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Les politiciens québécois aboient que la culture est une compétence provinciale. Par conséquent, ils réclament le rapatriement des budgets fédéraux reliés à ce champ de compétence. Harper devrait les prendre au mot et annuler tous les programmes de subvention à la culture pour ensuite couper les impôts de manière équivalente. Ainsi, si les politiciens québécois veulent maintenir les subventions aux artistes, ils n'auront qu'à augmenter les impôts pour occuper l'espace fiscal libéré par Ottawa. De cette manière, nous pourrons avoir un débat sur cet enjeu. On verra bien si les Québécois accepteront de voir le fruit de leur labeur être détourné par le gouvernement pour ensuite être redistribué aux "Vincent Graton" de ce monde. |
Bonne idée!!!
Wow!
MAIS! Ils n’auront pas les couilles d’annoncer ou même de penser une telle mesure. Cependant, l’exercice serait des plus »entertaining ».
Excellente idée! Le Québec sait faire, alors qu’on le laisse faire!
Parfaitement. Et meme dans le cas ou Quebec maintiendrait les meme programme on aurait au moins la certitude que les choix qui sont fait ne sont base sur une morale a 2 piastre teinte d’integrisme cato de l’ouest.
Mais ils s’en trouverait pour dire qu’on subventionne trop de film separatiste meme avec les liberaux au pouvoir tout comme actuellement certains chiale sur Telefilm (Canada, en passant) ou le CRTC (qui comme on le sait tous est controle par le puissant lobby des separatistes).
En fait vouloir faire subir le libre marche ne fait aucun sens, il s’agit des quelques rasre endroits ou l’etat a une raison d’etre, tout comme, la sante dans une certaine mesure (quand cela affecte l’hygiene ou lorsqu’il s’agit de la protection de la societe comme dans le cas de la protection contre les epidemie par exemple)comme le faisait remarquer Friedman.
Couper les subventions à la culture, c’est revenir dans les années 60.
Les Baronets qui traduisent les tounes des Beatles, Johnny Farago qui traduit les tounes d’Elvis Presley et Guy Cloutier et son écurie qui traduit les hits de l’heure.
En d’autres mots, un peuple de colonisés. Sans réelle identité. Mais bon, si ça rejoint la philosophie de Milton, ça doit être bon. Après tout, le gars a un prix Nobel. Comme Al Gore.
La culture n’a pas un droit absolue de survie.
Si les gens ne sont pas prêt à payer pour la culture québécoise, elle ne mérite tout simplement pas de survivre.
C’est au peuple de décidé et non à l’état, ça s’appelle la démocratie.
J’ajouterais que la culture, ce n’est pas toute l’identité.
De plus, voulez-vous ben me dire qu’est-ce qu’il y a de coloniés à consommer des produits culturels étrangers?
Je ne suis pas en désaccord avec une certaine aide à la culture, cependant je n’aime pas entendre les discours protectionnistes qui ressortent de certains.
Serais-je dans l’erreur de penser que les mêmes personnes qui nous font des discours d’achat local et anti-ALÉNA sont là à pourfender la consommation de culture étrangère?
je vais me faire un plaisir de re-citer a nouveau Duhamel pour ceux qui on de la difficulte a faire la difference entre la theorie et la realite.
http://blogues.lactualite.com/duhamel/?p=232
Quand tu regardes ca et que tu reflechis a ce que Friedman explique je suis meme pas sur que ca rejoint totalement sa philophie.
Et si dans l’histoire on avait elimine le support de l’etat dans la creation artistique on aujourd’hui moins du centieme des oeuvres que nous considerons aujourd’hui comme essentiel a l’humanite. Pour la litterature francaises par exemple on aurait a peu pres rien avant le 19ieme siecle ou l’ecrivain devient en quelques sorte un ecrivant artisan, au sens de producteur d’oeuvre.( et encore il etait soutenu par la cours). Avant cela il n’existe pas si il n’est pas le protege d’un prince, du Roi ou du clerge ( ou de quiconque proche du regime). C’est le meme phenomene en musique ou en peinture.
J’ai rien perso contre la culture etrangere, j’en suis un bon consommateur. Cependant, peut-on aider des artistes d’ici a devenir la culture etrangere de quelqu’un d’autre?
Le texte de Duhamel ne contredit en rien mon énoncé.
Le marché de nos artiste est plus restreint : Vrai.
Donc, en vertu de quoi l’état devrait subventionner une industrie dont le peuple ne veut pas payer directement ?
en vertu du bon sens. lit l’autre parti de mon post.
Et alors ? Moi j’ai mon identité, j’ai pas besoins que le gouvernement vole le fruit de mon travail pour le donner à des zartissstes qui auront la tache de définir mon identité. Je suis capable de faire ça tout seul comme un grand sans me faire chier à écouter du Michel Rivard.
J’en ai VRAIMENT marre ce ces bande de parasites qui se comportent comme si tout leur était dû. L’argent des subventions elle ne vient pas de la poche à Harper, elle vient de notre poche. Et moi je ne veux plus donner d’argent à cette bande de prétentieux qui s’imaginent que le peuple est à leur service alors qu’en réalité ils devraient être au service du peuple.
Les zartissstes sont devenu comme le PLC au temps des commandites. Ils pratique la culture du « tout m’es dû ».
Vivement un backlash contre ces gens qui ont trop longtemps profité du système.
Artistes du Québec, vous me faites chier.
J’étais du pour une montée de lait…
Et maintenant il faut traduire Loco Locass ou supporter le 3 Accords.
C’est ça que les subventions et les quotas francos à la radio nous ont donné…
PS: Ils traduisaient aussi des tounes d’illustres inconnus à l’époque et qui s’appelaient les Beatles! C’Est grâce à ces artistes que vous méprisez que les Beatles ont été populaires ici avant n’importe où en Amérique du Nord…
Et Jean Charest qui a le culot de dire à Harper de se mêler de ses affaires parce que ce dernier a dit que le provincial n’avait qu’à ne pas baisser les impôts lorsqu’il a reçu l’argent découlant du réglement du déséquilibre fiscal.
Quant à moi, Harper avait raison de dire le fond de sa pensée. Québec a les moyens de défendre sa culture s’il y tenait vraiment. On assiste là à un renvoi de la balle non-productif.
Je continue à penser par contre que Harper aurait du attendre l’après élection pour les coupures en culture. C’était pas si urgent et ça ternit sa compagne maintenant!
Je suis pas inquiet elle survivrait très bien! Mais évidemment les artistes qui survivraient serait ceux qui présentement fonctionnent déjà très bien sans subventions!
Mais ce sont des artistes pour lesquels nos amis de la gauche et l’élite syndico nationaliste n’ont que du mépris! Ainsi que pour les québécois qui les aiment!
L’histoire a prouve le contraire. Sauf l’industrie culturel a l’americaine (ou dite populaire) l’art n’a exister (sauf exception) que sous la protection des Princes, des Rois ou de l’etat.
Et je répète pourquoi le peuple devrait payer pour cela contre son volonté ?
Rien, même la disparation desdits artistes, ne mérite qu’on impose la culture de force.
Et de plus, que faites-vous des artistes qui vivent actuellement sans subventions.
C’est bien ce que je me disais. Y a rien de plus élitiste qu’un gauchiste qui dit « aimer » le peuple! En fait les gens de la « gauche » méprisent le peuple en question!
Les Princes, les Rois…et les États – surtout les totalitaires – sont en effet de grands souteneurs des z’artistes!
Mais ils n’ont rien inventés
Panem et circenses.
Les césars Romains ont compris cela très tôt!
« Mon arrière-grand-père, mon grand-père et mon père se frappaient sur la tête à journée longue avec un marteau. Alors aucune raison pour que je n’en fasse pas de même. »
Belle philosophie non? C’est ça que tu nous dis Chose.
Si certaines sections de la culture ne peuvent vivre sans subventions, c’est que le peuple n’en veut pas. Les subventions n’ont pas leur place. Ni pour la culture, ni pour les affaires, ni pour rien.
Pour eux ce ne sont que des t**** du c** qui font du « commercial »!
DEs « vendus » au système.
Bref, des « américains!!
…Sérieux David, c’est VRAIMENT, mais VRAIMENT pas fou comme idée. Ca aurait du être comme ca depuis des millions d’années.
Les quotas à la radio? Ils sont inutiles. Ils servent a consacrer soit ce qui n’a pas besoin de consécration, ou qui ne mérite pas consécration. La seule chose qu’un quota du CRTC a fait pour moi, c’est me faire découvrir Sloan… Parce que ca s’adonnait qu’ils étaient, et sont toujours, canadiens.
Les artistes se trompent énormément sur deux choses. Ils ne sont pas les principal vecteur de culture : David, Radisson, Chose et moi (rien contre les autres… vous comprenez ou je veux en venir) sommes des vecteurs de culture, au même titre que Vincent Gratton. Mais les artistes croient qu’ils ont le monopole. Il s’agit de leur première erreur.
La seconde, c’est qu’ils croient que cet enjeu est crucial. Le seul groupe pour qui cet enjeu est crucial… c’est pour leur groupe. Qui, parions-le, ne votait pas conservateur de toute facon. Alors, quel était le risque de Harper de procéder à une telle coupe? AUCUN! Peut-être certains gains. Les artistes vivent présentement les méfaits de leur propre séance de peinturage dans le coin, et ils s’autopeluredebanannisent presque avec leur dernier vidéo… L’électeur moyen s’en sacre un peu du sort des artistes…
Bonne idée, David.
J’en profite aussi pour retourner cette question aux artistes qui se sont payés une nouvelle vidéo contre les coupures:
Si la culture rapporte 11 dollars pour 1 dollar investi, pourquoi les artistes et l’industrie (de plus de 80 milliards $) n’investissent pas pour financer eux-mêmes des spectacles, des oeuvres et des festivals qui sont hautement lucratifs (alors que le gouvernement y perd financièrement) ?
Retroussez vos manches et assumez pleinement déboires ET échecs, comme dans toutes entreprises humaines normales.
http://mathieudemers.blogspot.com/2008/09/au-tour-du-priv-de-se-faire-11-dollars.html
… et succès lucratifs aussi !
Evidemment, si on coupe les subventions aux artistes, il faudra en faire de meme avec Bombardair, Alcan, le multimedia et tout le secteur de la bio-technologie/pharmacie.
@southpaw
Depuis quand tu aimes subventionner à coup de millions des méchantes grandes corporations capitalistes ?
Il serait plus productif que tous les Québécois (grandes entreprises comme particuliers, organisations à but non lucratif et municipalités) puissent tous retrouver un plus grand pouvoir d’achat par des baisses d’impôts et de taxes.
Par conséquent, l’argent dépensé ou investi par notre population, là où elle le veut, saura créer de nouveaux emplois et aussi de nouvelles entreprises innovantes qui veulent répondre à leurs besoins.
Je te suggère de revoir ce vidéo de Milton Friedman:
http://www.dailymotion.com/video/x5qlxm_subventions_news
@ Mathieu Demers #24
Quel vent d’air frais.
Il est vrai qu’il y a beaucoup trop de gens
@ Mathieu Demers #24
Quel vent d’air frais.
Il est vrai qu’il y a beaucoup trop de gens qui croient qu’un « gouvernement » peut creer de l’opportunite. Ils vont dire que si, ils en creent, avec plein de programmes. Mais ils ne regarde que ce cote de l’operation. Ce qu’ils utilisent pour creer ces opportunites a d’abord ete enleve de force a quelqu’un qui avait sans aucuns doutes une meilleure capacite a creer de l’opportunite. Les gauchistes choisissent effectivement de ne pas regarder la realite, c’est a dire l’operation complete.
L’argent de ceux qui creent de l’opportunite ne devrait pas leur etre enleve, ils devraient avoir la liberte d’en faire ce qu’ils veulent (n’en deplaise au marxistes). Enleve l’argent aux createurs a un effet desastreux sur l’economie.
Le seul effet qu’un gouvernement peut avoir sur une economie est restrictif. Et de plus, ils choisissent de frapper la ou ca fait mal.
C’est de l’economie simple, mais les tenants de l’education (ministeres) acceptent sans doutes que les gens croient au marxisme (c’est a dire enlever a ceux qui meritent pour donner a ceux qui ne meritent pas).
(SVP, excusez le poste 25, -> fat fingers)
C’est une évidence.
Pas de subvention et des baisses d’impôt. Voilà la solution.
Comme si le PC avait tout coupé dans la culture!… Ben voyons, Le Conseil des Arts et d’autres organismes importants en matière culturelle sont toujours présents et plus argentés que jamais.
Ce ne sont que des petits programmes de merde qui ont été coupés: des petits programmes qui permettaient à des « p’tits artisses » d’aller fréquenter des cocktails à Paris, d’aller caqueter dans quelques salons en grignotant des petits fours et de se payer du bon temps.
Et ça serait un génocide culturel ???????
C’est effectivement cela! Il n’y a aucune menace là dedans. Si cela n’avait pas été ces coupures, ces mêmes artistes auraient trouver autre chose, un autre prétexte pour s’attaquer à Harper. Ils ne font que suivre le plan de match établi pour eux par le Bloc dans la présente campagne électorale. C’est la façon habituelle du Bloc d’utiliser les artistes comme publicitaires sans avoir à les comptabiliser dans leurs dépenses électorales!
Surveiller bien « Tout le Monde en Parle » demain! On va avoir droit à une belle émission de propagande de la go-gauche syndico nationaliste! Surveille bien cela!
En faites, vous appuyer le nouveau canada que l’ouest veut et que harper peut nous livré si il est majoritaire.
on décentralise le canada… harper instaure un flat taxe a 15% pour se qui restera a financer par le fédéral… armée, souveraineté territoriale …les garde cote et disons une route transcanadienne ….et on flush la CBC (Communist Broadcasting Corporation) et le reste tu laisse ça aux provinces!!
donc si le Québec veut une culture soviétisé … bien ca sera eux qui payeront pour …pas les albertains comme c’est le cas actuellement, via les transfert de péréquation… pomper a meme les impots progressifs par les travailleurs de l’Alberta pour être redistribué aux tartiste du Québec!!
si vous voulez pas collaborer… et qu’on se ramasse avec les libéraux et les bloqueux…. on passe un coup de scie ronde de la baie d’hudson a la baie des chaleur et on vous laisse partir a la dérive …au pire on peut vous annexer a l’est de cuba en plein dans ligne des ouragan!
le canada que l’ouest souhaite depuis longtemps
par preston manning……. le pere spirituel de Harper
Heille Don Quichotte arrete de voir des moulin a vent partout. Quand meme bien ce serait le cas, pourquoi ils faudraient qu’il se taisent? Ce sont des citoyens comme toi et moi?
La journee que Toi et l’autre Jaune-Jaunes James vous pourrai trouver hors de tout doute que vous ne recevez rien du Gouvernement vous pourrai chialier d’ici la taisez-vous donc vous montrer et etaler votre ignorance.
En attendant on peut parler du principe de couper (au moins la-dessus au moins David est constant, donc ou on les coupes pour tout le monde ou on se tait)
Ata BOY! Way TO GO MON RED!!!!!
@ solon_101 #32
L’honorable Mr. Redneck a mon vote itou!
@ Redneck de l’ouest:
Excellente idée!!!!!!!!!!!!
Avec cette idée, les québecois vont peut-être réaliser que nous avons des bonnes idées.
Écouter l’entrevue de manning que j’ai mis plus haut…. ca en vaut le 30 minute que ca va prendre!
Le canada est trop centralisé….. si personne ne désamorce les charges explosives du fédéralisme hardcore…. que les libéraux de lester b pearson a a Chrétien on mis un peu partout dans le canada… il ne restera qu’a relié le détonateur en mettant dion au commande … et pouf …pu de canada dans le temps de le dire.
ma prédiction l’Alberta bleu en entier la Saskatchewan bleu au complet… et 90 % du bc excepté dans vancouver downtown un peu rouge et vert… la couronne de vancouver serait a la porté de harper.
c’est les eastern canadian qui vont décider … et le choix est simple … un nouveau canada … ou un implosion!!
Même si Patrick Lagacé joint maintenant sa voix dans la propagande « tout sauf les Conservateurs » en prétendant que les électeurs sont aussi barbares que les politiciens et les idées pour lesquels ils veulent voter, les Conservateurs devraient percer au Québec.
En fin de compte, la forte émotivité et l’utilisation du sentiment de culpabilité utilisés par les toutistes se retournent contre eux.
Leur incapacité à détruire des idées telles que de plus grandes libertés de choix (où va mon argent? dans des services publics de qualité? que font les politiciens de mon vote? réalisent-ils ce qu’ils promettent?) pour les individus en démocratie, une responsabilisation des gens et la fin d’une politique au service des lobbys les amènent sur le terrain de l’émotion.
Tous ceux qui ont une tête et qui subventionnent le travail de ces « élites » ne peuvent que vouloir s’en dissocier.
Ma réponse à Lagacé.
A partir de ce moment, ne serait-il pas plus logique et pressant de commencer a couper les subventions, genre, aus petrolieres?
@ Southpaw:
Le principe est simple: on aboli toute forme de subventions aux entreprises et à la culture. Les pétrolières sont incluses dans le lot, pusiqu’elles sont des entreprises! T’es heureux, maintenant?
😀
Quelle partie de
n’a t-il pas compris?
Je crois que SouthPaw voulait s’assurer que les pétrolières n’aient plus une cenne de l’état. SP les trouvent vraiment horribles, vous savez… Quelqu’un a-t-il vu le chef-d’oeuvre de Disney: « our friend the atom »? Vous savez, le film avec les trappes de souris et les balles de ping-pong… Mon prof de science n’a pas été trop biaisé en disant que l’énergie nucléaire était mieux que le pétrole tout en ajoutant qu’Hubert Reeves était pour, si on trouvait un bon moyen de se débarasser des déchets. Mes félicitations, M. Arbour!
Je me demande toujours si nopolitichome ne va pas à l’école à Cuba.
Pendant mes années à l’UQAM, j’ai ignoré les illuminés. Plusieurs profs le faisaient également. Je t’invite donc à faire de même
P.S.: « biaisé », c’est relatif. Cependant, je t’accorde qu’un prof doit se tenir aux FAITS.
@ Mathieu Demers,
J’aime bien ta reponse a Lagace meme si en bout de piste je suis assez d’accord avec lui. D’accord pour dire que toute subvention est mauvaise en soi, mais s’attaquer a des artistes, (et je ne parle pas des chanteurs populaire) comme des danceur, peintre ecrivain etc c’est lache.
Et que, comme l’a fait aussi Radisson avec moins de nuance et de classe que toi, associe la defense des artistes a l’elitisme je trouve cela limite. Dans le cas de Radisson, encore une fois il s’est montrer comme un ignare en faisant le lien prince-elitisme. C’etait juste les seuls a avoir de l’argent a ce moment la de l’histoire.
De plus, un coupure d’environ 50 millions dans le budget canadien c’est des peanuts. Cela fait que venant des conservateurs ca ressemble plus a une sorte de censure qu’a de la bonne gestion. (tu savais que souvent les danceurs en danse moderne sont tout nu?)
Tu sais j’ai toujours voter pq et bloc (sauf il y une vingtaine d’annees j’ai deja vote une fois Turner et un fois Mulroney). Mais la je me demande si j’etais federaliste qu’est-ce que je ferais? je pense que j’annulerais mon vote. Et comme je suis separatiste je pense serieusement en faire autant. D’une part le parti que j’ai toujours appuye en est rendu a rever a des HLM, de nouvelle subventions et autre orgies de depenses. De l’autre bord,meme si sur l’axe gauche-droite je suis directement en dessous des conservateur, je suis trop bas(sur l’axe nord sud on s’entend) sur le political compass pour meme envisager voter du meme coter que la gang d’integriste cato qui les supportent.
En fait je ne comprends pas comment un federaliste quebecois peut voter pour ca avec enthousiasme?
@Nopolithchrome,
Le cas du petrole c’est une image, et il se trouve que les tinamis des tory albertains font fortune dans le petrole. Fait que quand le Gouvernment of Canada leur fait un cadeaux de 1 milliard avec les taxes que j’ai dument paye, ca me fait un peu chier. Pas parce que c’est du petrole, parce que ca ressemble a du graissage de pattes.
Et pour ce qui est de Hubert Reeves ca revient a dire qu’il est contre. (c’est d’ailleur ce qu’il repond publiquement quand on lui pose la question). Parce que le probleme du nucleaire c’est justement ca les dechets, on peut pas s’en debarrasser efficacement. (en fait on pourrait toujours les envoyers dans l’espaces mais du coup le nucleaire n’est plus rentable)
Non mais ca va sans doute venir, elle disait l’autre jour rever d’etudier en economie a Harvard, probablement la grande universite la plus a gauche apres Berkeley!
Chose:
Vous m’avez mal compris… j’ai juste dit que j’ai le potentiel d’aller à Harvard, selon ma mère. Si quelqu’un désire étudier l’économie, je le réfère sur-le-champ à l’Université de Chicago. Si j’étudis, c’est en finance. Anyway, si je vais là, c’est parce que quelqu’un d’autre que ma mère paye, genre… Harvard. Parce que ma mère a pas sauvé une cenne pour mes études parce qu’elle croit que le gouvernement va tout payer pour moi.
Pour le pétrole et les entreprises, on coupe les subventions à tout le monde et on baisse les impôts avec ça. Tu comprendas que yo digo?
J’ai juste dit que Hubert Reeves est pour si on trouve un moyen d’éliminer les déchets du nucléaire.
Au berlinois (ou danois…):
Mon école est à côté de la 13, dans le sud de la ville de Laval, dans la province de Québec, au Canada. Mon école est une grande fan de Cuba et de sa « révolution » et de son parti communiste: je vois un truc du Che à chaque jour que j’y vais.
Je sais qu’un prof et qu’un programme scolaire doit se tenir au fait… mais c’est pas le cas dans mon école! Je dois ici souligner l’effort de neutralité de M. Sarrazin, prof d’histoire (que ma mère trouve de son goût… bizarre) d’afficher le drapeau des USA dans sa classe et de dire que le Québec est britannique et que le seul truc qui reste est la langue et la religion et dire « Selon moi » avant de parler de politique. Je lui lève mon chapeau. Et, en plus, il est vraiment drôle et explique bien!
Mais qu’ils parlent, qu’ils parlent les pôvres petits chous brimés!
Des citoyens comme les autres? Pas certain.
Je ne connais pas de groupes qui profite autant que les z’artistes d’une telle couverture de presse pour étaler leurs gros gros problèmes et pouvroir pleurnicher sur leurs gros bobos!
Ton prof est un oiseau rare. Tu vas à l’école privée?
Dire des choses semblables dans une école publique québécoise contrôlée par les syndicos nationalistes, ça prend du courage!
@ Chose
Considéré 50 millions comme des peanuts, voilà un symptôme ce qui ne vas pas vis-à-vos notre relation avec le gouvernement…
Moi j’aime bien voir les artistes et leur copain journaliste gueuler et faire des vidéos sur YouTube.
Plus ils gueule, moins ils sont pris au sérieux. Ils sont en train de creuser leur propre tombe.
Ministère du Patrimoine canadien son budget est de 1.245.2 les dépenses ont été de 1.384
Et a la question où va mon argent?
Dans cette exemple c,est 460 000 dollars de nos taxes et impots qui viennent juste de passer de le gros broyeur de ce super ministère pour en faire que du jus de navet.
Le gouvernement du Canada appuie le Textile Museum of Canada.
TORONTO, le 18 août 2008 – Tous les Canadiens auront désormais davantage accès à la riche histoire du textile canadien, grâce à un investissement du gouvernement du Canada.
L’honorable Jim Flaherty, ministre des Finances et député de Whitby-Oshawa, a annoncé aujourd’hui un appui financier au Textile Museum of Canada. Il a fait cette annonce au nom de l’honorable Josée Verner, ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine et ministre de la Francophonie.
Le Musée recevra plus de 460 000 dollars pour ajouter à son site une nouvelle section intitulée In Touch: Connecting Cloth, Culture + Art. Ce site encouragera les visiteurs de tous les âges à découvrir notre riche diversité culturelle par l’entremise d’œuvres textiles. De plus, le public pourra communiquer avec les artistes, les créateurs, les experts, les conservateurs et les artisans canadiens.
« Notre gouvernement est fier de participer à ce projet qui met en valeur le rôle du textile dans notre culture, a déclaré la ministre Verner. En travaillant avec une foule de partenaires comme le Textile Museum of Canada, le gouvernement du Canada assure une forte présence de la culture canadienne dans Internet. http://digitalthreads.ca/
Ou va mon argent ?
OTTAWA _ Le gouvernement fédéral a prévu 25 million $ pour le relais de la flamme olympique des Jeux de Vancouver 2010, selon ce qui a été annoncé mardi dans le budget du ministre des Finances, Jim Flaherty.
Cette somme s’ajoute aux 24 millions $ répartis sur deux ans également annoncés pour les athlètes qui participeront aux Jeux olympiques d’été. Par la suite, ce sont 24 millions $ par an qui leur seront consacrés.
Ou va mon argent ? Vive le sport encore !
Ottawa Jun 20, 2008
The Canadian Press
TORONTO — Propelled by the avid enthusiasm of hundreds of thousands of recent immigrants, cricket has finally come of age in Canada – about 150 years after it was once regarded as the country’s national sport.
The federal government announced Friday it was officially recognizing the game, elevating its formal stature and making it eligible for much needed public funding.
« It’s a tremendous day for cricket, » said Ben Sennik, president of Cricket Canada, the umbrella organization that speaks for the sport and is responsible for the Canadian national team.
The recognition, which follows a decade of lobbying, means an immediate grant of $77,000 for 2007-2008. While it’s a modest sum, Sennik could barely contain his delight.
« We need every dollar, the way we are developing, » he said. « In the past, we have been scraping through. »
Canada is no stranger to the pastime, with reports of games played here as far back as the mid-18th century.
About 40,000 people in Canada are registered as cricket players with their provincial associations – the best of them barely qualifying even as semi-professionals. As many as 50,000 others are estimated to play regularly and schools are increasingly getting in on the game as well.
Ottawa is committed to spending $164 million a year supporting more than 50 different sports, and Secretary of State for Sport Helena Guergis welcomed cricket to the fold.
Quelle intolérance et de préjugé ! Hum, c’est ça le Québec souverainiste ? Je ne suis pas catho, et pourtant, je vote harper à deux mains levées ! Comment ça, donc ?
Souvent j’entends parler que les croyants sont des intégristes, qu’ils sont intolérants, étroit d’esprit etc, mais en fait c’est très souvent les non croyants qui sont intolérants !
Et, vous parlez des intégristes de Harper, et les intégristes islamistes chez le NPD ça ne vous fait pas plus peur ? Dont Mme Laounie a présidé sur des décisions au CIC ?
Allez lire ce que dis le CIC, de nos libertés que nous avons durement gagné pour voir.
En fait je ne comprends pas comment un federaliste quebecois peut voter pour ca avec enthousiasme? (Chose)
Moi, ce que je ne comprends pas, comment une personne peut-elle encore voter pour le bloc qui ne sert strictement à rien, le NPD qui s’associe à des islamistes, le PLC qui veut toujours plus taxer, ou le parti vert qui est une risée ?
Non, ne comprend pas !
Quand on pense que Guy A. Lepage a suffisamment d’argent pour se payer lui-même ses subventions, pourquoi je paierais pour le voyage en France de nos zartistes, pour le tour de moto de Éric Lapointe et pour les vacances de Guy Laliberté, hein? Les zartistes ont juste à être bons pour qu’on achète leurs oeuvres, point. J’ai le droit d’encourager les artistes que j’aime et que JE veux appuyer. Si ils ont le droit de comparer Harper à Hitler, ce qui est une comparaison plus que boiteuse, soit dit en passant, j’ai donc tout à fait le droit de subventionner les artistes qui rentrent dans MES goûts et ça, la défense de MES goûts passe uniquement par MOI et par MOI seul, de même que la défense de MES intérêts. En passant, savez-vous comment on appelle un art qui ne lève pas par chez-nous, hein? Un passe-temps! Je ne vis pas de mon blogue, mais ça ne m’empêche pas d’en avoir un pour autant, parce que j’aime écrire ce que je pense.
En passant, que quelqu’un nous définisse ces fichus intérêts du Québec une bonne fois pour toute! On entend toujours «intérêts du Québec» par ci, «intérêts du Québec» par là, mais que sont les intérêts du Québec, hein? À quoi croit-on? Quelles sont nos valeurs en tant que Québécois? Qu’est-ce qui nous distingue tant que ça du reste du Canada, mis à part la langue, l’Histoire et la culture, bien sûr? Il n’y a aucun politicien qui répond clairement à cette question et il n’y en a même jamais eu, car il s’agit d’une formule passe-partout pour éviter de répondre à une question claire qui peut s’avérer être une pelure de banane pour un politicien, et ce, peu importe le parti. On ne sait pas qui on est et c’est pour ça que nous sommes trop lâches pour avoir un pays.
Je cède la parole au toujours très pertinent et instructif Jean-Jacques Samson: http://www.canoe.com/infos/chroniques/jeanjacquessamson/archives/2008/09/20080906-090600.html
Ainsi parla Nathalie Elgrably:
L’article ici: http://argent.canoe.com/lca/chroniqueurs/nathalieelgrably/archives/2008/09/20080918-093054.html
@ Bathya Cohen.
Aberrant, en effet!
En passant, il y aura toujours des ti-clins qui déblatéreront sur Harper et sur ces coupures, afin d’aider l’inutile Bloc et ses BS de la CSN. C’est le cas de mon merveilleux maire de Québec, Régis Labeaume. Même si j’ai voté avec plaisir pour lui en 2007, que je rééditerai forcément ce choix en 2009 et que je l’ai appuyé et applaudit dans tout ce qu’il a dit et fait jusqu’à maintenant, sauf, bien sûr, sa capitulation éhontée devant notre reine-nègre, Michaëlle Jean, pour permettre au KKKanada de hidjacker notre 400e anniversaire, je vais cette fois-ci aller dans le sens contraire, car je dois dire que je ne comprends pas cette montée de lait soudaine contre les députés conservateurs de la région, alors que le gouvernement conservateur ne fait que respecter sa promesse électorale d’assainir les finances publiques.
Pour la gouverne de Régis Labeaume, et je me surprends moi-même de devoir expliquer ça à un homme d’affaires, la lenteur bureaucratique pour des dossiers régionaux comme le Super PEPS ou le Manège militaire est la conséquence directe d’un gouvernement trop lourd qui est dirigé en réalité par les fons-fons. Si Stephen Harper devient majoritaire, je suis sûr qu’il réglera ça et les coupures du ministre Jean-Pierre Blackburn ne sont que le commencement d’une véritable réduction de la taille de l’État qui est une promesse des conservateurs, car l’assainissement des finances publiques passe nécessairement vers une réduction de la taille de l’État et des pouvoirs des fons-fons. Dans son attaque vicieuse, le maire Labeaume ressemblait à tout point de vue à un Napoléon en disant presque: «Tasse-toi mononcle! Moi, j’connais ça, c’est de même que ça marche, pis j’veux garder ma subvention!». Étrange philosophie pour un homme d’affaires! Le maire n’avait pas d’affaire à aller là-dedans dans le seul but d’ébranler un bon gouvernement à la veille du déclenchement d’une campagne électorale. Il peut, certes, proposer des projets qu’il aimerait se voir réaliser avec la participation des élus des paliers gouvernementaux supérieurs, mais la critique de leur travail revient exclusivement au peuple et non pas à lui et c’est encore plus vrai en période électorale, afin de ne pas fausser le choix de la population.
D’ailleurs, il a aussi proposé des idées intéressantes au gouvernement fédéral: http://www.cyberpresse.ca/article/20080903/CPSOLEIL/80902402/6585/CPSOLEIL02
Je suggère donc au maire Labeaume de prendre son trou et de cesser de nourrir cette controverse absolument inutile avec le gouvernement fédéral en cette période électorale. Il a suffisamment de pain sur la planche comme ça avec les négociations plus que difficiles qu’il a avec les employés municipaux sur le renouvellement de leur convention collective pour ne pas se rajouter du travail supplémentaire de cette façon-là. Cette suggestion vaut aussi à John-James Charogne, qui, manifestement, va voter inutile Bloc par en-arrière en bon gau-gauchiste qu’il est. Pour le maire Labeaume, son appui au Bloc s’explique sans doute par le fait qu’il soit souverainiste et qu’il ait déjà travaillé au PQ.
Well, je suis fier d'être un Barbare. Pour ce qui est des artistes du Québec qui veulent tout avoir, qu'ils aillent au diable. Quand je pense que se sont mes impôts fédéral et provincial qui aident ces cons.
100% avec vous la dessus. McLellan à Edmonton ne fut qu'un simple incident de parcours. A votre prédiction j'ajouterai une couple de circonscriptions dans l'Ouest du MB. Mais Winnipeg est une cause perdue. De toute façon, les majorités ou minorités se décident toujours en Ontario. L’Atlantique indique de quel coté la balance va pencher, le Québec envoie quelques miettes du au BQ, et voila l’Ontario qui fait pencher la balance. Et nous dans l’Ouest nous sommes mis devant le fait accompli. Toujours frustrant d’entendre Derome qui claironne : «bonjour aux gens du MB et de la SK (ou AB ou CB). Il y a X hrs, RC prédisait que le prochain gouvernement serait… »
Définir les Intérêts du Québec?? Je pense que c'est plus facile d'essayer de comprendre la "String Theory" (allez sur http://en.wikipedia.org/wiki/String_theory pour en savoir plus) que de tenter de définir les intérêts du QC. Je parie que même Gilles Duceppe ne doit pas savoir quel sont les fameux intérêts.
http://www.textilemuseum.ca/apps/index.cfm?page=collection.home&language=fre
Luga, vous êtes un vrai béotien de gauche!
@ Jean-Luc Proulx
Un autre article dans le sens du vôtre:
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/09/20080920-095302.html
@ Stanissia.
En effet! Planète-Mouyial et la Clique du Plateau devraient s’inspirer de la «p’tite bourgade rurale du Kwuébec» qu’ils méprisent tant.
QUÉBEC EST LE VRAI MODÈLE QUÉBÉCOIS. NOUS CONSTRUISONS LE VRAI QUÉBEC QUE NOUS DEVRIONS AVOIR ET PLANÈTE-MOUYIAL LE DÉFAIT, CAR ELLE EST OMNUBILÉE PAR SES CRISSES DE P’TITS HUMORISTES À 5¢ QUI SONT ANIMATEURS DE RADIO PAR DÉFAUT, QUI SONT TOUS MEMBRES EN RÈGLE DE LA CLIQUE DU PLATEAU, QUI SONT SUBVENTIONNÉS MUR À MUR À MÊME MON SALAIRE (MON IMPÔT, C’EST MON SALAIRE, MA GANG DE SANGSUES, C’EST CE QUE J’AI GAGNÉ HONNÊTEMENT À LA SUEUR DE MON FRONT!) ET QUI VOTENT TOUS, DU PREMIER JUSQU’AU DERNIER, POUR LE CRISSE DE BS MOPOLOGISTE DE LA CSN DE L’INUTILE BLOC ET SA GANG DE BS CORPORATISTES.
J’en ai plein mon casque de tout ça. Ce n’est sûrement pas Koustousoff la clarté ou le BS mopologiste de la CSN de l’inutile Bloc qui vont m’empêcher de jouir de l’argent de MON salaire. Les artistes qui ne survivent pas de leur art, c’est qu’ils ne lèvent pas et que leur art devrait être leur passe-temps et non leur gagne-pain. Qu’ils se trouvent une vraie job au lieu de gueuler contre Harper et le traiter d’Hitler en pleine rue ou qu’ils aillent tous chier, s’tie!
Je l’ai dit et je le répète: le 14 octobre prochain, ça va être mon poing dans la face de tout ce beau monde-là et je serai sans pitié en posant mon X à côté du candidat conservateur (qui est mon député sortant, soit dit en passant) de mon comté.
Sherwood (et les autres)
Les intérêts du Québec sont une construction de l’esprit… Au même titre que les intérêts de l’Ontario, de l’Alberta, voir même du Canada. Le seul intérêt collectif valable est la somme des intérêts individuels.
D’ou la pelure de banane pour tous les politiciens… parce qu’il s’agit d’une question à choix multiples… tous faux.
Je suis bien d’accord. Mais pour le moment, on coupe $45M. Aux artistes. C’est drole mais moi, je commencerais ailleurs. Comme les petrolieres. Ou Alcan. Ou le R&D. Me semble qu’a court terme, ca serait ben plus rentable que de couper $45M dans la culture…
un grand pays de meme c’est ingérable …c’est meme surprenant qu’il y ai eu que 2 référendum jusqu’a date
un slogan populaire lors du PEN de trudeau
Let the eastern bastard frozen in the darkness
si dion et elu il faut résusciter le slogan meme le modifier par
»let the eastern communist bastard frozen in the darkness and for the future…… Alberta will be STRONG AND FREE! »
Le don privé marche très bien pour les arts. Ben Weider vient de léguer une partie de sa collection privée sur Napoléon au Musée des Beaux Arts de Montréal. Ça ouvre le 23 octobre. Yahoo!
SouthPaw, on fait un compromis. On coupe tout en même temps. Tout le monde va être heureux et personne va être jaloux parce que personne aura rien.
@ Radisson:
Je vais à l’école internationale, encore plus gogauche que les écoles régulières. Je vais au publique, mais publique internationale.
@Redneck
Le problème, c’est pas que le pays soit grand… Mais plutot, parce qu’il y a une multitude de différences socio-écono-culturelles à l’intérieur du pays. La Bolivie est en train d’éclater à cause de cela, et le Canada pourrait bien éclater un jour.
Par contre, la peur des communistes, c’est plutôt arriéré la…
Au lieu de déconner prend dont la peine de t’informer un peu! Ce qui est cibler par le gouvernement Harper ce sont avant tout des programmes de soutien à la formation.
« Veuillez noter que le Programme national de formation dans le secteur du film et de la vidéo (PNFSFV) ne sera pas reconduit au-delà du 1er avril 2009. »
Une phrase, sèche, pour annoncer la fin du programme sur le site Internet de Patrimoine canadien. Le programme est réduit à néant sans explications.
Soutien à la formation NON > Et la relève?
Et ou vas votre argent?
(Ottawa, Ontario – Le 26 février 2008)
Dans un des budget les pus importants dans l’histoire du sport canadien, le ministre des Finances
Jim Flaherty a confirmé un nouvel investissement annuel récurrent de 24 millions $ pour soutenir
les athlètes, les entraîneurs et les programmes des sports d’été canadiens.
«Avec cette seule mesure, le ministre Flaherty et la secrétaire d’État (Sport) Helena Guergis ont
accéléré la marche du sport canadien dans l’Initiative vers l’excellence, a dit Ian Bird,
responsable supérieur du Groupe Le Sport est important. Cet investissement promet
d’importantes retombées pour tous les Canadiens parce que le sport d’aujourd’hui est la santé et
la prospérité de demain.»
«Il faut féliciter le ministre Flaherty pour son approche d’avant-garde d’investir dans l’excellence
sportive. Le coup de pouce financier d’aujourd’hui soutient une vision du Canada comme meneur
dans le sport et dans le Commonwealth des pays», a dit Thomas Jones, chef de la direction de
Jeux du Commonwealth Canada.
»Le premier ministre Stephen Harper a répété que son gouvernement voulait mieux «cibler» le financement en culture.«Je pense que la grande population comprend que l’on doit poursuivre une telle politique dans une période d’incertitude économique.», a-t-il conclu.
Ben sûr qu’on comprend!!
Subvention du ministère du patrimoine canadien ASSOCIATION CANADIENNE DE YACHTING $1,290,192.00
Énoncé de vision.
»Faire de la voile et de la navigation de plaisance des activités que les Canadiens et Canadiennes pratiqueront toute leur vie en favorisant l’excellence en compétition et en entraînement. »
Yes Yes !! Le sport c’est le pouvoir .
Luga
J’ai beaucoup de la difficulté à comprendre une personne qui s’oppose aux coupes en cultures, et qui s’opposent à des subventions dans le domaine sportif… Il me semble que l’on doit être soit pour les deux, ou, contre les deux : sinon, c’est poser un jugement de valeur…
Pour ce qui s’agit des artistes, j’ai vraiment honte !
Vous avez raison ! Si ce qu’ils font ne survie pas sans subvention, c’est qu’elle ne mérite pas d’y être point final !
Pourquoi, que nous devrions payer pour des artistes qui ne nous intéressent même pas ?
Bravo Harper, il était temps qu’un PM fasse le ménage là-dedans !
Et, il y a encore bien du ménage à faire dans bien des ministères ! Ça va râler tant tôt !
Le pire, ce que je ne serais pas surprise que cette vidéo honteuse sur youtube, réussisse à gagner quelques personnes naïves, qui goberont leur histoire !
J’ai été profondément choquée et outrée, de les entendre comparer Harper à un dictateur, et à hitler !
Quelle honte, pour ceux et celles qui ont connu, ou vécu des gens de la shoah !
La preuve que ces gens minimisent l’holocauste !
Aucune pitié; pour ces déconnectés. J’espère juste que malgré toute leur campagne de propagande et de peur pour salir Harper, qu’il va rentrer plus fort !
D’accord avec JLP, se sera surtout Québec, et les régions qui vont donner la force au PCC dans la province.
Ces gens prennent l’argent donner par le Canada, payer par nous, pour faire leur propagande souverainiste, et haineuse sur le Canada, et faudrait que le Canada continu à les subventionner ? Allôôôô ?
Ça me fait penser en Israël, ou les arabes israéliens crachent leur haine sur le pays et bénéficient de l’argent du pays, et des privilèges de celui-ci !
Il est grand temps que quelqu’un leur fasse comprendre, qu’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre !
Pour terminer, bien dit M. Gagnon, Harper devrait les prendre au mot !Mais, gageons qu’ils chialeraient encore !
Ce clip « culture en péril », clip anti-Harper fait récemment par 3 artistes sans doute subventionnés à un moment ou un autre par le gouvernement fédéral, est une minable parodie. Degré zéro de subtilité. Se construire un homme de paille qui ne correspond en rien à la réalité pour le descendre ensuite: ultracheap. Espérons que la superficialité, le caractère primaire et le manque de contexte de cette publicité ne reflètent pas notre culture québécoise.
Et qui fait cette publicité? Des gens qui reçoivent 50 fois plus de subventions publiques, par personne, que l’artiste américain, alors que le scientifique canadien reçoit 2 ou 3 fois moins de subventions publiques, par personne, que le scientifique américain.
Croyez bien que si 1 dollar investi dans “l’industrie culturelle” (exagération artistique pour signifier l’industrie du spectacle et des arts, comme si la science ne faisait pas partie de la culture) en rapportait vraiment 11, les Américains, entre autres, l’auraient compris et auraient augmenté leurs subventions publiques aux artistes. Les Américains, et bien d’autres, savent voir à travers ces artifices comptables.
Mario Roy a été perspicace dans son article du 19 sept. dans La Presse: http://www.cyberpresse.ca/article/20080919/CPOPINIONS03/80918307/6737/CPACTUALITES
“L’affaire est autre, et plus grave. Si on les écoute, il n’y a pas de principes plus chéris par les 23 000 artistes québécois que ceux de la diversité, au nom de laquelle ils ont mené des luttes épiques à l’échelle internationale ; de la non-violence et de la tolérance, qui ont inspiré des recueils complets de chansons.
Or, les voir après cela atteints d’une telle unicité de pensée – parfois belliqueuse et intolérante – par rapport aux enjeux sur lesquels la société, elle, est profondément divisée ne cesse de surprendre. Et, franchement, d’inquiéter un peu.”
Voir aussi l’opinion d’une ancienne vice-présidente de l’union des artistes: http://www.cyberpresse.ca/article/20080919/CPOPINIONS02/809190849/6780/CPOPINIONS02
La culture est en péril quand un peuple se met à ne consommer que du local, du “vécu” ou du “d’ici”, si vous voulez. Si on écoutait nos artistes, il me semble que 50% des cours de littérature, sinon 75%, seraient consacrés à la littérature québécoise! Imaginez : 50 % des cours sur la littérature de l’humanité (6 500 millions d’individus) seraient consacrés à la littérature de 6,5 millions d’individus (0,1% de la planète)! Ce serait cela être cultivé, version artistes (corporatistes?) québécois!
Si on écoutait nos artistes, 50 % des livres en librairie seraient des livres écrits ou imprimés au Québec, au détriment de la culture de 99,9% de la planète!
Imaginez s’il fallait que 50% des cours de physique, de chimie ou de biologie soient consacrés à la physique, la chimie ou la biologie québécoise. Ce ne serait pas la fin du monde. Le Québec ne deviendrait pas subitement un trou noir, mais ce serait inculte, misérable.
Résistons à ces raccourcis du lobby artistique qui exploite indument toutes les tribunes qui lui sont ouvertes via des émissions subventionnées par nos taxes. Un peuple qui ne consommerait et ne connaitrait “que” la culture du 99,9% de la planète qui lui est extérieure (les 6 493 millions d’individus qui ne sont pas Québécois) demeurerait un peuple cultivé. Et ce peuple aurait une identité bien définie: l’ouverture à l’autre; la connaissance de l’autre.
Enlevons, par hypothèse (je ne le souhaite nullement) toutes les subventions aux artistes du Québec. Si cela était fait, il est concevable que nous pourrions en sortir PLUS cultivés que nous le sommes présentement. Pourquoi? Parce que, par exemple, l’on pourrait voir, sur nos TÉLÉVISIONS locales, ou entendre à la radio locale, que ce qui se fait de mieux dans le monde, au lieu de voir, ou d’entendre, une part exagérée de médiocre parce que, mais enfin, si c’est du “nous”, du”vécu”, du “local” du “d’ici”, cela vaut bien un petit accroc à la qualité.
J’invite les artistes à avoir une conception un peu moins solipsiste de la question culturelle.
Le clip « culture en péril » présenté sur youtube par 3 artistes québécois ayant sans doute reçu des subventions du gouvernement fédéral, est une minable parodie. Degré zéro de subtilité. Se construire un homme de paille qui ne correspond en rien à la réalité pour le descendre ensuite: ultracheap. Espérons que la superficialité, le caractère primaire et le manque de contexte de cette publicité ne reflètent pas notre culture québécoise.
Et qui fait cette publicité? Des gens qui reçoivent 50 fois plus de subventions publiques, par personne, que l’artiste américain, alors que le scientifique canadien reçoit 2 ou 3 fois moins de subventions publiques, par personne, que le scientifique américain.
Croyez bien que si 1 dollar investi dans “l’industrie culturelle” (exagération artistique pour signifier l’industrie du spectacle et des arts, comme si la science ne faisait pas partie de la culture) en rapportait vraiment 11, les Américains, entre autres, l’auraient compris et auraient augmenté leurs subventions publiques aux artistes. Les Américains, et bien d’autres, savent voir à travers ces artifices comptables.
Mario Roy a été perspicace dans son article du 19 sept. dans La Presse:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080919/CPOPINIONS03/80918307/6737/CPACTUALITES
“L’affaire est autre, et plus grave. Si on les écoute, il n’y a pas de principes plus chéris par les 23 000 artistes québécois que ceux de la diversité, au nom de laquelle ils ont mené des luttes épiques à l’échelle internationale ; de la non-violence et de la tolérance, qui ont inspiré des recueils complets de chansons.
Or, les voir après cela atteints d’une telle unicité de pensée – parfois belliqueuse et intolérante – par rapport aux enjeux sur lesquels la société, elle, est profondément divisée ne cesse de surprendre. Et, franchement, d’inquiéter un peu.”
Voir aussi l’opinion d’une ancienne vice-présidente de l’union des artistes:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080919/CPOPINIONS02/809190849/6780/CPOPINIONS02
La culture est en péril quand un peuple se met à ne consommer que du local, du “vécu” ou du “d’ici”, si vous voulez. Si on écoutait nos artistes, il me semble que 50% des cours de littérature, sinon 75%, seraient consacrés à la littérature québécoise! Imaginez : 50 % des cours sur la littérature de l’humanité (6 500 millions d’individus) seraient consacrés à la littérature de 6,5 millions d’individus (0,1% de la planète)! Ce serait cela être cultivé, version artistes (corporatistes?) québécois!
Si on écoutait nos artistes, 50 % des livres en librairie seraient des livres écrits ou imprimés au Québec, au détriment de la culture de 99,9% de la planète!
Imaginez s’il fallait que 50% des cours de physique, de chimie ou de biologie soient consacrés à la physique, la chimie ou la biologie québécoise. Ce ne serait pas la fin du monde. Le Québec ne deviendrait pas subitement un trou noir, mais ce serait inculte, misérable.
Résistons à ces raccourcis du lobby artistique qui exploite indument toutes les tribunes qui lui sont ouvertes via des émissions subventionnées par nos taxes. Un peuple qui ne consommerait et ne connaitrait “que” la culture du 99,9% de la planète qui lui est extérieure (les 6 493 millions d’individus qui ne sont pas Québécois) demeurerait un peuple cultivé. Et ce peuple aurait une identité bien définie: l’ouverture à l’autre; la connaissance de l’autre.
Enlevons, par hypothèse (je ne le souhaite nullement) toutes les subventions aux artistes du Québec. Si cela était fait, il est concevable que nous pourrions en sortir PLUS cultivés que nous le sommes présentement. Pourquoi? Parce que, par exemple, l’on pourrait voir, sur nos TÉLÉVISIONS locales, ou entendre à la radio locale, que ce qui se fait de mieux dans le monde, au lieu de voir, ou d’entendre, une part exagérée de médiocre parce que, mais enfin, si c’est du “nous”, du”vécu”, du “local” du “d’ici”, cela vaut bien un petit accroc à la qualité.
J’invite les artistes à avoir une conception un peu moins solipsiste de la question culturelle.
Jyrki
Ce je dénonce c’est leur cible choisi pour faire des coupures dans le financement en culture et qui je le répète qui vise en priorité des Programme national de soutien en formation, et qui comme par hasard c,est le Québec qui sera le plus touché par ses coupures.
Voici ce que disait Josée Verner a Toronto .
Le 21 mai 2008
Notre gouvernement veut aussi faire en sorte que les artistes canadiens de demain aient la chance de s’illustrer dans ce monde de plus en plus compétitif, et ce, tant au pays qu’à l’étranger.
Nos artistes et leurs œuvres contribuent à définir notre culture. Ils améliorent notre qualité de vie et contribuent à la réussite de notre industrie culturelle et de notre économie en général.
Et c’est la raison pour laquelle je suis très heureuse de vous annoncer que le gouvernement du Canada allouera plus de 14 millions de dollars à une gamme d’institutions de formation artistique, ici même en Ontario ».
Et qui sera maintenant le premier a vouloir dénoncer les artistes de l’Ontario?
Et comment pouvez vous justifier qu’on dépensera 25 million $ juste pour le relais de la flamme olympique des Jeux de Vancouver 2010, mais par contre on trouvera tout a fait justifiable de pouvoir sabrer 900,000,$ dans un programme de soutien à la formation dispensée par l’INIS ici au Québec.
Maintenant lit ton texte en l’envers. (Personne qui fait la promotion de subvention dans le domaine sportif et qui veut les couper a la culture…) En fait tu peux remplacer sportif par n’importe quoi.
C’est la tout l’absurde la situation. On a un gouvernement qui se pretend de droite et qui ne fait aucune coupe, il ne fait que deplacer de l’argent. A ce compte la si ce n’est que pour amuser la gallerie et faire applaudir les moutons, je suggere simplement qu’il prenne l’argent ailleurs que dans la culture.
@luga
Parles-tu de cette bande d’ignare unilingue?
Voilà qui est bien dit, moi je suis contre les 2.
Au moins quand les sports sont coupé par le gouvernement, les athlètes n’ont pas un comportement aussi puérile que les artistes.
Jaune pol jaune?
t’es serieux quand tu ecris:
Est-ce que c’est parce que tu es trop jeune pour t’en rappeler, mais est-ce que je dois absolument parler du melodrame des Olympique de 2004?
Come on, t’es plus intelligent que ca.
Ils ont fait des manifestations et des vidéos anglophobes sur you tube ?
Ils ont comparé le premier ministre de l’époque à Hitler ?
Et saviez vous cher contribuable qu’avec le fruit de votre labeur existe aussi le Programme d’aide aux publications.
Le ministère du Patrimoine canadien, par l’entremise du Programme d’aide aux publications (PAP), aide à créer des liens entre les Canadiens à l’échelle du Canada, afin de permettre à tous les Canadiens l’accès aux richesses littéraires, à l’excellence des reportages, et aux opinions imposantes retrouvées dans les revues et les journaux communautaires.
Comme par exemple:
Sheep Canada 2 265 $
World of Wheels 34 333 $
Western Standard 132 063 $
Vie Liturgique 5 598 $
Vers Demain 14 234 $
Pour toute la liste et subvention: http://www.pch.gc.ca/progs/ac-ca/progs/pap/pubs/report-rapport/annualreport2007/7_f.cfm
Et notons que le PCC est le responsable de l’abolition du programme à l’analphabétisme.
Ils n’ont pas fait ça… Mais, David, tu le sais comme nous tous: à chaque JO, on entend pleurer que si le Canada donnait plus d’argent, on aurait encore plus de médailles… Genre qu’il faudrait que le Canada remporte TOUTES les médailles pour être content!
@Luga
Je me souviens aussi que Téléfilm avait aboli les subventions aux documentaires sur les pays étrangers.
Ce qui nous ramène au commentaire #68
Parlant de « jaune », voici le carton.
Si tu veux débattre à la manière d’un gamin de 6e année, il y a le blogue de Hétu.
Devines quoi ?
Je suis aussi contre ça !
@JPJ
Ce contre quoi j’en ai, c’est le caractère quasi-automatique de la subvention, pas contre la subvention en tant que tel.
Parce que, si l’on réfléchit moindrement à la question… Le budget du COC constitue une subvention, au même titre que l’imposition de quotas pour les radios (il y a peut-être quelque chose d’équivalent pour les artistes au COC, mais rien ne me vient à l’esprit en ce moment, d’ou mon passage sur les quotas).
Les athlètes chialent pas parce qu’ils ont presque rien. La presque totalité vient du privé. Si le Canada abolirait toutes les subventions, metterait une flat tax et plusieurs autres coupures, on baisserait vraiment les impôts et là le privé pourrait donner plus aux athlètes et aux artistes.
Moi, je tiens à dire que j’aime bien le commentaire # 68 du Dr. Laughrea. Comme c’est le cas en général, je trouve que le Dr. Laughrea est tempéré et nuancé. J’apprécie beaucoup sa façon d’apporter son point de vue tout en finesse. Ses commentaires m’amènent toujours à me poser davantage de questions et à m’efforcer d’analyser les choses encore plus objectivement tout simplement parce qu’ils vont souvent à l’encontre de mes idées préconçues.
Ceci dit, je ne suis pas certaine que l’on puisse parler d’une physique, chimie ou biologie québécoise. La chimie québécoise n’est pas un champ d’étude en tant que tel, contrairement à la littérature québécoise qui est un champ d’étude spécifique.
Quelqu’un ne pourrait pas étudier sérieusement la chimie en choisissant de se baser sur la nationalité des chercheurs, peu importe si le pourcentage de l’échantillon de chercheurs d’une nationalité spécifique était de 1%, 5%, 20% ou 70%. Et si l’on enseignait la chimie en fonction de la nationalité des chercheurs, ce serait effectivement misérable, même si ce n’était qu’à 0.1%. On peut, bien entendu, lire et étudier des travaux de chimistes québécois afin de se renseigner sur la façon dont se pratiquait la chimie au Québec dans les années 30, par exemple. On peut s’intéresser aux travaux de chimistes québécois pour une foule de raisons. Cependant, on ne pourrait utiliser ces travaux sur la seule base de la nationalité des auteurs et prétendre ensuite contribuer à l’avancement des connaissances en chimie : la nationalité d’un chimiste n’est pas un critère admissible à l’avancement de la discipline.
Par contre, on peut – et au Québec à tout le moins, on doit – étudier la littérature en fonction de la nationalité des auteurs : la littérature québécoise existe et a son champ d’étude spécifique. Et au Québec, on doit étudier la littérature québécoise car c’est notamment par elle que l’on pourra se renseigne sur notre passé, notre histoire, notre culture québécoise spécifique.
Le pourcentage des heures qui devraient être consacrées à l’étude de la littérature québécoise est certes discutable, mais devrait-on réellement craindre de sombrer dans le l’inculture et le misérabilisme si sur dix livres proposés dans le cadre d’un cours de littérature au secondaire ou a CEGEP, cinq étaient d’auteurs québécois et cinq de nationalités étrangères ? Je n’en suis pas du tout convaincue.
On dirait que Luga à changer de personnalité.Vous trouvez pas?
Radisson
Et tu veut insinuer quoi la ! Avec ta petite question tendancieuse?Au lieu de t’en prendre a mes arguments tu préfère maintenant t’en prendre a mon intégrité ?
Bravo Radisson c,est tout a ton honneur!
Les élites artistiques et culturelles québécoises, dont la convergence des intérêts est le nationalisme identitaire, claironnent depuis fort longtemps le leitmotiv voulant que la culture soit vitale pour le peuple. Avec toute la visibilité et la facilité d'avoir une tribune dont cette coterie hautement distinguée dispose, le message, rapporté plutôt béatement par des médias souvent complaisants, a toujours bénéficié d'une très grande portée.
Ce qui est franchement agaçant avec cette monopolisation du thème de la culture identitaire québécoise dans le discours public est ce côté globalisant et non discutable. Vous êtes Québécois, donc vous devez nécessairement apporter votre contribution à la grande cause collective consistant à soutenir et à protéger la culture francophone propre au Québec.
D'autre part, il y a toujours cette condescendance qui se dégage dans le ton employé par nos sommités bien-pensantes pour bien faire connaître leurs valeurs. C'est comme si ces dignes représentants du gratin culturel québécois se considéraient mieux placés que le restant de la population pour lui indiquer ce qui doit être bon pour elle afin de faire écho au sentiment patriotique présent à différents degrés, il faut l'admettre, chez une bonne partie de celle-ci.
Gare à ceux qui osent remettre en question ou, même, plus simplement, ignorer les consignes qui leur sont dûment adressées. Nos célébrités ont l'insulte plutôt facile; faut croire que la culture dont elles sont justement les porte-étendard est assortie d'un indéniable talent pour leur permettre d'invectiver avec toute la faconde dont elles sont capables ceux qui ne partagent pas leur credo idéologique.
Il y eut ainsi, tout récemment, Vigneault qui désignait comme des « incultes » ceux qui vont voter pour Harper. Que penser de Diane Jules qui, lors de la campagne pour le référendum de 1992 sur l'Accord de Charlottetown, parlait des « vieux qui ont la chienne » qui allaient voter OUI? Et puis Jean-Pierre Ferland en 2006, désabusé, réalisant l'impossibilité de faire un Québec souverain, qui qualifiait les Québécois de « peuple de peureux » (source : http://www.canoe.com/divertissement/musique/entrevues/2006/12/01/2576186-jdm.html).
Bien sûr que les artistes ont le droit d'afficher leurs opinions politiques. Mais le caractère quasi unidirectionnel de leurs préférences, suggérant une sorte d'omerta idéologique dans le milieu, et l'accumulation au fil des années des signes de manque de respect envers de simples électeurs qui votent de bonne foi pour une option avec laquelle ils sont en désaccord font en sorte qu'il est très difficile d'être sympathique à leur cause qu'ils défendent présentement pour faire échec aux coupures annoncées par Harper.
C'est bien beau d'affirmer que la culture est vitale pour la survie d'un peuple, comme le prétendent les artistes. C'est vrai qu'il y a lien entre les deux éléments. Mais au-delà du peuple, il y a les individus. Et pour chaque individu, ce qui est le plus vital, selon moi, est de réussir sa vie; et cela passe très loin devant le destin d'un peuple.
Tant mieux si, pour un individu X, il y a concordance entre ses aspirations personnelles et celles du peuple. Mais c'est tout aussi acceptable pour un autre individu Y de vouloir réussir sa vie même si les moyens qu'il utilise pour y arriver, comme le choix de la langue, ne cadrent pas du tout avec les conditions nécessaires à la survie culturelle d'un peuple.
Et puis au fait, l'assimilation d'une culture – qu'elle soit de masse ou plus spécifique – est l'affaire de chaque individu. C'est à lui seul que revient la décision de choisir ce qui lui convient le mieux dans ce domaine et ce, indépendamment de la nécessité d'assurer l'identité culturelle d'un peuple; mais ça, on accepte très mal dans les hautes sphères du monde artistique et culturel l'idée de laisser une telle latitude sur le plan individuel.
Ça mérite d’être répéter.
La résistance à l’assimilation culturelle/linguistique est un combat personnel et individuel dans lequel l’état ne doit pas intervenir.
@ Psalterion
Je ne partage pas du tout votre point de vue.
À mon sens, les deux évoluent en concomitance : le destin individuel et le destin du peuple. Il n’y en a pas un qui ait préséance sur l’autre. Le destin d’un individu ne passe avant le destin de l’humanité, pas plus qu’il ne passe devant le destin de son peuple ou de sa famille. La façon dont un individu portera son destin, le fait qu’il « réussira » ou non sa vie aura un impact sur les destins de son peuple, de sa famille et ultimement sur celui de l’humanité. Même chose à l’inverse : la façon dont la famille, le peuple et l’humanité porteront leurs destins aura un impact sur le destin individuel. Il y a une très étroite interaction entre les deux formes de destins, social et individuel, et à mon avis, l’un n’est pas plus lourd que l’autre.
Je trouve que soudainement vous êtes bien alimenté en sources… On vous aide?
Psalterion, ce phénomène d’unanimité idéologique et du discours chez les artistes comme on le voir ici au Québec n’existe normalement que dans les dictatures!On a connu ça en Russie sous la dictature des soviets et dans l’Allemagne Hitlérienne!
Je vais le dire et le répéter: les artistes jouent présentement au Québec et au bénéfice des syndicos nationalistes qui dominent l’État le même rôle qu’ont joué autrefois les curés au profit de l’élite cléricos nationalistes qui dominait alors l’État!
Ce ne sont que des perroquets serviles, sans originalité et sans colonne vertébrale.
Ils sont mous,mous,mous et incapables des penser par eux-même et surtout d’avoir la moindre idée originale!
PS; En passant félicitations pour votre billet, c’est très bien écrit!
Euh, Radisson, c’est parce que…
1. Certains ne s’expriment pas, parce que ce n’est pas dans leur culture (mauvais jeu de mot) de mélanger leur art et la politique.
2. L’appui des artistes au Bloc/PQ ressemble pas mal à l’appui des artistes à Barack Obama.
3. Ils ont le droit de parole, comme tous. Le problème est que la couverture qu’ils recoivent est un peu démesurée compte tenu de l’ampleur qu’ils ont réellement dans le débat quotidien (dixit, l’importance relative des coupes dans la culture dans la campagne = semi-nul. 45 millions dans un budget, c’est pas grand chose, et les gens touchés par ces coupes sont… disons, une minorité, et il s’agit d’un euphémisme.)
Bref, en ce qui concerne les artistes, c’est l’un des rares cas ou il serait une bonne idée de taper sur le message (soit, ceux et celles qui s’intéressent EN LONG ET EN LARGE à ce qu’ils pensent)… Genre TVA.
TVA tape-t-il sur le message? Pas du tout, ils en parlent même plus que la SRC.
C’est très surprenant, ils sont rarement tendres à l’endroit des « étatistes » sauf quand c’est une question « sécuritaire ».
J’ai pas mal de recherches sur l’Allemagne de l’Est derrière la cravate…
Les artistes est-allemands dissidents, ceux qui s’opposaient au régime en raison de la censure, étaient tout aussi gogauchistes que le pouvoir en place.
En somme, les deux revendiquaient le statut de « vrais communistes ».
20 ans après la réunification, beaucoup sont encore aussi critiques envers l’Allemagne réunifiée capitaliste et démocratique, qu’ils l’étaient envers la RDA.
On est rendu où? Dans l’utopie?
Raison de plus pour privilégier d’abord et avant tout la réussite individuelle.
Réglons ici tout de suite le cas de la famille avant de poursuivre : nous sommes d’accord sur ce point. Quand je parle de réussite individuelle, j’inclus bien sûr la réussite des proches en raison des liens du sang et de l’amour familial qui sont plus forts que tout. Lorsque j’expose mes vues dans les forums sur la dualité individu/collectivité, je prends toujours soin de considérer l’individu et ses proches comme un tout et j’ai omis de le faire dans mon message précédent. Mon erreur.
Ces précisions étant faites, discutons du point sur le peuple. Celui-ci comme tel n’est pas une entité en soi avec une existence qui lui est propre, qui pourrait subsister sans qu’il n’y ait personne qui en fait partie. La composante essentielle à la base du peuple et, par extension, de l’humanité est l’individu.
C’est le point de départ permettant aux collectivités de se définir et d’évoluer. La réussite collective, si on peut lui prêter une signification quelconque, n’est rien d’autre que la somme des réussites individuelles. Si on a ainsi à cœur le sort de la collectivité, on devrait même encourager les gens à penser d’abord à leur accomplissement personnel plutôt que de leur faire porter continuellement attention au destin collectif.
La réussite collective dont je viens de faire mention ci-haut ne doit surtout pas être une finalité avec des paramètres bien établis en fonction desquels les objectifs individuels des personnes à la base de la société doivent être déterminés.
Dans les régimes collectivistes comme ceux qu’on cherche à perpétuer au Canada et, surtout, au Québec, avec l’ajout d’une dimension culturelle et identitaire, on insiste justement beaucoup trop sur cette finalité collective.
Avec une telle orientation, on condamne à la fois la collectivité et l’individu à l’immobilisme. Figer à tout jamais les balises circonscrivant un destin collectif serait une grave erreur car cela reviendrait à faire abstraction d’une réalité dont il faut inéluctablement tenir compte : les humains changent.
La société change. Les mentalités changent. Pour ces raisons, il est primordial de ne pas se limiter à une conception immuable d’une grande mission collective associée à un peuple; en fait, il n’en faudrait pas du tout, si ce n’est que celle de participer à la grande aventure humaine. Pour l’individu, la priorité revient alors à la recherche de sa propre réussite et de celle de ses proches.
Il faut aussi se rappeler que le budget des arts au Canada est 4 Milliards, alors 45 millions de coupures, c’est infime. De là à en déduire, comme les opposants le clâment, que les conservateurs tuent la culture….
Il faut aussi prendre en considération que les artistes millionnaires profitent de subventions. Michel Rivard a eu des subventions pour son dernier album. Est-ce normal?
Et j’ajouterais que ces vidéos et spectacles coûtent de l’argent. Qui les financent? Ceux qui ont peur des conservateurs au Québec sont les séparatistes et le Bloc. Est-ce que ça sera comptabilisé dans les dépenses électorales? j’en doute.
En effet, très bon commentaire, monsieur Rioux.
Ce qui fait peur avant tout aux séparatistes, c’est les conservateurs, bien plus que les coupures en culture !
Je crois même que les conservateurs leur font plus peur que l’intégriste islamiste. C’est pas peu dire !
Comme Stanissia l’a si bien écrit, « Ils mordent la main qui les nourrit ! «
Psalterion, nos vues diffèrent sur ce point. On ne s’entend pas. Pour moi, une collectivité ne se résume justement pas à la somme des individus qui la compose. À mon sens, une société n’est pas 1 + 1 + 1 + 1 = 4 mais plutôt quelque chose s’apparentant davantage à 1 x 1 x 1 x 1 = 1. Pour illustrer mon propos, je peux référer à la sociologie et au paradigme atomiste de Max Weber (Wikipédia) : « Les atomes [individus] agissent en fonction de motifs, intérêts, d’émotions propres et sont liés aux autres atomes. Un système d’interactions constantes entre les atomes produit et reproduit la société. »
Bien sûr, le destin individuel existe en tant que tel et il doit être cultivé de façon individuelle. Ce n’est cependant pas la somme des destins individuels qui caractérise une collectivité mais bien la façon dont ces destins individuels entrent en rapport. .
Je crois que votre procédé consistant à additionner les destins individuels – ou réussites ou « échecs » individuels – n’offre qu’un portrait partiel et statique de qu’est une société car il néglige toute la dimension interactionnelle entre les individus. Et c’est justement cette dimension interactionnelle, qui ne se résume pas à une addition d’interactions mais à une dynamique complexe, qui définit le tissu social dans lequel, qu’on le veuille ou non, notre destin individuel est inextricablement lié.
Ainsi, le destin individuel n’a-t-il pas préséance sur le destin collectif et vice versa puisque les deux formes de destin sont inextricablement liées et que de la survie de l’un, dépend la survie de l’autre.
Je suis d’accord Mme. Voyelle.
Ce qui me conforte dans l’idée qu’une gestion collective du destin des individu est une utopie. C’est au niveau atomique, l’individu même, que réside l’âme d’une société (pour faire un lien avec le dernier billet de David).
Bonjour Occam,
En effet, je ne crois pas à la « gestion collective» des destins individuels, qui me semble être non seulement une utopie mais une aberration.
C’est exactement ce que je pense aussi. Ce qui donne en sorte que les deux soient inextricablement liés et que de la survie de l’un, dépende la survie de l’autre.
Peut-être Psalterion sera-t-il aussi d’accord avec cette conclusion ? J’aimerais bien avoir son point de vue là-dessus.
Je vais donner suite mais j’y reviens plus loin, le temps de répondre à un premier point :
Je préfère la première équation parce que l’ajout d’opérandes, qui correspondent aux réussites individuelles, entraîne une hausse du résultat, ce qui indique mieux le progrès d’une société. Dans le cas de la deuxième équation, le résultat restera toujours le même, peu importe le nombre d’opérandes. Cela serait davantage représentatif d’une société où tout reste pareil et où rien ne changerait; la réalité est bien différente.
Je ne rejette toutefois pas complètement l’analogie avec l’emploi d’une multiplication. Celle-ci pourrait s’avérer intéressante mais seulement dans un contexte où l’on aurait des opérandes avec des valeurs pouvant être différentes et supérieures à 1. Cela ouvre ainsi la porte pour avoir un résultat à la hausse.
Selon cette option, il faudrait permettre à l’individu de viser aussi haut qu’il le veut, bien au-delà du 1 le cas échéant, et la chose qui peut le mieux le motiver pour y parvenir est qu’il accorde la priorité à sa réussite individuelle.
Cependant, une telle idée est perçue comme étant trop individualiste et est très mal vue dans un modèle collectiviste. Avec ce dernier, on reste en présence avec la multiplication où on veut des 1 partout. L’équation est ainsi fixée en partant et on laisse très peu de place aux variations parmi les opérandes. On risque ainsi de verser dans l’égalitarisme et cela peut être très contraignant autant pour la société que pour l’individu.
Pourquoi celui qui serait capable de faire beaucoup mieux que 1 serait-il tenté d’aller plus haut puisque, de toute façon, le résultat de ses démarches le feront toujours demeurer à 1? Et pourquoi celui qui n’a pas beaucoup de talent pour se rendre à 1 devrait-il s’efforcer d’en faire davantage étant donné qu’il a la garantie d’être à 1? Dans ce contexte, le collectivisme mène aussi à l’individualisme. Du mauvais individualisme cette fois-ci, avec un exemple de quelqu’un – celui qui peut faire plus que 1 – qui est désenchanté et qui refuse d’en faire plus parce que ça ne donne rien. Et l’autre individu – celui qui ne peut pas faire 1 – aura tendance à avoir une attitude plutôt insouciante.
Enfin, peu importe l’équation utilisée, je considère qu’il est primordial que l’individu privilégie d’abord sa propre réussite et celle de ses proches plutôt que de se préoccuper de la réussite collective. Cette dernière viendra de toute façon d’elle-même, en corollaire de la réussite de chaque individu faisant partie de cette collectivité. Trop exiger de l’individu qu’il accorde de l’importance à la réussite collective reviendrait à poser dès le départ le résultat de l’équation et ainsi donner une direction au degré d’épanouissement de cet individu qu’il ne souhaite peut-être pas.
L’individu ne peut, bien sûr, assurer sa réussite en menant une existence distincte, seul dans sa bulle. Cela va de soi que, dans le cadre de son cheminement, il aura à entretenir des liens avec d’autres individus. Cette forme de coopération aura, oui, une influence sur le niveau de réussite de l’individu. Il n’est pas faux d’affirmer que le succès individuel est assujetti à la contribution d’autres individus.
Cependant, les autres personnes qui prendront part le plus directement à la réussite de l’individu seront soit des personnes de son choix ou, en cas contraire (ce qui peut se produire très souvent!), des personnes ayant un lien avec les moyens que cet individu aura choisis, de son propre chef, pour mener à bien sa réussite.
Il est très probable que l’ensemble de ces autres personnes ne constitueront qu’une partie de la collectivité. Et pour cette raison, j’ai beaucoup de misère à lier de manière systématique le destin de toute une collectivité à celui d’un individu.
J’enchaîne maintenant avec votre message précédant le mien :
Je suis assez d’accord pour tout ce qui concerne la relation allant de l’individu vers la société. De manière similaire à l’explication que j’ai donnée précédemment au sujet de la réussite collective qui découle des réussites individuelles, il en va de même pour ce qui concerne l’âme des individus. L’âme d’une société ou d’un peuple provient de celle des individus qui en font partie et des interactions qu’ils entretiennent entre eux.
Il faut toutefois nuancer. L’âme collective a sa raison d’être essentiellement parce qu’une partie de l’âme de chacun des individus est la même d’un individu à l’autre. Il reste une autre portion de l’âme de chaque individu qui est différente de celle des autres.
De plus, comme je j’avais mentionné dans un message précédent, les individus changent. Ce qui signifie que leur âme peut changer, au point même de toucher à la partie commune constituant l’âme collective. En conséquence, il faut s’attendre à ce que l’âme collective puisse elle aussi subir des transformations.
Le problème, au Québec, c’est qu’on ne veut aucun changement. Au nom de la préservation de l’identité culturelle francophone qui donne une âme au Québec, on présuppose que les citoyens québécois devraient être implicitement solidaires de cette cause. Celle-ci, elle est peut-être noble, mais elle est incompatible avec les possibilités de changement culturel qui peuvent se produire sur le plan individuel.
On voit ainsi d’un très mauvais œil ceux qui osent se détacher le moindrement de ce cheminement collectif que le discours public largement diffusé et très bien entretenu par les élites médiatiques et intellectuelles a à toutes fins utiles établi en « standard » d’identité. Les dissidents se feront alors reprocher une certaine pusillanimité et ce, pas toujours en des termes très valorisants.
La constitution d’une âme collective, dans un tel contexte contraignant, où l’on veut que cette âme régisse celle des individus, ne donne pas à ces derniers toute la flexibilité nécessaire pour changer leur façon de voir les choses. Il s’agit, selon moi, d’une entorse aux libertés individuelles. Pour la majorité des gens, cela ne causera aucun inconvénient mais, justement, bénéficier de libertés individuelles, ça inclut aussi la possibilité d’être en minorité et d’avoir une motivation personnelle différente de la majorité sans être importuné.
Bon, soyons justes, on ne parle pas ici non plus de régime sanguinaire et tyrannique à la Staline ou à la Idi Amin Dada, on est loin de là! Mais il y a tout de même une certaine lacune assez significative au point où elle me dérange en ce qui concerne les libertés individuelles. Je pense qu’on peut faire mieux.
Cela m’amène alors au lien allant de l’âme collective vers celle de l’individu. En disant que la survie de l’un dépend de la survie de l’autre dans votre message, vous laissez sous-entendre que l’âme de l’individu peut s’éteindre si celle de la collectivité disparaît. Vous vous doutez sûrement à la lumière de tout ce que j’ai dit précédemment que je suis plutôt en désaccord là-dessus.
Pour mieux illustrer mon raisonnement, allons-y d’un exemple fictif. Supposons que, du jour au lendemain, tous les Québécois, sauf moi, deviennent par magie des unilingues anglophones. Dans une telle situation, on pourra assurément parler d’une disparition du peuple québécois francophone et de son âme. Et je serai aussi très mal avisé, en tant que dernier et seul Québécois francophone « de souche » parmi la collectivité, de revendiquer encore le statut de peuple.
Bien que l’âme collective sous la forme que je connaissais aura disparu, je ne perdrai pas pour autant mon âme personnelle. Bien sûr, je serai très surpris de la rapidité du changement mais je m’en remettrai. Bien sûr, une partie de mon âme aura disparu. Mais il y aura le reste, et ce n’est pas n’importe quoi! Je ne dis pas ça simplement parce que c’est moi, c’est valable pour tous les autres individus.
J’aurai, certes, à redoubler mes efforts pour veiller à mon épanouissement dans ce tout nouvel environnement. Mais j’aurai en même temps l’occasion de composer avec ce que j’ai toujours comme âme, la solidifier et, qui sait, possiblement combler la partie que j’aurai perdue par autre chose. J’aurai, oui, un nouveau défi personnel à relever mais, ce défi, j’aurai eu de toute façon à le relever aussi – sous une autre forme – à l’intérieur du Québec francophone si celui-ci n’eut pas à connaître la métamorphose subite que j’ai donné en exemple.
Les défis personnels, on s’en pose tout au long de sa vie; le contexte environnant peut certes conditionner ces défis mais ceux-ci seront toujours présents, peu importe la forme, dans la vie d’un individu. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la dignité d’un individu et cette dignité est présente peu importe le peuple duquel fait partie l’individu.