Tout comme Milton Friedman, je suis contre les organismes de réglementation. Ceux-ci viennent toujours avec un effet pervers. Milton utilise la FDA, un organisme dont la tâche est d'approuver les médicaments, pour expliquer son raisonnement.
Voici l'état de l'industrie pharmaceutique en 2008…
-Le temps pour développer un nouveau médicament: 10-15 ans.
-Le coût moyen pour le développement d'un nouveau médicament: 1,318 milliards de dollars.
-Investissement en recherche et développement de l'industrie pharmaceutique: 58,8 milliards de dollars.
-Nombre de médicaments approuvés en 2007: 23.
-Durée moyenne d'un brevet protégeant un médicament: 11 ans.
-Pourcentage des médicamments dont les revenus commerciaux égalent ou excèdent les coûts de recherche et développement: 20%.
-Pourcentage des médicaments qui sont des génériques (copies): 67%.
Pour chaque médicament commercialisé, l'industrie pharmaceutique doit faire des recherches sur 5 000 à 10 000 composés c.-à-d. seulement de 0,01% à 0,02% des composés développés sont commercialisés.
Je serai vraiment curieux de voir comment ça se passerait s’il n’y avait pas d’organismes pour contrôler les médicaments. Les effets secondaires, leur efficacité, etc.
Petite critique, Friedman explique que la FDA n’a pas approuvé tel et tel médicamanet que le Royaume Uni a lui approuvé. Ils ont pas(ou n’avaient pas en 1972) d’organisme de controle des médicaments au Royaume Uni?
Le problème, ce n’est pas la bureaucratie en tant que tel, mais son efficacité.
Aussi, je déplore un truc, il utilise un exemple où un médicament pourrait prétenduement sauver 10 000 vies par année. Mais en fait, que je sache, la plupart des maladies traitées par des médicaments ne sont pas mortelles. Il s’agit donc, raisonablement, de s’assurer, en bien des cas que le remède n’est pas pire que le mal lui-même, par exemple, quel tel médicament contre l’arthrite par exemple, ne me cause pas une défaillance rénale.
Pas d’accord. Friedman explique pourquoi toute bureaucratie est par définition inefficace.
Le système est ainsi fait.
Oui, mais il y a des degrés dans l’inefficacité. 😉
On appelle ça un « moindre mal ». 😉
Le moindre mal serait, comme Friedman là dit, que le gouvernement se limite a donner l’information pour ensuite laisser les gens choisir avec leur médecin.
C’est quand même formidable. Il y a des gens qui demande que l’état ouvre des piqueries où les gens pourront s’injecter n’importe quelle cochonnerie mais on n’est pas libre de décider du traitement de son choix avec un médecin.
C’est quoi? Essai et erreur? Lorsqu’une centaine de pauvres types auront connu les conséquences d’un médicament mal testé, le marché fera en sorte que le médicament sera retiré des tablettes parce qu’il ne se vendra plus?
Pourquoi? Payer moins d’impôts? Des fois je me dis… C’est vrai que la vie de gens que vous ne connaissez pas ne vaut pas le 15$ d’impôts annuel que vous pouvez débourser pour qu’un organisme gouvernemental fasse en sorte que les produits merdiques ne se retrouvent pas sur nos tablettes.
C’est vrai que la compagnie pour laquelle je travaille, qui doit se conformer aux normes FDA puisqu’elle fait affaire avec les hôpitaux et l’industrie pharmaceutique américaine, ferait beaucoup plus d’argent si elle ne devait pas se taper toute cette documentation, Factory Acceptance Tests, Functional Specifications, multiples approbations des chargés de projets, etc……
Ils pourraient butcher le tout et attendre qu’un jour, des années plus tard, on découvre que le laveur d’endoscopes lave mal les endoscopes et que ce soit pour ça qu’une demie douzaine de patients se soient ramassés avec des infections graves.
C’est vrai, on pourrait faire ça. Santé Canada ne devrait peut-être pas exister après tout, on paierait moins d’impôts.
Wow Nelson dans le genre passer à coté de la trac ya pas mieux que toi.
Je vais traduire:
»Que le gourvernement me dise les effets et risques, mais laissez-moi MOI-MÊME décider quels risques je veux prendre avec MA vie. »
En gros, que santé Canada me disent: »Ce médicament contre le VIH peut causer des dommages irréversible aux fétus. » Au lieux de dire: »Nous n’approuvons pas l’usage de ce médicament au Canada car il cause des dommages aux fétus. »
Tu vois la différence?
Je voulais faire une intervention pour dire à Nelson qu’il n’avait pas du regarder la vidéo avant de faire son commentaire mais P-L m’a devancé.
OK, j’étais hors de la trac… Tellement habitué de lire des caricatures néo-libérales chialer qu’ils paient trop d’impôts.
——————
Ensuite, étant donné que certains groupes d’individus ne sont pas en mesure de prendre ce genre de décisions eux-mêmes ou ne sont pas capables de lire une étiquette convenablement, tel « Attention, ce produit peu causer de l’arythmie cardiaque », ou « Ce médicament peut causer la diahrée, des vomissements ou des étourdissements », des histoires d’horreur surviendront, et il faudra engager des ressources supplémentaires afin d’aider ces groupes d’individus à faire les bons choix. Les pharmaciens ont déjà la broue dans le toupet; s’il faut qu’ils répondent à encore plus de questions de la part des clients, ils ne fourniront pas.
On parle ici de médicaments en vente libre je suppose. Le docteur est là pour prescrire le bon médicament en cas d’ordonnance.
Entre engager plus de ressources pour répondre à un groupe restreint d’individu éparpillé à la grandeur du pays ou peut-être moins de ressources pour répondre à la population entière (une décision: on l’approuve ou on le refuse), je préfère que l’État décide à ma place dans ce cas. Pas que je ne sais pas lire une étiquette, mais je pense que dans ce cas je fais passer la collectivité avant le JE-ME-MOI.
On paie trop d’impôt.
Trop d’impôt a cause des gens qui disent que les individus sont incapable de prendre soins d’eux-même et que par conséquent, l’état doit les prendre par la main.
La FDA a sauvé les US de la catastrophe de la thalidomide. Ce médicament était présent en Europe et on pensait qu’il était efficace(de petits foyers ont pu voir des signes de danger, mais en général, le médicament était très utilisé chez les femmes enceintes pour les maux du matin)
Rien que pour ça, je suis d’accord avec des structures comme la FDA. Dans l’épisode de la thalidomide, la FDA a même contribué à faire avancer scientifiquement les tests d’innocuité pour les médicaments.
Quand j’étudiais en médecine, j’ai appris que’une grande partie des patients ne sont pas en mesure de juger du meilleur traitement et qu’il leur faut le conseil du médecin (relation inégale par définition). Alors pour dire « laissez-nous choisir nos propres médicaments », c’est un peu trop. D’ailleurs, exception faite de certaines catégories de personnes, la plupart des gens, selon moi, opterons pour une structure comme la FDA pour réguler les médicaments.
Pour ce qui est du fonctionnaire paresseux qui préfère ne pas prendre de chances, la FDA doit justifier clairement pkoi ils ont refusé un médicament. D’ailleurs, s’ils font mal leur job, ils peuvent être poursuivi. Ils ne sont pas Dieu comme même et ils ne font pas la pluie et le beau temps!
Maintenant, pour l’efficacité, s’ils sont capables de l’augmenter en maintenant le même niveau de sécurité, je suis ok avec ça.
P.S.: David, tu chiffres tous les coûts astronomiques pour développer un médicament. Dis-toi qu’un seul médicament dangereux peut envoyer la compagnie en faillite. La FDA agit en ce sens comme un deuxième filtre très standardisé.
En fait la FDA a demandé plus d’étude. Qu’on ait une FDA pour demander des études, pas de problème avec ça. Mais au final, une fois les études connu, le rôle de la FDA devrait être de diffuser l’information pour laisser le choix aux intervenants.
En passant, la thalidomide a été approuvé par la FDA en 1998. C’est aujourd.hui une molécule anti-cancer assez utilisé.
Mais bien sûr qu’il faut les conseils d’un médecins. Comme la réparation d’une voiture exige les conseils d’un mécaniciens.
Légalement je doute que ce soit possible. Comment prouver hors de tout doute qu’avec une molécule non approuvé par la FDA une personne ne serait pas morte. C’est impossible.
En passant le VIOX c’est un autre joli cafouillage de la FDA. En créant la panique ils sont privé des gens arthritiques d’un médicament vital pour leur qualité de vie. Personellement j’ai connu une personne dans ma famille pour qui les risque d’accident cardiaques représente un risque acceptable car le VIOX est essentiel à sa qualité de vie.
Raison de plus pour limiter l’intervention de la FDA.
Je pourrais aussi parler du tort incroyable que la FDA a faite à la thérapie génique en ayant des exigences ridicules.
Notamment dans le cas du traitement des enfants SCID par le Dr. Alain Fisher.
Hors-sujet ça. 😉 Déjà les médecins ont du mal à connaître tous les médocs, leurs effets secondaires… mais imaginez un instant ce que ce serait sans ces organismes gouvernementaux ? S’il y a bien un truc sur lequel il ne faut pas chialer… c’est bien ça. On parle de santé publique.
Si vous voulez utiliser des médocs (pas encore) interdits, alors allez dans les labos pour les tester ! 😀
Chacun devra-t-il faire des études de pharmacologie pour décrypter les étiquettes ? « Ah je sais que telle substance n’est pas supportée par la plupart des gens…… provoque ceci cela… »
Je pense que personne dans votre horizon ne travail dans le secteur de la santé. Prendre soin de soi pour un bobo c’est une chose, pour traiter une maladie c’en est une autre. Et comme dit avant, les médecins ont déjà du mal avec toute l’offre sur le marché, mais imaginez si l’État ne filtrait pas, même avec toute son inefficacité !? Le libre marché, le libre choix ne changeront rien, parce qu’on serait individuellement incapable d’avoir toute l’information requise pour prendre un choix éclairé.
Et puis à côté, encore, il y a l’éthique, « chose » importante dans la médecine… La FDA et compagnie ne sont certainement pas efficaces ni parfaits (rien ne l’est dans ce bas monde), mais ils jouent un rôle important, essentiel.
Comme dit au début, j’aimerai bien voir ce que ça donnerait sans ce type d’organismes. Qu’on prenne un gros pays et qu’on vire son organisme de certification et on regardera ça sur 10 ans. Ce sera à mourir de rire. Comme il semble y avoir des volontaires ici, quand ce pays existera, je compte sur vous pour y aller !
La meilleure métaphore serait le trafic aérien.
Les avions civils et privés sont soumis à des plans de vol. Ca n’empêche pas certains accidents, mais sans ces plans… le ciel serait une hécatombe.
Voici un exemple d’actualité témoignant d’une prise en main par l’État et qui a indigné nombre de chercheurs ayant contribué à la production d’un rapport sur l’impact sanitaire des changements climatiques au Canada.
Il y a une pétition de l’Acfas (Association francophone pour le savoir) qui circule en ce moment et dans laquelle M. Pierre Noreau, président de l’Acfas, professeur et chercheur dénonce notamment le manque de transparence des instances politiques au pouvoir qui s’arrogent le pouvoir de filtrer des informations crédibles pour ensuite décider de la façon dont les citoyens devraient être mis au courant.
La pétition de l’Acfas dénonce notamment le fait que la publication d’un rapport de Santé Canada sur l’impact sanitaire des changements climatiques au pays ait eu lieu dans « la plus totale discrétion ». Elle dénonce l’attitude « paternaliste » de l’État qui juge de ce qui doit être publié « discrètement » ou moins discrètement, de ce qu’il est préférable pour le citoyen de savoir ou d’ignorer : « L’obscurantisme devient alors, pour ainsi dire, une nécessité de l’action politique et de l’activité économique. Il en va de même des résultats de la recherche qui seront toujours jugés trop complexes pour le profane et toujours susceptibles d’inquiéter inutilement le citoyen, le patient ou le consommateur. Comme l’écrit Edgar Allan Poe : « L’ignorance est une bénédiction, mais pour que la bénédiction soit complète l’ignorance doit être si profonde, qu’elle ne se soupçonne pas soi-même ».
http://www.acfas.net/petitions/petitions.php?action=sign&id=6
Et dans son article intitulé « Rapport climat et santé – La manière Harper indigne les chercheurs », paru le 5 août dernier, le journaliste Fabien Deglise fait état de témoignages de chercheurs choqués du traitement qui a été réservé à leur travail sur l’impact sanitaire des changements climatiques au pays.
« Indignation chez les auteurs du rapport de Santé Canada sur l’impact sanitaire des changements climatiques au pays. Au lendemain d’un dévoilement plutôt discret, orchestré au coeur de l’été par l’administration Harper, de cette volumineuse analyse sur les conséquences du réchauffement de la planète sur la santé des Canadiens, plusieurs signataires de ce document ont dénoncé hier avec force la tactique politicienne qui vise, selon eux, à «éviter que l’attention ne se porte sur un enjeu important». […]
Pourtant, sur 500 pages, le document, signé par une vingtaine de spécialistes canadiens en environnement et en santé publique, fait état de l’amplification à venir des vagues de chaleur, des phénomènes climatiques extrêmes ou de l’altération de la qualité de l’air. Il évoque également en détail les effets possibles de tous ces changements climatiques sur la santé de la population : prévalence accrue des troubles respiratoires et cardiovasculaires, exacerbation des allergies, augmentation des épidémies, apparition de nouvelles maladies…
Accusé de toutes parts depuis quelques jours de vouloir minimiser l’importance des effets secondaires de la pollution et du réchauffement climatique sur la population, le gouvernement Harper a nié la semaine dernière avoir planifié une sortie estivale en douce de ce rapport. Par la voix de sa porte-parole, Laryssa Waler, le ministre de la Santé, Tony Clément, a même assuré qu’il n’aurait pas pu le dévoiler plus rapidement puisqu’il n’en a eu une copie qu’au début de l’été.
Or, selon les informations obtenues par Le Devoir, la version définitive de cette analyse climatique et sanitaire a été achevée en janvier 2008 pour une publication initiale prévue au printemps 2008. Le lancement de ce document d’envergure à l’heure de la lutte contre les gaz à effet de serre devait également être accompagné d’une campagne médiatique d’un océan à l’autre en juin cette année. Objectif : sensibiliser les acteurs de la santé aux défis qu’ils risquent d’avoir à affronter dans les prochaines années. «Mais tout ça été annulé à la dernière minute, sans raison», a indiqué Gordon McBean de l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques de la University of Western Ontario qui devait animer mi-juin à Halifax une conférence autour de ce rapport qu’il signe d’ailleurs. »
http ://www.ledevoir.com/2008/08/05/200357.html
Conclusion : je trouve que ce mode de gestion étatique de l’information ayant trait à la santé des citoyens est préoccupant.
J Voyelle
Effectivement. Mais je trouve aussi malheureux que des alarmistes comme ceux qui ont créé ce rapport aient le droit de mettre en état de panique la société au grand complet sur les conséquences d’un mal imaginaire (Changements climatiques)
Déstabiliser une population entière avec des études bidon qui sont loin de faire consensus scientifique est peut-être du ressort de la sécurité nationale non? Est-ce que la sécurité d’un pays est un genre d’intervention étatique qui vous dérange?
Friedman n’a pas affirmé cela, et s’il l’avait fait, il aurait été le dernier des imbéciles. La bureaucratie, loin d’être inneficace, est nécessaire à la vie et la croissance de toute entreprise ou organisation d’importance. Qu’est-ce qu’un comptable, sinon un bureaucrate? Pourtant, qui niera son importance, sa nécessité, son efficacité au sein d’une entreprise?
La bureaucratie devient innéfficace quand elle devient abusive, et ce, autant dans le gouvernement que dans le privé. La différence, c’est qu’une entreprise à la bureaucratie innéficace, sera désavantagée vis à vis la concurence. L’État, qui n’a pas de concurence dans la plupart des cas, a d’autres moyens de controle de l’efficacité de sa bureaucratie, tel que l’opinion publique par exemple, qui sont souvent plus lent à opérer que la concurence.
Kraman
Selon moi, JPJ s’en est tenu au sujet du billet inclusivement. C’est à dire la bureaucratie gouvernementale. C’est aussi celle-là avec laquelle nous avons un problème à débattre dans ce billet.
C’est aussi avec celle-là que je me suis pogné pour une Xième fois aujourd’hui même et à laquelle j’ai encore une fois constaté toute l’incroyable étendue de leur maudite incompétence crasse. La bureaucratie gouvernementale ne fait qu’empoisonner la vie des entreprises et particulièrement des PME.
Nécessaire oui. Mais en format vachement limité si tu veux mon avis.
Un individu adorable que tout le monde aime.
Personne. Qui l’oserait…
La différence entre celle de l’état et celle du privé est que par nature, celle de l’état encourage l’incompétence, le je-m’en-foutisme, la loi du moindre effort et bref l’innéficacité.
J’les haïs les fonctionnaires. De toutes les fibres de mon corps.
Bureaucratie dans le sens de fonctionnaire.
@ Casey Morning.
Si un rapport de Santé Canada payé à même mes impôts détermine qu’il y a des risques futurs pour ma santé reliés aux changements climatiques, je veux que Santé Canada m’en informe de façon transparente.
Je déciderai ensuite si à mes yeux de contribuable l’information est bidon ou pas.
Il ne faut pas limiter sa vision de la bureaucratie aux fonctionnaires sinon, on a rien pour les comparer et si on a rien pour les comparer, comment juger sérieusement de leur efficacité ou de leur compétence.
C’est une généralité qui ne repose sur rien que tu nous fait là. Connaissant des gens qui travaillent dans divers secteurs de la fonction publique, bien qu’il y ait bien sur des laches et des incompétents ça et là, c’est loin d’être aussi généralisé que la perception populaire s’en fait. D’ailleurs on retrouve la lacheté et l’incompétence à peu près dans les mêmes proportions dans le privé, mais comme c’est pas « l’argent de nos taxes » le monde chialent pas trop.
Kraman
Au contraire. Ça repose sur 6 ans d’expérience professionnelle avec des fonctionnaires de tout azimut et de tout acabit. Je veux bien concéder que c’est une généralité, mais j’estime à 75% le ratio pourris/bons. Donc à mon sens il y a lieu de généraliser.
Ça sent rarement le brûlé quand y’a rien qui brûle.
Non car le privé à tôt fait de se départir de ses pommes pourrites. Et celles-ci ont tôt fait de se trouver une job intouchable dans la fonction publique. J’ai encore une fois plus d’exemples probants qu’il y a d’étoiles dans le ciel de Cacouna.
Sûrement que je suis juste malchanceux et que je tombe toujours sur des incompétents par hasard chaque fois que j’ai à traiter avec un fonctionnaire.
Parlant de l’aspect monétaire… Je vois pas de problème à ce que le gouvernement Harper passe la hâche dans ce genre d’hystérie institutionnelle. Ça me les gonfle que SC utilise l’argent de mes taxes pour des rapports aussi contestables et fondés sur du vent.
Casey
Les glaciers et banquises qui fondent à vue d’oeil ce n’est pas du vent.
Bonjour J.Voyelle
A propos de ce fameux rapport voici ce que disait Alain Dubuc de la presse :
»Dans un incident révélateur, le ministre de la Santé, Tony Clement, encore lui, a commis une bévue révélatrice en enterrant un rapport commandé par son ministère sur l’impact du réchauffement sur la santé. Santé Canada a publié un communiqué absolument fascinant, qu’il faut lire (www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/_2008/2008_122-fra.php). Pas le moindre mot sur le contenu du rapport, une apologie des réalisations environnementales du gouvernement. La cerise sur le sundae: le rapport n’est pas disponible sur Internet. Pour le lire, il faut le commander! En 2008. Vive la transparence…
J.Voyelle vous dite:
Je partage aussi votre conclusion , en effet c’est préoccupant, et je rajoute inacceptable.
@ Luga
Oui, cela semble préoccupant ou inacceptable pour plusieurs et le manque de transparence relative à la publication de ce rapport a probablement été un des éléments déclencheurs à la pétition lancée par l’Acfas.
Vous voulez un excellent exemple de l’effet pervers d’une bureaucratie pour qui le sacro-saint principe de précaution devient plus important que le gros bon sens?
Le MAPAQ qui va probablement condamner à la faillite des artisans fromager parce qu’ils n’ont pas voulu « prendre de change » avec la listériose.
Cet exemple correspond exactement avec ce que Friedman dénonce.
Qu’est-ce que tu proposes pour éviter le réchauffement et éradiquer le CO2 ?
On bloque le Soleil ? On stoppe les livraisons de carburant partout dans le monde ? On construit un gros climatiseur géant pour l’Arctique ?
Comme c’est illogique, le mieux est plutôt de se préparer aux changements climatiques.
Il y en a eu à toutes les époques de toute façon mais le génie humain saura mieux que jamais s’y adapter avec ses sciences et technologies.
Ce rapport ne vaut rien. Avoir été PM je l’aurais envoyé à la déchiqueteuse et j’aurais demandé à ses brillants chercher d’inclure dans leur nouveau rapport le nombre de vie sauvée par la richesse découlant des émissions de CO2.
Pour commencer il faut exterminer toute les termites! Elles en produisent autant que les humains sur Terre!
Quand tu commandes une étude, il faut que tu t’attendes à ce que les résultats finaux ne fassent pas nécessairement ton affaire.
Si tu donnes un mandat clair au départ, les chercheurs font leur travail et ça donne un résultat en fonction du mandat qui a été donné. Les résultats sont censés être objectifs, tu dois les acceptés comme tels.
Mais s’imaginer être le PM déchiquetant des résultats d’une étude de Santé Canada parce qu’on trouve que ça ne vaut rien, c’est… comment dire. Les mots me manquent. En fait, je crois que ça doit être très libérateur ! Mais je crois aussi que ça doit demeurer dans le domaine du fantasme.
J. Voyelle ce rapport est disponible sur le site du Ministère depuis plusieurs mois! Vous pouvez même vous en faire livrer une copie chez vous!
CE qui écoeure les signataires du dir rapport c’est qu’on ne leur ait pas donner encore plus d’argent pour faire un gros show dans le style « à soére on fait peur au monde » coast to coast! Ils sont frustrés de ne pas avoir eu leur moment de gloire!
Quant au rapport ce ne sont que des spéculations à partir d’hypothèses qui ne sont toujours pas confirmées.
D’autre part les problèmes appréhendés dans ce rapport ne surviendront pas avant 30 ou 50 ans selon les auteurs mêmes du dit rapport!
Alors on pourrais-tu se calmer un peu le ponpon?
Mais tu t’attends a un travail honnête et rigoureux ce qui n’est pas le cas de cette étude.
J’en ai lu des extraits. Ça ressemble à « Histoire de peur VI ». On nous décrit les éventuelles conséquences du réchauffement climatique comme s’il s’agissait des lendemains d’une guerre nucléaire.Ça n’a aucun allure!
Les faits présentés sont sans doute raisonnables, mais la façon dont on les présentent ressemble plus à un pamphlet accusateur commandité par l’Église Carbonique qu’à une étude objective réalisée pas des scientifiques.
Il est clair que les environnementaliste voulaient s’en servir pour nuire au PC en campagne électorale et que cela n’a rien à voir avec la protection des citoyens!
Si vous y tenez, vous pouvez le commander ici:
http://www.hc-sc.gc.ca/home-accueil/contact/pubs-fra.php