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Jean-François Revel à propos des subventions à la culture: Exception ou diversité culturelles sont en Europe et surtout en France, des noms de code désignant les aides et les quotas. Seriner que "les biens culturels ne sont pas de simples marchandises", c’est se vautrer dans la platitude. Qui a jamais prétendu qu’ils le fussent? Mais ils ne sont pas non plus de simples produits du financement de l’État ou alors la peinture soviétique aurait été la plus belle du monde. Les avocats du protectionnisme et du subventionnisme se contredisent. Ils font tout ce tintamarre, disent-ils, contre l’argent. Et, en même temps, ils plaident que la création est conditionnée par l’argent à condition qu’il s’agisse d’argent public. Or, si le talent a parfois besoin d’aide, l’aide ne fait pas le talent. "Regardez le cinéma italien, nous explique-t-on. Faute d’aides, il a quasiment disparu. Mais dans les années d’après-guerre, la cause de son éclat ne s’appelait pas subvention : elle s’appelait Rossellini et De Sica, Blasetti et Castellani, Visconti et Fellini". C’est également à l’imagination des créateurs et non aux chèques des ministres que le cinéma espagnol doit son essor des années 1980. Et si le cinéma français a reconquis en 2001 la première part du marché dans ses frontières et des succès au dehors, ce n’est pas pour avoir été plus subventionné que naguère, c’est pour avoir produit une poignée de films dont la qualité est perceptible par le public, et pas seulement par les auteurs. |
L’exemple italien est un mauvais exemple pour ta cause. Les grands cinéastres italiens de l’après guerre, sont a peu près tous des enfants de la cinecittà, un grand complexe cinématographique créé à l’origine par le régime fascite dans le but de surpasser Hollywood.
La cinecitta a été privatisé dans les années 90, depuis, on attend encore un grand maitre italien…
Et si le cinéma français a reconquis en 2001 la première part du marché dans ses frontières et des succès au dehors, ce n’est pas pour avoir été plus subventionné que naguère, c’est pour avoir produit une poignée de films dont la qualité est perceptible par le public, et pas seulement par les auteurs.
Le fond de la question relève certainement de l’élitisme.
On met le succès d’Hollywood sur le dos des majors qui écrasent tous les autres alors que, finalement, si les gens vont voir, c’est qu’ils aiment ça.
Bien sûr, la grosse machine fait en sorte qu’un film atteint un plus large public mais, un moment donné, il faut savoir rester pragmatique.
En passant, pour l’anecdote, la très imposante production cinématographique est-allemande a été récupérée par l’Université de Boston parce que personne en Allemagne ne voulait la prendre en charge après la fermeture des studios.
Pourtant, comme dit toujours mon ami islandais quand il commente un film non-américain, c’est pas supposé que « if you are American, you cannot understand this film »
Le cinema français est quand même très subventionné. Un exemple de cinéma qui a connu pas mal de succès après des subventions, a part l’exemple italien, ça reste le Québec. Sur un marché potenciel de 6 million de personnes, certaine production ont quelques fois dépassé le million d’entrées.
Ceci dit, je suis a peu près d »accord avec ce bout là:
Interrogeons nous alors sur la provenance du talent. Il vient de deux choses a mon avis, ce que l’on peut appeler le talent brut, c’est à dire le potentiel inné de chacun, et deuxièmement, du contexte. Ainsi, la personne ayant le plus grand talent brut de l’histoire de l’humanité, ne fera pas un bon film s’il a eut le malheur de naitre en Éthiopie en 1910… Pas de budget, pas de formation vraiment possible, s’il perce, ça tiens du miracle.
Si on ne peut pas créer le talent brut, on peut cependant travailler sur le contexte. Le contexte, c’est quoi, c’est d’abord ce qui nous donne de l’inspiration, ainsi, y’a des endroits a des temps précis dans le monde qui favorisent d’eux même la création, des terreaux fertiles a l’inspiration, ces terreaux se caractérise généralement par un esprit de liberté créatrice, ainsi, le cinéma soviétique a éclos et été a l’avant garde durant les années 20, juste après les guerres civiles, et avant la prise de controle de l’État par Staline, c’est à dire la période qui fut probablement la plus libérale de l’histoire de l’URSS. Ensuite, y’a les moyens de passer de l’idée à l’acte. Ce moyen, c’est pas directement de l’argent, mais du savoir-faire(donc de la formation) et de l’équipement, ces moyens coutent évidement de l’argent.
D’où vient cet argent est peu important dans la détermination de la qualité de l’oeuvre. Ce qui est déterminant, c’est comment on l’obtient. Si par exemple, pour obtenir cet argent, on est contraint de s’autocensurer, de se restreindre, de faire plus d’efforts a se financer qu’a creer l’oeuvre en tant que tel, la qualité de l’oeuvre risque fort de s’en ressentir. Évidement, si l’argent coule à flot et on nous laisse faire tout ce qu’on veut, c’est pas nécessairement mieux, car l’artiste peut devenir négligeant, manquer de respect à son oeuvre, en bref, si c’est trop facile, il risque de « botcher ».
ces terreaux se caractérise généralement par un esprit de liberté créatrice, ainsi, le cinéma soviétique a éclos et été a l’avant garde durant les années 20
…
C’est une plaisanterie? Et qu’est ce qu’a créé ce prétendu cinéma? Des oeuvres politiques?
Je m’en sacre des oeuvres politiques. Je ne vais pas au cinéma pour voir de la propagande communiste mais pour me distraire.
Si on ne peut pas créer le talent brut, on peut cependant travailler sur le contexte.
…
Si je comprends bien, pour avoir un ‘bon’ cinéma, il faut faire la révolution, instaurer la dictature et envoyer les opposants au goulag.
Et ce contexte c’est une société prospère.
Dans les sociétés riches, les gens ont l’argent nécessaires pour aller au musée, au théâtre ou au cinéma.
Il peut aussi y avoir du mécénat.
Ce sont les méchants américains – encore eux – qui ont sauvé Cinecittà
Mais évidemment pour la gauche ce genre de films – qui plaisent au peuple – c’est de la crotte!
David, il faudrait que tu éclaircisses ton billet. La déclaration de Revel que tu cites faisait elle uniquement référence à la « peinture » soviétique ou à la culture en général???
De toute façon toute cette histoire de coupures de subventions ( au bout du compte minimes) est simplement de la récupération politique par des artistes totalement inféodés à l’élite syndico nationaliste. Il ne se font que les portes paroles du Bloc. Lentement mais sûrement ils devraient essayer de faire glisser le débat vers l’ethnophobie! Patrick Lagacé traite déjà les conservateurs de « barbares ». Lors de la dernière élection, les Bloquistes qualifiaient les Conservateurs de « cowboys » de l’Ouest (entendre des lourdauds sans culture). Ce ne sera pas bien long avant qu’ils essaient de nous faire croire qu’il s’agit de coupures anti Québec. Luga qui semble bien branché sur la ligne de parti a d’ailleurs déjà commencer à répandre le poison sur ce blog même
Vous les voyez venir avec leurs gros sabots??? Toujours la même tehchique pour répandre la peur et la haine.
Orson Wells, Francis Ford Copolla, Martin Scorsese, Jean-Pierre Jeunet et autres, toute cette élite a grandement inspiré les cinéastes « grand public ». L’inverse ne s’applique pas par contre.
Bref, sans cette élite, les cinémas ne nous présenterais que des « Porky’s », « Tiens toi bien après les oreilles a papa » ou bien « Les Bronzés ».
Bref, une McDonalisation de la culture, des calories vides.
Orson Wells, Francis Ford Copolla, Martin Scorsese, Jean-Pierre Jeunet et autres, toute cette élite a grandement inspiré les cinéastes « grand public ». L’inverse ne s’applique pas par contre.
Bref, sans cette élite, les cinémas ne nous présenterais que des « Porky’s », « Tiens toi bien après les oreilles a papa » ou encore « Les Bronzés ».
Bref, une McDonalisation de la culture, des calories vides.
Ce n’est pas une plaisanterie, c’est un fait avéré. Les cinéastres soviétiques des années 20 ont bénéficier d’un contexte particulier qui a fait en sorte qu’ils ont été à l’avant garde du cinéma. Lenine avait affirmé: »le cinéma est pour nous, de tous les arts, le plus important ». Les soviétiques ont d’ailleurs créé la première école de cinéma. Aussi les cinéastre se trouvant particulièrement privilégié, on a assez peu limité leur créativité durant les années 20. Ainsi le cinéma soviétique influa sur le cinéma mondial sur le point de vue des techniques et méthodes.
voici un lien pour apprendre sur le sujet. Bon évidement, dans les années 30, la donne avait changé, le pouvoir devenant plus totalitaire que jamais, la liberté des cinéastre sera castré, ce qui n’empêchera pas Eisenstein de produire plusieurs grands classiques(Alexander Nevski, Ivan le Terrible), mais le cinéma soviétique ne reconnaitra plus jamais une effervessance comme dans les années 20.
Merci Kraman, pour ce petit bout d’histoire méconnu.
Orson Wells, Francis Ford Copolla, Martin Scorsese, Jean-Pierre Jeunet et autres, toute cette élite a grandement inspiré les cinéastes « grand public ». L’inverse ne s’applique pas par contre.
Bref, sans cette élite, les cinémas ne nous présenterais que des « Porky’s », « Tiens toi bien après les oreilles a papa » ou bien « Les Bronzés ».
Bref, une McDonalisation de la culture, des calories vides!
Comme outil de propagande, ça c’est certain!
Mais c’est le genre de cinéma qui plaît en général à la gauche!
Y’a un grand cinéastre américain à l’avant garde de tous les autres, un certain Griffith, qui est particulièrement connu pour « Birth of a nation »(1916 si ma memoire ne me trompe pas). Ce film, replacé a son époque, est carément révolutionaire au niveau du montage et des techniques utilisé. Il a aussi été connu pour la controverse qu’il a sucité, en gros l’histoire fait l’apologie du KKK et le bonhomme est tellement raciste que les noirs qui sont dans son film sont en fait des blancs déguisés en noirs…
Bon donc pas besoin d’être soviétique pour faire de la propaguande, ce que ce film a apporté, tout comme ce que les soviétiques y ont amené, c’est un grand avancement dans la technique. Aussi, si l’ère des années 20 du cinéma soviètique a une place spéciale, c’est pas a cause des messages des films(sinon pour ce qu’ils ont de typique pour leur époque), mais bien a cause de l’influence que ces films ont eut sur le cinéma mondial, par l’avancement et la création des techniques. Combien de clin d’oeil au Cuirassé Potemkine de Eisenstein on retrouve dans le cinéma américain? On ne compte plus les carosses de bébé qui déboulent les escaliers placé par les cinéastres dans leurs films pour reconnaitre l’influence d’Eisenstein sur leur oeuvre.
D’ailleurs, une des raisons pourquoi le cinéma était si important pour Lénine, c’est pas seulement pour la propaguande, mais aussi pour l’éducation en tant que tel. Il avait hérité d’un pays d’illétrés, après près de 10 ans de guerre, ils avaient pas exactement les moyens de créer toutes les écoles nécessaire à l’alphabétisation de la population, et le cinéma était apparu comme une façon peu couteuse d’y arriver.
Ton point est?
On n’a pas dénigré l’élite du cinéma. On a seulement dit que pour qu’un film soit populaire, il doit être aimé d’un large public.
Fais moi rire!!!!
Lénine n’est rien d’autre que le premier dictateur sanguinaire qui a régné sur la Russie Soviétique!
Y a bien juste la gauche pour s’aveugler à ce point et voir dans Lénine un « petit père des peuples »!!!
Y a pas eu assez de morts au 20ème siècle pour que vous compreniez que les communisme c’est encore pire que le nazisme???
Et à ce que je saches le film de Griffith n’était pas une commande du Gouvernement Américain!
Radisson
Je ne vois pas où tu vas chercher ça. Kraman n’a jamais affirmé que Lénine était un petit père des peuples.
On dirait des fois que tu t’obstines juste pour t’obstiner. Prends-tu le temps d’assimiler ce que tu lis ou bien tu réponds avant même d’avoir fini le texte?
Relis toi même Caligula! Essayer de nous faire croire que Lénine subventionnait le cinéma pour « éduquer » le peuple est une insulte à l’intelligence. Le cinéma était justement avec la radio un fabuleux outil de propagande auprès des illétrés! C’est ça qui l’intéressait en premier lieur.
Pour les communistes, ceux qui ne partageaient pas leur idéologie étaient des « incultes » qu’il fallait éduquer et éclairés!!!
Un bon russe c’était un russe « communiste ». Les autre étaient de « mauvais russes »!
Ça te rappelle pas quelqu’un de près de nous?
Ils ont donc commencés part la manière douce (tant qu’ils étaient faibles) et ensuite une fois en force ce fut les épurations de masses et le goulag!
@ à tous,
Allez lire cela c’est honteux !
http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/200809/23/01-22899-des-artistes-se-dechainent-contre-harper.php
@ tous,
Allez lire cela, j’ai honte !
http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/200809/23/01-22899-des-artistes-se-dechainent-contre-harper.php
@ Tous,
Allez lire ceci, c’est honteux !
http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/200809/23/01-22899-des-artistes-se-dechainent-contre-harper.php
@Bathya
Comme j’ai dis ailleurs… Ils ont le droit de dire ce qu’ils veulent, et c’est une bonne chose! Le problème est l’attention démesurée recue par les artistes, compte tenu de l’importance véritable de l’enjeu.
S’il y a 1000 raisons pour ne pas voter Harper, les coupes dans la culture devraient se trouver environ au 482e rang, ou quelque chose comme ca. Malheureusement, c’est devenu l’enjeu le plus important, selon les médias. Le Canada n’étant pas con, je crois que les artistes se tirent dans le pied en détournant l’attention de problèmes BEAUCOUP plus importants qui pourraient pousser le Québec/le Canada à voter contre Harper.
Bref… Les supporters totalement acquis du PC doivent se taper dans les mains en voyant ce qui se passe en ce moment.
@ Bathya Cohen
Je ne sais pas trop si je dois en rire ou en pleurer… mais chose certaine, j’en ai ma ****** de claque de cette gang de bébés gâtés!
À chaque fois que je me dis qu’ils ont touché le fond, les « tartistes » trouvent encore le moyen de creuser!
@ Jyrki,
Oui, ils ont le droit de parler, de le dire, mais leur rôle n’est pas de faire de la politique !
De plus, démoniser Harper comme ils le font là c’est d’une bassesse sans nom !
Aller jusqu’à le comparer à hitler, quelle honte pour ceux qui ont de la famille de la shoah ! Ou bien, le comparer au fou d’Iran aussi monstrueux !
Nous avons pas besoin de démoniser l’adversaire, pour amener nos points. La vérité fera le travail, quand on n’est honnête.
Il y a une différence entre montrer notre désaccord, et ce qu’ils font démontre hors de tout doute, qu’ils paniquent et qu’ils ne savent plus quoi faire, pour que les québécois épousent leur cause !
Là, c’est comme si la terre arrêtait de tourner ! Il y a des trucs beaucoup plus importants que ça, voyons !
Comme si en fesant ce jeu, les gens allaient les écouter !
Ils sont en train de faire l’effet contraire, est c’est tant mieux !
Je souhaite qu’Harper, entre encore plus fort !
@ Stanissia,
Tout ce que je peux dire, je souhaite que tout ce qu’ils font actuellement, fasse le fait contraire !
C’est honteux, ce qu’ils font là !
Non, mais est-ce qu’ils croient vraiment être les seuls, à subir des compression ?
Comme si on leur devait quelque chose !
Harper fait tout en son pouvoir pour que ce soit le cas:
http://www.journalpioneer.com/index.cfm?sid=174113&sc=653
Radisson, tu me désespères un peu. Évidement que le régime soviétique a commis une quantité incroyable de crimes contre l’humanité, Lénine, c’est loin d’être un ange, bien que la gauche l’a longtemps idéalisé, c’était effectivement un dictateur sanguinaire, le père de la tchéka, l’auteur de la terreur rouge.
Mais au dela de ses crimes, Lénine, comme Staline d’ailleurs, croyait vraiment en ce qu’il faisait. Si on doute de sa sincérité a se chapitre, on passe complètement a coté de la track pour bien comprendre le phénomène des totalitarismes et plus particulièrement du communisme. Les soviétiques ont hérité d’un peuple d’illétrés, Pour les abreuver du génie de la littérature de Marx, encore fallait-il leur apprendre à lire. Les communistes ont toujours affirmé qu’un peuple bien éduqué ne pouvait que se ranger de leur coté.
On a le droit(que dis-je, le devoir) de pas être d’accord avec eux sur ce dernier point mais n’empeche qu’ils ont réussi de grands explois au niveau de l’alphabétisation, notament grace à leur cinéma.
Mais de toute façon, tu manques complètement mon point, puisque ce que je dis, c’est principalement ceci, si le cinéma soviétique des années 20 a une grande renommée, ce n’est pas pour sa propagande, mais bien pour la qualité et l’innovation de ses techniques cinématographiques qui ont fait faire des bons de géants au cinéma en général.
@ à tous,
Pour faire suite à mon commentaire, allez voir cela, ça vaut la peine !
http://bleuquebec.blogspot.com/2008/09/sche-tes-pleurs-sches-tes-pleurs-ma.html
Il en n’a qui manque pas enfin … je m’abstiendrai !
@ à tous,
Pour faire suite à mon commentaire, allez voir cela, ça vaut la peine !
//bleuquebec.blogspot.com/2008/09/sche-tes-pleurs-sches-tes-pleurs-ma.html
Il en n’a qui manque pas enfin … je m’abstiendrai !
ROFL
Le moindre qu’on puisse dire, c’est qu’ils mordent la main qui les nourrit!
Ce doit être pour ça que, plus souvent qu’autrement, les communistes sont des intellectuels…
derteilzeitberliner
Pourtant Staline était loin d’être un intello…