"Si l'on enlève les téléprompteurs, les oreillettes, le discours des speechwriters, la prestance de gravure de mode teintée d'un zeste de trucs de prêcheurs et d'hypnose collective, il reste le contenu du programme, et celui-ci est d'un vide consternant et d'une vacuité socialiste qui trahit le manque d'imagination et l'illusion qu'avec des recettes moisies, on peut inventer un avenir tout neuf."
Obama ne sert pas la cause de l'Occident
Jacques Brassard (Chronique: mercredi, 6 août 2008, p. 11)
Vous le savez, l'idéologie et la mythologie de la Gauche occidentale jouissent d'un ascendant et d'un prestige indubitables dans les médias, les colonies dites artistiques, les cénacles universitaires et chez les soi-disant experts de toutes les sociétés démocratiques de la Planète. Cette idéologie confond le progrès et le Progressisme (c'est-à-dire l'interventionnisme étatique), l'égalité et l'Égalitarisme (c'est-à-dire le nivellement par le bas), la paix et le Pacifisme (c'est-à-dire la capitulation devant un ennemi déclaré). Elle promeut le relativisme culturel et moral (toutes les cultures, toutes les valeurs se valent), l'écologisme fiscal et réglementaire à tendance totalitaire et elle trouve des excuses à tous les bataillons terroristes du monde sous prétexte, n'est-ce pas, "qu'il faut les comprendre, ils sont pauvres!".
Vous comprendrez qu'avec l'arrivée de Barack Hussein Obama dans la course présidentielle américaine, toute la gauche occidentale dans tous ces avatars est tombée en pâmoison devant ce que le monde occidental craint. "D'origine musulmane, élevé en musulman, écrit Michel Gurfinkiel, Obama professe aujourd'hui, en théorie, le christianisme. Mais, en fait, il a adhéré pendant 20 ans, jusqu'à ces derniers jours, à une Église noire, dont l'enseignement, théologie mise à part, rejoint étrangement celui de l'islam radical. L'homme qui a été constamment son maître spirituel pendant cette longue période et qui a célébré son mariage, le révérend Jeremiah Wright affirme, par exemple, notamment que l'Amérique blanche, c'est Satan, qu'Israël ne vaut pas mieux et que les attentats du 11 septembre constituent dans une large mesure une punition." Vingt ans de lessivage de cerveau, ça doit bien laisser quelques traces! Pour tout vous dire, je préfère un vieux héros de guerre (John McCain) à un jeune sénateur inexpérimenté qui a mariné trop longtemps dans un bouillon raciste, gauchiste et antisémite.
Complaisance
L'idolâtrie dont il est l'objet a atteint des sommets lors de sa tournée mondiale qui l'a mené de l'Irak à l'Europe en passant par Israël. La couverture médiatique fut d'une scandaleuse complaisance. Obama n'a pourtant fait que rabâcher son baratin habituel, aussi vide que flou, sur "l'Espoir et le Changement". Et il a quand même suscité une exaltation ridicule au sein de la Gauche caviar quand il a eu recours, à Berlin, au cliché archi usé "des murs entre les peuples qu'il faut abattre!" Ainsi, la vieille métaphore du "Mur de l'intolérance" (l'intolérance en question étant bien sûr l'apanage de l'Occident) a dû provoquer un fou rire inextinguible chez les "tolérants" terroristes du Hamas et du Hezbollah de même que chez les si accommodants despotes de Damas et de Téhéran.
Pourtant, malgré que les médias accordent à Obama presque 100% du temps de "forte écoute", et malgré la posture flagorneuse des commentateurs patentés, le candidat démocrate à la Maison Blanche ne parvient quand même pas à se distancer vraiment de John McCain. Pourquoi? Parce que si "l'on enlève les téléprompteurs, les oreillettes, le discours des speechwriters, la prestance de gravure de mode teintée d'un zeste de trucs de prêcheurs et d'hypnose collective, écrit Guy Millière, il reste le contenu du programme, et celui-ci est d'un vide consternant et d'une vacuité socialiste qui trahit le manque d'imagination et l'illusion qu'avec des recettes moisies, on peut inventer un avenir tout neuf".
Et le vide, provoquant un appel d'air, voilà que bouge Obama, telle une girouette. Une journée, l'Iran est une menace; le lendemain, il convient de négocier avec les Mollahs sans condition préalable. Il a même réussi sur l'Irak à défendre deux positions contradictoires dans une seule journée. Il a d'abord affirmé que ça va mieux en Irak et qu'il faut y demeurer jusqu'à la victoire et, plus tard, le même jour, il a prétendu que c'est le chaos et qu'il faut déguerpir. Concernant Israël, il a subitement abandonné ses positions propalestiniennes (qui étaient les siennes depuis des années) pour accorder son plein soutien à l'État Hébreu. N'hésitons pas à virevolter, n'est-ce pas, si c'est pour conserver l'appui de l'électorat juif américain. Bref, des convictions à géométrie variable!
Je ne pense pas que Barack Obama deviendra Président des États-Unis. Les Américains ont déjà commis, en 1976, une grave erreur en élisant Jimmy Carter, sans doute l'un de leurs pires Présidents, qui continue, encore aujourd'hui, de copiner avec les islamo-fascistes. Ça me surprendrait qu'ils récidivent en choisissant Obama. L'Occident a besoin d'un Président américain ayant une compréhension lucide des enjeux qui se trouvent au centre de la Quatrième Guerre mondiale et capable de rejeter ce que le Président Bush a appelé dans son discours de Tel Aviv le 15 mai dernier, "les fausses satisfactions de l'apaisement". Et, à mon sens, seul John McCain remplit ces conditions.
Jacques Brassard devait etre malheureux au P.Q. He hits the nail right on the Head with this artical!
Eh ben… tous les clichés réactionnaires y passent. Incroyable ce texte. Par contre, il m’a beaucoup fait rire. C’est toujours ça…
« Réactionnaire », ce mot utilisé à toutes les sauces et galvaudé comme pas possible par la gogauche québécoise 😉
J’imagine que si tu étais américain (ou devrais-je dire « étatsuniens » avec toute la condescendance que l’on vous connait, n’est-ce pas Racine?), tu voterais pour Jésus Hussein Obama les yeux fermés?
Le fait est que ce billet is right in bull’s eye et que ça vous emmerde de voir qu’une partie conséquente de la population refuse d’embarquer dans la culte Obamien, consciente qu’elle est de la pauvreté de cet individu au passé discutable et aux positions ambigues
Les réactionnaires c’est bien plus les socilalistes qui ne veut pas changer malgré l’échec lamentable de leurs idées politiques.
Qualifier de « réactionnaires » les propos de Brassard, c’est répéter ad nauseam les jérémiades des professeurs sciences-po de l’UQAM comme Francis Dupuis-Déri.
Je me doutais que mon commentaire vous ferais réagir… eh bien non, désolé de vous décevoir, je ne suis pas gogauchiste. Ni à droite d’ailleurs, j’appartiens à la Plaine (ou le Marais, comme vous voulez).
Réactionnaire, c’est être nostalgique d’une époque idéalisée retrospectivement. Alors, oui, on peut être réactionnaire de gauche (les communistes de toutes tendances) et de droite (les reaganiens ou thatchériens de ce monde). Ça me donne mal au coeur de lire islamo-fasciste… ça me rappelle d’autres belles trouvailles dans le même genre : judéo-bolchévique, hitléro-trotskyste, etc… qualifier ses ennemis réels ou imaginaires avec de tels sobriquets démontre surtout qu’ils sont plus difficiles à cerner… ou imaginaires…
Comique aussi de voir Brassard, qui pourtant a de l’expérience publique, critiquer l’aspect spectacle de la politique. C’est pourtant une vérité avérée : l’image compte autant – sinon plus – que le contenu en politique. Les organisateurs et autres spins doctors sont des experts en marketing, pas en politique publique. Ils savent que le contenu sera défini essentiellement une fois arrivé au pouvoir.
C’est le plus bel aspect de la démocratie représentative vient d’un principe physique : une fois au pouvoir, le Centre exerce une forte gravité qui pousse les gouvernements aux compromis.
@Phazon
Su j’étais américain, je ferais comme 45% de la population : je ne voterais pas ! Et ne parle pas de Jésus, je suis résolument athée et imperméable aux discours religieux, qu’ils soient divins ou séculiers…
Et si par condescendance tu veux ne pas penser comme toi, alors je vais continuer de condescender…
http://www.antagoniste.net/?p=3754
C’est vrai pour les politiciens pas de couilles et sans principes qui songent plus à se faire ré-élire qu’a défendre leurs idéaux.
Rien a été idéalisé par les reaganiens ou thatchériens. On ne fait que donner ce que ces 2 politiciens ont accomplis.
Je ne crois pas que Brassard idéalise une époque quelconque ou révolue. Et pour islamo-fascisme, quel autre terme utiliser ? vous ne savez pas l’étendue des articles 319 et suivants du Code criminel ? on ne peut plus nommer n’importe qui de n’importe quelle façon maintenant. Donc, avec islamo-fascisme, expression que semblent gentiment tolérer pour le moment nos élites gauchistes, vous savez parfaitement de quoi on parle. Et ces « islamo-fascistes » sont loin d’être des ennemis imaginaires.
« C’est vrai pour les politiciens pas de couilles et sans principes qui songent plus à se faire ré-élire qu’a défendre leurs idéaux »
L’idéalisme est un poison… je me méfie presque viscéralement des politiciens qui pensent savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi. Ça vaut pour la gauche comme pour la droite.
La politique, c’est l’art de faire des compromis. Le politicien, en démocratie, doit se rappeller qu’il représente TOUS les citoyens et pas seulement ceux qui l’ont élu. L’électoralisme exige le plus souvent des solutions à court terme et rapidement rentable, mais elle force aussi à la modération et au compromis. Chruchill avait raison de dire que la démocratie est le moins pire des systèmes… elle gravite au centre.
@poulou
Au lieu d’utiliser un nom ridicule comme islamo-fasciste, désignez-les par leur vrai nom : un chiite radical d’Irak, un chiite radical du Liban, un sunnite radical d’Irak, un milicien radical du Missouri ! Évitez le piège de la simplification grossière. Vous donnez prise à l’accusation de racisme en englobant une expression insultante en occident (fasciste) et un groupe religieux (islam). Les ennemis de l’occident existent, je ne suis pas aveugle. Mais leurs caractéristiques, origine et motivations sont nombreuses… un peu comme les « gauchistes » que vous brocardez tout le temps…
@tous.
Ce qui est étrange dans tout ca, c’est que la première utilisation du terme islamo-fascisme nous vient un marxiste…
ce qui est un poison c’est le manque d’idéalisme qui mène invariablement au populisme.
Quand un politicien défend une idées uniquement pour se faire ré-élire et non pas par conviction, on est pas loin de la prostitution.
L’art du compromis est pratiqué par les petit politiciens carriéristes plus intéressés par par le chèque de paye que par la défense de leur principes.
C’est justement cet art du compromis qui est responsable du cynisme et du désintéressement envers la politique et les politiciens.
La simplification grossière dont vous parlez ici n’est que la rectitude politique. Un des symptômes de ladite rectitude est la vitesse avec laquelle on dégaine l’adjectif « raciste ». On pourrait peut-être parler de musulmans extrémistes, mais ça ne changerait pas grand’chose. Quant à vouloir faire une approche sémantique entre un « milicien radical du Missouri » et un « chiite radical du Liban », pas d’accord. On ne parle pas de la même chose ici.
Quant à la politique comme art du compromis, il s’agit là d’une de ses facettes, c’est vrai.
Dieu qu’on a peur des mots. Un aveugle n’est plus un aveugle, mais un non-voyant, un sourd devient un malentendant, un vieux devient un aîné, etc.
Un islamo-fasciste est un islamo-fasciste, nom d’une pipe ! Cette expression est d’une justesse inouïe… mais Nicolas a peur des mots.
L’auteur allemand Christop Spher a cité les cinq caractéristiques principales de l’attitude fasciste dans un ouvrage récent.
Les parenthèses sont de moi.
-L’excès de violence et la brutalité des moyens. Cela concerne aussi bien la terreur envers sa propre population que la guerre extérieure.
(N’est-ce pas ce que les terroristes islamistes font ? Ils se font exploser dans des endroits publics bondés, au 4 coins du monde et tuent du même coup, leurs frères musulmans)
-La ségrégation. Elle peut être motivée par le racisme, la haine envers une certaine classe sociale ou une communauté religieuse, ou une certaine nation.
(N’est-ce pas ce que font les terroristes islamistes ? La haine des Juifs, la haine d’Israël et de l’Occident).
-On croit en un ou plusieurs leaders suprêmes. Cet individu ou ce parti ne négocie jamais, il commande. Il ne supporte aucune opposition. Ses décisions ne sont jamais remises en question. Même un membre du parti peut être éliminé dès qu’il paraît comme un opposant potentiel.
(N’est-ce pas ce que font les terroristes islamistes ? Ils éliminent l’Opposition en les tuant, pensez aux luttes entre Hamas et Fatah).
-Un contrôle absolu sur les médias. Toute critique adressée à la classe dirigeante est censurée ou discréditée. Même s’il y a une certaine « liberté » de presse, la classe dirigeante est capable de manipuler les médias d’une manière à garder le contrôle sur l’opinion publique
(N’est-ce pas ce que les terroristes islamistes font ? Penser aux caricatures de Mahomet, à l’absence de liberté de presse, à la désinformation des Palestiniens, entre-autres exempes).
-L’extermination systématique. C’est la destruction planifiée et organisée d’une population définie. Cette population peut être celle d’un autre pays, mais aussi une minorité à l’intérieur de son propre pays.
(N’est-ce pas ce que font les terroristes islamistes ? Mort à Israël, Mort à l’Occident. L’élimination des Juifs dans les pays arabes).
Moi je crois que l’idéalisme est une autoroute vers la dictature. Raisonner dans l’absolu, c’est négliger la condition humaine, c’est placer une idée au-dessus de l’homme. La faille est toujours dans l’homme, pas dans l’idée, d’ou le danger de dérive. « Je préfère la faiblesse des hommes à la perfection d’une idée » (Karl Popper).
Quant à la rectitude politique, svp, c’est éculé comme accusation. Je demande d’être précis, nuance. Englober tous ses ennemis sous une même appellation dénote un sérieux manque de jugement.
Quant au fascisme, merci pour la définition, mais j’en savais déjà les grandes lignes. Et je ne l’utilise pas à tort et à travers. Les univers totalitaires du 20e siècle européen n’ont pas grand chose à voir avec la mouvance islamiste actuelle. Les deux sont dangereux, certes, mais on ne parle pas de la même chose. Le fascisme a existé en de multiples variations (italien, français, anglais, belge, etc…) et chacun avaient leurs caractéristiques. On peut bien relever des points communs, mais on ne parle pas la même chose.
Je n’ai pas peur des mots. J’essaie de les employer correctement.
C’est vrai qu’en mettant de l’avant la liberté individuelle, on est un dictateur en devenir.
Bravo pour cette autre commentaire témoignant manque de jugement et/ou de réflexion.
Belle manière de prendre une bribe de son texte tout en en ignorant totalement l’esprit. Quelle honnêteté intellectuelle David, c’est tout à ton honneur…
La bribe du texte choisi représente parfaitement tout le reste du texte que de même que son esprit.
« La bribe du texte choisi représente parfaitement tout le reste du texte que de même que son esprit. »
Je ne crois pas David. Je suis pour la liberté individuelle et son expression par la démocratie représentative. L’idéalisme, c’est de vouloir imposer une solution à tous qui nous apparaît comme la meilleure. Qui sait, la liberté et le modèle sociétal que tu défends ne correspond peut-être pas au souhait de la population. Celle-ci est souveraine et choisit ses gouvernements. Et ne me sort pas la théorie des complots médiatiques gogauches. Les gens sont plus intelligents que ça.
Une idée sert de moteur à l’action, mais elle s’adapte au contexte, elle se raffine avant de s’implanter dans la société.
Je suis de l’école libérale modérée. Je crois au rôle de l’État comme agent régulateur, et à l’entreprise comme moteur de développement. Je ne suis pas doctrinaire, je ne place pas mes idéaux au-dessus de la réalité empirique.
J’ai déjà fréquenté des extrémistes, des purs et durs, limités dans leurs horizons par leurs conceptions manichéennes de la société. Les marxistes aussi s’imaginent que leur doctrine est une science… pourtant….
On en connais beaucoup des peuples qui refusent la liberté pour préférer les chaîne de la dictature…
Bref, tu penses que le soleil et la lune peuvent se lever à l’est simultanément…
En quelque part j’ai plus de respect pour les marxiste que pour les gens comme toi. car au moins les marxistes ont des principes et le courage de les défendre.
Ayn Rand au sujet du bien, du mal… et de ceux qui essayent de jouer sur ces 2 tableaux…
« I most emphatically advocate a black-and-white view of the world. What is meant by the expression « black and white »? It means good and evil. Before you can identify anything as gray, as middle of the road, you have to know what is black and what is white, because gray is merely a mixture of the two. And when you have established that one alternative is good and the other is evil, there is no justification for the choice of a mixture. There is no justification ever for choosing any part of what you know to be evil. »
Citer Aynd Rand pour parler du bien et du mal… ouf. Es-tu au moins capable de citer quelqu’un qui n’est pas de ta famille idéologique ?
Mes convictions sont aussi fortes que les tiennes. Mais je ne résonne pas dans l’absolu. Je me battrais pour défendre la liberté, l’habeas corpus et la liberté d’expression, mais pas pour un modèle comme le tien. L’occident s’est construit sur un modèle mixte État/entreprise. Il fonctionne cahin-caha, mais il fonctionne. Il s’améliore par couche, en fonction de l’évolution des peuples.
Imaginer que l’implantation d’un système comme le tien se ferait sans douleur et dans l’harmonie me fait penser aux Jacobins et aux Bolcheviks… eux aussi ils y croyaient.
Je remarque surtout que tu n’est pas capable de contre argumenter.
J’ai parlé d’abolir l’état ? Bien sûr que non, je ne suis pas anarchiste.
Je parle d’état de taille réduite, une nuance que tu semble incapable de faire.
C’est vrai que réduire la taille de l’état pour augmenter la liberté des gens se solde par l’assassinat de la dissidence.
Encore une fois, tu as parlé sans réfléchir.
Argument réactionnaire au possible qui revient à dire « rien ne doit changer ».
Nicolas semble se spécialiser uniquement dans les débats d’égo. Complexe d’infériorité, masqué par un complexe de supériorité ? À priori, je dirais que oui. Et plus il cause, plus je crois que oui. J’ai l’habitude de ces cas… lol
Quand je vois les mots Hussein entre Barack et Obama, j’arrête de lire. Qu’on le blâme pour ce qu’il veut implanter ou même, à la limite, pour le fait qu’il ait suivi ce cinglé de Wright pendant plusieurs années. Mais quand une moitié de nom de famille devient un argument, c’est signe que ca vole bas et pas à peu près, et faurait lâcher le : OUAN, MAIS FAUT QUE LES GENS LE SACHENT!!!
C’est pas comme si la population ne savait pas, et ce n’est pas comme si elle pensait que Barack Obama est, en bout de ligne, un cousin de la fesse gauche d’Ehud Barak, qui a toutefois mis son nom de famille au début de son nom complet – en raison de ses origines asiatiques, évidemment.
@ Nicolas_Racine:
Quand les conservateurs ont dérèglementé la téléphonie, a-t-on vu un bris de l’hamonie sociale et une souffrance accrue?
Bien sûr que non.
Il y a eu des économie pour tous les citoyens.
Je suis en accord avec Jyrki. Il y a toujours une motivation derrière l’utilisation dite complexe de son nom.
Tout comme ceux qui appellent Jean Charest, John James Charest.
Sachant qu’on ne choisit pas soi-même son nom. À quoi bon se servir de cet argument.
Cela dit, est-ce que Jacque Brassard sous-entend que pense Barrack Obama croit que l’Amérique blanche, c’est Satan, qu’Israël ne vaut pas mieux et que les attentats du 11 septembre constituent dans une large mesure une punition.?
En faite, croit-il avec ses références a la religion musulmane que Obama est un genre d’agent ennemi qui tente de devenir le président des États-Unis dans le but de les faire s’effondrer?
Est-ce finalement un différent d’idées, politique, économique, gauche droite disons, etc.. Ou bien simplement une croyance comme quoi « Obama travail pour les ennemis »?
Merci Galadriel de m’analyser à partir de quelques lignes… tu fais honneur à ton domaine. L’ego le plus gros ici n’est sûrement pas le mien.
@David
L’argument d’Aynd Rand est d’une pauvreté intellectuelle sidérante. Identifier les extrémités ne signifie aucunement que l’une d’entre elle et le bien et l’autre le mal ! Merde, on est dans le domaine religieux quand on pense comme ça ! Encore une fois c’est raisonner dans l’absolu… comme les fous de Dieu que vous dénoncez si souvent. La même intrasigeance, la même conviction de détenir LA vérité. Ce qui fait de toutes les voix discordantes des idiots, voire des ennemis. Je ne peux pas croire qu’on puisse raisonner de cette façon. Ça ressemble à un carcan religieux avec des oeillères serrées. C’est tellement pauvre comme pensée, sans aucune nuance, sans aucune prise empirique…
@John Paul Jones
C’est pas toi qui disait que le mot réactionnaire était galvaudé par la gogauche ? LOL… qui a dit que je souhaitais revenir à un passé idéalisé (définition du Larousse) ? Je souhaite du changement, mais par étape, progressivement, en s’adaptant au contexte. C’est pas mal plus conservateur que tu le laisse croire.
J’aime échanger avec vous. C’est tellement rare de trouver des gens comme vous avec qui on peut s’astiner…
À Jirky:
Taire son « middle name » est bien pire que de l’afficher.
Ben justement, une grosse parie de la polulation ne le sait pas et elle se doit de le savoir. On dit bien Georges W Bush… pourquoi pas Barack Hussein Obama ? C’est son nom après tout.
On appelle Bush « W », on appelait Trudeau « Pet »… le middle name est très important et il n’y a aucune raison de le taire. C’est bien vous ça, du Jirky tout craché qui nage dans les ténèbres du gris, qui se met la tête dans le sable par peur de voir du Noir ou du Blanc. Si je vous avais près de moi, je vous brasserais la cage solide pour que vous sortiez de cette médiocrité agaçante, jamais branchée dans rien.
Effectivement ! Avec l’expérience, je peux situer sans me tromper, un blogueur après seulement un ou deux de ses commentaires. Je pourrai redire la même chose de vous dans 5 ans.
D’ailleurs tenez, vous venez de m’en donner la preuve vous-même:
Vous ne cherchez que des débats d’égo… signe d’un profond complexe d’infériorité dissimulé sous le masque d’un complexe de supériorité.
P.S.: Vous me faites penser à Nicolas Boudoin, chez Martineau.
Je dirais que ça dépend de l’utilisation que la personne elle-même en fait.
Si George W. Bush utilise (ou utilisait) le W dans sa vie courante, il serait démis de l’utilisé aussi dans sa vie politique. Ce que je ne suis pas au courant par contre.
Mais si par exemple mon nom complet est Jean-Philippe Christophe Tremblay, mais que je n’ai jamais utilisé le Christophe, je ne vois pas pourquoi celui-ci devrait ressortir dans une carrière politique.
Je connais des centaines de gens autour de moi qui ont des « middle name » qu’il n’utilise pas. Et personne ne leur impose son utilisation. Je ne vois pas pourquoi on devrait le faire?
Hé hé ! Quel bel argument à servir aux nationalistes séparatistes. Sachant que l’on ne choisit pas soi-même sa LANGUE. À quoi bon se servir de cet argument pour faire la séparation.
@ Galadriel
Dur d’avoir autre chose qu’une confrontation quand on fait face à des gens qui pensent détenir LA vérité. Je ne pense pas la détenir, je suis un relativiste…Et ma dernière phrase était pleinement ironique… dommage que l’écriture ne rend pas les clins d’oeil.
Hein?
Reviens-nous en politique Jacques!!!
Comment cela HEIN ? Vous n’avez pas choisi votre langue à la naissance à ce que je sache. Elle vous a été imposée par vos parents. Tout comme votre nom.
Heureusement qu’en cours de route on peut changer les deux.
Ouais, mais vous savez aussi bien que moi Galadriel que le papa de George W. Bush était quand même relativement plus célèbre que le papa de Barack Obama. On ne disait JAMAIS le middle name de Bush, sauf peut-être pour le protocole. J’étais fort jeune à cette époque, mais assez vieux pour me souvenir que c’était George Bush.
Du reste, je relis mon message et il est pas mal clair. Quand je vois Barack Hussein Obama, j’arrête de lire ou je me salis les oreilles.
Et utiliser le middle name pour faire PET était pratique, tant pour faire référence à l’animal de compagnie ou à la flatulence.
En effet, je n’ai pas choisi ma langue.
Fort heureusement, aujourd’hui je m’en accommode très bien et je l’apprécie.
Mais pourquoi ce fait empêcherait-il des séparatistes de ce se servir d’un argument par exemple « La séparation du Québec pourrait aider à réunir des conditions servant la survie de la langue française »?
Vous auriez préféré une citation de Falardeau ?
Les notions de bien et de mal existent et ce ne sont pas des débats religieux, mais bien de morale. Sachez faire la différence, nom d’une pipe !
La plus grande partie des concepts dont se sert le mental fonctionnent dans la dualité. Il n’existe pas d’ordre d’expérience humaine dans lequel la représentation n’est pas pensée en terme de concepts duels :
– capitalisme/communisme,
– fait/droit,
– bien/mal,
– vertu/vice,
– dieu/diable,
– vrai/faux,
– beau/laid,
– théorie/pratique,
– chaud/froid,
– joie/tristesse,
– force/faiblesse,
– absolu/relatif,
– transcendant/immanent,
– abstrait/concret,
– idéal/réel,
– objectif/subjectif,
– pauvreté/richesse.
– Etc.
Vous ne changerez pas cela, Nicolas. Toutes les dualités ne viennent pas nécessairement des constructions de la pensée. Ce n’est pas la pensée qui fabrique la dualité droite/gauche dans la symétrie du corps, mâle/femelle chez les animaux, homme/femme, pôle+/pôle– sur la pile électrique, etc. On pourrait dénombrer un certain nombre de dualités qui existent dans la nature, antérieurement à toute pensée humaine. Auquel cas, la pensée duelle ne serait pas une fiction et aurait aussi une portée ontologique. Etant déjà à l’œuvre dans la Nature, nous serions parfaitement fondés de la simuler dans la représentation sous la forme de concepts duels.
Parce que c’est du ségrégationisme. Une séparation etnique basée soit sur la langue, la religion, la race, etc.
Une cage à homards à la Parizeau, quoi ! NON merci, trop peu pour moi cette prison linguistique.
Les dualités naturelles ne sont pas mises en opposition bien/mal. Mâle/femelle n’indique pas que l’un est le bien et l’autre le mal…
Les dualités de la nature sont le fruit de l’évolution. La dualité dans la pensée humaine est le fruit de sa pensée et d’une évaluation morale, elle-même en lien très fort avec le raisonnement religieux. La vie n’est pas blanche et noire… elle n’est pas grise non plus. C’est une palette de couleur…
Les opposés servent à définir des catégories médianes capables d’amener le plus d’individus possibles à collaborer. La plupart des oppositions que tu fais ont produit des catégories médianes, qui évoluent constamment.
Tiens un autre Jirky. Vous vous êtes sûrement fait un ami ici Nicolas. Deux kids incapables de se brancher sur rien. Bof ! J’imagine qu’il en faut aussi des pas branchés.
Cela n’aidera sûrement pas votre névrose narcissique perverse, je croyais que vous alliez enfin la reposer. Déception !
Nicolas_Racine, tu sais qu’une personne incapable de faire la différence entre le bien et le mal n’est pas apte a subir un procès ?
@David
Une personne jugée inapte à subir son procès est considérée comme irresponsable et pas seulement pour les notions de bien et de mal. C’est une personne incapable d’évoluer en société parce qu’elle n’en comprend pas les codes.
Le bien et le mal est une question de morale, pas de religion. La moralité est une obligation sociale.
1) Il y a le mal physique, celui qui engendre la douleur, celui qui défigure, qui blesse dans la chair, celui qui mutile, qui tue. Toute action qui porte atteinte à l’intégrité d’un être, sème le mal et détruit.
Dans ce sens, les dictatures, le terrorisme sont le Mal.
2) Il y a le mal moral qui répand la souffrance, qui engendre l’humiliation, la honte, et même qui prend plaisir de la souffrance qu’il procure.
Dans ce sens, les dictatures et le terrorisme sont le Mal.
3) Il y a enfin le mal métaphysique qui résulte de l’imperfection des hommes et de l’imperfection des actes.
Partant de cette prémisse, le Bien serait les démocraties avec des Chartes de droits et libertés.
Les guerres qui combattent un plus grand mal sont donc nécessaires.
@ Nicolas_Racine:
Donc tu admets que le bien et le mal existe.
@Galadriel
Je ne suis pas sûr que j’intégrerais un système politique dans des catégories morales, mais au moins nous somme d’accord sur un point : la démocratie représentative est actuellement le meilleur des systèmes disponibles.
La construction des démocraties modernes s’est faite le plus souvent dans la souffrance… nous avons désormais un système qui garantit les libertés individuelles et permet au peuple d’être représenté. C’est déjà ça.
Bon enfin, un peu de bons sens qui sort de toi Nicolas… il en aura fallu du temps !
@David
Évidemment que j’admets que le bien et le mal existe. C’est leur définition qui me pose problème. Je l’ai déjà dit, je ne raisonne pas dans l’absolu. Ce qui est bien et ce qui est mal au sein d’une société libre est définie par une longue réflexion, puis codifiée dans le droit. Et le droit est le même pour tous les individus qui appartiennent à cette société et qui acceptent d’en suivre les règles. Le droit évolue en fonction de l’évolution de la société qu’il dessert.
Les lois canadiennes condamnent le terrorisme, ce qui est tout à fait souhaitable, puisque les terroristes enfreignent les règles du droit. La loi canadienne condamne aussi l’utilisation de la torture et des traitements dégradants. Ça aussi, c’est normal, quoiqu’on en pense.
« Bon enfin, un peu de bons sens qui sort de toi Nicolas… il en aura fallu du temps ! »
Je suis toujouts un sale centriste relativiste athée, tu sais…
Ceux qui ne peuvent définir le bien et le mal ne sont pas apte a subir un procès.
Relativisme culturelle…
Et oui, malheureusement. Il y en a qui se complaisent dans le GRIS. Pour eux c’est rassurant de ne pas prendre position. Des Ponce-Pilate, en somme ! Aucun choix, donc aucune responsabilité.
Le jour où je n’aurai plus le courage de choisir, tirez-moi une balle dans la tête, please !
Parce que le jour où je n’aurai plus le courage de choisir, je serai déjà morte en somme.
Relis mon commentaire #45, cela te replacera les idées.
« Le jour où je n’aurai plus le courage de choisir, tirez-moi une balle dans la tête, please ! »
Tu as déjà cessé de choisir. Ton choix est fait et tu n’en démords pas. Ton univers est déjà borné par tes idéaux, en-dehors desquels il n’existe rien d’autre. Vous devez être bien malheureuse, parce que votre idéal est une abstraction, une vue de l’esprit, qui n’a pas plus de chance de se réaliser que le communisme idéal de Marx et Engels.
@David et Galdriel
Encore une fois, vous prenez une phrase hors de son contexte… la définition, je la donne immédiatement après. Mais bon…
** Ben justement, une grosse parie de la polulation ne le sait pas et elle se doit de le savoir. On dit bien Georges W Bush… pourquoi pas Barack Hussein Obama ? C’est son nom après tout. **
– Galabriel
Parfait. Alors maintenant on va dire John James Charest.
C’est son nom après tout et le monde doit savoir qu’il l’a francisé afin de mieux être élu comme un vulgaire imposteur.
Relativisme quand tu nous tiens! Ceci équivaut à dire que le totalitarisme est équivalent à la liberté individuelle. Tout régime qui enchaine les individus ne pourrait être aussi valable qu’un régime basé sur le respect de l’individu. Qui ne veut pas être libre?
Encore plus de relativisme. Il n’y a pas de bien ou de mal. Il n’y a pas de d’absolus dans la décence humaine. Le genre d’argument qui sert à justifier des choses comme les crimes d’honneur en disant «ça fait partie de leur culture».
Tu as raison, les idéaux de liberté, de droit et de démocratie ne valent certainement pas la peine d’être défendus. Convertissons-nous donc tous à l’islam et accueillons donc tous le nouveau califat, la chariah et la nouvelle ère d’ignorance et de totalitarisme qu’il amènera.
@Philippe
Je te suggère de relire mon intervention suivante :
« Ce qui est bien et ce qui est mal au sein d’une société libre est définie par une longue réflexion, puis codifiée dans le droit. Et le droit est le même pour tous les individus qui appartiennent à cette société et qui acceptent d’en suivre les règles. Le droit évolue en fonction de l’évolution de la société qu’il dessert. Il évolue, se modifie, s’adpate. lentement, sans tenir compte des soubresauts de l’opinion.
Les lois canadiennes condamnent le terrorisme, ce qui est tout à fait souhaitable, puisque les terroristes enfreignent les règles du droit. La loi canadienne condamne aussi l’utilisation de la torture et des traitements dégradants. Ça aussi, c’est normal, quoiqu’on en pense. »
Je pense que c’est clair… je vais défendre toute ma vie cette conception. Un État de droit est le meilleur type de gouvernement disponible actuellement, et il ne s’implantera pas ailleurs par l’agression. En occident, il a fallu presque 4 siècles pour que ce modèle apparaîsse et s’affirme.
C’est ce que j’ai cru moi aussi pendant longtemps. Mais je penche maintenant vers le libertarianisme:
– La liberté individuelle est la valeur fondamentale qui doit sous-tendre les rapports sociaux, les échanges économiques et le système politique.
– La coopération volontaire entre les individus dans un marché libre est préférable à la coercition exercée par l’État.
– Le rôle de l’État n’est pas de poursuivre des objectifs au nom de la collectivité, mais de se limiter à protéger les droits individuels et laisser les citoyens poursuivre leurs propres objectifs de façon libre et responsable.
A mon avis, il faut toujours garder l’esprit ouvert à un changement dans nos conceptions.
http://www.quebecoislibre.org/philo1.htm
Je serais plutôt de l’école de John Rawls, que j’ai lu à l’université. Ses principes sont gravés dans ma mémoire.
« le principe de liberté, c’est-à-dire un droit égal pour tous tant que celui-ci n’empêche pas la liberté d’autrui de se réaliser
« Chaque personne a droit à un système pleinement adéquat de libertés de base égales pour tous, compatible avec un même système de liberté pour tous; et dans ce système, la juste valeur des libertés, et de celles-là seulement doit être garantie. »
le principe de différence, qui admet des inégalités justes
« Les inégalités sociales et économiques doivent satisfaire à deux conditions :
– elles doivent être liées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, dans des conditions d’égalité équitable des chances;
– elles doivent procurer le plus grand bénéfice aux membres les plus désavantagés de la société. » »
C’est du libéralisme consciencieux, ouvert et intelligent.
Excusez-moi Galadriel, cela ne vous gêne-t-il pas de plagier des pans de textes entiers sans mentionner vos sources ? Ou sans au minimum mettre vos citations entre guillemets ?
Surtout quand l’auteur demande expressément que l’on respecte ses droits : Le site Philosophie et spiritualité autorise les emprunts de courtes citations des textes qu’il publie, mais vous devez mentionner vos sources en donnant le nom du site et le titre de la leçon ou de l’article.
Source : http://sergecar.club.fr/cours/logique4.htm
Le non-respect de la propriété intellectuelle d’autrui, c’est mal.
P.S. : J’ai découvert votre source par inadvertance. J’étais grandement intéressée par ce que vous aviez écrit et en faisant quelques recherches pour approfondir le sujet, je suis tombée sur la source… très intéressante, en passant.
Nicolas_Racine
** le principe de liberté, c’est-à-dire un droit égal pour tous tant que celui-ci n’empêche pas la liberté d’autrui de se réaliser **
Autrement dit, la liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence. Plein de bon sens.
Être réactionnaire, c’est refuser le changement, refuser d’appréhender le monde sous un nouvel angle et surtout…de réagir.
C’est désormais les caractéristiques qui priment chez la gauche.
La gauche prône le retour à un monde mythique de croissance zéro; le retour à l’agriculture préindustrielle; combat les OGM; croit que la fin du monde est pour demain et que la cause en est les péchés (environnementaux)des humains.
Plus rétrograde et réac que la gauche c’est difficile à trouver!
Gravatar.com
Ph
@ Radisson
C’est vrai, la réaction, c’est le rêve d’un retour vers un âge d’or imaginaire qu’on glorifie retrospectivement, en gommant les défauts. En ce sens, elle peut être de droite comme de gauche.
La droite québécoise n’a jamais pu s’implanter au pouvoir, ce qui fait que ses références sont le plus souvent étrangères (Reagan/Bush père, Thatcher, etc). Je ne sais pas si le Québec aura un jour un véritable gouvernement de droite. Peut-être.
À J. Voyelle:
Woe les moteurs Julie ! Quelle mouche vous a piquée ce matin ? Cet extrait de texte de la conception de la dualité est depuis longtemps dans mes archives, tellement longtemps que j’en ai oublié l’auteur. En fait il ne dit rien qu’on ne sache déjà. J’ai tout simplement fouillé les notes de mes archives pour expliquer la dualité. L’auteur importe peu ici, cette réalité est universellement reconnue par plusieurs spécialistes et n’est pas l’apanage de ce seul auteur. En fait, le concept de dualité existait bien avant lui.
Déjà Zoroaste ou si vous voulez Zarathoustra, né au VIII ou VI siécle Avant Jésus-Christ, prônait déjà le dualisme. Phytagore aussi et bien d’autres. En fait, c’est plutôt Serge Carfantan qui fait du plagiat.
Je pense Radisson que Nicolas ne vous a pas compris. Vous faisiez référence à son commentaire #2 où il se foutait de la gueule de Jacques Brassard en disant que cela l’avait bien fait rigoler, comme tous les gauchistes sûrement.
Et là, virement de situation, il tente de nous suggérer qu’il aimerait qu’une droite s’implante au Québec… lol
@Galadriel
« Et là, virement de situation, il tente de nous suggérer qu’il aimerait qu’une droite s’implante au Québec… lol »
Vous êtes définitivement une spécialiste de l’interprétation tendancieuse. « Peut-être » ne veut sûrement pas dire la même chose au Valinor qu’ici.
Le Québec a connu une succession de gouvernements de centre-gauche depuis les années 1960, construisant un modèle étatique social-démocrate. Ce modèle est en crise et devra faire l’objet d’une réévaluation, c’est l’évidence. Des vaches sacrées comme l’universalité des prestations devront être réévaluées. Est-ce que ça prend un gouvernement de droite pour le faire ? Je crois qu’un gouvernement du centre serait le meilleur choix. Mais c’est mon opinion.
Je réitère ici le passage de John Rawls sur le principe de différence.
le principe de différence, qui admet des inégalités justes
« Les inégalités sociales et économiques doivent satisfaire à deux conditions :
– elles doivent être liées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, dans des conditions d’égalité équitable des chances;
– elles doivent procurer le plus grand bénéfice aux membres les plus désavantagés de la société. » ”
http://www.iep.utm.edu/r/rawls.htm
J’ose espérer que tu ne le taxeras pas de sale gauchiste…
Non, mais de centriste par contre.
Le centre Nicolas n’est que le refus de se positionner. Certains croient que c’est bien le centre, c’est faux, c’est la position des Ponce-Pilate de ce siècle.
Dis-donc, ton avatar c’est de l’incohérence ou de la dérision, cher athée ?
Mais puisque tu as choisi l’avatar du Christ, je te servirai une de ses paroles:
« Ainsi, puisque te voilà tiède, ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche ».
@Galadriel
Mon avatar est de la pure dérision. Je trouve Jésus plus charmant en vendeur de char usagé.
Historiquement, la démocratie se situe au centre, avec des écarts-types droite/gauche. Le minarchisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Minarchisme) est une construction philosophique, une vue de l’esprit, pas une réalité empirique.
Le centre, c’est l’empirisme, la relation entre l’action et ses conséquences, la recherche du compromis et le désir de trouver des solutions justes pour le bien du plus grand nombre.
Moi je suis un membre de l’école de Bush:
For example, some say that democracy is a Western value that America seeks to impose on unwilling citizens. This is a condescending form of moral relativism. The truth is that freedom is a universal right — the Almighty’s gift to every man, woman, and child on the face of Earth. And as we’ve seen time and time again, when people are allowed to make a choice between freedom and the alternative, they choose freedom. In Afghanistan, 8 million people defied the terrorist threats to vote for a democratic President. In Iraq, 12 million people waved ink-stained fingers to celebrate the first democratic election in decades. And in a recent survey of the Muslim world, there was overwhelming support for one of the central tenets of democracy, freedom of speech: 99 percent in Lebanon, 94 percent here in Egypt, and 92 percent in Iran.
There are people who claim that democracy is incompatible with Islam. But the truth is that democracies, by definition, make a place for people of religious belief. America is one of the most — is one of the world’s leading democracies, and we’re also one of the most religious nations in the world. More than three-quarters of our citizens believe in a higher power. Millions worship every week and pray every day. And they do so without fear of reprisal from the state. In our democracy, we would never punish a person for owning a Koran. We would never issue a death sentence to someone for converting to Islam. Democracy does not threaten Islam or any religion. Democracy is the only system of government that guarantees their protection.
Le Centre Nicolas, c’est du n’importe quoi, un fourre-tout. Du vent, du néant ! Seule la droite légèrement centriste peut défendre le droit des individus. Et dans des moments de grande crise, seule la droite réagit adéquatement.
Comme le dis si bien l’extrait de discours de Bush que David a posté, la liberté n’est pas une valeur, elle est un droit. Un droit ne s’impose pas. Il peut être donné ou gagné. C’est probablement simpliste, mais je crois que tant qu’il y aura des hommes et femmes qui ne sont pas libres, nous devons par tous les moyens les aider à le devenir. Tant qu’il y aura des régimes liberticides, nous devons les combattre, par la force si nécessaire.
Les population des démocraties occidentales ont des populations vieillissantes et sur leur déclin. Si nous désirons que nos descendants (pour le peu qu’il y en a) restent libres, nous devons combattre les régimes liberticides qui menacent cette liberté. Nos enfant n’auront pas les nombres pour résister eux-même. Notre seule chance est de libérer ceux-là même qui sont déjà sous le joug de ces régimes. C’est pourquoi les guerres en Irak et en Afghanistan sont justifiées.
@Philippe
Tu parles de défendre la liberté, ce qui est noble. Porter le glaive pour défendre ce droit à l’étranger est une cause qui repose sur des principes moralement irréprochables. Ce sont les moyens qui sont douteux.
On oppose souvent comme argument que les ennemis de la liberté se moquent bien de nos principes de justice et n’hésiteront pas à tuer pour affaiblir leurs ennemis. Qu’ils exploiteront chacunes de nos failles pour frapper.
La réaction classique et instantanée aux actions spectaculaires des ennemis de la liberté est de frapper fort. Pour faire mal, aveuglément. Bref, de faire comme eux.
La grande ironie de toute cette guerre au terrorisme, c’est d’agir exactement comme le souhaite l’ennemi: restreindre les libertés individuelles des citoyens, pratiquer l’exception juridique, la torture. Bref, discréditer l’idéal de justice et la démocratie. Après tout, nous agissons en grande partie comme eux, mais à une autre échelle et avec des moyens plus sophistiqués.
Je vais citer Kissinger, au sujet de la guerre du VietNam: « Nous avons mené une guerre classique. Nos ennemis ont mené une guerre révolutionnaire. Le but dans ce type de guerre est essentiellement le contrôle des populations et l’image transmise. »
Beaucoup de guerre du 20e siècle ont été asymétriques, entre un État occidental puissant et un adversaire affaibli mais se battant sur son propre terrain. L’Indochine, l’Algérie, le VietNam, l’Afghanistan (dans les années 1980), etc. Ces guerres ont toutes été perdues, parce que les objectifs des bélligérants ne sont pas les mêmes. Le combattant fanatisé se moque de la durée de la guerre. Il se bat pour un idéal. Son but est de contraindre la population à le suivre. L’État occidental retient ses coups, emploie sa technologie pour limiter ses pertes, mais même en attaquant de toutes ses forces, il ne pourra jamais le vaincre définitivement, parce qu’on ne détruit pas un idéal.
La solution ? Comme toujours, elle ne sera pas simple. Pour amener les populations, qui sont le véritable enjeu de cette guerre, à partager nos valeurs et à établir des liens durables avec nous, il faut surtout éviter de donner des armes de propagande à nos ennemis, en se comportant comme eux.
Mais bon. Ce n’est qu’une opinion modérée dans un océan d’idéalistes portées aux résolutions extrêmes.
La guerre au terrorisme est une appellation incomplète. Le terrorisme n’est qu’un symptôme d’un mal plus grand, qui a en réalité peu à voir avec l’impérialisme américain, ou le colonialisme européen, ou Israël.
Et cette guerre en est une qui est bien plus idéologique que militaire. Nous ne pouvons d’ailleurs pas la gagner avec la seule puissance militaire. C’est ce à quoi je fais allusion en disant «par tous les moyens». Les actions en Afghanistan et en Irak ne sont qu’une facette de la lutte, qui consiste démontrer que l’islam peut coexister avec la démocratie, ce que les islamistes démentent. La guerre contre les islamistes consistent autant à libérer des esprits que de libérer des corps.
Le vrai problème est que trop peu de gens, les politiciens en particulier, réalisent les vrais enjeux. Il est déplorable d’avoir recours à des mesures liberticides pour arriver à nos fins. C’est effectivement piétiner sur nos propres principes. L’ennemi est élusif et difficile à identifier. Nous savons que ce ne sont pas tous les musulmans qui sont des terroristes, mais nul ne sait combien sont sympatiques à leur cause, même s’ils n’approuvent pas de leurs méthodes. La vigilance est la seule vraie arme que nous avons.
Ce que nous combattons n’est pas un gouvernement ou un état, ni une religion, mais une idéologie qui contrairement au communisme, n’est pas limitée par les frontières. Le seul parallèle avec des guerres comme celle du Vietnam est que maintenant, comme alors, notre volonté politique est sapée de l’intérieur (ai-je besoin de spécifier par qui?).
Nous somme tout à fait d’accord sur plusieurs points. Je veux seulement préciser un point :
« Le seul parallèle avec des guerres comme celle du Vietnam est que maintenant, comme alors, notre volonté politique est sapée de l’intérieur (ai-je besoin de spécifier par qui?). »
En fait, toutes les guerres que déclarent ou livrent les démocraties font face à une opposition intérieure, contrairement à une dictature qui écrase la résistance dans le sang. Mêmes les guerres mondiales ont fait l’objet de contestation parmi les sociétés démocratiques (opposition de l’extrême-droite à la bélligérance contre l’Allemagne, pacifisme de gauche, etc).
La démocratie est pluraliste par nature, il faut s’attendre à une opposition. Son expression est le reflet de la diversité des opinions et donne la preuve que nous valons mieux que ceux que nous combattons.
En relations internationales, je suis un réaliste. L’État recherche avant tout sa propre survie, et le meilleur moyen de l’obtenir est le développement de sa puissance. Je préfère une puissance défensive, mais bon.
Je te suggère de prendre connaissance du travail de Charles Lacheroy, un militaire français parmi les pionniers de la recherche sur la guerre révolutionnaire. Passionant et éclairant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Lacheroy
« une idéologie qui contrairement au communisme, n’est pas limitée par les frontières »
En fait, l’URSS soutenait et finançait des Partis dans tous les pays européens (PCF, PCI, etc) et de très nombreux groupes de combats partout dans le monde.
Le communisme s’est toujours perçu comme universaliste, mais avec une tendance paranoïde, comme une forteresse assiégée, en lutte avec l’occident.
Ce combat-là aussi n’avait aucune limitation de frontières. Et il était à peine plus civilisé.
À la différence que l’islamisme a un véhicule beaucoup plus puissant que le communisme. Et beaucoup plus d’adeptes.
L’IMPOSTURE PACIFISTE
Guy Millière
Puis-je le dire ? J’en ai assez de l’imposture pacifiste. J’en ai assez depuis des années déjà. Les pacifistes d’avant la Seconde Guerre mondiale devraient, dans les livres d’histoire, être considérés comme les vrais fauteurs de guerre. La faiblesse érigée en doctrine constitue toujours, pour les détenteurs de la force brutale, une invitation à agir.
Les pacifistes des années cinquante qui réclamaient la paix en Algérie souhaitaient en fait, sans toujours le dire franchement, la victoire des terroristes qui ont pris le pouvoir en 1962 et ont transformé un pays que des générations de Français avaient bâti de leurs mains en un champ de ruines et de désolation.
Et les pacifistes des années soixante qui défilaient aux cris de » Paix au Vietnam » voulaient la victoire du communisme, les camps de concentration, les boat people et le génocide cambodgien. Ils ont dit, après coup qu’ils ne » savaient pas « . Ne les prenant pas pour des imbéciles, je ne peux que les prendre pour des salauds. Ils ne savaient pas ? Vraiment ? Ils ne savaient pas ce qui s’était passé sous Hitler en Allemagne et sous Lénine et Staline en Union Soviétique ? Allons…
Les pacifistes d’aujourd’hui sont les enfants des pacifistes d’hier. Leur vraie motivation est la haine de leur propre civilisation et de ce que leur civilisation a produit de meilleur : le capitalisme démocratique et le droit. Se sachant incapables de la moindre fécondité et capables seulement d’envier la fécondité des autres, un esprit de destruction les anime.
http://www.voxdei.org/afficher_info.php?id=5268.147
@Grande Prêtresse
« Les pacifistes des années cinquante qui réclamaient la paix en Algérie souhaitaient en fait, sans toujours le dire franchement, la victoire des terroristes qui ont pris le pouvoir en 1962 et ont transformé un pays que des générations de Français avaient bâti de leurs mains en un champ de ruines et de désolation. »
Je te suggère de lire Raymond Aron sur l’Algérie
La Tragédie algérienne, Paris, Plon, 1957
L’Algérie et la République, Paris, Plon, 1958
Déjà, il prévoyait le côté inéluctable de l’indépendance et du rapatriement des Français d’Algérie. Et Aron n’a rien d’un gauchiste.
Excusez-moi « Jésus Christ », mais Guy Millière a parfaitement bien compris le problème. Votre Raymond Aron n’arrive pas à la petite orteil de Millière… il peut lui aussi, aller se faire cuire un oeuf.
Ben non, bien sûr, il est juste reconnu comme un défenseur de Karl Marx, Carl von Clausewitz, Kojève et Sartre… par pur hasard !
@Grande Prêtresse
Qu’une prêtresse de la droite intransigeante comme vous se moque d’Aron prouve bien le caractère sectaire de votre pensée. Vous ne considérez même pas les penseurs les plus éminents de votre tendance politique !
@Grand Prêtresse
Vous êtes vraiment gonflée !
Marx ? Bien sûr, il était même un spécialiste. Et il passé une bonne partie de sa vie à le combattre. Vous lirez l’opium des intellectuels, plutôt que les Saint Évangiles du Prophète.
Sartre ? Les deux se sont profondément détestés. Ils incarnaient des courants de pensée complètement opposés. Aron écrivait au Figaro et a été membre du parti du Général de Gaulle.
Clausewitz ? Un extraordinaire théorien de la guerre, mal connu en France, qui a le premier écrit que le guerre était de la politique par d’autres moyens.
Arrêtez de me donner des munitions ! Parfois, il vaut mieux se taire et paraître idiot que d’ouvrir la bouche (ou d’écrire) et de le prouver…
Pas si gonflée que cela, « Jesus Chist. »
Raymond Aron:
– 1945, il fonde avec Sartre la revue Les Temps modernes.
– De 1946 à 1947, il collabore à Combat, avec Albert Camus.
– Aron a longtemps étudié et enseigné, notamment à la Sorbonne, Karl Marx. Il l’estime, mais réfute ce qu’il considère être « ses prophéties ». Marxologue reconnu, il se qualifiait volontiers, non sans ironie, de « marxien ».
– Puis il change modérément de camp.
Citation de Raymond Aron:
« Je suis arrivé à Tocqueville à partir du marxisme, de la philosophie allemande et de l’observation du monde présent… Je pense presque malgré moi prendre plus d’intérêt aux mystères du Capital qu’à la prose limpide et triste de la Démocratie en Amérique. Mes conclusions appartiennent à l’école anglaise, ma formation vient de l’école allemande », a-t-il écrit. Tout cela parce que « j’ai lu et relu les livres de Marx depuis 35 ans » (Les Etapes de la pensée sociologique, Introduction) »
– Le marxisme est présenté par Aron succinctement dans Dix-huit leçons sur la société industrielle, de manière un peu plus développée dans Les étapes de la pensée sociologique et enfin dans un ouvrage posthume : Le Marxisme de Marx.
– L’école de pensée aronienne, est composée d’un libéralisme tempéré et teinté de conservatisme
– Aron est un théoricien des relations internationales. Il est fortement influencé par Clausewitz et Max Weber.
Carl von Clausewitz:
En 1812, refusant la collaboration militaire avec les Français, il quitte la Prusse et rejoint l’armée impériale russe.
Source: Wikipedia
@Grande Prêtresse
« Pourfendu de son vivant par l’intelligentsia de gauche, qui ne lui avait jamais pardonné son combat précurseur contre le communisme, Aron connaît depuis une dizaine d’années un retour en grâce fulgurant. Mauvaise conscience des héritiers de ses adversaires? Reconnaissance de sa formidable prescience maintenant que le mur de Berlin s’est effondré? Consécration confortable d’un penseur libéral qui s’est toujours montré critique envers le libéralisme? Il serait en tout cas erroné de dénicher une actualité d’Aron dans la perspective d’une quelconque récupération: Aron échappe aux classifications trop hâtives.
Aron est un penseur indépendant, capable d’appliquer sur les phénomènes qu’il analyse des grilles de lecture sans partis pris, issues de sa connaissance approfondie de Machiavel, Montesquieu, Comte, Max Weber, Pareto et, surtout, Marx, qui le fascine malgré son rejet d’une lutte des classes qu’il sait sans fondement, et Tocqueville, son auteur préféré. Cette dernière référence suffit-elle à classer Aron comme un théoricien du libéralisme? Quand bien même il n’aurait sans doute pas accepté cette étiquette sans autre, Aron a bel et bien dressé le cadre conceptuel dans lequel se développera, et s’épanouira, le libéralisme politique dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son analyse des sociétés industrielles, c’est-à-dire des régimes occidentaux, et de leur contre-modèle soviétique, débouche à l’évidence une vaste réflexion sur ce qu’est le libéralisme. »
http://www.catallaxia.org/w/index.php?title=Raymond_Aron:Portrait_d'un_penseur_lib%C3%A9ral_qui_%C3%A9chappe_aux_classifications_h%C3%A2tives
Encore une fois, trop nuancé pour vous… ça dépasse vos catégories d’analyse.
À « Jesus Christ », Nicolas:
Vous auriez intérêt à lire Guy Millière, vous verriez assez rapidement combien il est supérieur à Raymond Aron. Mais vous ne le ferez pas, cela détruirait votre vision à laquelle vous ne voulez pas démordre.
Moi, j’ai le mérite d’avoir lu les deux… et Millière vaut mille fois Aron.
À Nicolas:
Vous voulez voir la formation de Guy Millière et pourquoi Raymond Aron ne lui arrive pas à la cheville ?
Voici la formation de Millière:
– titulaire d’un doctorat du troisième cycle en littérature
– titulaire d’un doctorat du troisième cycle en Sociologie culturelle
– prépare un doctorat en Philosophie
– chargé de cours à l’Université Paris VIII en Licence d’« Information et communication ».
– visiting professor à la California State university, Long Beach
– éditorialiste à la Metula News Agency ou à Israël Magazine et écrit dans le journal Les 4 Vérités. Il est traducteur et adaptateur en langue française du site de Daniel Pipes
– Il participe aux travaux des think-tanks néo-conservateurs dont l’American Enterprise Institute et la Hoover Institution.
– conférencier pour la Banque de France, enseignant à Sciences po, membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman.
– Il a participé à l’édition d’ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la collection Liberalia.
– rédacteur en chef de la revue éponyme Liberalia de 1989 à 1992.
– vice-président de l’Institut de l’Europe libre ainsi que Directeur délégué et membre du conseil scientifique de l’Institut Turgot.
– il fait partie du comité directeur de l’Alliance France-Israel » présidée par Gilles-William Goldnadel
– formation en économie aux États-Unis, (Titulaire d’une maîtrise d’économie – Master of Sciences in Economy – de l’Université de Stanford)
– auteur de plusieurs ouvrages polémiques qui la décrivent comme gangrenée et condamnée à terme par le monarchisme et l’étatisme de droite comme de gauche.
– concernant l’Islam des prises de positions en conformité avec les milieux néo-conservateurs et libérales auxquels il appartient, et en particulier proches de celles défendues par FrontPage Magazine
Guy Millière résume sa pensée ainsi:
« Je suis libéral en économie et en termes de défense du droit naturel et de la liberté de parole […]. J’articule mes positions libérales à des positions néo-conservatrices en politique étrangère
ISRAËL parle de lui en ces termes:
Guy Millière est un homme en colère. Chercheur de vérité, il hait le mensonge, l’hypocrisie et l’injustice. Pour toutes ces raisons, lui qui n’est pas Juif prend fait et cause pour notre peuple et son Etat.
N. B. : J’ai lu presque tous les livres de Guy Millière.
@Grande Prêtresse
Je vois que vous êtes aussi une fervente adepte de l’endogamie intellectuelle. Normal, au sein d’une secte, on évite les Païens.
Je connais Millière. Je connais aussi sa propension à choquer et son adhésion sans faille à votre secte. Il fait partie des Saints que je nommais dans un autre commentaire.
Mes références préférées sont Aron, Schumpeter, Boudon… des penseurs mesurés, non sectaires et très clairvoyants.
À Nicolas:
Bon un autre tiède… ce que vous pouvez me désespérez avec vos non-positions.
Où irait notre monde avec des gens comme vous ? Nulle part, ce serait l’anarchie totale. Vous êtes vraiment les fauteurs de guerres sur cette planète.
Comme dit si bien Millière:
La faiblesse érigée en doctrine constitue toujours, pour les détenteurs de la force brutale, une invitation à agir.
P.S.: En passant, j’ai aussi lu un livre de Raymond Aron. Je n’ai pas eu d’intérêt à en lire un autre, je vomis les tièdes… je suis comme votre avatar.
@Grande Prêtresse
Jésus, je peux au moins lui rendre ça, prêchait l’amour de son prochain.
Vous êtes une boutte-guerre. Des maximalistes qui affrontent d’autres maximalistes. Une escalade sans fin. Dans cette perspective, tout est permis. La fin justifie les moyens. Je ne connais pas de perspective plus liberticide que ça. Vous portez une volonté de destruction immense. Pouquoi ?
Parce que comme tous les radicaux, vous percevez le monde en deux camps étanches. Les vôtres et l’Ennemi, multiforme, insaisssable et profondément haï parce que différent et insensible à vos idées. Par bonheur, la démocratie libérale nous protège des abus de ces groupes…
La Liberté au nom de laquelle vous prétendez vous battre est une vision simpliste, manichéenne et profondément vicieuse. Elle n’admet pas la contestation, elle porte en elle les germes de sa propre négation. Comment implanteriez-vous votre concept de Liberté face à des gens qui vous sont hostiles ? Vous feriez la même chose que tous les dictateurs qui ont cru détenir la Vérité, la grande Vérité: vous l’imposeriez par la force…
Je préfère la modération. Le sang y coule moins souvent…
Vous faites de la projection, mon cher.
Les pacifistes d’aujourd’hui sont les enfants des pacifistes d’hier. Leur vraie motivation est la haine de leur propre civilisation et de ce que leur civilisation a produit de meilleur : le capitalisme démocratique et le droit. Se sachant incapables de la moindre fécondité et capables seulement d’envier la fécondité des autres, un esprit de destruction les anime.
Guy Millière.
** Les pacifistes d’aujourd’hui sont les enfants des pacifistes d’hier. Leur vraie motivation est la haine de leur propre civilisation et de ce que leur civilisation a produit de meilleur : le capitalisme démocratique et le droit. Se sachant incapables de la moindre fécondité et capables seulement d’envier la fécondité des autres, un esprit de destruction les anime.
Guy Millière. **
Quelle belle connerie. Millière a un sérieux travail de remise en question à faire sur lui-même.
Moi en tant que pacifiste ma seule motivation est de vivre dans un monde en paix. Ça ne veut pas dire de ne jamais faire la guerre, par exemple contre les Talibans. D’ailleurs qui a protesté contre la guerre aux talibans suite au 11 septembre? Personne à part eux. L’ONU a donné son aval avec raison.
Je ne vois pas en quoi les pacifistes haïssent leur propre civilisation quand c’est surtout eux qui réclament l’application de l’État de droit. Alors que les va-t’en-guerre rejettent l’État de droit car il est perçu comme une entrave à leurs objectifs.
Je n’ai jamais vu un pacifiste manifester contre le capitalisme. Et si ça existe on parle de peut-être 0.001% de la population?
Et c’est pour une insignifiance comme celle-là que Millière s’énèrve le poil des jambes?
Pas crédible.