Depuis le début de la campagne présidentielle américaine, on peut entendre les divagations de Donald Cuccioletta sur de nombreuses tribunes: RDI, la radio de Radio-Canada ou encore sur le 98,5 dans l'émission de Benoit Dutrizac.
Comme tous les "savants" commentateurs de l'actualité américaine, Donald Cuccioletta fait preuve d'une mesquinerie et d'une partisanerie qui défient l'entendement. Donald Cuccioletta n'a pas pour but d'informer le public sur les enjeux de la campagne américaine, il s'affaire plutôt à diaboliser McCain tout en mettant Obama sur un piédestal.
Par exemple, hier midi dans l'émission de Dutrizac, Donald Cuccioletta a accusé McCain d'être une marionnette de Fannie Mae. Pas un mot sur les relations beaucoup plus scandaleuses et compromettantes d'Obama avec l'establishment de cette corporation qui est à l'origine de la débâcle des subprimes (ici et ici).
Mais qui est Donald Cuccioletta ?
Donald Cuccioletta était le directeur de l'institut des études québécoises de l'Université de New York à Plattsburgh. "Était" parce qu'en 2004 l'université lui a indiqué la porte de sortie après avoir été reconnu coupable de plagiat dans un de ses ouvrages. Donald Cuccioletta est maintenant un membre de l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaine Raoul-Dandurand de l'UQAM.
Un intervenant biaisé et à l'éthique douteuse qui critique McCain pour mieux idolâtrer Obama… Vive les médias québécois !
Obama et Biden ont aussi été pris en flagrant délit de plagiat.
Qui s’assemblent se ressemblent.
LOL! Bravo David! Je me doutais bien que Cuccio était une couleuvre.
Un supposé intellectuel qui crie sur les toits que le melting pot américain est un mythe est par défaut un être douteux…
David, tu as 110% raison sur Donald. J’écoute l’émission du midi de Dutrizac et à chaque fois il fait du Mccain-bashing et du Obama-glorie. Il oublie plein de truc…
Le plus drôle c’est que Radio Canada (Enquête) vient juste diffuser un reportage dénonçant le plagiat pas les Étudiants d’Université!
Ils y poussent de hauts cris d’offraies devant ce terrrrrriiiiiible phénomène!
Et pendant ce temps il y en a un qui se la coule douce dans leur propre boîte et à l’UQUAM!
Wow! Quel bel exemple!!!!
http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2008-2009/!
Bravo pour cette trouvaille! Je ne connaissais pas ce pas-bon de la trempe d’Hétu, avec son diplôme es cartes de hockey O-Pee-Chee, trouvé dans une boite de Cracker Jack, mais j’ai écouté le mp3 de l’émission du 2008-09-23 disponible sur le site du 98.5FM et ca été suffisant pour me faire une bonne idée de cet expert à la sauce média québécois biaisé…
Et ne demandez pas au zouf à Dutrizac de se rendre compte qu’il est en train de se faire bourrer, dans l’extrait il affirme n’avoir jamais entendu parler de George Soros et que « La Chine pourrait maintenant acheter les États-Unis mais qu’il ne le font pas parce que ça les ruinerait » 😆 😆 et 😆
Good catch!
Ce Cuccioletta n’est pas assez honnête pour les universités américaines mais il est assez honnête pour les médias du Québec et L’UQAM.
Et dire que ce même Cuccioletta essaye de donner des leçons d’éthique aux GOP. Avant de faire des leçons, ils devraient se regarder dans un miroir.
Je viens tout juste d’entendre une entrevue de Dutrizac avec une journaliste gauchiste française.
Le but de cette entrevue: dire que Palin est dangereuse pour l’humanité, que McCain est sur le point de mourir et que ça n’a pas de bon sens de voir une femme utiliser des armes de chasse. (je n’exagère même pas)
C’est fini pour moi Dutrizac. J’étais capable de tolérer Gille Proulx même s’il était nationaliste parce que Proulx était honnête.
L’émission de Dutrizac c’est un condensé de mensonges et de désinformation.
Fini pour moi l’émission de Dutrizac.
John Paul Jones: puis-je vous corriger? Cuccioletta n’est pas assez honnête pour une université américaine de 10e ordre (State University of New York at Plattsburgh), mais assez honnête pour les médias du Québec et l’UQAM. Ce qui les place sous le 10e ordre…
Le plagiat dont il est coupable est une faute très sérieuse. La « fatigue » ne représente aucune excuse pour une telle faute.
Dans des CEGEP comme Brébeuf, on donne la note ZERO à quiconque plagie. J’invite l’UQAM à un peu plus de sérieux envers M. Cuccioletta. Un plagieur ne peut avoir pour rôle de guider des jeunes universitaires.
Ce personnage me fait penser à Richard Latendresse de TVA !
C’est même ppersonne nous disent que Palin, McCain est dangereux, mais nous disent rien sur le fou qui prévoit avoir sa bombe nucléaire !
Ce même fou a fait son discours à l’ONU avec les aplaudissements des nations ! J’ai un haut de coeur aigu !
Allez voir ce lien :
h..p//leblogdrzz.over-blog.com/article-23098914.html
Je ne suis plus capable, nos médias biaisés !
Faites « Donald Cuccioletta » sur google et les 3 premiers sites sont consacrés à son plagiat. Le 4e site donne son adresse à l’UQAM.
Honte à l’UQAM pour s’associer à un « intellectuel » dont les 3 contributions les plus visibles sur google sont du plagiat.
En même temps, à quoi vous attendez-bous de l’UQÀM?
Cette université est depuis longtemps reconnues comme étant l’un des terreaux fertiles de la gogauche, du syndicalisme, de l’antiaméricanisme, etc. etc. etc.
Cette institution est une blague monumentale
Dans le fond, l’Université de New-York à Plattsburgh, c’est un équivalent américain de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue… ça en dit long sur sa qualité!
Vrai, et en plus d’être en faillite intellectuelle, ils sont rendu en faillite financière avec le scandale de l’îlot Voyageur…mais ne vous inquiété pas, le gouvernement va bientôt les sauver en absorbant sa dette, aux frais des contribuables, et il n’y aura même pas de débat comme en ce moment aux USA, on masquera les chiffres du budget ou tout au plus on vendra à coup de propagande médiatique que c’est pour le bien de la collectivité…et si Dumont ose questionner la décision à l’Assemblé, il y aura bien un Dutrizac ou autre agent de désinformation pour spinner ça en disant que l’ADQ est bébête et contre les universités…
Dans mon temps, on avait eu un plus de principes…
Je me souviens très bien d’assemblées où nous avons voté pour faire congédier un chargé de cours qui a passé devant la Commission Gomery (a-t-il été condamné, j’ai oublié, mais je me souviens qu’il donnait le cours « Parlementarisme canadien »).
Nous avions aussi voté contre l’embauche d’Alain Juppé, qui s’est toutefois ramassé à l’ÉNAP.
Qui plus est, dans un speech sur le plagiat à la rentrée, on nous racontait l’histoire de cette étudiant qui avait plagié sa thèse de doctorat sur quelqu’un de McGill et qui enseignait maintenant au Japon.
C’est aussi dommage parce que j’aimais bien mes cours avec Élisabeth Vallet (associée à l’Observatoire aussi) qui, même en votant Arlette Laguiller en France, réussissait à parler positivement de l’administration Bush!
David vous auriez pu résumer le tout a un mot: « UQAM ». C’est comme à Québec dans les années ’80, où vous prononciez les mots « CEGEP de Limoilou » qui a mon époque (1983-1985), était le cegep le plus contestataire à Québec. Je me suis donc fait mettre souvent entre les mains, les torchons comme « En Lutte » et autres conneries et les satanées « périodes pour l’association étudiante”. 3 hrs de perte de temps afin que les étudiants a vie puissent prendre un break.
Je termine mes études en histoire. Ce qui me marque, c’est de voir à quel point il y a des préjugés, de l’incompréhension et de l’ignorance sur la société qui circulent même parmi les étudiants de maitrîse et de doctorat.
Un étudiant au doctorat a fait une bonne blague à un groupe d’étudiants sur l’ADQ en disant qu’il n’y a que les partis à tendances populistes et autoritaires qui mettent le mot « Démocratique » dans leur nom. Tout le monde sauf moi a bien ri.
– « Et qu’en est-il du NPD ? Nouveau Parti Démocratique ? »
Un autre (toujours au doctorat en histoire) m’a dit que l’économie est dominé par des exploiteurs qui possèdent déjà toute la richesse du monde mais qui ne la donne pas.
– Quelle est ta solution ?
– C’est simple. Il faut utiliser le pouvoir coercitif de l’État pour qu’ils doublent ou même triplent les salaires de tous les travailleurs du jour au lendemain.
(C’est, en gros, la seule ligne du programme de l’ex-UFP sur l’économie. Ce à quoi je croyais lorsque j’avais 16-17 ans.)
J’ai une professeure qui affirme, chaque fois qu’elle parle d’esclavage, que c’est cela le capitalisme.
– « En quoi la capture d’esclaves noirs, pris de force, que l’on ne paie même pas, est un exemple de capitalisme ? »
Cette même professeure parle de la Turquie alors qu’elle devrait parler d’Empire ottoman. Toujours sur elle, elle affirme qu’il ne faut pas lire les historiens modernes sur son champ puisqu’elles jugent qu’ils mentent, qu’ils sont d’extrême-droite.
Un autre enseigne dans un cours où il doit laisser les étudiants débattre en eux. Dans les faits, ce professeur intervient toujours pour orienter le débat selon son idéologie, pour dire que si l’État-providence va mal, c’est simplement parce qu’il y a quelques méchants néo-libéraux qui l’empêche d’accomplir toutes ses tâches et qui paralysent les institutions publiques.
Dans ce même cours, un étudiant en enseignement secondaire (Univers social) a dit qu’on le sait déjà tous, Obama va perdre parce que tout le monde sait que les Américains sont des racistes et des rednecks.
– « Est-ce que les Québécois sont homophobes puisqu’André Boisclair n’a pas été élu ? »
Un autre professeur a affirmé la semaine dernière devant la classe que le Doc Mailloux est un être raciste disqualifié publiquement puisqu’il vante les thèses du livre d’Herrnstein, The Bell Curve.
Dans les faits, Mailloux a crié sur toutes les tribunes qu’il se basait sur une étude de Suzuki et Gutkin.
(Je tais ici les noms des gens et de mon université en question. Les genres peuvent aussi avoir été changés.)
Comprenez pourquoi je songe de plus en plus à quitter ce Département pour finalement aller à temps plein sur le marché du travail. D’ailleurs, j’en ai assez de vivre et de me rationner avec moins de 3000$ par session.
Il est temps que je quitte ce monde où on se dit dans les couloirs que l’on mérite un salaire meilleur que le reste de la société puisque l’on a plus d’années d’études donc plus d’intelligence. Ça pue l’élitisme…
En lisant les articles et les ouvrages de mes professeurs et de mes collègues, je m’aperçois que l’histoire n’est au Québec qu’une interprétation de phénomènes selon la connaissance et l’idéologie de celui qui l’écrit à ce moment.
J’ai eu en France des professeurs qui tâchaient eux d’être le plus neutre et critique possible (même malgré leurs opinions). Je n’ai pas revu ça depuis que je suis revenu ici.
Je suis déçu de la place que l’on donne à des êtres qui sont loin d’être éthiques comme M. Cuccioletta. Mais bon, ils remettent en circulation des idées reçues et ça plaît un auditoire.
En passant, je vous invite à revoir la série « Les Sept Péchés Capitaux » où quelques-uns de mes professeurs en histoire figurent.
Dans cette série, on voit bien que la gauche a repris le discours moralisateur de l’Église catholique, qui n’aimaient pas ces libéraux qui détournent les esprits de la Seule Vérité possible.
Dans un grand choeur, les nouveaux doctrinaires jugent ceux qui gagnent de gros salaires (en s’excluant du lot), ceux qui collectionnent les voitures ou autres choses, ceux qui réussissent sans subventions de l’État, sans diplôme, etc.
À mourir de rire…
Matthieu: vous devriez citer les noms. Ces gens ne se sont pas exprimés de manière anonyme, et ils se sont exprimés en public.
Je dépends encore d’eux pour mes résultats académiques…
On s’en reparlera peut-être en juin. 😉
Je vais cependant faire plus de bruits si on veut me punir d’avoir rapporté la plus stricte vérité.
Je prends des notes à chaque cours sur ce qu’ils rapportent.
« Les paroles s’envolent, mais les écrits restent. »
Pendant ce temps, les membres de la coterie Hétu ne prennent surtout pas au sérieux le plagiat de Cuccioletta. J’ai donc envoyé il y a plus de 20 minutes le message suivant sur Hétu, message évidememnent bloqué ou filtré (la coterie, très caractérielle, ne tolère aucune dissidence, ou presqu’aucune) (1):
« Cameleon et Lizzie, membres en règles de la coterie, semblent nous confirmer que le plagiat, chez un intellectuel, un chercheur ou un professeur, est une activité inoffensive qui mérite appui via un poste à l’UQAM. Félicitations au State University of New York à Plattsburgh pour ne pas avoir renouvelé le contrat du plagiaire. Et honte à l’UQAM de Guy A. Lepage, Jean-François Lépine et al.
J’espère que certains membres de la coterie se dissocieront du manque de sérieux de cameleon ou Lizzie face à la faute extrémement grave de Cuccioletta. »
(1) Message envoyé sur « Des nouvelles de Guliani ».
Ronald Rudin est l’un des moutons noirs parmi les historiens québécois. Étonnamment, aucun professeur d’histoire de mon université n’a parlé de lui, même pendant un séminaire sur nos grands débats historiographiques. Tabou. Même chose pour Marc Simard.
Source: RHAF
Et la riposte de Fernand Harvey et Paul-André Linteau, deux historiens visés:
Le problème, c’est finalement que l’histoire est érigée en Vérité dans bien des écoles québécoises (secondaires tout comme universitaires) alors que ce n’est bien souvent qu’une interprétation personnelle basée sur les connaissances de la dite personne au moment où elle écrit.
Linteau et Fernand disent que l’histoire est l’expression de questionnements d’un temps. Et j’ajouterai à ce discours, surtout le questionnement et le raisonnement de celui qui l’écrit.
Évidemment, si un historien a le nez collé sur Le Devoir ou sur Vigile.net, il sera bien déconnecté de sa société, de son temps, mais il aura la vision d’une élite sur le reste de la société.
Il sera profondément laïc, anti-capitaliste, indépendantiste et étatiste à fond.
Bref, Rudin a raison.
P.S.: Pour ce qui est de la soi-disante objectivité (en public) de certains professeurs québécois en histoire, on a qu’à relire mon commentaire plus haut.
Ça me rappelle effectivement des souvenirs. Je me souviens quand on nous parlait de la « Castonguette », de la nationalisation de l’électricité… on était enfin « maîtres chez nous » qu’on nous disait. Ma professeur d’histoire de secondaire IV répétait souvent ce slogan de Jean Lesage.
J’ai milité pour le Parti Québécois entre 2003 et 2007.
Je peux te dire que j’ai croisé beaucoup de gens qui adhèrent à ce parti et à l’indépendance, simplement par désir de revanche contre les méchants Anglais/anglophones qui nous ont battus en 1759.
Peu importe qu’aujourd’hui, nous vivions mieux et même probablement plus libres que si nous étions restés Français, soumis aux contraintes d’une économie uniquement mercantiliste (où on ne peut avoir ici usines, grandes entreprises, services: notre économie ne sert qu’à fournir la France en matières premières.).
(Lorsque tu dis qu’ils colportent des mensonges ou des demie-vérités, ils se mettent à collecter les points Godwin et ça finit souvent par: « Tu es un colonisé! ».)
Pour essayer de te convaincre qu’il est bon de détester les Anglais/anglophones (+ les Américains, surtout si tu es en plus un vrai gauchiste), beaucoup vont aussi te raconter que les maudits z’Anglais sont responsables de la mort de milliers d’Amérindiens en leur envoyant des couvertures contaminées après la Conquête.
Même un des nouveaux jeunes professeurs de mon université l’a affirmé en classe il y a deux semaines.
Dans les faits, rien ne prouve que cela s’est fait. Mais plusieurs historiens québécois ont transformé en une vérité cette suggestion lue dans une correspondance entre officiers britanniques.
Elle devait faire partie des futurs enseignants au secondaire formés à l’université par des professeurs d’histoire étatistes.
Ouin, j’ai pas hâte de retourner en classe lundi. :S
Je vais encore passer une autre semaine à devoir me faire regarder croche par tout le monde en voulant remettre en question les propos parfois biaisés ou gauchistes de mes professeurs.
Autant par ceux qui veulent juste suivre le cours et retourner chez eux au PC que par les étudiants qui amènent leur journal Le Devoir en classe pour que le professeur les remarque (et pense à eux pour un emploi).
@Mathieu
Il m’est arrivé une fois de lire La Presse dans la face d’un prof, tout en prenant mes notes. J’ai été averti et, pour une rare fois hors-région, les regards de la foule m’ont rendu presque honteux.
Par contre, le lecteur du Devoir ne se fait jamais regarder…
Il ne parle évidemment pas de l’extermination des Fox par les Français…
Y en manquait un bout…
@Mathieu Dermers (commentaire #24). Lire votre commentaire m’a donné mal à la tête. Je me demande comment un étudiant de tendance de droite peut réussir à survivre dans cet enfer. A Nopolitichome et vous, je salue votre courage. Dieu merci au secondaire nous avions qu’un prof à tendance souverainiste PQ, et le mettre en boite était un plaisir sadique car nous l’assommions de questions sur le Canada et de nous expliquer en détail la Souveraineté-Association. Il a fini par faire une dépression le pauvre.
Le pôvre… Essayer d’expliquer le concept des « Souveraineté Association ».
En fait il y en a une explication.Mais il ne pouvait évidemment – s’il la savait – la donner! Elle s’appelle « astuce », « arnaque », »mensonge », « duplicité », « écran de fumée » ou tout ce que tu voudras.
D’ailleurs Claude Morin l’explique de façon très limpide ici:
C’est pourquoi les séparatistes ne posent jamais de questions claires. S’ils posent une question claire demandant si les québécois veulent faire sécession, ils sont certains de perdre, car ce n’est pas ce que les Québécois veulent.
Mais comme cette suffisante élite syndico nationaliste qui domine le Québec croit savoir mieux que la majorité de ses compatriotes ce qui est bon ou pas pour le Québec et même comment nous devons penser, elle essaie de lui imposer la séparation par la ruse (à défaut de la force ce que les terroristes du FLQ ont tentés de faire sans succès)!
@Radisson, comme Jean-Marc Léger a si bien dit: le rêve du Québecois moyen est de vivre dans une vraie Confédération décentralisée.
Jamais les Québecois vont voter pour ériger des frontières avec les autres provinces…
Et je dirais même que la majorité des Québecois rêvent que les postes de douanes aux USA soient abolit aussi LOL
Un Québec fort…dans une Amérique unie???
Programme intéressant!
Voilà le vrai sens du libre-échange!
Mathieu Demers
Jeffery Amherst, Wiki :
Une correspondance avec son subalterne, le colonel Henri Bouquet, mercenaire d’origine suisse, nous révèle qu’il suggéra d’utiliser la variole (petite vérole) comme arme de guerre en contaminant des couvertures qui furent distribués à des membres de la tribu des Delaware qui assiégeaient le fort.
Cependant le commandant du Fort Pitt avait déjà distribué des couvertures contaminées avant que cette correspondance n’ait lieu. Une épidémie de variole eut effectivement lieu, mais il n’est pas certain qu’elle ait été causée par les couvertures du fort. Voici un extrait de cette correspondance: « You will do well to try to innoculate the Indians by means of blankets, as well as every method that can serve to extirpate this execrable race. » (traduction: « Vous feriez bien d’essayer d’infecter les Indiens avec des couvertures, ou par toute autre méthode visant à extirper cette race exécrable. »
Quoi qu’il en soit il y eut bel et bien une épidémie de petite vérole qui se propagea comme une trainée de poudre jusqu’aux confins de l’Amérique septentrionale et qui décima des tribus entières.
P.S. Dans les Laurentides, une pétition circule pour changer le nom du village d’Amherst.
Contre Pontiac souvenons-nous que des canadiens (vos ancêtres Caligula) ont combattus au côté des Britaniques! Faudrait essayer de répertorier leurs noms afin d’effacer leur souvenir partout où on pourra les trouver!
Mais dans ce petit extrait ce qui est le plus instructif estle fait que les canadiens étaient méfiants…parce qu’on leur garantissait une paie!
Eux qui étaient habitués à être traités comme du bétail corvéable au gré du seigneur et traités pas mieux que des esclaves par leurs maîtres français ,ils n’en revenaient tout simplement pas et étaient incapables de croire qu’on puisse les traiter avec décence.
Incroyable non?
Et vous être nostalgique d’un tel Régime Caligula???
Pour comprendre le contexte de la remise des couvertures par le capitaine du fort:
Pennsylvania Historical and Museum Commission:
Packman affirme aussi que rien ne semble montrer qu’il y ait eu une guerre bactériologique qui fut appliquée par les Britanniques malgré la suggestion d’Amherst.
Rien ne montre non plus que l’initiative de contamination du capitaine désespéré et assiégé n’a fonctionné.
Encore une fois, l’histoire est peut-être interprétée de bien des façons. C’est ainsi lorsqu’il n’y a pas de vidéos des événements, lorsque des correspondances furent perdues, etc (sources peu nombreuses ou disparues).
Le contexte compte aussi. Les gens de l’époque – Français, Anglais, Amérindiens, etc. – n’étaient pas très humanistes et ils n’étaient pas du genre à s’inquiéter du respect des populations civiles.
(Comment des raids indiens avons-nous connu au Québec contre des populations pacifiques ? Combien les Français et les alliés indiens en ont-ils fait dans le nord des Treize Colonies ?)
À cela, on ajoute les idéologies et les tendances politiques du moment qui peuvent venir teintées le débat.
C’est donc pas étonnant de retrouver des intellectuels de gauche, des nationalistes non-britanniques ou des Amérindiens pour affirmer que les Britanniques étaient (et sont) des bouchers ou des génocidaires. L’inverse est vrai aussi.
Bref, je le réaffirme: l’histoire n’est pas une science précise.
Ceux qui le prétendent sont des menteurs.
De plus, il faut faire attention avec les interprétations que l’on peut faire des faits que nous avons.
Si les anglais avaient effectivement donné ces couvertures contaminés ?
Et ensuite ? C’est quoi le but du jeu ? Prouver que les anglais sont blancs et les français tout noir ? Ou l’inverse.
Faudrait un peu arrêter de transposer nos idées politiques actuelles à la réalité historique, pas la vérité, la réalité (qu’on ne connaîtra jamais).
La réalité historique n’a jamais été manichéenne comme nos idées !
À lire pour ceux qui s’intéressent à l’Histoire de France. Ce livre démoli la Vérité historique influencée par les professeurs à tendance marxiste, une version plus objective et beaucoup moins gauchisante. À mettre en priorité entre les mains de gauchistes qui utilisent l’Histoire comme argument.
Imaginez qu’un bien-pensant (webmestre, historien, pirate informatique?) utilise le site Web d’une université pour faire de la propagande contre un parti politique, de quoi ça aurait l’air?
De ça ?
(Lien où j’ai pu apercevoir le tout)
J’en profite pour mentionner que l’Université de Sherbrooke a publié un tableau avec les statistiques sur le chômage depuis 1926.
Très intéressant pour rétablir certains faits historiques.
Merci Sherwood!
Je suis au programme international et je commence mon Projet Personnel… la semaine prochaine!!! C’est un essai, une création ou un événement. Personnellement, je vais faire un essai. Voici le sujet: Ce que la France aurait pu faire dès le début pour avoir un meilleur empire colonial et le garder.
En plus, il applique pas toute la réforme.
Comme superviseur de projet, je VEUX M. Sarrazin parce que ces cours ne sont pas biaisés politiquement. Je l’ai cette année. Chanceuse
Let’s go, il faut que j’endure toute la souffrance des programmes biaisés jusqu’à l’âge approximatif de 23 ans. J’en ai encore pour 7-8 ans.
Fait spécial: En secondaire 5, ils doivent faire un article de journal sur la révolution russe du point de vue d’un journal pro-soviet de l’époque. La propagande est littéralement enseigné.
Pour se donner une bonne idée de la réupération politique des faits du passé on a qu’à voir la polémique qui se développe autour de la reconstitution des la bataille des Plaines d’Abraham.
Les nationalistes entre autre prétendent que cette bataille scella la chute de la Nouvelle France . Ce qui est faux.
D’abord le bataille comme telle se solda pratiquement par des pertes égales de part et d’autres.
De plus Québec n’a pas tombé aux mains de l’ennemi mais a plutôt capitulé 5 jours ( 18 sept 1759)après les évènement alors même que la garnison de Bougainville s’attaquait à l’armée britannique à l’extérieur des murs.
8 mois ( avril 1760) plus tard une armée de 9000 hommes commandée par le marquis de Lévis livre une bataille à Ste-Foy contre l’armée britannique, bataille qu’elle remporte. Les britanniques sont repoussés derrière les murs de Québec et on commence un siège.
Finalement l’arrivée de renforts britaniques obligent les troupes de retraiter vers Montréal où Vaudreuil signe l’acte de capitulation non seulement de Montréal mais de toute la Nouvelle-France le 8 septembre 1760 soit environ un an après la bataille des Plaines d’Abraham!
La chute de la Nouvelle France, c’est à Montréal que ça c’est passé, pas à Québec!!!
Et Vaudreuil a capitulé rapidement car il savait que la France ne tenait pas plus à sa colonie qu’il ne le faut et qu’il ne devait pas attendre des renforts de la métropole.
On en aura d’ailleurs confirmation dans le Traité de Paris!
Et personnellement je pense que ce fut la meileure nchose qui nous arriva. Se débarasser des tyrans français – sans être obligé de faire une révolution sanglante – fut une bénédiction pour mes ancêtres canadiens!
Vaudreuil – qui était canadien -s’en doutait peut-être…
Merci Vaudreuil!!!
Et quant à moi on devrait lui élever une « estatue » pour comémorer cet évènement et le fêter en lançant des feux d’artifices!
Alors cet espèce de deux de piques de Falardeau devrait rester chez lui à Montréal et nous foutre la paix! S’il est en manque de comémoration, qu’il s’occupe de la capitulation de la Nouvelle France, sans combat, à Montréal!!!!
@Mathieu et Derteil:
Enfin, des gens qui hors de la norme!
Bien, ayant passé pas mal d’années à une certaine université francophone, j’en ai vu des vertes et des pas mures….et sans être pour autant au Québec! Heureusement, quand je suis pas allé à l’UQAM car j’aurais pris mon aller simple jusqu’au Brigham Young University.
-Ceux qui disent que Cuba est un exemple à suivre (ça existe!)
-L’anti-américanisme aberrant
-Ceux qui sont pour les baisses de frais de scolarité mais se sont les mêmes qui sont contre les hausses de taxes
-Les pseudo-mouvements bidon genre Étudiants socialistes pour la paix ou Front contre l’apartheid en Palestine qui sont par la plupart des organisations avec des têtes moins mures que d’autres.
-La répression de groupes conservateurs et libertariens par la fédération étudiante qui refuse de les enregistrer alors qu’il existe 94795 organisations du Parti Libéral, NPD, Parti Vert, Communiste, Trotskiste.
-Le journal étudiant qui a été infiltré par des groupes d’extrême-gauche
@Mathieu:
Étant moi-même un accro d’histoire du Canada (bien que mon domaine d’étude soit les relations internationales et plus particulièrement le développement international), je crois que la plupart des libertariens sur ce blogue (dont moi-même) font partie de l’École de Laval en opposition à l’École de Montréal (ou celle Grouienne).
Je vous recommande fortement à tous de lire les livres de Marcel Trudel et particulièrement ces ouvrages. Je suis certain que M. Trudel (aujourd’hui âgé de plus de 92 ans et toujours actif en écrivant des ouvrages) est fort probablement l’un des meilleurs historiens du Québec.
Mythes et réalités dans l’histoire du Québec, Montréal, Hurtubise HMH, 2001
L’influence de Voltaire au Canada, Montréal, Fides, 1945
Louis XVI, le Congrès américain et le Canada, 1774-1789, Québec, Éditions du Quartier latin, 1949
L’esclavage au Canada français ; histoire et conditions de l’esclavage, Québec, Presses universitaires Laval, 1960
La Révolution américaine : pourquoi la France refuse le Canada, 1775-1783, Sillery, Boréal Express, 1976
Le Canada et la révolution américaine 1774-1789, Québec, Presses Universitaires Laval, 1952
Une autre version de l’affaire Cuccioletta…
«Les titres à géométrie variable de Donald Cuccioletta
Le 23 février 2005, Alternatives publiait un article de Donald Cuccioletta, « Le rêve américain selon les néoconservateurs » (http://www.alternatives.ca/article1706.html). La rédaction présentait l’auteur ainsi : « Membre de l’observatoire sur les États-Unis à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques (UQAM)». Dix-huit mois plus tôt, la même revue avait présenté l’auteur différemment : Donald Cuccioletta, professeur d’histoire à la Plattsburgh State University, où il dirige le département des Amériques. Il est également chargé de cours au département d’histoire de l’UQAM et membre de l’observatoire sur les États-Unis, du Groupe
interdisciplinaire de recherche sur les Amériques, le GIRA.
Que s’est-il passé entre ces deux présentations ? Retour en arrière.
En 2001,
Donald Cuccioletta éditait L’américanité et les Amériques, dont il avait écrit un chapitre. En 2002, un professeur d’histoire de l’UQAM
découvrait que plusieurs longs passages étaient textuellement
identiques à ceux d’un ouvrage américain paru en 1964 Do the Americas
Have a Common History ?, écrit par Lewis Hanke, professeur d’histoire à
l’Université de Columbia. Cuccioletta avait inscrit Hanke dans la
bibliographie, mais sans lui attribuer les textes. Aussitôt qu’elle a
été mise au courant du plagiat, l’UQAM a refusé de renouveler le
contrat de Cuccioletta. Celui-ci sans doute pour ne pas les chagriner, oublie d’en avertir ses supérieurs au Center for the Study of Canada à Plattsburgh où il est chargé de cours.
En janvier 2004, il écrivait dans Le Devoir :
« D’ailleurs, mon but c’est de créer un réseau à travers les
universités américaines, faire de l’Institut à Plattsburgh un pôle de
référence. Actuellement, la matière enseignée aux États-Unis sur le
Québec se fait en vase clos; les professeurs sont souvent isolés »,
explique le professeur Cuccioletta.
On n’est pas vraiment certain qu’il déplore cet isolement, car il permet au Center for the Study of Canada d’ignorer toujours son plagiat.
Peu après, il est nommé directeur par intérim du nouvel Institute on Quebec Studies de Plattsburgh.
Le 5 octobre, il écrivait dans Alternatives : « La catastrophe
imminente », un article sur les élections américaines dans lequel on
peut lire que « c’est ce qui a provoqué, selon eux (les
conservateurs), un effondrement des «bonnes valeurs américaines»,
comme la famille, le travail, l’individualisme, la patrie. » En fait
la « catastrophe imminente » est celle qui s’abat sur lui à cause
d’autres valeurs : le droit à l’information et le droit de mettre
dehors quelqu’un qui manque de sens d’éthique. En effet, le lendemain
de la parution de son texte, le 6 octobre, Le Devoir révélait le
plagiat et le renvoi de Cuccioletta de l’UQAM. Mais qui lit Le Devoir
à Plattsburgh ?
Le 22 novembre, il écrivait un autre article dans Alternatives :
« Nous sommes présentement à la croisée des chemins quant à l’avenir
de la démocratie. Voulons-nous une démocratie élargie, inclusive et
participative qui reflète l’évolution de la société civile, ou
voulons-nous une démocratie exclusive qui ne reflète pas cette
évolution sociétale, mais plutôt un simulacre, un paravent avec, pour
conséquence, la prédominance de la gouvernance sur la démocratie ? »
Malheureusement pour lui, la société civile de l’Institut de
Plattsburgh avait appris les révélations du Devoir et ne voulait pas élargir son corps professoral avec un tricheur, ni l’inclure, ni le faire participer.
Le 13 décembre, Cuccioletta confie au History News Network
(http://hnn.us/roundup/entries/9034.html) :« I’m still troubled by it. I just got confused. I was writing many articles at the time. »
Then he stops speaking, saying he is not going to discuss the
incident any further. « To me, it’s a closed subject. » Pour lui, mais
pas pour l’Institut. Depuis le temps qu’il parle d’exclusion, il peut
enfin la vivre : on le met dehors à la fin de 2004.
Le 7 janvier, le Plattsburgh Press-Republican n’avait toujours pas
réussi à joindre Cuccioletta pour avoir ses commentaires. Le journal
pourrait essayer de le joindre au Groupe interdisciplinaire de
recherche sur les Amériques, le GIRA, où il est toujours inscrit parmi
les chercheurs. Le journal pourrait aussi le joindre à Alternatives où
il vient de publier, le 2 mars 2005, « Un lien entre l’Irak et la
Chine ? »
Résumé: Cuccioletta a été congédié pour plagiat de l’UQUÀM bien avant d’avoir été congédié de SUNY Plattsburgh…
Ironiquement, on entend ce type à la radio régulièrement (dont ce matin), à CBOF (Première Chaîne) et dans pas mal d’autres radios.
Aussi, il a écrit un livre sur les élections américaines (!) avec John Parisella (pour ceux qui le savent pas Parisella est un mandarin du PLQ). Je me souviens de ce livre, qu’il désignait le Libertarian Party comme le Parti Libertaire!
Donald Cuccioletta
Membre associé de l’Observatoire sur les États-Unis de la chaire d’études Raoul-Dandurand de l’UQAM, Donald Cuccioletta Ph.D. est professeur d’histoire à la Plattsburgh State University où il dirige, entre autres, le département d’Études nord-américaines de l’Institut sur les études québécoises. Il est membre du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les Amériques (GIRA). Il commente fréquemment la politique américaine à la radio, à la télévision et des les grands quotidiens de Montréal. Il est l’auteur de nombreuses publications et articles sur les États-Unis tant au Canada, aux États-Unis qu’en Europe. Sous sa direction, les Presses de l’Université Laval ont publié L’Américanité et les Amériques (2001) et Le grand récit des Amériques (2001). Il dirige présentement plusieurs projets de recherche sur la mondialisation, la gouvernance, la démocratie et les relations frontalières Québec – New York.
John Parisella
Membre associé de l’Observatoire sur les États-Unis de la chaire d’Études Raoul-Dandurant de l’UQAM, John Parisella est président du BCP et de BCP Consultants. Figure bien connue des milieux de la politique et des affaires, il oeuvre dans le secteur des communications depuis plus de 25 ans. Il a vécu de très près l’expérience des primaires de 2000 et de 2004 au New Hampshire. Il a publié au cours des dernières années de nombreuses réflexions sur la politique américaine dans La Presse, Le Devoir et The Gazette. Il agit comme expert analyste pour de grands réseaux de télévision. Analyste invité à la RDI, il a commenté sur place l’inauguration présidentielle de janvier 2001, les conventions de 2004 du Parti démocrate à Boston et celle du Parti républicain à New York. Il prononce fréquemment des conférences sur des sujets aussi variés que l’éthique, la gouvernance, la politique québécoise et canadienne et les États-Unis. Diplômé de l’Université Concordia (Loyola), de l’Université McGill et de l’Université Harvard, il occupa, de 1988 à 1994, les fonctions de chef de cabinet adjoint et de chef de cabinet des premiers ministres Robert Bourassa et Daniel Johnson. Il est membre du Conseil des gouverneurs de l’Université Concordia.
Coudonc, que font-il à cette fameuse chaire d’études?
Wow.. Ca fait pitié de voir des gens avec une vision si distortionnée de la réalité.