La crise des "subprimes" est-elle la plus grave crise financière des 100 dernières années ?
Pas vraiment… Dans les années 80, nous avons connu la "crise de l'épargne", mais tout le monde semble l'avoir oublié.
Au plus fort de la crise de l'épargne, 4 banques faisaient faillite toutes les semaines.
Les médias sont toujours prompts à imaginer des crises, mais quand on prend un certain recul historique, force est d'admettre que le "subprime crisis" est un modeste soubresaut de l'économie.
Source:
Managing the Crisis: The FDIC and RTC Experience; Bank Failures & Assistance; Statistics At A Glance
C’était quoi la crise de l’épargne? J’étais jeune flot dans le temps et je m’en souviens pas
En anglais c’est le « savings and loans crisis ».
En gros c’est l’inverse de la crise des subprimes. Le gouvernement a changé les règles pour que les banques favorisent le crédit et l’épargne plutôt que les hypothèques.
La chute des taux d’intérêt a catalysé la crise.
http://www.fdic.gov/bank/historical/s&l/index.html
La crise des savings and loans a fait fermer bien des caisses d’épargnes et a nécessité une intervention du gouvernement pour limiter les dégât. Cette fois-ci, ce ne sont pas tant les banques qui sont affectées, mais les GSE Fannie Mae et Freddie Mac. Et ça fa encore coûter une beurrée au contribuable américain. On ne peut tout simplement pas encore quantifier la crise en termes de fermetures de banques.
Tout ça à cause de l’intervention étatique.
Hum… « modeste soubresaut »? Alan Greenspan dit lui que ça pourrait être l’une des pires des 50 ou 100(?) dernières années.
Je ne veux pas être méchant, mais je vais accorder plus de crédibilité aux paroles de Greenspan qu’aux tiennes David. Question d’expérience. Je présume que la vérité est « somewhere in between », mais tout n’est pas aussi rose comme tu l’affirmes.
Greenspan est bien placé pour le savoir, il a personnellement contribué à la création du problème.
Je suis pas en désacord sur le fait que la crise actuel est la pire depuis 100 ans, mais je crois que tes chiffres son biasés. Il fraudrait que tu prennes en compte le fait qu’a l’époque, il avait beaucoup plus de banque, aujourd’hui elles sont regroupées comparativement a il y 20 ans.
Un modeste soubresaut de l’économie vraiment !
Selon le Center for Responsible Lending, une association qui milite pour une meilleure régulation fédérale. «En 2007, 12,9% des ménages américains ont une maison dont la valeur est plus faible que celle de leur emprunt. En 2008, ils seront 25,4%», projette la banque First American. Le monde entier s’émeut des dangers de cette bombe à retardement hypothécaire. Pourtant, elle est seulement l’arbre qui cache la forêt de dettes contractées par les ménages américains. L’autre coupable ? La ou plutôt les cartes de crédit. «86% des demandes de faillite personnelle impliquent une dette sur carte de crédit», constate la lettre professionnelle «Nilson Report». Les Américains épargnaient en moyenne 11,1% de leurs revenus disponibles en 1985. Pour la première fois depuis la Grande Dépression, ce taux est devenu négatif en 2005, à -0,5%, selon le département américain du Commerce. La tendance a basculé dans les années 1980, avec la dérégulation des services financiers. L’ascension de cette dette sur cartes de crédit «reflète la bascule du pouvoir économique de l’industrie vers la banque. Il est devenu plus lucratif de financer la consommation, que de produire des biens manufacturés», analyse Robert Manning, professeur au Rochester Institute of Technology, dans son livre «Crédit Card Nation».
Les Américains se shootent littéralement au plastique. Robert Manning fait état de 1,5 milliard de cartes de crédit en circulation aux Etats-Unis : en moyenne 10 par possesseur ! L’encours sur les cartes de crédit représente plus du tiers des emprunts à la consommation et rapporte une fortune aux banques.
Parce qu’il y a 1.5 milliards de Visa, MasterCard et Amex… Ça ne veut pas dire grand chose.
Je paie tout avec ma carte pour les milles Aéroplan. Je paie le solde complet, et je suis certain que c’est le cas de la plupart des gens qui ont cartes donnant des récompenses.
Contrairement aux banques canadiennes, les banques américaines ont des cartes Visa et MasterCard à débit direct. Endettement: Zéro.
Sans oublier le cas des cartes de compagnie, émises au nom de l’employé mais dont les comptes sont payés par les entreprises.
Mais malheureusement cela ne semble pas être le cas aux Etats-Unis.
«La culture de la dette est très différente aux Etats-Unis et en Europe continentale, explique Nicolas Marin, un ancien de HEC devenu agent en prêts hypothécaires dans la baie de San Francisco. Ici, le but n’est pas de rembourser, mais plutôt de surfer sur des emprunts toujours plus importants, tout en faisant fructifier ses actifs. En cas de retournement du marché, cet effet de levier démultiplie alors les pertes, tout comme il favorise les gains en période de hausse.» Le surendettement, c’est l’envers du rêve américain. La face cachée de l’optimisme et de la prise de risque, qui sont les puissants moteurs de l’économie nationale
Ça fait 1 an que Greenspan et Buffet nous annonce la fin du monde. Ça fait au moins 8 mois que j’ai décidé de ne plus écouter ce qu’ils avaient à dire.
Encore le proverbiale billet pour nous dire que tout va bien.
Ne recommençons pas un débat déjà fait plusieurs fois, mais disons seulement que, dans une relativement courte période de temps, tous ces billets sur la force de l’économie américaine auront l’air incroyablement naïf.
Maintenant, tournons nous tous collectivement vers Washington Mutual et regardons une explosion digne de ce nom.
Les chroniqueurs financiers québécois aujourd’hui faisaient penser à des « poules pas de têtes ». C’est la fin du monde, un crash comme en 1930, tous aux abris!!!
Les chroniqueurs financiers québécois me font penser aux « amateurs » de Formule 1 qui regardent une course simplement pour voir un accident. En fait ces « amateurs » ne sont que des parasytes qui n’ont rien compris à ce sport.
Bon…
Deux choses.
Tantôt, ca a planté solide.
Toutefois, tout ce plantage n’est que financier, et ne concerne rien d’autre.
Attendons voir les jours qui suivent avant de crier au loup… ou quelque chose comme ca.
Le seul danger c’est que les médias emplifie la crise.
On a vu la même chose le 21 janvier cette année. C’était supposé être la fin du capitalisme mais la semaine est passé et les bourses ont fini en hausse.
Ils me font rire nos chroniqueurs financiers qui ce sont dépêche ce matin à crier « Lundi noir » sur leur tribune.
Aujourd’hui le Dow Jones a perdu 4%.
Le lundi 19 octobre 1987, le Dow Jones avait perdu 22,6% de sa valeur.
Probabilité de récession sur Intrade:
Hé bien…
Le Berliner Morgenpost a deux articles sur les évènements de lundi.
– « Lundi noir – la domination de Wall Street est passée »
– « Wall Street est en ruines »
Ceci s’ajoute à toute une pile de manchettes catastrophes sur les subprimes, du genre « la classe moyenne américaine sans abri »
Mettons que, entre nous, ça se passe de tout commentaire.
J’ai mis le graphique de l’avoir des banques en situation critique spécifiquement pour répondre à cette question (que j’avais prévu qu’on me poserait)…
Bon ben, je crois que le graphique est clair, la crise selon les journalistes est plutôt une « crisette » que les journalistes gonflent pour encore une fois prendre de l’importance. Il faudrait un code d’éthique pour être journaliste, cela empêcherait la situation que nous vivons présentement.
J’ai bien aimé l’analogie d’Hollenthon qui compare les journalistes à des gens écoutant le sport automobile uniquement pour voir des accidents…
En effet ces gens ne sont jamais des connaisseurs.
Et le lundi 15 septembre 2008 , ce sont les plaques tectoniques du système financier qui se déplacent. Et notons aussi que c’est un événement sans précédent Jamais, dans l’histoire financière, deux institutions majeures n’ont disparu simultanément.Non ça causera pas la fin du monde , mais ¸ca ébranle la finance mondiale.
C’est pas juste une question de connaissance , c’est plutot aussi une question d’observation, et de
constatation.
Et David vous êtes certain d’avoir observer les bons indicateurs …
Allez dont faire croire, et vendre cela aux consommateur américain, eux qui sont si angoissé et déprimé maintenant ,allez leur dire que leur pays n’est pas en récession ,Hé bien…
Y’as aussi des gens qui trop confiant en leur moyen , et que par distraction et légèreté ne peuvent au dernier instant éviter l’accident,
Justement. Pour le moment un seul secteur est touché et c'est celui de la finance. Ailleurs les choses vont bien.
Comme Phil Gramm l'a dit, la récession est mentale et les américains sont en train de devenir un pays de pleurnicheurs.
Au début de l'année, on disait que le prix du pétrole allait jeter à terre l'économie. Le pétrole est descendu sous les 100$.
Ensuite ce fut l'inflation, aujourd'hui le prix des commodité est revenu à la normal.
On a connu bien pire dans les année 70, 80 et 90 ont a connu bien pire et la Terre n'a pas arrêtée de tourner.
Ya trop de gens qui crient "au feu" simplement parce qu'ils voit un type allumer une cigarette.
Un texte pertinent à méditer: du blogue de Guy Sorman, « Résilience de l’économie américaine » (en pièce jointe). Voici quelques passages.
« Depuis la débâcle du crédit hypothécaire aux Etats-Unis, on guette la récession américaine : mais la récession n’arrive pas, la croissance semble même redémarrer. »
« Au début du XXe siècle, les Etats-Unis comptaient trois mille constructeurs automobiles : il en reste deux. En 2000, Silicon Valley comptait 5 000 entreprises de logiciels internet ; 80% ont disparu. Ce que l’on appelle la crise des subprimes suit exactement la même logique. Des milliers de banques ont innové – les dérivés, les subprimes – des centaines vont disparaître. Mais, après l’éclatement de ces bulles, un plus grand nombre d’Américains roulent en voiture, plus ont accès à internet et il est certain qu’un plus grand nombre resteront propriétaires malgré la crise des subprimes. »
« crise de subprimes ou baisse du Dollar, les capitaux affluent toujours aux Etats-Unis. Faute d’alternative ? Pour alimenter ce Léviathan économique, les Etats-Unis offrent toujours la sécurité juridique et les perspectives d’enrichissement que l’on ne trouve pas ailleurs. »
http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2008/09/la-r%C3%A9silience-de-l%C3%A9conomie-am%C3%A9ricaine——–depuis-la-d%C3%A9b%C3%A2cle-du-cr%C3%A9dit-hypoth%C3%A9caire-aux-etats-unis-on-guette-l.html
Et où sont passées les baisses de prix aux pompes qui devraient normalement suivre???
Non seulement le prix n’a pas baissé, mais il a augmenter!
Le prix du brut est important dans les prix à la pompe, mais n’est pas tout. Il faut aussi entre autres tenir compte du prix du rafinage.
Lorsqu’au printemps, le prix du brut a augmenté, les prix à la pompe ont pris beaucoup plus de temps à augmenter.
On devrait bientôt voir les prix à la pompe diminuer.
Le maintien des prix et leur augmentation ont été justifiés pas le passage de Ike!
Au moment où on se parle Ikes est du passé, il n’y a aucun dégâts majeurs aux raffineries et le prix du brut vient encore de baisser!
Mais les prix à la pompe ne diminuent toujours pas!
Aux USA le Fédéral va vérifier ce qui se passe et Stephen Harper n’a pas hésité à dire qu’il soupçonne une escroquerie!
Y a quelque chose qui va pas!
« En gros c’est l’inverse de la crise des subprimes. La chute des taux d’intérêt a catalysé la crise. » ?!
Toc, t’as absolument rien compris ni à l’un ni à l’autre. Même dans le lien que t’as donné on explique de façon simple ce qui s’est passé. Notamment qu’en 1983, « Lower market interest rates return many S&Ls to health. » Les S&Ls étaient en fait « squeezées » par les taux d’intérêt élevés parce qu’elles ne pouvaient pas attirer d’épargnants et tiraient leurs revenus d’hypothèques à taux fixes en dessous des taux du marché.
Quant à ta comparaison entre les 2 crises, t’es complètement dans le champs et tu trompes tes pauvres lecteurs. Les banques qui sont en difficulté présentement sont principalement des investment banks qui ne prennent pas de dépôts et ne font pas partie de tes stats. Ce sont elles qui sont exposées aux subrpimes parce qu’elles s’en sont servies pour créer des produits dérivés dont la valeur a chuté en raison de la crise immobilière. C’est une simplification de la chose mais, à voir ta capacité de discernement, je suis pas certain que tu vas la saisir.
Je commence tranquillement à comprendre d’où viennent tes positions illogiques et déconnéctées en politique étrangère.
J’ai toujours hésité entre l’ignorance et la malhonnêteté pour justifier tes divagations. Je pense maintenant que ce sont 2 facteurs complémentaires.
Selon Claude Picher, la crise des Savings&Loan a entraîné des pertes de 160G$ alors que la crise actuelle aurait entraîné des pertes supérieures à 500G$.
Ses calculs sont donc très différents des tiens. Peut-être calcule-t-il des pertes qui ne sont pas encourrues par les institutions financières (comme par exemple la dévaluation du marché immobilier).
humain51 vous dite:
Pourtant c’est pas du tout ce que John McCain lui semble percevoir :
John McCain lâchait une publicité électorale sur les télévisions. Sobrement appelé «crise», le film montre des images de cadres désespérés, assis par terre, la cravate dénouée sur fond de titres de journaux alarmistes. «Notre économie est en crise», précise la voix off en soulignant la nécessité de «règles plus sévères»
il a estimé aussi que la responsabilité de cette crise était à rechercher du côté des « intérêts particuliers, de la cupidité, de l’irresponsabilité et de la corruption qui ont miné le dur labeur des Américains ».S’il est élu président, il a promis de « mettre fin aux abus » constatés à Washington et Wall Street. »
Dans ces conditions y’a de quoi et de bonne raison a vouloir plus que de pleurnicher pour les américains,bientot ils voudront se rebiffer contre leur propre gouvernement , car en bout de ligne ce sont des centaines et des centaines d’individus et de sociétés qui ont été littéralement escroqués sans que les malfrats à l’origine de ces détournements soient inquiétés, par suite des ententes hors cour.
Apprenant,
Les pertes des Savings & Loans n’ont pas affecté le même genre d’entités que les subprimes. David ne comprends pas grand chose à la situation et essaie de trouver n’importe quelle justification pour dire que tout va bien. Je sais pas trop d’où vient son obsession mais sa crédibilité s’effrite.
D’après la Presse Canadienne, au 31 mai 2008, Lehman Brothers affichait des avoirs de 639 milliards US. On est très très loin du maigre 78 milliards de votre graphique, d’autant plus qu’en mai 2008, Lehman avait certainement déja radié une partie de ses actifs exposés à la crise.
Et ça c’est simplement pour Lehman, si on compte les autres banques en danger (Merryl Lynch, Bear Stearn, etc), et si l’on ajoute les pertes d’autres compagnies financières non bancaires, on aura probablement un meilleur tableau de la situation.
source: http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5g2Jc2oCa75Psa_etAlWKoGGQLJrA
MArtin,
Ma compétence en histoire économique étant tristement limité, je suis mal plaçé pour débatre de tes dires selon lequels David est le champs gauce avec sa comparaison des deux crise.
Cependant, on s’entend-tu pour dire que, peu importe l’analyse de David, les données historiques présentées par le billet sont révélatrices sur le besoin de relativiser la crise actuelle, non ?
Étrangement, pendant que le prix monte ici près du prix record du printemps, chez nos voisins du sud, ça descend.
Occam
On ne s’entend pas, non. David compte justement sur des non-connaisseurs comme toi pour dire n’importe quoi (et/ou ne comprend pas lui-même de ce dont il parle). Informe-toi sur le sujet avant de gober tout ce qu’un blogueur à sens unique comme Toc met sur son site.
Bien que tes connaissances soient limitées, tu devrais être en mesure de comprendre que les données historiques de David n’ont rien à voir avec la crise actuelle et ne peuvent même pas servir à la relativiser. Les banques conventionnelles (qui reçoivent des dépôts et prêtent des fonds aux particuliers) ne sont pas trop affectées par la crise car elles n’étaient pas exposées aux subprimes (les actifs qui sont à l’origine du problème actuel) comme l’étaient Bear Sterns, Lehman, Merill Lynch etc. ou encore Freddie et Fannie. Ces dernières ont transformé ces actifs en titres et les ont multipliés. Quand le marché immobilier, qui servait de seul actif tangible à cette structure, a planté, le reste a suivi. En fait, ce sont 2 bulles qui ont éclatées à peu près simultanément: une bulle de l’immobilier et 1 de crédit. C’est ce qui arrive quand on imprime de l’argent comme du papier et on prête à n’importe qui.
Maintenant, on entend Obama proposer de la réglementation et de la planification centrale et McCain des commissions d’enquête du 11 septembre. Les 2 manquent de courage et de vision pour affronter le vrai problème qui est le pouvoir démesuré de la Fed. Mais ça, c’est un autre sujet.
C’est sûr que la gogauche va dire que c’est pas comparable parce que la gogauche essaye de nous faire croire que c’est la fin du monde.
La gogauche parle de lundi noir alors qu’elle a oublié que le lundi noir de 1987 le Dow Jones a chuté de 23% et le capitalisme s’est quand même relevé.
Mais Martin aurait du voir que les stats inclus les banque commerciales et les banques d’investissements.
Ce n’est pas pour rien que Martin a besoins d’argumenter en traitant les autres d’ignorants. Ils comble la vacuité de ses arguments avec des insultes.
Tu as capable de débattre sans insulter les gens parce qu’ici, sur ma propriété privé, c’est une condition essentielle.
J’ai eu raison pour le prix du baril de pétrole sous les 100$, j’ai eu raison pour l’absence de récession. La perte de crédibilité elle vient des gens comme toi qui crient au loup à chaque fois qu’ils voient leur ombre. Tu me fais penser à Paul Krugman du New York Times. Depuis 2000, il a prédit 9 fois que les USA était en récession. Tout ces prédictions était mauvaises. M’enfin, un jour où l’autre il finira par avoir raison mais sa prédiction tiendra plus de la chance que des connaissance.
Je suis toujours surpris de voir des journalistes être incapable de faire une conversion de dollar courant en dollars constant.
Le chiffre de 160G$ a été publié en 1996.
Bref, c’est des dollars courant et pas des dollars constants.
Bah.
Il perçoit que la gauche veut créer une récession ou quelque chose. En sa qualité d’antagoniste, il va dire que tout va bien jusqu’au bout.
A entendre les différents médias, la fin du monde se produit presqu'a tous les ans !!
c'est comprenable, depuis une dizaine d'années avec la popularité d'internet et des chaînes de nouvelles (régulières et économiques) en continue 24 sur 24 eh bien, il faut nourir la bête et s'il n'y a pas de nouvelles… juste a en créer!! c'Est simple : on prenant un fait, on le grossis, rajouter un soupçon de larmes et d'émotions plus une pincée de démagogie afin de faire pleurer ou stresser les matantes devant leur écrans et voila le nouveau "talk of the town" de la journée… processus qui recommencera dès le lendemain et la roue tourne !!!!
la fin du monde et-ou du système économique (incluant la bourse) a bien du arriver plusieurs fois depuis 10 ans :
– crises asiatiques
– crises des obligations russes (avec comme conséquence la failite du fond LTCM)
– Bug l'an 2000
– 11 septembre 2001
– scandales financiers (Enron, Worldcom, Arthur Andersen, etc.)
– crise du SRAS (Canada)
– Terrorisme (lettre couverte d'antrax, etc)
– Grippe aviaire
– Changements climatiques amenant des catastrophes naturelles de plus en plus nombreuses et graves
– actuelle crise des subprimes
et a venir…la supposée fin du monde dans 4 ans env. soit le 21 déc 2012 (wow ma fête, méchante luck !!) du calendrier Maya….
Ces "catastrophes historiques" qui devraient amener a un déclin d'une partie de la civilisation ou du systèeme économique font plus de peurs que d'autres chose.
Pour ma part, ça me permet d'y aller "short" pendant ces périodes d'hystérie et de pouvoir acheter des bon stocks a bas prix quand la tempête est passée !!!
Sur Intrade la probabilité de récession est de 16,2%. En baisse de 3,8% aujourd’hui.
C’est la crédibilité des gens qui crient à la récession depuis 9 mois qui s’effrite…
Intrade est l’un des éléments fondamentales de l’économie (et AIG vient de se faire donner 85 milliards par le gouvernement américains, goooooooooooo intrade!).
Sur intrade il y a des gens qui débourse du vrai argent. Ceux qui osent faire ce genre de chose sont habituellement des gens qui coNnaissent le domaine de manière suffisante pour poser un jugement qui a une certaine valeur.
C'est un phénomène qui a été nommé "l'intelligence de la foule".
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Sagesse_des_foules
«Un marché de prédiction est un marché où des paris sont réalisés sur des pronostics d'évènements comme des élections , l'évolution de cours de bourse ou du chiffre d'affaire d'une entreprise. Il n'y a aucun besoin d'échantillonnages représentatifs au contraire d'un sondage. L'ensemble des paris forment une décision collective parfois reconnue comme plus performante qu'un sondage. Les marchés de prédiction permettent en effet d'agréger des opinions et d'extraire des consensus non biaisés, ce en temps réel. Ils sont l'une des solutions les plus efficaces pour fournir une vue dynamique de l'intelligence collective.»
http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_de_pr%C3%A9diction
Ceux qui blâment la FED (et ses taux d’intérêts) de tous les maux de la terre se livrent à une simplification des enjeux et ne voient pas la vrai dynamique de la «crise».
On pourrait débattre longtemps des taux de la FED. À la fin du débat il y aurait probablement un consensus sur le fait que les taux ont été trop bas. Mais ce constat ne révèle rien.
Le problème ce n’est pas tant le bas taux d’intérêts que les prêts accordés à des gens qui n’étaient pas solvables.
Ce n’est pas parce que les taux étaient ridiculement bas que les banques devaient avancer des fonds à tout le monde.
Blâmer les taux de la FED c’est un peu comme une personne qui dirait: «si je suis devenu obèse c’est parce que Macdonald vendait des burgers à bas prix.»
Macdonald a beau vendre des burgers à 1$, ce n’est pas une raison pour en manger 10 par jours.
Les taux étaient trop bas mais ça n’excuse pas les mauvaises décisions d’affaire des banques. C’était à eux de prendre de meilleurs décisions. C’est eux qui ont prêté à des gens insolvables, pas la FED.
Tout le système boursier américain se casse la gueule et va être forcé de se réformer suite à ça, mais ici tout va bien…
Bienvenue chez les bisounours.
Je ne sais pas trop à quoi tu réfère par « ici » mais si le « ici » c’est le Canada, la bourse de Toronto a fermé à la baisse aujourd’hui alors que tous les indices américains étaient à la hausse.
Le système boursier américains a survécu à au crash de 87 (-23%), il survivra bien à la baisse de 4% de lundi.
A propos des banquiers , en lisant cette information j’en suis demeurer bouche bée, et complètement sidéré.
Article publié le 22 Janvier 2008
Par Hugo Dixon
Source : LE MONDE
Les bonus indécents des banquiers
C’EST UNE CHOSE pour les banquiers de se verser à eux-mêmes des bonus massifs quand ils réalisent de fantastiques profits pour leurs actionnaires. Continuer à le faire à l’issue d’une année où le système financier a connu une véritable crise cardiaque, et où Wall Street a dû être sauvée en urgence par une baisse des taux de la banque centrale, en est une autre, qui a quelque chose d’obscène. Le fait que les cinq plus grands établissements de Wall Street aient payé leurs employés 66 milliards de dollars en 2007 – 9 % de plus qu’en 2006 – est particulièrement dérangeant.
dérangeant.! le mot est faible , cela dépasse tout entendement .
Les bonus indécents des banquiers
…
Et si on parlait des bonus des socialistes. Les socialistes ont ruiné et continuent de ruiner des pays entiers.
Les socialistes ont détruit et continuent de détruire des peuples et pourtant ils reçoivent toujours des subventions et des postes de fonctionnaires.
Dérangeant? Le mot est franchement faible.
Primo ce n’est pas « mon graphique » mais celui de la FDIC.
Secondo, ce n’est pas tout Lehman Brothers qui est en faillite, la division courtage est exclus du « chapitre 11 ».
Lehman, which until recently was the No. 4 US investment bank, said on Monday the Chapter 11 filing would not include its broker-dealer operations and other units, including Neuberger Berman.
http://www.businessspectator.com
Certains regardent ce qui se passe et se disent deux choses l’une (ou les deux):
1) Héhéhé on le savait tous, mais les américains sont des idiots, regardez, ils se cassent la figure, bien fait pour ces arrogants tueurs de femmes, d’enfants et de planète.
2) Héhéhé on le savait tous, mais regardez, le capitalisme ne marche pas, il est en crise.
Or, les américains ne se cassent pas la figurent et comme toujours, ils vont se relever si jamais ils trébuchent (ils ne sont pas idiots) et non, le capitalisme n’est pas parfait, il se transforme constamment et les crises sont inévitables dans la vie. Pas grave.
Le socialisme étatisé par contre ne survit jamais aux crises qu’il engendre.
Tu as oublié le grand désastre avec un grand G: l’écocatastrophe du réchauffement climatque.
Y se fait et il y encore beaucoup de fric qui peut se faire avec cela!
Ça n’empêche pas Lehmans d’être une banque en situation critique. Le graphique ne représente pas « l’avoir des divisions en situation critique des banques américaines », mais bien l’actif total des banques en difficulté.
De plus les données datent du 30 juin. Si elles dataient du 15 septembre, donc si elles incluaient Lehmans et Merril Lynch, le tableau serait beaucoup moins reluisant et les actifs des banques en difficulté seraient plus près de 1000 milliards.
Je ne prétends pas qu’il s’agisse de la crise finale du capitalisme, mais votre jovialisme semble pour le moins biaisé idéologiquement.
Le FDIC est une organisation hautement incompétente qui n’a pas été foutu de mettre Indy Mac sur sa liste des banques en difficulté 9 jours avant qu’elle fasse faillite.
En plus je suis même pas sûr que les banques d’investissements en difficulté soient comptabilisés parce qu’elles n’ont pas de dépôts a assurés.
Pour ce qui est de la division courtière de Lehman qui n’a pas fait faillite, c’est seulement parce que la FED leur a donné 80 milliards.
B-B-B-B-B-Bail out!
@ Honorius
Si la FICD a sous-estimé les problèmes en 2008, ils l’ont sans doute aussi fait en 1990.
Donc il est possible de comparer les données entres-elles.
Tiens pour un amateur de chiffres et d’indices comme toi. Voici l’évolution de l’indice Dow depuis 1993.
Indice Dow Jones à la prise de pouvoir des démocrates le 20 janvier 1993; 3,241.95
Le même indice lors du retrait de Clinton et l’arrivée de Bush Jr le 19 janvier 2001; 10,587.59
Dow Jones le 18 sept 2008 11,019.
Conclusion
Croissance 326% en 8 ans sous Clinton
Croissance de 4% en 8 ans sous Bush.
Voulez-vous que je parle de l’évolution de la valeur de la monnaie américaine?
Personne ne nie que Clinton, notamment en utilisant Fannie Mea et Fredie Mac a créé une bulle. C’est justement ça le problème.
Et tu oublies aussi de prendre en compte le 11 septembre.
Arrete tu te calles. La pietre performance de Bush n’a rien a voir avec 9-11. C’est surtout le fait de l’effondrement des technos.
En fait Clopp de la meme maniere surestime les annees clinton. Si on prends juste les 3-4 dernieres annees de Clinton on s’apercoit que jusque la la croissance avait ete faible ou normale. Ce sont le boom des techno en 98-99 et 2000 qui gonfle de score des democrate. Comme c’est l’effondrement de 2000-2001 qui entache celui des Republicains.
En bref vous etes tout les deux dans le champs avec des arguments de cegepiens faible (mettons Rosemont, mais si vous continuer, je vais dire Andre-Laurendeau).
Euh je penses que tu mélanges tes pinceaux. Je parle du Dow pas du Nasdaq ou indice autre indice de croissance. Anyway, mon point n’est pas de mettre en évidence les bienfaits des démocrates mais de démontrer que l’on peut faire les corrélations que l’on veut avec des chiffres.
Désolé que tu l’ai pas compris.
Scuze Clopp, en effet j’avais passe outre ce detail
Ceci dit, tu as parfaitement raison. Je dirais meme qu’on peu meme justifier un blogue sur la manipulation de ceux-ci
Quand la bourse a ouverte après le 11 septembre elle a perdu 7,3%. Dans les jours qui ont suivit, elle a perdu 14,3%.
Et sous Clinton le congrès et le sénat était républicain.
je ne comprends pas comment on dire de telles sottises alors que l’on peut trouver des infos facilement sur Internet.
From 1938 to 1968, the secondary mortgage market in the United States was monopolized by the Federal National Mortgage Association (Fannie Mae), which was a government agency during that period. In 1968, to help balance the federal budget, part of Fannie Mae was converted to a private corporation. To provide competition in the secondary mortgage market, and to end Fannie Mae’s monopoly, Congress chartered Freddie Mac as a private corporation.
The Emergency Home Finance Act of 1970 created Freddie Mac. The goal was to create a secondary market for conventional mortgages, as indicated in the Fannie Mae charter.
Je ne vois pas ce que Clinton vient faire la-dedans.
Tu devrais mieux lire les billet e ce blogue avant de faire des commentaires.
The untold story in this whole national crisis is that President Clinton put on steroids the Community Redevelopment Act, a well-intended Carter-era law designed to encourage minority homeownership. And in so doing, he helped create the market for the risky subprime loans that he and Democrats now decry as not only greedy but « predatory. »
http://www.antagoniste.net/?p=4092
En passant, Freddie et Fannie ne sont pas des corporation privé mais des GSE: government sponsored enterprises.
How? when? link?
Clopp, tu sais utiliser Google?
The Clinton Administration’s regulatory revisions with an effective starting date of January 31, 1995 were credited with substantially increasing the number and aggregate amount of loans to small businesses and to low- and moderate-income borrowers for home loans. Part of the increase in home loans was due to increased efficiency and the genesis of lenders, like Countrywide, that do not mitigate loan risk with savings deposits as do traditional banks using the new subprime authorization. This is known as the secondary market for mortgage loans. The revisions allowed the securitization of CRA loans containing subprime mortgages. The first public securitization of CRA loans started in 1997 by Bear Stearns. The number of CRA mortgage loans increased by 39 percent between 1993 and 1998, while other loans increased by only 17 percent.
so what?
Tu poses sérieusement la question ?
Bien sur. Je cherche à comprendre et non pas à défendre un point de vue. Ceci dit je trouve que blamer Clinton, Carter ou même Roosevelt, est idiot.
D’ailleurs il semble que la réflexion dans les sphères économiques dépassent cette partisanerie inutile et stérile. On peut en lire un aperçu ici. dans le Financial Times.
C'est sûr, sont des démocrates…
The Community Reinvestment Act (or CRA, Pub.L. 95-128, title VIII, 91 Stat. 1147, 12 U.S.C. § 2901 et seq.) is a United States federal law that requires banks and thrifts to offer credit throughout their entire market area and prohibits them from targeting only wealthier neighborhoods with their services, a practice known as "redlining."
Bonne blague!
Le reste du commentaire est incompréhensible. Quant on a rien à dire on dit des choses « in petto » que personne ne comprend. On marmonne et c’est en encore mieux en langague juridique. On est alors certain que personne ne comprends.
Continue à bredouiller David, c’est quand mieux que de dire des niaiseries. Tu t’améliores!
Je ne vois rien d'incompréhensible avec ceci:
The Community Reinvestment Act (or CRA, Pub.L. 95-128, title VIII, 91 Stat. 1147, 12 U.S.C. § 2901 et seq.) is a United States federal law that requires banks and thrifts to offer credit throughout their entire market area and prohibits them from targeting only wealthier neighborhoods with their services, a practice known as "redlining."
Serais-tu à court d'arguments ?
À la prochaine insulte du sryle "tu dis des niaiseries" tu te retrouve en modération…
Euh quelqu’un peut m’expliquer ceci?
Aussi bien me bannir toute suite car je n’entends pas modérer mes propos. Je dis ce que je pense et ton lectorat me le rend bien. On s’échange parfois des insultes cordiales et c’est de bonne guerre. Tu y vois un sérieusement un problème? J’y vois plutôt un échange musclé, amsusant et sans conséquenses. Bref que du bonheur!
D’accord.
Selon Wikipedia, la crise des savings and loans a coûté 124.6$ milliards au trésor public américain, alors que le seul plan de sauvetage actuel (donc sans compter les précédantes injections de fonds de la FED, ni les sauvetages in extremis d’avant le 18 septembre) coûte 700$ milliards.
Comment peut-on maintenir, dans ce cas, que la crise actuelle est « une crisette » comparativement à celle des années 1980 ?
source:
http://en.wikipedia.org/wiki/Savings_and_loan_crisis