalancer avec ceux tous de gauches actuels.
Mais je sais, je rêve.
Tiens, tiens, tiens! Voilà que le chat commence à montrer le bout de sa queue! J’avais donc bien raison: la bébelle constitutionnelle des péquistes n’est qu’un nouvel astuce pour amener la québécois dans la cage à hommard de la sécession!
Que les séparatistes sont lâches!
Quel mépris des québécois!
Le secteur public emploie lui aussi son lot d’employés temporaires, de pigistes, etc.
La cage dorée du SCFP, ça s’effrite peu à peu.
Pis c’est beau un beau fonds de pension, je te l’accorde, mais ça serait encore plus cool si l’employé était capable de lui-même le monter. Il reste à TOI, du début des cotisations à ta retraite.
Radisson
Je ne vois pas ce qu’il y a de lâche à chercher plus d’indépendance pour son peuple.
On peut être indépendant sans se séparer du Canada. Moi je suis marié et je ne dépends pas de ma femme. Idem pour elle.
Citant Apprenant :
Bingo.
Même dans le privé cette loi stupide (autre beau cadeau du PQ, peut-être meme de Mme. MAroi si je ne m’abuse) diminue considérablement le pouvoir de négociation des employés performants.
Citant Southpaw :
Comme l’a mentionnée derteilzeitberliner, les postes permanent sont une denrée en voie de disparition au gouvernement. De plus, la disparité salariale est souvent franchement trop grande pour compenser les quelconques avantages sociaux, je couperais presque mon salaire de moitié tomber fonctionnaire demain.
L’informatique dans les hôpitaux, c’est intéressant. Et il y a des ouvertures. La « mentalité » fonctionnaire n’y est pas implantée. Et ça paie bien… sauf a Montréal.
Quelle farce ce parti.
Plus populiste que ça…
Sans parler que certains point de son programme sont anticonstitutionnels ou sont hors juridiction.
Je préfèrerais qu’on me donne 15$/h de plus, mais qu’on m’enlève tous mes avantages sociaux. Ça sera à MOI de prendre ceux que je veux via les assurances privées. Ce que je fais déjà en partie: assurance-vie, assurance invalidité, assurance maladie-grave. Je n’ai pas de vacance: on me remets à toutes mes paies mon 4%. C’est MOI qui gère mon fric. Malgré mes assurances privées, on m’impose une partie des assurances collectives que je n’ai pas besoin. Bref, je paie (encore) pour les autres. Et comme par hasard, nous avons reçu un mémo nous annonçant la majoration des primes. Conclusion: y’en a qui siphonne et je paie pour ça alors que je ne m’en sert même pas (cf dentaire, lunette, médicament).
Chèque de paye scandinave.
En tant que technicien en informatique (gestion de réseaux), je juge que le virus qui a paralysé une partie du système hospitalier québécois en février 2007 a pu s’étendre à l’ensemble du réseau en partie par la faute des techniciens et gestionnaires du réseau informatique qui n’ont pas encore la mentalité fonctionnaire.
Comme la mentalité n’y est pas installée, les techniciens du réseau de la santé ont dû bien faire les mises-à-jour de sécurité Windows qui colmatent les failles de sécurité pourtant connues qu’utilise ce virus.
Au niveau de ceux qui ont planifié le réseau, peut-être ont-ils bien jugé de ne pas mettre en place des mesures rigoureuses pour prévenir et limiter des dégâts: Access lists, des réseaux locaux virtuels et segmentés (VLAN), etc.
L’anti-virus n’est pas que la seule mesure à implanter.
On peut aussi se demander comment le virus est entré dans le réseau interne. Par un employé qui a amené un ordinateur à la maison, qui s’est fait infecté, puis qui l’a ramené au travail ?
Finalement, c’est probablement parce que les employés de l’État sans la mentalité « fonctionnaires » s’informaient vraiment constamment des derniers faits en matière de sécurité informatique (ISC, Netcraft, etc.) que le problème a pu être évité…
Sincèrement, j’espère que la situation s’est corrigée depuis…
De la négligence, une mauvaise gestion publique d’un service vital peut entraîner de graves conséquences pouvant affecter la vie de personnes ou le vol d’informations confidentielles.
—
Comme quoi l’État est un gage de sécurité…
Il faudrait verifier avec le GTQ (Bell, Telus et compagnie). Le RTSS, c’est eux.
En effet. T’as la reponse à cette question ou des hypotheses?
Ok, t’as une hypothese.
Il faudrait peut-etre jeter un coup d’oeil du cote de la Sogique, point d’entre principal sur le reseau. La Sogique, c’est des fonctionnaires?
Hilarant ton commentaire.
Quand on pense qu’un petit script-kiddies agé de 15 ans a reussi a mettre sur le dos quelques une des plus grosses entreprises mondiales du net (Yahoo, Amazon, Dell, eBay, etc…), a partir de son sous-sol a Montreal…
Tu peux imaginer l’infrastructure de securite que le reseau de la sante pourrait s’offrir avec les budgets de ces compagnies?
Comme quoi le prive est un gage de securite…
Tiens, tu veux voir la « mentalité fonctionnaire » a l’oeuvre? Va faire un tout a la SAAQ. Au CSPQ. Au MRNF.
Et à l'interne, dans les centres de santé ?
Qui a la responsabilité de placer au moins au pare-feu, ou de mettre en place les mesures additionnelles énoncées plus tôt (ACL, VLAN) ?
SOGIQUE est le bras opérationnel du ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS).
Apparemment, ils ont compris l'importance de la sécurité informatique depuis (en lisant la présentation).
J'ai émis des hypothèses sur les causes possibles. En rien je n'ai affirmé avoir la vérité. Tu remarqueras, j'ai bien mis des points d'interrogation.
Comme dans la crise financière, il est toujours bon de savoir comment cela a commencé pour corriger l'erreur à la source du problème.
Il a coulé beaucoup d'eau sous les ponts entre 2000 et 2007!
C'est dommage d'avoir seulement réagi en 2007, après qu'il y ait eu les épisodes de Blaster (2003) ou Sasser (2004).
Des virus dont on pouvait prévenir la propagation en ayant un pare-feu activé (même celui de Windows XP).
Si on regarde bien de près, un technicien du réseau de la santé dit qu'ils n'appliquaient pas toutes les mises-à-jour de sécurité de Microsoft sur les serveurs.
Le CHUQ a lui été épargné par un simple pare-feu.
Est-ce que ça prend nécessairement des millions $ ? Non. Juste des gens informés et des mesures de containment qui peuvent être simples et peu coûteuses.