Il y a 46 ans prenait fin la crise des missiles de Cuba.
Le 22 octobre 1962, le président Kennedy s'est adressé à la nation pour annoncer aux Américains que le monde était sur le bord d'un affrontement thermonucléaire avec l'URSS. Le lendemain de cette allocution, le Dow Jones a gagné 1,9% de sa valeur. Durant les 13 jours de crise qui ont suivi, la volatilité moyenne de l'indice boursier a été de 1,5%.
De retour en 2008.
Depuis 6 jours ouvrables, la plus grosse perte de l'indice Dow Jones, survenue le 22 octobre, a été de 5,8%. Le plus gros gain a été de 10,9%. Durant cette période, la volatilité moyenne de l'indice boursier a été de 4,5%.
L'indice Dow Jones a été 3 fois plus volatile en 2008 que durant la crise des missiles…
Il faut dire qu'en 1962, il n'y avait pas de réseaux d'information continue…
Il n’y avait pas de réseaux d’information continue… ni d’internet, et la facilité de donner un ordre d’achat ou de vente était beaucoup moins grande.
Depuis 1993, donc depuis 15 ans, le volume des transactions sur le Dow Jones a été multiplié par 5. N’importe qui peut donner des ordres en temps réel par internet. Et qui dit n’importe qui dit, entre autres, des moutons… qui augmentent la volatilité.
Et que dire de l’analyse technique à la Michel Carrignan…
Archi vrai. Internet occupe une importance majeure ici.
Ok les médias, c’est vrai, mais pas mal plus Internet. Ça explique aussi les grandes fluctuations des devises.
Nimporte quel boursicoteur le constate.
J’approuve. Plus il y a de transactions vers une tendance, plus cette tendance va tendre à augmenter, même si elle est non fondée. (le mot tendance est le fun
Je ne crois pas que ce sont les grands qui font baisser les bourses mais bien les gens normaux qui s’affolent et disent à leur courtier « VENDEZ VENDEZ!! »