Depuis la moitié des années 70, le Chili avait un système de transport en commun entièrement privé (aucune subvention). N'importe qui pouvait acheter un autobus et désigner ses trajets. Ce système fonctionnait à merveille, il était très utilisé et dégageaient des profits annuels de 60 millions de dollars.
Mais les socialistes n'aiment pas ce système. Ils n'aiment pas les 60 millions de profits, signe selon eux que les gens étaient exploités. Ils n'aiment pas non plus les inégalités du système qui donnait accès aux riches à des autobus confortables où l'on distribuait aux clients le café et les journaux alors que les plus pauvres devaient se contenter d'autobus beaucoup moins spacieux.
En 2005, le gouvernement chilien a réglé le "problème" en interdisait toute forme de transport en commun privé pour avoir un système étatique.
Résultats ?
Plus personne ne se fait "voler" à cause des profits, car le système public fait un déficit annuel de 600 millions de dollars. Il n'y a plus d'inégalité, car le système est merdique pour tout le monde, la durée moyenne d'un déplacement en autobus à Santiago est passée de 40 minutes sous le système privé à… 2 heures sous le système public ! Cerise sur le gâteau, la médiocrité de ce système fait en sorte que la fréquentation du transport en commun diminue, les gens préférant maintenant utiliser leur voiture.
Pour en savoir plus sur ce fiasco public, je vous suggère cette fascinante discussion entre Russ Roberts (économiste, Université Geroge Mason) et Michael Munger (économiste, Université Duke):
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
Source:
Munger on the Political Economy of Public Transportation
Voilà une autre belle raison pour privatiser le transport en commun. Du moins, la partie autobus car le métro et le train de banlieue ça va vraiment être compliqué…
Je crois aussi que le transport en commun par autobus devrait être privatisé. Il l’est déjà pourtant sur les longues distances et cela fonctionne très bien non?
Et pour ce qui est du Métro et du Train de Banlieue, il faut réintroduire les wagons de première classe pour les rendre attrayant à ceux qui ont les moyens de se payer du luxe.
Un article du Times au titre éloquent : The Mass Transit From Hell.
http://www.time.com/time/world/article/0,8599,1694607,00.html
Voici un extrait révélateur :
« There was no question the city’s old transport system needed changing. It was deregulated, chaotic, dirty and sometimes dangerous. Drivers were forced to compete for fares, overtaking one another at breakneck speeds to reach passengers first. Buses were old and belched black fumes. So, the government decided to replace the old bus routes with new ones linked to the metro network in a system that has eliminated cash and works entirely by swipe cards. The battered old yellow buses have been replaced by smart new high-tech fleet.
The problem is that there are simply not enough new buses to meet demand — 8,000 old ones were replaced by around 5,500 of the new ones — which has meant long lines, overcrowding and frayed tempers. »
Ça aurait pu être un exemple accompli de partenariat entre le secteur privé et l’État. Le système précédent n’était pas le paradis que décrit David et nécessitait une certaine reprise en main, mais là, ils ont fucké le chien solide !
Toutes ces affirmations sont démenti dans l’extrait audio que j’ai donné.
Avec les nouveaux bus les accidents ont augmentés, la pollution aussi et les trajet ne répondent plus à la demande des client (car dans le système supposément chaotique, les trajets était déterminé par la demande des clients).
Sacrement, David ! quand tu donnes faits, essaie de donner des sources plus diversifiées que tes économistes habituels !
Extrait d’un rapport du groupe Libertad Y Desarrollo, un Think Thank chilien:
« There is no doubt that it was necessary to modernize the capital’s public transit system, which produced high levels of congestion and contamination. The system also suffered from inefficiency and insecurity as a result the excessive atomization of bus ownership and unbridled competition along routes to capture passengers, not to mention the fact that drivers carried money on board. But was it really necessary to institute such a drastic change »
http://www.lyd.com/LYD/Controls/Neochannels/Neo_CH3988/deploy/TP-852-El%20problema%20de%20fondo%20del%20Transantiago-28-12-2007_ingles2.pdf
Ça discute aussi du fait que le changement était trop brusque et la planification chaotique, mais la vision du monde précédent n’était pas la perfection induite du marché que toi et tes penseurs réguliers peuvent en avoir.
Vous savez, j’aimerais vraiment voir un métro couvrant toute l’île de Laval, de Montréal et la rive-sud. Parce qu’à Laval, si tu manque un bus, il faut attendre 50 minutes pour prendre le prochain et l’horaire ne convient pas à tout le monde. Aussi, si tu as deux bus à prendre, il faut attendre un 50 minutes supplémentaires parce qu’ils ne sont pas synchronisés.
nopolitichome:
Tu démontres toi-même qu’avant d’investir des milliards dans un métro, il y aurait bien des améliorations à faire dans le système actuel de la STL.
Laval n’a pas la densité et la population pour avoir un « full métro ». Mais entre ça et le système actuel, il y a beaucoup de place au développement du système.
Par exemple, les trains de banlieue pourraient circuler toute la journée.
Je parle surtout de la circulation dans l’île de Laval. Parce qu’actuellement, le réseau est fait pour que le monde aille à Montréal et non pour se promener dans l’île.
À la place du métro, c’est vrai, il pourrait y avoir de grandes améliorations faites dans le système de bus!
Pour les trains de banlieue, même chose!
Le problème n’est pas que le système est public ou privé, mais seulement entre bon administrateur et mauvais administrateur. Si les administrateurs privées(ou de meilleurs) avaient gérés le système public, il y a aurait aucun problème. C’est ridicule de mettre la faute sur public. Imaginons que le public aurait seulement acheter 100% des actifs dans le transport en commun, il y aurait jamais eu de problèmes.
La congestion routière est devenu pire et il y a plus d’accidents. Je te conseille fortement d’écouter l’extrait audio. Le système public actuelle n’a aucun avantage par rapport à l’autre.
Les faits montrent le contraire. On avait un système profitable, rapide et qui répondait au besoins des gens.
Non, l’extrait audio est très clair: le problème du public c’est les incitatifs qu’il induit sur le marché.
Dans un système boursier capitaliste, les incitatifs financiers sont pour attirés les investisseurs et non les administrateurs. Les administrateurs ont leurs primes et ect. Sinon, toutes les compagnies inscrites en bourse, ou les administrateurs ne sont faites pas des investisseurs, s’effondraient. Donc, le gouvernement joue le rôle d’investisseur, mais les chiliens ont changés les administrateurs pour des mauvais.(meilleur ou pire les anciens, je vous laisse débattre)
@Bassiste de Led Zeppelin
Le document que j’ai joint à mon message ne dit pas que l’actuel est meilleur que le précédent. Il dit seulement que la situation précédente n’étais pas idéale non plus et qu’il y avait place à l’amélioration.
J’ai pris la peine de communiquer avec un collègue chilien qui habitait Santiago jusqu’à l’an dernier. Transantiago est une catastrophe, mais la situation précédente n’était pas non plus un eden paradisiaque. Imaginez de vieux autobus brésilien faisant la course à travers les rues du centre-ville pour arriver les premiers aux arrêts d’autobus ! Ce n’était pas un système de transport rationnel, mais un système de taxi collectif anarchique.
Laissons quelques années à ce système pour faire ses preuves. On pourra alors comparer.
Bon notre gogauchiste qui s’ignore, Nicolas, et qui se croit centriste… lol, préfère croire la propagande gogauche qui trouvera tous les arguments les plus stupides et déconnectés de la réalité pour prouver leur point, plutôt que d’accorder de la crédibilité a l’extrait de l’audio qui explique la réalité et les FAITS RÉELS.
Aucun État n’arrive à gérer efficacement un réseau aussi gros sans faire des déficits. Laissons faire ceux qui savent… c’est à dire le privé.
Comment fais-tu pour avoir de jolies petites images qui sont directement en lien avec le sujet du jour ?
C’est juste une banque d’images ?
Il est pas mal cute ton dessin du petit bonhomme qui attend l’autobus. C’est bien qu’il puisse être utilisé directement pour ton billet !
Cher Galadriel,
Pourquoi le privé est-il meilleur que le public? C’est parce qu’ils ont des meilleurs administrateurs. Donc, si le publique aurait ses administrateurs, est-ce que le réseau se dégradait instantanément? Non,car ils s’y connaient comme vous dites. Également, l’état fait office d’investisseur n’est-ce pas? et engage des administrateurs comme un particulier.
@Galadriel
Toujours aussi rapide sur la gachette pour dénigrer ceux qui ne pensent pas comme toi et pour défendre Saint-David.
Je te signale que ce que j’avance est aussi basé sur des faits. Le Think Thank que je cite est même de droite ! Mais bon, puisque ce ne sont pas des « faits » donnés par David, j’imagine qu’ils ne sont pas valides.
Il y a des groupes qui fonctionnent comme ça… voyons… ah oui, des sectes !
Tiens, un autre extrait sur le système de pension privé du Chili. Un pensez-y bien avant de nationaliser la Régie des rentes…
« According to a recent study here, Chile’s pension funds, whose number has shrunk to 6 from more than 20 as competition has diminished, recorded an average annual profitability of more than 50 percent during a recent five-year period. Other studies, including one conducted by the World Bank, indicate that pension funds retain between a quarter and a third of workers’ contributions in the form of commissions, insurance and other administrative fees (…)
But even advocates of an untrammeled free market, like Mr. Piñera, the conservative candidate, are jumping in with criticisms, to the surprise of some here. Mr. Piñera is the brother of José Piñera, the former labor minister who imposed the personal account system during the dictatorship of Gen. Augusto Pinochet. In addition, Sebastián Piñera is backed by the large business groups that control the pension funds and have benefited from the expansion of investment capital the funds have provided. »
http://www.nytimes.com/2006/01/10/international/americas/10chile.html?pagewanted=2&ei=5090&en=597516f5ad9fbb0a&ex=1294549200&partner=rssuserland&emc=rss
Nicolas, allez vous faire cuire une oeuf. Si vous lisiez les deux derniers billets sur le conflit de la Géorgie vous verriez immédiatement que je n’accorde pas raison à David sans d’abord avoir vérifié tous les faits, moi-même. Encore de la désinformation de votre part. Serait-ce un don ?
Quant aux propos sur l’économie, qui est mon maillon faible, je vérifie toujours les sources de David avant de me positionner et je réalise que ses sources sont toujours extrêmement fiables. Voilà pour votre désinformation constante.
@Magnifique Eldar
Je désinforme ? Voyons….
Il existe un Dieu, immanent, universel et omniscient, source du Vrai et du Juste : Milton Friedmann. Il y même une cohorte de Saints, les économistes de Chicago, qui ont tous reçu l’onction divine et prêchent par leur exemple et parfois, leur martyre.
Il existe un prophète, réceptacle de la Vérité et de la diffusion du Message divin : Saint-David, qui nous livre avec une régularité qui l’honore les très saints Évangiles, Verbe divin éclairant l’homme de sa haute sagesse.
Il existe une Grande prêtresse, farouche et ardente défenseresse (sic) du Culte : Galadriel, qui se permet parfois une petite hérésie, vite corrigée.
Il y a également une cohorte de fidèles, prêts à recevoir et à diffuser le Message. Ils se connaissent.
Car ce culte est prosélyte ! Son Prophète est même prêt à aller prêcher chez les Païens : le blogue de Richard Hétu. Ah, ces sales Païens, les gauchistes, qui ne veulent pas recevoir le Verbe divin et être sauvés. Le Prophète, dans sa Grandeur, leur permet même d’accèder à son temple pour y recevoir le Baptême. Mais on ne les convertit pas facilement. Un jour, ils comprendront.
Et pour l’oeuf, je crois plutôt cuire des spaghettis ce soir.
À Nicolas:
Tout ce que vous venez d’écrire, Nicolas, dans votre commentaire #18, s’applique à la gogauche et vous ne vous en rendez même pas compte. Changez David pour Hétu ou la théorie de Friedman pour celle du communisme et Galadriel pour Nicolas… et le tour est joué.
Lol… l’arroseur, arrosé !
@Grande Prêtresse
Je suis pas sectaire… j’admets les bonnes idées de la droite, comme de la gauche, et j’essaie de percevoir comment les appliquer concrètement, en tenant d’une chose bien compliquée qu’on appelle société civile.
Ce genre de nuances vous échappe…
Etymologie : du latin secta, venant de sequi, suivre.
Le sectarisme est l’attitude d’un individu ou d’un groupe qualifié de sectaire, c’est-à-dire faisant preuve d’intolérance et d’étroitesse d’esprit en matière de politique, de religion, de philosophie.
C’est pas une question d’être bon ou mauvais, mais simplement une question de « motivation ». Quand tu gères l’argent de l’État c’est comme avoir accès à un puits sans fond. Quand tu gères une entreprise et que tu as un CA et des actionnaires dans le c** qui s’attendent à faire de profits sur leurs investissement tes couilles sont constamment sur la table.
Ça ça motive et ça rends drôlement « compétent »||
Un message d’anthologie, Nicolas! Hilarant!
Question… pourquoi personne n’a songé se faire l’avocat d’un système mixte de transport en commun? Juste question d’introduire un peu de compétition (et, a long terme, réduire les coûts d’exploitation pour le transport en commun public?) Le secteur du transport en commun serait, selon moi, un secteur idéal pour essayer cette approche.
@Jyrki
Je suis assez d’accord. L’État pourrait sous-traiter sans problème ce secteur qui a bien besoin d’une réforme.
Imaginons le cas de figure ou une municipalité met à l’encan des portions de trajets ou doivent passer des autobus, tout en limitant le nombre de territoires que peuvent contrôler une compagnie. Ces encans se renouvelleraient à période fixe et une compétition s’installerait entre fournisseurs pour obtenir les territoires les plus rentables. La municipalité garde un droit de regard, et les entreprises peuvent exiger un taux leur permettant de dégager du bénéfice. On évite une situation monopolistique d’État ou d’entreprise et on permet à la compétition de s’exprimer.
Ce type de partenariats existe déjà dans biens des domaines au sein de l’État. De très nombreuses activités et services sont sous-traitées et l’idée fait son chemin. Ce serait une expérience fascinante.
Premièrement, un système de transport en commun n’est pas le gouvernement,c’est la corporation du gouvernement.Donc, le gouvernement n’est pas l’administrateur, mais plutôt l’actionnaire unique.(Si il n’y a pas de corruption) Donc, il peut exercer une pression= à celle du CA et des actionnaires.Aussi,(ce qui est évident)l’administrateur veux avoir des chances de promotions et des récompenses. Pour le gouvernement, (m^me si c’est pas son argent) il veux se faire réélire et chaque politicien veux devenir plus populaire pour monter en grade. Donc, m^me si le gouvernement ne joue pas son argent, il joue sa carrière. C’est vrai,c’est à nous d’être sévère avec eux.Quoique,cela est facile de briser une carrière d’un nouveau. Les hauts dirigeants travaillent déjà de longues heures, alors quel est la motivation(sans la corruption évidemment) de ne pas être compétent au travail si, de toute façon, ils y passent toutes ces heures.Finalement,le Chili était dictatoriale donc il n’avait plus de pression électorale.
Un gouvernement ne fonctionne pas comme une compagnie (y compris les sociétés d’états), il est « designé » pour travailler inefficacement. Juste à penser aux tablettés, le but est d’être le plus gros et de gaspiller le plus d’argent possible. Et avec les « services » qu’on a avec les tas d’impôts qu’on paie (pour ceux qui en paient évidemment), on n’en a pas pour notre argent.
C’est le contraire d’une compagnie, qui doit fournir le meilleur service possible avec le moins de ressources possibles. Une compagnie doit satisfaire ses clients, car tôt ou tard un concurrent prendra la place si elle ne le fait pas (dans la mesure où le marché est libre, bien entendu).
@ Nicolas_Racine :
Pourquoi tu veux absolument mettre du public alors que le privé marche très bien sans avoir des fonctionnaires dans les pattes?
Pourquoi tu veux que ce soient des fonctionnaires qui décident des trajets?
Pourquoi une bureaucratie supposément pour contrer un monopole alors que la question de monopole ne pose aucun problème?
Pourquoi ton dogmatique refus à reconnaître le succès su privé?
@ Gauchiste:
Si je veux vendre mes « actions », tu es preneurs?
À Stanissia,
Dans le droit québécois, les hopitaux, écoles, réseaux de transport ect ect ect ont le statue de corporation. ( je connait un avocat corporatif). C’est vrai que les corporations de l’état sont différents dans leurs structure, mais pas dans le but. Le but des corporations est de suivre les ordres du gouvernement( l’actionnaire)et non de gaspiller(à pars, si le gouvernement lui ordonne). Et si c’était le but du gouvernement d’êtres toujours plus gros et gaspiller, pourquoi il y a une réduction de l’état au Qc? Parce que le gouvernement le veux. Aussi,(à pars si il y a de la corruption) c’est au gouvernement a faire pression pour ne pas gaspiller, car il a toujours le pouvoir de les renvoyés.Pour la concurrence, cette logique de satisfaction de la clientèle peux s’appliquer aux gouvernements, car tôt ou tard, un concurrent peux les remplacer. Finalement, comme les compagnies, ils peuvent anticiper les mouvements de l’autre et prévoir que l’autre ne prendra pas la place (ex; les pétrolières qui augmentent tous en m^me temps le prix du gaz à la pompe)
@Hollenthon
… Je crois que la naissance précède la marche, si tu vois ou je veux en venir.
« C’est le contraire d’une compagnie, qui doit fournir le meilleur service possible avec le moins de ressources possibles. Une compagnie doit satisfaire ses clients, car tôt ou tard un concurrent prendra la place si elle ne le fait pas (dans la mesure où le marché est libre, bien entendu). »
La nuance se trouve dans la rentabilité et du profit. La perspective de l’État était traditionnellement de livrer un service, sans chercher à amortir celui-ci. Mais les choses ont bien changé et les concepts d’efficacité et d’imputabilité des gestionnaires sont monnaies courantes dans la plupart des organismes d’État, à l’intérieur et à l’extérieur du périmètre budgétaire.
J’ai assez travaillé auprès des gestionnaires publics pour pouvoir vous assurer que les concepts du privé les interpellent et les influencent au plus haut point. Les tablettés, il n’y en a presque plus depuis les vagues de retraite. Ils sont parmi les premiers à être partis. Le public doit même recourir en masse à des ressources externes pour effectuer les travaux de base.
Je suis d’accord avec un modèle mixte, ou le privé agit comme sous-traitant de l’État, qui délègue la réalisation en permettant à l’entreprise de faire des profits.
J’ai toujours trouvé réducteur de considérer l’État comme un tout nuisible. Il prend trop de place, j’en convient absolument, et même dans le coeur la machine, beaucoup de gestionnaires l’admettent. Des réformes sont impérativement nécessaires et une réflexion de fond doit être faites pour rendre l’État québécois plus performant et ouvrir une place plus grande à l’entreprise.
@Hollenthon
« Pourquoi ton dogmatique refus à reconnaître le succès su privé? »
Je travaille pour une compagnie privée qui connaît un succès phénoménal et qui fait affaire avec l’État à travers un modèle très efficace.
Le dogmatisme n’est pas de mon bord.
@ Hollenthon
Combien? lol 😛
Pour le dogmatisme et le succès du privée,dois-je vous souvenir Wall Street 1929.Ce sont des politiques de gauche qui ont sortit les pays occidentaux de la crise.
Tout s’explique maintenant. Tu fais parti de ses compagnies parasites qui, grâce à leur relations avec le gouvernement, sont en mesure de vivre à même les taxes des contribuables. Dans cet optique, c’est logique de te voir demander constamment l’attribution de contrat par le gouvernement.
Je suis tout à fait d’accord. Ce que je veux dire. Le problème n’est pas le privée ou publique, c’est que l’état doit être rénovée pour donnée des services efficaces. Par contre, sur le système mixte,je suis contre car pourquoi l’état ne peux-t-il pas faire le travail du privée? Un administrateur=un administrateur. Privée ou publique, il travail pour son salaire et ses promotions. Et, niveau structure, si les humains ont été capable de construire des gigantesques compagnies, pourquoi peux-t-il pas construire un gigantesque état? Ou p-e serais-t-il mieux d’avoir des coopératifs nationales?
Sans rentré dans les insultes, je suis d’accord avec David, ces compagnies parasitent le gouvernement. Néanmoins, Nicolas Racine peux bien être contre son travail, on est pas dans une campagne électorale. Je veux dire que j’attribue la même crédibilité à tous peux importe vos antécédents.
@Prophète
Bien entendu ! Je mets mes convictions en pratique !
Et toi, tu utilises ta carte-soleil ? Tu cotises à la RRQ ? Tes enfants ont des places à 7$ ?
L’entreprise pour laquelle je travaille permet à l’État d’économiser en nous employant de façon ponctuelle plutôt que de payer des permanents… mais bon.
Si tu veux des services efficaces, c’est au privé qu’il faut demander, pas à l’état.
L’humain a construit de gigantesques états. Tous calamités…
Tout donner au public ou tout donner au prive serais une erreur stupide. Il y a des choses qui fonctionnent très bien au publique et d’autres au prive. Quand je vois le système de santé aux États-unis je suis content qu’un visionnaire de la Saskatchewan ait songe a un système de santé universel pour tous. Plusieurs pays dont la France en l’Angleterre possèdent un service de santé publique et ça fonctionne
Oui il y a des choses qu’on pourrais reléguer au prive mais avec des conditions. Quand on parle de la Saq je ne suis pas contre mais avec bémol. Le fait que la Saq soit étatique fait en sorte que des gens de Gaspé ont les mêmes produits que ceux de Montréal. Pas sur que le prive ferais en sorte de continuer cela.
Quand à Hydro-Quebec on ne touche pas a ça. Je suis de centre gauche et comprenez moi bien j’ai absolument rien contre l’idée qu’une personne devienne riche avec une bonne idée et de ce fait emploie des gens pour fabriquer ou vendre ses produits. Mais Hydro-Quebec est un acquis de nous tous citoyens et nous tous bénéficions de chauffage et de lumière a moindre coût et de plus on peut aussi avantager des entreprises a s’installer chez nous en leur donnant un rabais sur l’electricitee
Ouain… Nicolas n’a enrore rien compris. Il tient à son l’État providence. C’est normal, l’État providence maintient ses citoyens dans la médiocrité et la dépendance et en fait des TIÈDES, ce que Nicolas est.
Le Privé est ce qu’il y a de mieux dans presque tout. Je dit presque pour ne pas heurter les tièdes… lol, mais je ne le pense pas. Le privé est mieux dans tout:
– Saine concurence.
– Pas de nationalisation ou de monopole.
– Le client à toujours raison.
– La fierté de réaliser quelque chose.
@ Nicolas Racine
Pourquoi simplement l’état qui engage des ponctuelles et non une compagnie de ponctuelles?
@ David
Pourquoi les services efficaces viennent que du privée, si les administrateurs jouent même les enjeux que ceux du privée et que les politiciens jouent leurs carrières? (sans corruption)
Il est vrai que certain futurologue comme les Toffler
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alvin_Toffler
prédise la fin des méga strucutres (état ou compagnie à cause de leur inflexibilité) Mais, néanmoins, certaines compagnies marchent(ex: les états occi. ne sont pas « calamités » et certains états aussi. De plus, si les ex: Fr ont une structure tellement plus imposante que le Qc, c’est que les mégastuctures gouvernementales peux marcher( enfin au Qc) et
Si les mégastructures ne marchent pas ? Pourquoi ne pas utilisés des coopératives? Desjardins marchent bien sans de profit « voler »
En fait, c’est surtout ca… L’État excelle dans les domaines ou aucune concurrence n’est possible ni souhaitable.
Dans les domaines des services, ou ce qui importe est le bien de la population, une forme de concurrence état/privé est souhaitable.
Dans tous les autres domaines, le privé doit règner seul.
@ Galadriel
Le public
– pas de profit
– pas d’oligarchies
– Le citoyen a toujours raison
– La fierté de réalisé un idéal
@ Jyrki
Sans être d’accord avec la limitation du public, pourquoi ne pas plutôt faire place à des coopératives? (question lancée)
@ Jyrki
Pourquoi certains domaines serait excellent pour l’état et pas d’autres? Les Toffler ont fait remarqué que la loi est la monopolisation de la violence privée du temps moyen-âge. alors, pourquoi (si vous considérer que l’état devrait continuer à gérer loi seul) un domaine privée est devenu un endroit on l’état excelle?
Il n’y a pas de mal à faire des profits. C’est même ce qui fait avancer la société, qu’on le veuille ou non.
Je ne savais pas que c’était mieux d’avoir un monopole.
Pourquoi je ne peux pas foutre le gouvernement dehors comme je peux le faire avec une compagnie privée?
Nids de poules, chialeux contre le moindre projet d’envergure initié par le privé, endoctrinement de nos enfants, hôpitaux qui rendent encore plus malade…
OUCH ! Vous portez bien votre pseudo.
Refaisons votre énoncé:
Le public:
– Gaspillage des fonds publics
– Structure trop lourde
– Le contribuable se fait voler
– La honte d’infantiliser la population et d’en faire des tièdes.
@Gauchiste
Je parlais justement des secteurs de la loi et de l’ordre. Si tu es pour l’implantation de tribunaux matrimoniaux appliquant la Charia ou quelque chose du genre (ce qui serait de facto privé…), je ne peux absolument rien contre toi. Pas plus qu’il serait pertinent que la SQ devienne la SQ-Garda.
@ Stanissa
1: Il est vrai que les gens cherchent leurs « profits » ou leur avantage, mais est-ce les récompenses au rendement ne peux pas faire le travail et donc ne pas chercher le meilleurs profits possibles.
2: Je voulais dire entre les oligarchies privées et le monopole d’état. Car, quand les oligarchies se construisent, les prix augmentent pour 2 raisons :1 ils n’ont pas à ce souciés des plus petits qui pourraient surgir pour les renversés 2: ils peuvent plus anticipés les mouvements du concurrent et savoir qu’il ne ferait pas une quelque chose ex: Les prix de gaz augmentent tous en même temps, donc ils savent qu’aucun concurrent va garder ses prix bas.
3: Je suis d’accord avec vous, on devrait avoir une plus grande flexibilité.
4: (mis à pars la corruption), pourquoi des politiciens iraient en politique? Les salaires sont ridicules pour les heures de travail. (enfin sauf les députés)(mais pas les ministres et les autres)
@ Jryki
Je suis pour le publique dans la loi? L’êtes-vous? Quel est le secteur ou l’état devrait être ou non?
@ Galadriel
Oui,je suis bien gauchiste. Même, si nous sommes contre sur bien des points, je crois qu’il est bien de se parler dans le respect. Euh, pour le gaspillage ou le vole des contribuables, cela dépend toujours des gouvernements. Prenez la caisse de dépôt et placement? Ou Hydro-Québec? Elle a stimulé l’économie.Qu’on-t-il fait de tord? (je ne rentre pas dans la corruption là). Pour l’infantilisation, êtes-vous d’accord pour dire que cela est de la fabrication du consentement? Aussi, est-ce que les entreprises peuvent infantilisés leurs employés de façon pire que Wall-Mart et ses chansons de motivations. Je ne croit pas que la confiance en l’état est pire que la confiance en une entreprise.
Gauchiste…. Assez clair
État = Tout ce qui est du ressort de la loi et de son application. (a l’exception des agences de sécurité, qui sont, après tout, des agences offrant des services)
Mixte = Services.
Privé = Biens.
Ah Galadriel et Nicolas… Bien que votre crepâge de chignons public soit très divertissant, ça avance pas vraiment la clarité de l’argumentation.
Je vous pose une colle Galadriel… Comment peut-on remplacer NASA par un système privé de compétition pour l’exploration de l’espace? Tout en gardant la même qualité dans les résultats bien entendu. Vous nous avez clairement énoncé votre conviction que le privé est meilleur dans tout. Voici votre test… 😉
Je démissionne avec vous gauchiste. Ne le prenez pas comme une insulte, ce n’est pas mon but. Mais pour arriver à vous faire comprendre votre erreur, cela prendrait 5 à 6 milles commentaires et je n’ai pas ce courage, ni cette énergie. Vous êtes tellement loin dans votre gauchisme, que je pense sincèrement que c’est peine perdue d’avance. Dommage !
1 $ placé dans les travaux publiques fait 1,30$ dans l’économie, selon Stéphane Dion. J’ai déjà eu un professeur d’économie (néolibéral& pro-Fliptman) qui disait que son ex-professeur Jacques Parizeau disait qu’il était plus rentable d’investir dans les travaux publiques que dans les baisses d’impôts. Dans ce domaine, le publique a-t-il dépassé privée?
@Grande Prêtresse
Saine concurence.
La concurrence est un formidable outil de développement et d’améliorations des produits et services disponibles. Mais est-elle toujours saine ? La réalité, c’est que la concurrence n’est presque jamais totalement loyale. L’incitatif du profit provoque des alliances entre les entreprises pour mettre hors jeux des concurrents potentiels.
Pour vous prouver mon point, voici un article sur une loi AMÉRICAINE (sûrement inspirée des Communisses) toujours en vigueur…
« Le Sherman Anti-Trust Act du 2 juillet 1890 est la première tentative du gouvernement américain de limiter les comportements anticoncurrentiels des entreprises : il signe ainsi la naissance du droit de la concurrence moderne.
La loi américaine porte le nom du Sénateur John Sherman de l’Ohio qui s’éleva contre le pouvoir émergent de certaines entreprises constituées en quasi-monopoles : « Si nous refusons qu’un Roi gouverne notre pays, nous ne pouvons accepter qu’un Roi gouverne notre production, nos transports ou la vente de nos produits. » L’expression d' »anti-trust » vient du fait que la proposition de loi visait à contrer les agissements d’un groupe pétrolier, la Standard Oil, qui était constitué en « trust » et non sous la forme d’une société dont les droits étaient, à l’époque, limités. Ironiquement, lorsque la Standard Oil fut démantelée, elle avait pris déjà la forme d’une société et le Sherman Antitrust Act ne s’appliqua plus guère aux trusts. Il est complété par le Clayton Antitrust Act de 1914.
La législation américaine a servi de modèle à l’élaboration des textes fondamentaux de plusieurs droits de la concurrence à travers le monde. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sherman_Antitrust_Act
Voici quelques exemples d’applications de cette loi:
« American Tobacco fut démantelée en 1911 sur la base du Sherman Antitrust Act.
Standard Oil fut poursuivie par le Gouvernement américain le 8 novembre 1906 et démantelée par décision du 5 mai 1911.
AT&T fut démantelée le 8 janvier 1982 après 6 ans de procédure du Ministère de la Justice américain. Ce cas passe pour le plus emblématique.
À partir de 1982, IBM fit l’objet d’une instruction sur le fondement du Sherman Act mais les poursuites furent abandonnées.
Microsoft fut également poursuivie pour infraction au Sherman Act à partir de 1991. Les poursuites furent abandonnées après une transaction[réf. nécessaire] en 1994 sous la présidence de George H. W. Bush. »
La saine concurrence est un mythe aussi vivace que la survie d’une économie planifiée. Il faut vraiment être naïf pour s’imaginer que des entreprises en concurrence vont jouer systématiquement selon les règles immanentes d’un capitalisme idéalisé.
S’il existe des États voyous, il existe aussi des entreprises voyous.
Daccord Galabriel,
Néanmois, j’ai été très heureux d’avoir pus discuter avec vous. Vous m’avez renvoyer PAS (dsl faute de tape)à grand coup de pied et donc je vous trouve ouverte d’esprit.(vous tous d’ailleur) Néanmois, j’espère vous consoler avec cette phrase: Le débat politique n’est pas un débat de compétence, mais un débat de valeur. (Au moins dans son fondement).Je relirai vos messages pour êtres sur que j’ai bien compris vos propos.
Heureusement que vous ne vous relisez pas, vous nous donnez toujours raison à votre insu.
Justement parce qu’il existe des lois, la concurrence demeure saine.
Désolé je voulais dire PAS renvoyer. Mes escuses. Mais oui, je me relit à chaque fois.
Tiens, la preuve que même la guerre peut faire l’objet de sous-traitance :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080811/CPACTUALITES/80811213/6488/CPACTUALITES
Est-ce que Blackwater parasite l’État américain ? Peut-être devrions nous confier la guerre au secteur privé.
@ Jyrli
la loi était privée avant donc pourquoi elle est mieux publique?
Je suis tout à fait d’accord, c’est pour cela que je suis plus d’accord avec un monopole d’état et non un oligarchie, car l’état tente de satisfaire ses citoyens et les oligarchies tentent de satisfaire ses actionnaires qui veulent leur profit à infinie.
@Grande Prêtresse
« Justement parce qu’il existe des lois, la concurrence demeure saine. »
Qui promulgue ces lois ? Qui les applique ? N’est-ce pas en contradiction avec le principe de liberté ? Pourquoi l’État et le gouvernement se donne le pouvoir de limiter l’action des entreprises, si celles-ci obéissent aux lois du marché ? Ces lois ne devraient-elles pas être immanentes et universelles ? Pourquoi l’État doit-il intervenir ?
Comme toujours : parce que sinon, les lois naturelles de la concurrence seraient systématiquement violées. D’ou l’importance d’un certain contrôle, d’une vigile, qu’un simple État gendarme ne fournirait pas.
Pauvre Nicolas ! Évidemment qu’il faut des lois, l’humain n’étant qu’humain, c’est l’évidence même. D’où sortez-vous pour en être surpris ?
Dans toutes les démocraties il y a des droits et libertés qui sont protégés par des lois. Un enfant de 10 ans sait cela. C’est quoi votre point ?
« c’est pour cela que je suis plus d’accord avec un monopole d’état et non un oligarchie »
Le monopole d’État est aussi une dangereuse utopie. Dans une économie planifiée, les gaspillages sont immenses et la bureaucratie est pléthorique.
La Démocratie libérale a permis l’émergence d’un modèle mixte entreprise-état qui tient compte de l’infinie complexité des sociétés avec lesquelles elles interagissent. Ce modèle est en constante évolution et résiste tant bien que mal aux tentations extrémistes, ce qui est signe indéniable de sa robustesse.
Pourquoi pas plus tôt des coopératives? Ne sont-ils pas assujetit à vos lois de concurrence? (question lancée)
Et même très dilue, les entreprises sachent qu’une entreprise sensé ne ferait pas une chose ex: ne pas récolté de profits. Donc, il y aura toujours une limite que les entreprises ne franchiseront jamais pas, car ils savent que personne ne le ferait pas. Caio je vous quitte
@ Nicolas Racine
J’avoue que vous avez raison que le monopole est une dangereuse utopie et pour l’état également. Je suis tout à fait d’accord. L’humain est l’humain.
@Galadriel
Mon point ? Vous croyez à l’infaillibilité du libre-marché et de la saine concurrence et vous déniez tout droit d’intervention à l’État dans le domaine économique.
Si l’État n’intervenait pas, même de façon limitée, qui appliquerait le droit qu’un enfant de 10 devrait comprendre ? Qui corrigerait les inégalités causées par le viol systèmatique de vos chers principes ?
L’État peut agir sur le marché, que ce soit par des lois coercitives comme la loi Sherman, ou par des mesures financières, souvent mêmes aux entreprises. Il agit pour s’assurer que les acteurs du marché en respecte les règles, au nom du droit et de la saine concurrence.
Ça aussi, un enfant pourrait le comprendre.
Écoutes l’extrait audio, c’est expliqué.
@ Nicolas_Racine :
Les lois anti-monopole n’est qu’une forme d’étatisme aussi inacceptable et inutile que les autres.
http://www.antagoniste.net/?p=2030
le seul monopole qui doit être combattu c’est celui de l’état.
Vous connaissez mal l’histoire. Le privé existait aussi à l’époque des monarchies, il y était même plus développé qu’aujourd’hui dans certains domaines. Par exemple, en France, certains impôts étaient perçus par des gens qui achetaient auprès de l’état la concession de perception pour leur région.
La seule différence entre la monarchie et la démocratie est qu’à l’époque monarchique tout ce qui n’était pas explicitement autorisé était interdit. Donc la plupart des commerces étaient autorisés par des concessions royales qui pouvaient être révoquées.
A ce jour, personne n’a jamais prouvé la plus grande efficacité de l’état lorsqu’il s’agit de rendre des services autres que la police, la justice et la défense. Les faits sont plutôt dans l’autre sens.
@Prophète
Tu as le mérite de défendre tes convictions.
Explique-moi alors comment une saine concurrence peut s’établir si chaque secteur de l’économie appatient en fait à une vaste entreprise qui contrôle toute la chaîne de la production à la vente ?
En quoi est-ce différent du monopole d’État ?
@ Frank
« Le privé existait aussi à l’époque des monarchies »
Bien entendu ! Le privé existe depuis que le premier agriculteur/éleveur a pu vendre le surplus non consommé de sa production.
« tout ce qui n’était pas explicitement autorisé était interdit »
Ce qui est magnifique en Démocratie et en État de droit, c’est que c’est le contraire !
« A ce jour, personne n’a jamais prouvé la plus grande efficacité de l’état lorsqu’il s’agit de rendre des services autres que la police, la justice et la défense »
C’est un débat sans fin et assez stérile. Les sociétés démocratiques développent, modifient remplacent les structures qui les entoure. Si pendant une période l’État conserve monopole sur un secteur, l’évolution du groupe social et des opinions peut faire qu’il le délaisse. Vous parliez d’histoire. C’en est : de l’histoire longue. Déplaisante pour les radicaux, mais diablement plus efficace !
Je m’excuse à David, j’ai fait une erreur de tape, je voulais dire viendrais. Vrm toutes mes excuses!! ( je relisais les messages) Euh, doit-je rappeler que Hydro-Québec donne les meilleurs tarifs d’électricité au monde. Bonne nuit.
C’est incroyable comme il y a des gens incultes en économie et en politique et qui croient dur comme fer à des mythes.
Il est reconnu que la crise des années 1930 a été causée par l’augmentation sans précédent de l’intervention économique du gouvernement fédéral américain, notamment la politique inflationniste des autorités monétaires américaines des années 1920.
La politique du New Deal de l’administration Roosevelt ne fera qu’empirer la situation.
Si on avait laissé jouer les forces du libre marché, la crise n’aurait été qu’une brève récession normale permettant un réajustement de l’économie sur des bases solides.
http://www.quebecoislibre.org/981010-3.htm
Si tu aurais pris le temps de consulter le lien que je t’ai donné tu aurais eu réponse Èa ta question.
@Humain51
Un Wiki de l’enquête Pecora sur le crash de 1929:
« Following the Wall Street Crash, the U.S. economy had gone into a depression, and a large number of banks failed. The Pecora Commission initiated major reform of the American financial system. As Chief Counsel, Ferdinand Pecora personally examined many high-profile witnesses that included some of the nation’s most influential bankers and stockbrokers. As the Commission’s first witness, Richard Whitney, president of the New York Stock Exchange, declared that « The Exchange’s refusal to pay heed to popular demand for reform was simply a manifestation of courage to do those things which are right, regardless of how unpopular they may be for the time being. » Other important members of the Wall Street financial community to give testimony before the Commission included investment bankers Otto H. Kahn, Charles E. Mitchell, Thomas W. Lamont, and Albert H. Wiggin, plus celebrated commodity market speculators such as Arthur W. Cutten. Given wide media coverage, the testimony of the powerful banker J.P. Morgan, Jr. caused a public outcry after he admitted under examination that he and many of his partners had not paid any income taxes in 1931 and 1932.
As reiterated by SEC Chairman Arthur Levitt during his 1995 testimony before the United States House of Representatives, the Pecora Commission uncovered a wide range of abusive practices on the part of banks and bank affiliates. These included a variety of conflicts of interest such as the underwriting of unsound securities in order to pay off bad bank loans as well as « pool operations » to support the price of bank stocks. The hearings galvanized broad public support for new securities laws. As a result of the Pecora Commission’s findings, the United States Congress passed the Securities Act of 1933 and the Securities Exchange Act of 1934, instituting disclosure laws for corporations seeking public financing, and in 1935 formed the SEC as a means to enforce the new Acts. »
http://en.wikipedia.org/wiki/Pecora_Commission
Sans commentaire…
@Gauchiste
… Parce que des lois privées sont des formes de totalitarismes? Et parce qu’elles ne sont pas nécessairement conformes à l’organisation d’un territoire étendu comme une province ou un État.
Ma sainte grande foi du Bon Dieu, non seulement vous ne comprenez rien, mais en plus vous vous contredisez.
C’est vous même qui n’y croyez pas:
Et moi je vous ai répondu:
@Prophète
Je connaissais déjà leurs arguments. Je cite à tout hasard un extrait du jugement de la Cour Suprême Hawaii vs Standard Oil.
« Every violation of the antitrust laws is a blow to the free-enterprise system envisaged by Congress. This system depends on strong competition for its health and vigor, and strong competition depends, in turn, on compliance with antitrust legislation. In enacting these laws, Congress had many means at its disposal to penalize violators. It could have, for example, required violators to compensate federal, state, and local governments for the estimated damage to their respective economies caused by the violations. But, this remedy was not selected. Instead, Congress chose to permit all persons to sue to recover three times their actual damages every time they were injured in their business or property by an antitrust violation. »
Le droit, toujours le droit.
@Grande Prêtresse
Décidement, vous n’êtes pas en forme ce soir… C’est moi qui vous mettais en face de vos propre contradictions. C’est vous qui croyez en l’infaillibilité du marché, pas moi. Vous jugez des lois nécessaires pour encadrer le comportement des entrepreneurs, mais vous déniez du même souffle à l’État tout rôle économique…
Même le Prophète est contre les loi anti-monopoles !
Soyez conséquente et dites que vous êtes prête à assumer un comportement violant les règles du libre-marché de la part des entreprises, ou alors acceptez que l’État doive intervenir !
Nicolas vos commentaires sont illisibles sans les encadrés.
Pour faire un encadré:
Cliquez sur le bouton CITATION au début de votre texte… puis cliquer sur FERMEZ LES BALISES à la fin du texte que vous voulez encadré. Quand vous l’enverrez, il apparaîtra, un coup publié, sous la forme d’un encadré.
À Nicolas:
Si David est contre les lois, c’est sûrement qu’il a raison… il connait l’économie 1000 fois mieux que moi et je suis contente d’avoir son opinion là-dessus. Je lui fais confiance dans ce domaine. Alors pas de lois et vive la concurrence saine !
Et vous avez raison, je suis fatiguée ce soir, j’ai trop fait de recherches sur la Géorgie… jusqu’à 05h00 AM ce matin. Heureusement que je ne travaillais pas aujourd’hui.
Donc tu admets la stupidité des lois anti-monopoles.
En passant Nicolas_Racine , si tu es incapable de discuyer sans vouloir ridiculiser les gens en leur donannt des surnoms, je peux régler la situation assez facilement.
Considère ça comme un premier avertissement et il n’y en aura pas de 2e.
Ironique…
NASA looks to private sector help for next shuttle
Ce n’est pas un débat sans fin et stérile. Il est prouvé factuellement que le privé rend mieux les services que l’état.
@David
Soit… j’arrête. Fait le message à Galadriel d’arrêter de commencer ses messages par Pauvre Nicolas. C’est assez agaçant…
Je n’admets pas la stupidité des lois anti-monopoles. Elles ont un rôle à jouer, celle de contraindre les entrepreneurs à des règles de fair-play qu’ils devraient respecter dans des situations idéales de marché libre
David a donné un lien dans le commentaire #66. Il y a des audios de Don Boudreaux qui démontrent le contraire. Le marché (libre) se charge de la concurrence. La meilleure arme: l’innovation.
Une loi anti-monopole brime le libre-marché.
Un monopole favorise l’innovation, si bien que les monopole sont impossible à maintenir. Tout est expliqué dans le fiché audio que tu n’a pas écouté.
The higher the profits, the greater the lure for competitors.Overwhelming evidence that this kind of competition is real and seldom fails except when stomped on by state interference. Schumpeter said only source of monopoly power is government. Companies are always subject to the « gales of creative destruction. » Wal-mart: Why do they keep lowering their prices if they are a true monopoly? The best long-run strategy is to continue to innovate, making small amount on a lot of sales, reduces the possibility of attracting competitors. You can raise your price, and lower them only if a competitor comes in. But it turns out to be rare. Instead they just keep their prices down because someone could be enticed to come in and do it a totally different and maybe even better way. IBM example. Recent example: Microsoft, one of the claims is that it is so dominant and has so large a market share that it will just grab markets for all its applications. But Firefox is now the dominant web browser. Ironic. Stan Lebowitz and Steve Margolis research: MS kept pushing its prices down and its quality up. If it truly had monopoly power why would it have done that? If there’d been no antitrust laws would they have exploited monopoly power that they did have?
Est-ce que les entreprises mentionnées dans l’extrait aurait eu une chance de se développer sans une protection anti-trust ? Ou auraient-elles été rachetées et intimidées comme Netscape ?
« Wal-mart: Why do they keep lowering their prices if they are a true monopoly? »
C’est une affirmation archi-connue. Wal-Mart peut réduire ses prix justement parce qu’elle est en situation de monopole. Sa stratégie est fonction de son pouvoir d’attraction : en captant un grand nombre de consommateurs, l’entreprise détient un volume de ventes qui lui permet d’exiger des réductions à ses propres fournisseurs, tout en refilant une fraction des économies ainsi faites aux consommateurs, lesquels boudent les entreprises ne pouvant concurrencer les prix de Wal-Mart.
L’impact est bénéfique pour le consommateur, c’est indéniable, mais dommageable pour les intermédiaires, qui voient leur propre marge bénéficiaire fondre, et les concurrents qui perdent des clients.
Sur ce… bonne nuit à tous. C’est toujours un plaisir de débattre avec vous. Sans farce. C’est trop ennuyeux de débattre avec des gens qui pensent comme nous. On est toujours d’accord !
Bien sûr, regarde Firefox.
Alors comme consommateur j’exige la création de monopoles !
J’ai quand même de la misère avec la formulation de la phrase.
Bizarrement, Wal-Mart s’est retiré d’Allemagne parce que leurs prix n’étaient pas assez bas pour demeurer compétitifs.
Les pays arabes donnent pratiquement l’essence, aussi. J’appelle ça endormir la révolte…
LOL!
D’abord, tu dois m’expliquer comment une entreprise vole ses profits.
Ensuite, Desjardins est une banque comme les autres, mon cher.
Je n’ai pas de prêt chez eux, donc pas de ristourne. Donc, je suis un actionnaire à qui on ne remet pas son dividende – je me fais donc avoir!
Sans compter leurs « maudits frais ». Comment ça se fait qu’en Allemagne, je fais affaire à la Volksbank et ça me coûte rien parce que c’est une banque cooopérative et qu’ici un simple retrait de 20$ me coûte un forfait de 5$ par mois?
Je te parlerai même pas de ma carte de crédit qu’ils ont annulé sans m’avertir pendant mon année en Europe sous prétexte que je travaillais à l’étranger.
Le comptoir de fromages du IGA près de chez moi au Saguenay est toujours plein, des sortes de fromages que bien des gens là-bas ne goûteraient jamais.
Je ne serais même pas surpris que beaucoup de ces produits finissent aux poubelles vu qu’ils ne sont pas très populaires. Mais, malgré tout, le comptoir est toujours aussi rempli.
IGA a donc décidé que ça valait la peine d’avoir du stock de vrai fromage danois dans son magasin de La Baie.
Et, non, ce n’est ni Arla ni le gouvernement du Danemark qui paye IGA pour le mettre là!
En fait pour la question du Transport en commun, ce qu’il faut se demander c’est si cela serait rentable dans les conditions actuelles sans les plantureuses subventions gouvernementales que les Réseaux Publics obtiennent.
Il est clair qu’aucune compagnie privée ne pourrait survivre longtemps avec les condtions de travail et salariales que les fonctionnaires des transports en commun obtiennent.
À Montréal leur salaire oscille entre 25k et 50k. Mais dans les faits certains gagnent jusqu’à 100k.
L’an dernier le déficit de la STM a été de 31 millions de dollars! Qui a absorbé ce déficit? Le contribuables évidemment et aucun entreprise privée n’aurait survécue à un tel désastre.
Donc la question est: comment se fait-il qu’on tolère une telle situation?
Parce que le Transport en Commun – pour toutes sortes de raisons – est considéré comme un service essentiel.On refuse donc de laisser la STM s’effondrer et crouler sous ses dettes car
on est pas prêt ni socialement ni politiquement à en payer le prix.
Le problème de la STM est pas très compliqué: salaires trop élevés, conditions de travail trop généreuses.
Si un cie privée reprenait le réseau de la STM sans obtenir de subventions elle n’aurait d’autre choix que de couper dans les salaires de façon drastique et fermer les lignes non rentables. Ce serait le prix à payer pour avoir un réseau autofinancé et qui rapporte à ses investisseurs et qui cesse de nous syphonner collectivement de l’argent.
C’est ce que font et c’est ce qu’ont toujours fait les cies privées de transport en commun longue distance. Elles répondent à la demande là où c’est rentable.Là où ce ne l’est pas, elles ferment le trajet ou abolissent l’arrêt. Tant pis pour ceux qui restent sur le bord du chemin.
Car il y a un sacré écart entre la théorie et la réalité! Nous en région c’est une réalité que nous connaissons – les coupures de services de toutes sortes – depuis longtemps. Et on fait avec car nous n’avons pas eu le choix. Mais à Montréal seraient-ils prêts et capables de vivre avec cela???
J’en doute fortement!
Pas de réactions? Pas d’émeute? On dirait bien que j’ai visé juste!
C’est bien beau parler, mais quand ça fait mal les beaux principes s’envolent vite!
Ce que Mario Dumont a fini par comprendre!
Radisson, ce n’est pas que je ne sois pas d’accord avec toi, mais la réalité des transports entre Montréal et … les régions (je ne sais pas exactement ce que tu sous-entends par région, car ce terme peut désigner à la fois, disons, Rimouski, Plessisville et … disons, Havelock, toutes trois municipalités aux situations les plus différentes les unes des autres) est vraiment différente… Certains considèrent même le transport métropolitain comme étant devenu un service essentiel. Gageons que le propos va ressurgir à la prochaine grève.
Cela dit, ce réseau a besoin d’un certain nettoyage…
La rationalisation à les mêmes effets partout Jyrki. Et le transport en commun n’est pas moins essentiel à Rimouski qu’à Montréal!
La question que je me pose et que je pose: les partisans de la rationalisation et de la privatisation sont-ils prêts à vivre avec toutes les conséquences qui en découleront???
J’en doute fortement!
Et si c’est le cas, qui doit payer le déficit de 31 millions de la STM?
Tous les contribuables?
Et pourquoi pas uniquement les utilisateurs/payeurs?
Tu vas me dire que si c’est le cas les coûts vont devenir prohibitifs et que plus personne ne va pouvoir se payer le bus?
Et alors?
Ne serait-ce pas la seule manière de faire comprendre à tout le monde que la situation n’a aucun sens?
Si les cochons de payeurs de taxes n’étaient pas là pour éponger le déficit est-ce que la STM ne ferait pas faillitte!
Et si c’était ça la solution!
On fait table rase et on recommence à neuf!
Mais sinon cette farce va continuer sans fin!
Vois-tu, je crois que ces deux résultats sont à tout de fins pratiques inéluctables. Toutefois, l’un d’eux serait un moindre mal – en gras -(pour être honnête, je me sacre un peu de comment peut gagner une personne, tant que cela ne me coute pas démesurément cher pour me procurer un service qui pourrait fort bien être accessible à plus bas prix, si nous n’étions pas dans un monopole), tandis que l’autre serait catastrophique – en italique – parce que contraire au principe de développement. D’ou le fait que je prône un sytème de transports mixte.
Le transport en commun est plus important à Montréal, parce que plusieurs personnes optent de ne pas se procurer une voiture en raison du transport en commun. Bref, le dilemme de la poule et de l’oeuf, en plus d’occasionner d’autres problèmes dans un futur rapproché. Je sais que les gens concernés n’auront qu’a s’adapter, mais tu sais aussi bien que moi que l’Homo Quebecensis – ou l’Homo Montrealis – a tendence à oublier qu’il est muni d’une grande capacité d’adaptation.
Bref, j’ai hâte d’entendre les commentaires au sujet du caractère essentiel du service des transports en commun à Montréal (SURTOUT à Montréal, je n’ai jamais pris d’autobus local dans une autre localité). Pour ajouter au problème… Quels employés, considérés comme oeuvrant dans un service essentiel, ne sont PAS syndiqués?
Veuillez ajouter : lors de la prochaine grève, ou à l’approche d’une prochaine grève, des employés de la STM (la ou c’est écris (XXXX))
Tiens, tiens…
« La fin du déclin des prix de l’immobilier est «une condition sine qua non pour l’issue de la crise financière mondiale actuelle», avance M. Greenspan, qui reste très écouté par la planète financière.
Revenant sur les solutions gouvernementales pour sauver les deux géants du refinancement hypothécaire américain Fannie Mae et Freddie Mac, plombés par la débâcle des «subprime», M. Greenspan juge qu’elles sont «mauvaises».
«Ils (l’administration Bush) auraient dû faire fi des actionnaires (et) nationaliser les institutions avec une législation adaptée les scindant en 5 ou 10 unités (…) bénéficiant du soutien nécessaire des contribuables pour qu’elles soient financièrement viables», suggère M. Greenspan.
Victimes de la détérioration du marché de l’immobilier et de l’effondrement de leurs cours de Bourse, Freddie Mac et sa soeur jumelle Fannie Mae ont connu, début juillet, une crise qui a nécessité l’intervention du département du Trésor, équivalent du ministère français de l’économie et des Finances.
Les autorités ont ainsi mis en place un plan de sauvetage, validé par le Congrès et signé par le président George W. Bush, qui permet notamment au Trésor d’acheter des actions des deux organismes ou de leur prêter plus d’argent, jusqu’à fin 2009. »
@ Stephane.G
Pourquoi mes taxes servirait à donner aux gaspésien le même choix de vin qu’a montréal ?
Si le privé n’offrirait pas le même choix en gaspésir qu’à montréal, c’est parce que la demande ne serait pas là.