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— | Dans une entrevue donnée à "La Presse", Mario Dumont a affirmé que: "la vie était trop complexe" pour que les principes économiques de Milton Friedman soient mis en application.
Mario Dumont a raison. Quand vient le temps de gérer la complexité, c'est à l'état que l'on doit faire confiance. L'état québécois a démontré qu'il était apte à gérer des dossiers complexes comme la construction d'un hôpital universitaire, le décrochage scolaire ou l'entretient de viaducs. |
MISE-À-JOUR
Un excellent commentaire fait par John Paul Jones:
Ce qui me frappe le plus c’est que Mario Dumont, avec sa déclaration, donne finalement la preuve qu’il n’a strictement rien compris aux principes de Milton Friedman.
Pour Milton Friedman, le monde est complexe. Parce que le monde est complexe, il est impossible de le gérer avec une solution “one size fit all”. Le monde est complexe, parce que chaque individus à ses motivations, ses intérêts, ses incitatifs. À cause de cette complexité Les gens doivent être libres de gérer leur vie comme bon leur semble sans demander la permission à un gouvernement.
C’est justement parce que le monde est complexe que les idées de Milton Friedman prennent leurs sens.
Les gros gouvernements qui imposent des “top-down solutions” sont défendus par les gens qui pensent que le monde est simple et que l’imposition d’une solution unique peut régler les problèmes.
Ceux qui comprennent que le monde est complexe sont avec Milton Friedman, ceux qui considèrent que le monde est simple sont des étatistes.
En fait, Mario Dumont aurait du dire: “le monde est trop simple pour appliquer les idées de Milton Friedman” s’il auvait voulu être cohérant.
«Même si je suis de l’école friedmanienne, il s’agit davantage, pour moi, d’un cadre de référence que d’un manuel à suivre. Je regarde l’économie avec cet œil-là, c’est le mien, mais je me méfie d’une application trop stricte de ses principes. La vie est trop complexe pour ça.»
Pour une fois je le trouves censé. Plutôt que de suivre une théorie les yeux fermé (ce qu’on fait les communistes en passant), il préfère s’en inspirer et en appliquer seulement les éléments qui conviennent à sa vision des choses.
Il est moins nul que je croyais finalement.
La théorie, c’est comme la vérité… elle dépend beaucoup de celui qui l’exprime…
@Caligula
Les communistes n’ont pratiquement jamais décrit le monde qu’ils souhaitaient construire. Ils se sont surtout concentrés sur l’identification de ce qu’il fallait abattre (Marx et Engels) et sur les moyens d’y parvenir (Lénine). Curieusement, les sources communistes sont assez pauvre quand vient le temps d’identifier ce qu’il fallait construire. Disons que le résultat fut une catastrophe.
Que ceux et celles qui doutent toujours que l’ADQ se soit gauchisée lèvent la main! Moi, ce sont les déclarations de Dumont sur l’achat local et les taxis qui m’ont fait réaliser ce que je refusais de voir. C’est triste, parce que l’ADQ aurait pu être un bon gouvernement de droite après avoir fait l’indépendance. Mais, puisque c’est comme ça, on fera l’indépendance avec le PI et on gérera ce pays avec un vrai parti de droite. Lequel? Je ne le sais pas encore.
P.S.: DG, ça s’écrit «entretien». «Entretien», bordel! Que dirait Félix? Maudit que Gilles Proulx va laisser un vide pour la sauvegarde du français écrit!
Le problème c’est que je n’ai pas vu aucune évidence qu’il est de l’école Friedmanienne dans ses agissements. Ses politiques sont on ne peut plus loin de la philosophie de Friedman.
Peut-être la chose la plus intelligente que j’ai entendu de Dumont. Après sa proposition de flat tax. C’est bien beau la théorie, celles-ci ne de devraient JAMAIS être appliquées mur à mur. Cela vaut pour toutes les théories.
Philippe David
Il y a de la place pour un parti de droite au Québec, mais pas avec Dumont à sa tête. Trop girouette et pas assez de courage politique. En plus il ne dégage pas pantoute l’envergure d’un chef d’État et n’offre aucune passion dans ses discours. Drabe et peu inspirant.
JLP
Je suis d’accord avec toi pour dire qu’il n’y aura jamais de parti de droite au Québec tant qu’il restera dépendant de maman Canada. Mais tu crois vraiment que le PI va prendre le pouvoir bientôt? Tu veux un autre mandat pour Charest?
Jyrki
** C’est bien beau la théorie, celles-ci ne de devraient JAMAIS être appliquées mur à mur. Cela vaut pour toutes les théories. **
J’endosse ça à la virgule près. Même que je suis jaloux, c’est moi qui aurait dû l’écrire. 😉
Il est impossible de gouverner à droite au Québec. Chaque fois que Jean Charest a essayé, il est tombé à presque zéro dans les sondages. Rappelez-vous le Mont-Orford, cette belle initiative, le peuple a crié au meurtre. Résultat, il a du reculer.
Oubliez ça un parti de droite au Québec, il ne resterait pas 2 mois en place. Sauf si Charest rentre majoritaire aux prochaines élections, il tentera le coup cette fois, car je ne crois pas qu’il solliciterait un 4ième mandat… donc il se ficherait des sondages.
J’ai assisté à plusieurs de ses discours lors des élections par acclamation des candidats de Québec (toujours un seul candidat par comté). Ça sonnait très à droite et jamais il n’a parlé de protectionnisme. Il parlait de privé en santé, de hausse des frais de scolarité, de marché, d’État trop gros, etc…
C’est ça le problème avec Mario… il parlait.
Facile de parler, mais agir ou rester fidèle à ses dires, c’est deux. Plus flipflop que Mario, il n’y a qu’Obama.
Jean Charest majoritaire qui irait à droite… laissez-moi rire!!!
Vous connaissez très mal Jean Charest Nopolitichome, il n’y a pas plus à droite que lui, je le connais bien. Sauf qu’au Québec, cela est impossible d’appliquer sans perdre le pouvoir.
C’est drôle mais si ont appliquerait les théories de Milton Freidman; la taille de l’état étant réduit, il va de soit qu’il serait moins complexe à gérer.
La vie est trop complexe… Reste chez maman Mario, tu vas voir, tout va être simple, facile et magique.
J’ai toujours eu l’impression que Charest avait de la difficulté, au Québec, de communiquer avec le peuple. Au sujet de Orford, je ne me rappelle pas qu’il ait bien expliqué l’objectif. Ou alors, les opposants furent très habiles pour faire dérailler quelque chose qui à la base était fort simple: privatiser une station de ski.
Oui, c’est vrai. Actuellement, les politiciens visent juste leur réelection. Si Jean Charest fait cela, il aura mon vote! Du moins, si j’ai l’âge de voter à ce moment là… mais ce sera dans environ 2 ans et demi – 3 ans.
@ Galadriel.
John Charogne est tellement à droite qu’il REFUSE même de privatiser la SAQ et Loto-Québec, deux privatisations qui seraient pourtant le premier pas vers une réduction de la taille de l’État ou plutôt vers une «réingénierie» pour ne pas ameuter les âmes sensibles. Réingénierie qu’on attend toujours 5 ans plus tard, soit dit en passant, même chose pour ces baisses d’impôts d’un million $ pendant 5 ans, la fin des listes d’attente en santé et un leadership fort devant Ottawa! Comme la gazelle, il a oublié toutes ses belles promesses.
En passant, cesse de nous parler du Mont-Orford! Ce projet-là était tellement mal ficelé que même le maire de la place y était contre. Si c’était pour faire un deuxième Mont-Tremblant (cette horreur qu’on ose appeler un parc!), je salue son annulation.
P.S.: Tu ne m’as pas encore répondu là-dessus: es-tu Michou sous un pseudo?
Je vais dire comme Galadriel, ce que Mario dit et fait, c’est deux. Depuis qu’ils dont dans l’opposition, l’ADQ n’arrête pas de réclamer des solutions de plus en plus étatistes. Ça n’a rien à voir avec la pensée de Friedman. Et ce n’est pas comme si Friedman était le plus dogmatiste des penseurs libertariens.
D’accord avec JLP, en effet si Jean Charest était SI à droite que ca, il aurait privatisé la SAQ. C’est le geste minimum de n’importe qui ayant un penchant à droite ferait s’il le pouvait.
EN QUOI L’ÉTAT EST NÉCESSAIRE POUR GÉRER L’ALCOOL ?
Je partarge totalement votre opinion.
Mario ne fait que parler de toute façon.
Aucun des partis politiques au Québec n’est à droite. Il n’y a pas de vraie tradition de droite au Québec. Même monsieur Duplessis n’était pas à droite. Il devait souvent privilégier l’interventionnisme de l’État pour satisfaire ses ouailles. Il ne privilégiait pas l’entrepreneurship individuel. Peut-être l’aurait-il souhaité, mais ça ne semblait pas vouloir émerger à l’époque.
Il existait alors au Québec une forme de conservatisme social, mais pas de droite proprement dit. C’était plutôt du populisme de bon aloi. L’ADQ tente de récupérer ce créneau mais ça ne fonctionne pas, et Dumont n’a pas le charisme de Maurice Duplessis (loin de là).
Et Charest improvise. Je ne lui pardonnerai jamais la loi Anastasia.
Jean Charest, ce grand méconnu des Québécois.
Les séparatistes et nationalistes l’haïssent parce:
– qu’il a été vice-président du Comité national pour le «NON» lors du référendum portant sur la souveraineté du Québec en 1995
– qu’il a été chef du Parti progressiste-conservateur fédéral de 1993 à 1998
– qu’il a été l’un des participants à la construction de l’Accord du lac Meech dès 1988.
– qu’a l’élection du 14 avril 2003, Charest a mèné ses troupes libérales à une victoire majoritaire, mettant fin à neuf ans de règne péquiste. Il a affirmé détenir désormais un mandat pour réformer les soins de santé, baisser les impôts, réduire les dépenses et faire des réductions dans le rôle de l’État.
– qu’il a eu l’audace de vouloir privatiser le Mont-Orford.
– qu’il a osé nonobstant sa position de leader d’un gouvernement minoritaire, présenter un budget supplémentaire qui comprend les coupures d’impôts promises lors de l’élection générale. Ce sont $700 millions de $ en réductions d’impôts qui s’ajouteront aux 250 millions de $ du budget initial
– qu’il a réussi à amincir son cabinet et donné la parité homme/femme pour ses ministres.
« L’arrivée de Jean Charest parachève le recentrage du PLQ sur la droite économique et sur l’accommodement aux positions constitutionnelles développées par le Parti libéral du Canada. Sur le plan de la philosophie économique, le PLQ est passé d’une tendance social-démocrate fort modérée avec Robert Bourassa à un conservatisme encore marqué par la social-démocratie sous Daniel Johnson. Jean Charest reflète davantage le conservatisme traditionnel de la droite nord-américaine. Lors de sa dernière campagne électorale fédérale, avant de devenir chef du PLQ, il promettait de réduire de 10 % les impôts des particuliers dès un premier budget, ainsi que des compressions massives dans les dépenses de l’État s’il était élu premier ministre du Canada. La philosophie qui nourrit son discours depuis son arrivée à la tête du PLQ puise aux mêmes sources. S’agissant des arrangements constitutionnels, le nouveau chef du PLQ est moins autonomiste que ne l’était Daniel Johnson qui lui-même l’était moins que Robert Bourassa. De la « souveraineté culturelle » de Robert Bourassa à la « société distincte » du tandem Bourassa-Johnson, on passe, avec Jean Charest, à l’intégration à la société canadienne.»
N.B.: M. Charest ne peut se permettre de perdre le pouvoir, sinon ce sera le parti séparatiste qui prendra le pouvoir. Voilà pourquoi, même si sa politique est de droite, il ne peut la mettre en application à cause des gogauches majoritaires au Québec, sans parler des medias. Le Québec, n’est tout simplement pas prêt pour la droite.
???
Pas certain de cela. Quoiqu’il en soit aux prochaines élections nous aurons un choix grave à faire. Encore une fois de plus et sans doute une fois de trop nous devrons choisir entre un parti indépendantiste et un autre qui a pour objectif de travailler pour l’avenir du québec de façon intelligente est sensée!
Mais lequel choisr: l’ADQ ou le PLQ???
Si nous partageons nos voix, les péquistes vont se faufiler!
Oubliez l’ADQ et son gang de twits, Radisson… please ! Obama et Mario, du pareil au même, champions du flip flop.
Moi, je vous dis que Charest majoritaire, avec l’expérience qu’il a acquise dans son premier mandat, vous étonnera. Présentement, il a les mains liées. Mais dans son troisième mandat, et surtout s’il est majoritaire, regardez-le bien aller. Il n’est pas intéressé à un quatrième mandat, il n’aura donc rien à perdre.
Non, mais je l’envie un peu. Jean Charest est l’homme le plus chaleureux que j’ai jamais connu, en plus d’être brillant et super drôle.
A quel endroit existe cette tradition?
Galabriel
** Il n’est pas intéresser à un quatrième mandat, il n’aura donc rien à perdre. **
Raison de plus pour pas l’élire.
Pauvre Cali. Toujours aussi peu perspicace. Cela lui permettra d’ouvrir la porte à la droite au Québec. Un coup ouverte, les autres PM libéraux suivront, ils n’auront plus le choix, car la population aura commencé à voir les bénéfices de la droite. Seul un PM qui ne tient pas à se faire réélire dans 8 ans, peut se permettre d’être de droite. Ce qui serait impossible pour un PM qui voudrait revenir, lui aussi aurait les mains liées par les gogauches.
Coudonc Gala, vous semblez bien le connaitre, à moins que ce ne soit que… l’intuition féminine?
J’ai toujours travaillé aux campagnes de M. Charest.
… Bonne réponse.
Gala
** Pauvre Cali. **
Merci. J’ai cessé de lire là.
Z’avez vu la cérémonie des JO? Assez époustoufflant la finale. Dommage que les deux commentateurs pro-communistes de Radio-Can aient gâchés la sauce.
Donc je suppose qu’on devrait aussi mettre sur le même pied dans les manuel scolaire la théorie de l’évolution et celle du créationnisme.
Faudrait pas suivre la théorie de l’évolution les yeux fermé…
Ya un truc que tu oublie, les théorie de milton fonctionnent.
Tu es créationniste toi aussi ?
Merci David, j’aurais du préciser théories des sciences sociales.
David
Oui oui je suis créationniste comme ces étranges républicains qui croient aux contes de fée.
L’économie n’est pas une science sociale.
L’inflation est un phénomène tout aussi réel que la gravité terrestre.
Tiens lis ça, et creuse le sujet si cela te tient reéllement à coeur. Cela t’évitera quelques années d’égarement idéologique presque religieux.
Je résume l’idée. Le capitalisme et la liberté du marché c’est bien, en faire une religion basé sur des lois de droit naturel est une chimère. Y croire fermement et absolument est faire preuve d’aveuglement idéologique qui ne mène à rien.
Je rajoute que les militants férocement convaincus sont les pires serviteurs et défendeurs d’idées car ils sont idéologiquement bornés.
Trop drôle :-)))
Ben oui dis-donc sur Saturne l’inflation est de combien cet année?
Tu parles de toi, là ?
Non de toi et de tes bornés compères. Cela te fait-il plaisir qu’on pense à toi?
clopp, t’es impayable. 😉
Je ne peux pas en faire une religion puisque je me base sur des faits.
La religiosité; vient de ceux qui rejettent les théories de Milton sans avoir de faits.
rejeter les idées de Milton malgré les faits, voilà le véritable aveuglement idéologique.
Cali s’est fait un ti-n’ami séparatiste gogauche, du nom de Clopp… wow !
Tu peux me donner la masse monétaire sur Saturn ?
Tu dis que Milton a tort. Good, alors explique nous en quoi sa théorie sur la masse monétaire, qui lui a valu un prix Nobel, est fausse.
Explique nous en quoi l’analyse non-paramétrique de Milton est fausse.
http://en.wikipedia.org/wiki/Friedman_test
Démontre que l’équation est fausse.
Complètement HS mais…
Pas de billet sur la Georgie?
C’est le sujet chaud.
Tu dis
Je replique
Tu réponds
????
Es-tu en mesure d’expliquer ce que tu dis?
C’est simple, tu dis que Milton n’a pas raison.
Je te dis de commencer par son analyse non-paramétrique.
Explique l’erreur dans cette équation.
On dirait presque que tu ne connais pas le « Friedman Test », c’est pourtant impossible car pour rejeter les idées de Milton tu dois connaître cette équation.
P..S: L’inflation sur Saturn c’est une question très facile. Comme la masse monétaire de Saturn=0, l’inflation=0. C’est pourtant évident pour n’importe qui ayant lu Friedman.
Aussi… je te rapelle que je parlais de SUIVRE les théories, de les APPLIQUER. Pas de les enseigner.
Quoi que, ca me fait penser. J’avais déja invité 10 personnes chez moi, du haut de mon ancien immeuble a logement. Je les ai convaincu que s’il sautaient tête première en bas, ils deviendraient plus intelligents, puisque la grosseur de leur boite cranienne augmenterait suite au choc. 3 personnes l’ont fait. On peut dire que j’ai, indirectement, fait appliquer la théorie de Darwin, parce que 3 beaux imbéciles n’ont pas pu se reproduire…
L’économie est une science sociale, parce que pour être appliquée, il doit y avoir des interations sociales. De plus, elle se penche surtout sur les effets des comportements humain. Ce qui est totalement social.
Faux.
Pour reprendre l’inflation, c’est une question d’équation mathématique, pas d’interactions.
La biologie cellulaire est-elle une science sociale ?
Mais l’inflation peut être stimulée et découragée par l’action humaine.
Je ne me suis jamais demandé question au sujet de la bio cellulaire. Peut-etre parviendrai-je à trouver à pondre quelque chose à ce sujet dans … trois ou quatre jours?
Et pour être BIEN franc avec vous… La vie a fait en sorte que je me suis plus intéressé à Ronald Coase qu’a Milton Friedman.
Une cellule aussi !
@ Galadriel.
Ah bon ok, tu es une des anciennes blondes de Charogne! Maintenant, je comprends!
Hé bien, le chat sort du sac, ce soir! 😉
Pour ton texte sur Charogne, tu devrais vraiment t’informer ailleurs que sur le site du PLQ. John-James Charogne est la pire merde néo-coloniale trudeauiste à avoir dirigé le gouvernement du Québec, alors qu’il est prêt à vendre notre âme, notre culture et notre territoire (partition) à ses «partenaires» canadiens anglais qui nous traitent comme de la marde, à accepter le débarquement de l’armée canadienne advenant l’indépendance du Québec (Loi Dion), en plus d’être une menace pour la liberté économique du Québec en l’ayant fait passer de 4.3/10 en 2002 à 4.1/10 en 2005, ce qui nous place au 59e rang sur 60, si on exclut le gouvernement fédéral, selon l’Institut Fraser.
Lis ça : http://www.fraserinstitute.org/researchandpublications/publications/5729.aspx
Tout ça se rajoute à tous les scandales qui entachent le PLQ: le Suroît, les écoles juives, les prêts et bourses, les promesses non-tenues, le Mont-Orford, le scandale des Commissions d’enquête, l’Affaire Bruno Fortier, l’enveloppe brune que Charogne a reçu de Karlheinz Shreiber pour financer sa course à la direction au Parti conservateur en 1993, le double salaire de Charogne de 75000$ comme chef de parti qu’il nous cachait depuis 10 ans (belle intégrité!), la centralisation de l’information de tous les organismes et de tous les ministères au bureau du PM (Sieg Heil mein Führer Charogne!), le fait de retenir des études sur la langue française et d’avoir mit l’OQLF et sa présidente trop molle dans sa poche par l’intermédiaire de son valet Christine Saint-Pierre, l’immobilisme et l’artificialité gouvernementales, le déni de la démocratie en nommant un non-élu à la Santé et l’ignorance de Sam Hamad pour le poste de ministre de la région de Québec (ce qui en dit long sur la qualité pitoyable de cette équipe de vieux mononcles et de vieilles matantes monarcho-fédérastes incultes).
En passant, son refus de privatiser la SAQ et Loto-Québec se rajoute seulement au fait qu’il refuse de retirer le crucifix de l’Assemblée nationale, sans oublier le fait qu’il a nationalisé l’eau. (Bruit de criquet)
Méchant homme de droite! Tout un démocrate! Tout un politicien propre et intègre et méchant adepte de la laïcité publique! Un coup parti, méchant patriote québécois! Le PLQ est vraiment mon quatrième choix. Pour que le gouvernement ne soit même pas dans le top 3 des choix électoraux de quelqu’un, il faut vraiment que ce dit gouvernement soit pourri. Or, c’est le cas.
Premier choix: PI. Meilleur choix pour l’indépendance! Le seul parti qui veut nous botter le cul!
Deuxième et troisième choix: PQ et ADQ. Je ne sais même pas lequel de ces deux-là est le moins pire.
JLP, allez donc vous faire cuire un oeuf. Je suis convaincue que vous avez plus de talent cuisinaire que de talent politique. Parce qu’en politique, vous venez de me prouver que vous êtes nul, archi-nul. Et votre opinion politique m’indiffère au plus haut point. Anyway, Jean Charest sera majoritaire aux prochaines élections, tout comme McCain sera Président des États-Unis.
Et, tant mieux si vous votez PI… Marois et Mario seront désavantagés… yeah ! Et le PI n’a aucune chance, je suis convaincue que QS scorera plus haut que le PI.
Vous voulez voter pour ça, JLP ?
Apercu du programme du PI, donné dans le billet « Vieux gauchiste fini », par Dolcevita, #128:
Y’a beaucoup trop de dogmatisme sur ce blogue. Tout comme vous êtes vite sur le piton a qualifier n’importe qui ou n’importe quoi de gogauche, vous traitez maintenant les droitistes qui pensent pas unilatéralement comme vous de gauchistes, vous oublier deux choses fondamentales. Premièrement, la Gauche est multiple, et deuxièmement, la droite l’est elle aussi. Qualifier des droitistes de gogauche parce qu’il ne partage pas notre vision de la droite(à la manière dont certain gauchistes vont traiter ceux qui ne partage pas leur opinion de fascistes), c’est signe d’une grande étroitesse d’esprit. C’est refuser la contradiction, qui pourtant est l’essence même de la nature humaine. Quand c’est rendu que même Duplessis est pu a droite…
La terre de contradiction par excellence, à mon avis, ce sont les USA. Land of the Free sans conteste, mais pourtant un des dernier État Occidentaux a avoir aboli l’esclavage, et celui où il y a le plus de prisonniers per capita. Un pays qui esy né et a prospéré du fait de l’immigration, mais qui est pourtant maintenant tenté de la restreindre le plus possible pour préserver sa prospérité. On veut combattre le terrorisme, mais mort de trouille, on ferme nos frontières même a nos alliés les plus sur(C’est à dire nous au Canada), ce qui inévitablement va toucher à la prospérité de nos deux pays… sans même que les terroristes aient a poser de nouvelle bombes…
La réingénérie de l’État québécois est en marche, mais Charest, qui n’est pas si con que ça après tout a compris que l’on ne change pas un État du jour au lendemain, la réingénérie se fait tranquillement, au rythme des retraites. Pas besoin d’un changement radical, par exemple de foutre la moitié de la fonction publique à la porte du jour au lendemain, pour être de droite. Faire un tel changement, ce serait politiquement suicidaire, car ça briserait l’équilibre sociale, ça briserai la paix sociale qui règne actuellement au Québec, en donnant des armes aux syndicats, provoquant inutilement des désordes sociaux. Sans compter que ça enlèverait des outils au gouvernement pour arriver a ses fins.
Prenons la SAQ. La SAQ possédait la maison des futailles. Elle a été vendu à Kruger sous le règne de Charest, afin que la SAQ se concentre sur sa mission principale, en fait il a vendu ce qui avait une véritable valeur marchande. Et ça a été fait en collaboration avec la FTQ. La même chose est arrivée avec Hydro Québec qui a vendu plusieurs de ses actifs à l’étranger. Vous avez vu des pancartes dans les rues pour dénoncer ces ventes? Vous avez vu la cote de Charest descendre à cause de cela? Non.
Je vous assure, Charest est de droite, c’est pas parce qu’il est pas en train de faire une révolution radicale qu’il n’est plus de droite. On peut dire la même chose de Dumont d’ailleurs. Il est bel et bien a droite, mais peut-être pas la droite que vous souhaitez.
Entk, dans les dernières partielles, ils ont pas eut ben ben de succès…
Je vois Kraman, que votre vision de Jean Charest est parfaitement exacte. Je suis agréablement surprise de votre analyse plus qu’intelligente et lucide. Je vous dit Bravo !
Charest sait où il s’en va. Évidemment étant minoritaire, cela est plus difficile, mais d’un autre côté, cela a permis aux gens de faire confiance à Charest. C’est pourquoi sa cote monte continuellement. Il a tellement été diabolisé par les médias et les séparatistes purs et durs qui ne lui ont jamais pardonné d’avoir été du camp du non et d’avoir été le chef des Conservateurs.
QS ne sera effectivement jamais très populaire, mais le PI, le sera encore moins. Pourquoi ? Parce qu’il menace de faire immédiatement la sécession unilatérale s’il obtient le pouvoir. Le peuple ne veut pas se séparer, donc le peuple ne votera pas pour ce parti, sauf, JLP, bien entendu.
C’est drole, j’ai l’impression que c’est le contraire. Surtout présentement, aucun des partis d’opposition ne voulant aller en élection pour les perdre, il peut les faire chanter encore plus facilement que Harper a fait chanter le bloc pendant un bout de temps et maintenant les libéraux.
On s’entend, bien que je déteste le PQ, je reste un méchant séparatiss indécrottable, et pourtant, le dernier parti pour lequel je voterais, c’est le PI, justement à cause de cette absurdité d’élection référendaire. C’est des calisse des félés, de la graine de Fascistes. À la limite, ils diraient qu’ils feraient l’indépendance s’ils obtenaient la majorité des voix, ça passerait, mais non, il veulent la faire à la majorité simple des sièges, des osties de félés qui ne comprennent rien à la démocratie…
Oui peut-être avez-vous raison, disons tout simpement moins rapide.
Par contre sur Mario, je ne suis pas certaine qu’il soit de droite.
MARIO DUMONT, L’HOMME QUI NE CHANGERA RIEN
EXTRAIT:
Et plus étonnant encore, certains chroniqueurs de La Presse ou du Devoir présentent Mario Dumont, comme un «néolibéral», un apôtre du libre marché ou encore l’émule de l’économiste Milton Friedman. Aucun doute, il y a des humoristes de talent dans cette province.
Mario Dumont n’est rien de tout cela, mais bien un politicien comme les autres dont les idées flirtent avec celles de la social-démocratie.
– l’ADQ a proposé d’abolir les commissions scolaires. On s’est aperçu qu’il s’agissait en fait d’une mesure superficielle qui prévoit simplement le déplacement d’une bureaucratie d’un endroit vers un autre. Les municipalités, nous dit-on, seraient en charge de la gestion des bâtiments et du transport des écoliers. Avec un tout nouveau pouvoir de taxation pour assumer cette responsabilité, on imagine déjà les dérives.
– L’ADQ se propose de délier les cordons de la bourse pour créer un Protecteur de la jeunesse, une sorte de Vérificateur général de l’enfance. Encore une fois, on parle de créer un palier bureaucratique supplémentaire avec un budget incluant de nouveaux coûts en personnel de soutien et en ressources. Nous avons déjà la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), dont la gestion est déficiente et exige une importante réforme de ses activités.
– Malheureusement, la liste est encore longue: subventionner les parents qui souhaitent adopter à l’étranger ou les mères qui sont infertiles, accroître le soutien financier des créateurs («créateurs», voilà un mot au sens bien large! Dieu sait si la culture est parfois impénétrable, abstraite et difficile à saisir pour le commun des mortels…), adopter une Constitution québécoise (attendez-vous à tout un match incluant commissions d’études et dépôts de mémoires de la part de tous ces groupes de pression qui voudront y inscrire un amendement), créer un programme de francisation (pourquoi ne pas simplement abolir la Loi 101 et laisser les parents décider du bagage linguistique qu’il souhaitent offrir à leurs enfants), investir en prévention dans le domaine de la santé (comme il est agréable de lire de petits dépliants de sensibilisation dans la salle d’attente de son CLSC), investir dans les saines habitudes de vie à la petite enfance (et dire que nous croulons déjà sous l’information en matière de nutrition et qu’il faudrait dépenser davantage pour prendre les gens par la main), déclarer l’eau ressource «nationale» et en donner le plein contrôle à l’État (M. Dumont a-t-il eu un entretien privé avec Françoise David sur la nationalisation?), etc. Finalement, on insiste pour nous dire que L’ADQ s’engage à ne pas augmenter les impôts. Dites-moi, le programme vient-il avec une poignée dans le dos?
http://www.leblogueduql.org/2007/03/mario_dumont_lh.html
« Je te dis de commencer par son analyse non-paramétrique. »
Êtes-vous en mesure David de nous expliquer qu’est-ce que l’analyse non-paramétrique?
« L’économie est une science sociale, parce que pour être appliquée, il doit y avoir des interations sociales. De plus, elle se penche surtout sur les effets des comportements humain. Ce qui est totalement social. »
Je suis aussi d’accord avec cela et je rajouterais surtout parce que les décisions influençant les politiques économiques sont lourdes de conséquences pour les individus et les sociétés!
S’il y en a qui sont vraiment qui sont intéressés par Friedman. Je vous suggère cette excellente entrevue.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Est-ce que quelqu’un avait compris que Dumont était autre chose qu’un nationaliste?
C’est la lenteur qui fait sa force, il impose tranquillement ses trucs sans heurts, d’ailleurs qui va se mettre dans son chemin puisqu’il oblige un des deux partis d’opposition a se compromettre avec lui. A vouloir toutn chambouler trop vite, comme au début de son premier mandat, c’est se condamner a se limiter a ce seul mandat.
C’est ce que j’entendais par droite multiple. La droite ne se limite pas au seul neo-libéralisme, et quelqu’un pourrait fort bien ne pas être neo-libéral et être de droite quand même. Prenons Bush, il est clairement a droite, pourtant, il ferme ses frontieres, adopte des mesures keynésienne pour relancer son économie, qu’il a lui même creuser en investissant des tonnes de fric dans ses guerres, ce qui pourrait aussi être perçu comme du Keynésianisme. Bref, Clinton était deux fois plus neo-libéral que lui, paradoxal non?
Si moi, c’est surtout un populiste!
Tu sais ce qu’est un test d’anova en analyse statistique ?
« Tu sais ce qu’est un test d’anova en analyse statistique ? »
Non, mais je croyais que vous pourriez nous dire un peu à quoi cela (l’analyse non-paramétrique) s’applique et comment cela rends les thèses de Friedmann aussi à la mode.
Je ne connais pas beaucoup Friedmann et je ne suis pas terrible pour lire l’anglais alors vous me rendriez un fichu service si vous pouviez vulgariser quelque thèses!
@ Galadriel.
Bon, il faut que je vous explique quelque chose. En novembre 2005, j’ai contribué à faire élire Andrée Boucher et des candidats indépendants pour le poste de conseillers municipaux en les backant sur la blogosphère. En janvier 2006, j’ai contribué à l’élection de députés conservateurs en backant le PCC sur la blogosphère. En mars 2007, j’ai contribué à l’élection de députés adéquistes en backant l’ADQ sur la blogosphère. En décembre 2007, j’ai contribué à faire élire Régis Labeaume en le backant sur la blogosphère. Regarde le résultat de ces élections et surtout la majorité des gagnants! J’ai convaincu beaucoup de monde de voter pour eux. Si je backe le PI avec le même acharnement et la même intensité que je l’ai fait pour Andrée Boucher, pour les conservateurs, pour l’ADQ et pour Régis Labeaume, le PI est bon pour aller chercher au moins 10 sièges. Tu verras ça le moment venu.
Je suis nul en cuisine. Je sais me faire un sandwich et un toast, mais pour le reste, je n’ai aucun talent CULINAIRE.
Québec suicidaire finira bon dernier comme d’habitude. Aux dernières élections, même le Green Party a eu plus de votes que Québec suicidaire, ça veut tout dire.
Il est trop tôt pour prédire qui remportera la Maison-Blanche. J’attends que les conventions soient passées, que les vice-présidents soient connus et que la vraie campagne soit véritablement lancée pour me prononcer sur mon blogue. Disons qu’en octobre, on a une meilleure photographie des intentions de vote qu’en juin ou qu’en juillet ou qu’en août! Pour Charogne, il commence à descendre dans les sondages. Il est descendu de 42% à 36% en un mois. Tu disais? Avec le départ de Bissonnet, il ne reste plus aucun libéral dont je ressens un respect que ce soit. Qui est le prochain à partir, au fait? Fournier, peut-être? Ou Béchard?
Le PI est le seul parti qui met l’indépendance à l’avant-plan par sa proposition d’élection référendaire et de Déclaration unilatérale d’indépendance nationale, qui veut renforcer la Loi 101, qui veut abolir les accommodements raisonnables religieux, qui propose des Cégeps en français pour tous, qui veut une citoyenneté restrictive sur la bonne connaissance du français, de nos lois et de nos valeurs, une citoyenneté qui encadre le droit de vote et pas seulement le droit d’éligibilité comme celle qu’a proposé Pauline Marois l’automne dernier, qui veut accélérer l’accession à la citoyenneté pour les franco-canadiens et les franco-américains voulant s’établir au Québec, qui affirme haut et fort que seuls les francophones sont des vrais Québécois et qui veut une Constitution québécoise permanente écrite par une Assemblée constituante, à la suite de consultations publiques, et l’adoption de cette dite Constitution par le peuple par référendum.
Pour le programme économique gau-gauchiste du PI, après l’indépendance et après avoir jeté les bases de notre nouveau pays, qu’est-ce que tu penses qui se passera, hein? Il y aura des élections, comme dans tous les nouveaux pays pour qu’on puisse se choisir un premier président pour notre République. Bref, ce sera notre toute première élection entre la gau-gauche du PI, du PQ et de l’ADQ (le PLQ sera obligé de se dissoudre ou de rentrer dans le rang souverainiste) et la droite d’un nouveau parti qui sera sans doute créer pour faire contrepoids à la gau-gauche. On aura enfin un vrai débat gauche-droite, plutôt que ce débat de 40 ans fédéraliste-souverainiste. La seule façon d’avoir un tel débat, c’est de se botter le cul collectivement parlant et de se gouverner nous-mêmes en faisant l’indépendance comme le propose le PI. En passant, le PI propose que la République du Québec sera membre à part entière de l’OTAN, de l’ALENA et de l’ONU, en plus d’avoir des ambassades dans tous les pays qui sont nos alliés. Alors, peu importe, on sera obligé de faire notre part sur la scène internationale. Pour l’Afghanistan, je serais d’accord pour nous mettre dans la reconstruction plutôt que dans les zones de combat et je serais aussi d’accord que notre armée soit postée au Darfour, afin de cesser ce génocide. Maintenant que nos soldats ont le droit de tirer et de porter un vrai uniforme de combattants, ça m’étonnerait que l’on assiste à un autre Rwanda, car on n’a pas à plier devant l’ONU. C’est notre armée et pas la sienne. C’tu clair, ça?
J’ai regardé les résultats pour Anova sur Google! PFFFFiou! On dirait du chinois! C’est sûrement pour cela que la croissance économique de la Chine est si spectaculaire: Ils ont compris Anova eux!!!!!!!!!!
KRAMAN
Merci. Je complète : Un populiste nationaliste…
Ce qui me frappe le plus c'est que Mario Dumont, avec sa déclaration, donne finalement la preuve qu'il n'a strictement rien compris aux principes de Milton Friedman.
Pour Milton Friedman, le monde est complexe. Parce que le monde est complexe il est impossible de le gérer avec une solution "one size fit all". Le monde est complexe, parce que chaque individus à ses motivations, ses intérêts, ses incitatifs. À cause de cette complexité Les gens doivent être libres de gérer leur vie comme bon leur semble sans demander la permission à un gouvernement.
C'est justement parce que le monde est complexe que les idées de Milton Friedman prennent leurs sens.
Les gros gouvernements qui imposent des "top-down solutions" sont défendus par les gens qui pensent que le monde est simple et que l'imposition d'une solution unique peut régler les problèmes.
Ceux qui comprennent que le monde est complexe sont avec Milton Friedman, ceux qui considèrent que le monde est simple sont des étatistes.
En fait, Mario Dumont aurait du dire: “le monde est trop simple pour appliquer les idées de Milton Friedman” s’il aurait voulu être cohérant
Le test d’ANOVA signifie l’analyse de variance. La variance, c’est la somme au carré de l’écart entre une observation et la moyenne de toutes les observations. C’est un test très utilisé en statistiques, qui sert entre autre à calculer l’écart-type. Elle est aussi employée dans la plupart des modèles d’analyses multivariées, comme test d’hypothèse.
L’économie EST une science sociale. Son objet est le fruit d’une activité humaine, donc sujet à des biais méthodologiques évidents. La biologie cellulaire étudie les comportements d’une entité vivante mise dans un contexte particulier pour identifier ses réactions, en laboratoire (l’équivalent pour toute une population serait l’épidémiologie, qui est une science sociale). C’est le propre des sciences dites pures que de pouvoir procéder à des tests en circuit fermé. Je vois mal un chercheur isoler une société pour y étudier les effets d’un stimuli économique.
Comme dans toutes les sciences sociales, l’économie se fie sur des données récoltées auprès d’un échantillon, qui – on l’espère – représentera la population. D’ou l’existence de termes d’erreur dans chaque équation. Il faut se fier également à la qualité des données, ce qui est en soi une difficulté quand on prend des mesures et qu’on monte des modèles.
Donc, à mon humble avis, l’économie est une science sociale, en relation directe avec son objet d’étude et avec les autres sciences sociales.
Faux.
Le calcul du PIB d'un pays ou son taux d'inflation sera toujours le même peut-importe l'idéologie de la personne.
Et peut importe les régime politique et l'idéologie, si on augmente la masse mon.taire, l'inflation va suivre. C'est aussi solide que la gravité terrestre.
C'est encore une fois archi faux !
Si on détermine le taux de gens infecté par le VIH dans une population, c'Est de la mathéématique pur, aucune science sociale la dedans.
Exactement comme l'économie. L'économie comme la biologie regarde les fait, propose un modèle et regarde ensuite si le modèle tient la route.
Le plus bel exemple: la "game theory".
L'économie c'est comme la physique.
Pas besoins d'isolé le système solaire pour l'étudier.
L'économie c'est pas une affaire d'opinion, tout comme dire 2+2=4 ce n'est pas une affaire d'opinion. On parle de faits scientifiques.
Ce n’est pas une coïncidence si la gauche veut faire de l’économie une science sociale.
Quand on analyse les faits et qu’on les étudient avec des outils mathématique, l’économie ne donne pas raison à la gauche.
Alors la gauche, en voulant faire de l’économie une science sociale désire retirer cette science de la sphère des faits. La gauche veut que faire de l’économie une « science » d’opinions pour ne plus avoir à discuter des faits.
« Si on détermine le taux de gens infecté par le VIH dans une population, c’Est de la mathéématique pur, aucune science sociale la dedans. »
À mon avis, à partir du moment où les actions découlant de cet exercice de science pure détermineront des choix individuels ou de société, cela peut être matière à science humaine et à discussion.
Le calcul du PIB ne varie pas selon l’idéologie, mais le fait de considérer le PIB comme seul indicateur de richesse d’une société et son accroissement comme but ultime de l’humanité tient de l’idéologie.
« L’économie c’est comme la physique. »
Pas tout à fait puisque l’économie influence la politique d’une manière marquante par rapport à la physique théorique qui elle n’influence même plus l’ingénierie.
Cybermanifestation devant le Stade olympique de Beijing: http://www.rsfbeijing2008.org/ftp/cybermanifPekin/
Sauf quand on démontre par des faits que c’est bel et bien le cas.
Si on trouve une corrélation entre une mutation et un cancer suite a une étude épidémiologique, tu pourras discuter aussi longtemps qu’il te plaira, mais la corrélation existera toujours.
@ David
Je crois que tu fais erreur… la science sociale aussi emploie les mathématiques, et même de plus en plus ! Ton exemple d’infection au VIH est un bel exemple: pour le calculer, le chercheur doit sélectionner un échantillon aléatoire de la population, déterminer le % d’individus atteint du VIH, puis inférer ses résultats, avec un risque d’erreur. C’est de la science sociale, que tu le veuilles ou non. C’est l’objet et non la méthode qui détermine s’il s’agit de sciences sociales, de la vie ou de la nature…
Quant au PIB, ce n’est qu’une simple équation. Je suis d’accord avec Dunham_Bush, c’est son utilisation exclusive qui en fait une idéologie. Il existe d’autres indices, pas seulement le PIB. C’est leur évaluation corrolaire qui donne une analyse nuancée. Le PIB prit comme seul indice ne montre qu’une facette de la réalité économique que vit une nation. De plus, il faut faire attention aux sources… plusieurs états ne communiquent que des résultats partiels et leur évaluation est sujette à caution.
Je reconnais bien le discours de Milton sur la masse monétaire. Ce n’est pas un théorie, mais une vérité de la Palice. Mêmes les économistes en-dehors de Chicago reconnaîssent ce fait. Quand les espagnols ont ramené d’Amériques des convois d’or et qu’ils l’ont dépensé en Europe, ils ont causé une inflation monstre pendant tout le 16e siècle. Ce sont les états royaux qui ont dû reprendre le contrôle en gérant le flux monétaire à l’intérieur de leurs frontières.
L’idéologie, c’est l’interprétation tendancieuse des résultats d’une équation, pas l’équation elle-même.
Ne perds pas ton temps Nicolas, tu prêches dans le désert. Lorsque personne ne remarque l’absurdité d’un argument fondé sur un test non paramétrique pour « Prouver » que toutes les théories de Friedmann sont des modélisation aussi solide que celle représentant des phénomènes naturels, c’est que les connaissances économétriques nécessaire à la compréhension de la démarche des économistes n’est pas présente. Friedmann lui-même rirait du charlatanisme de David. Il y a aussi quelque chose d’ironique à présenter un test statistique comme preuve que les théories de Friedmann sont aussi solides que celles sur la gravitation.
D’ailleurs, je vous invite tous à vérifier par vous même ce que signifie un test non paramétrique et une analyse de variance, si vous en avez le coeur bien sûr, car la statistique est une discipline hardue et rebuttante. Vous verrez par vous même l’absurdité de l’argumentaire de David, qui ne reconnaîtra jamais, de toutes façons, son ignorance… Ignorance qui d’ailleurs sautera aux yeux de quiconque a suivi une formation de deuxième cycle en économétrie appliquée.
De plus, je vous invite à regarder les tests économétriques qui ont été faits sur la belle et élégante hypothèse du revenu permanent de Friedmann. Vous verrez par vous même que tous ce qu’à dit Friedmann n’a pas passé le test de l’analyse empirique. Par ailleurs, je dois dire que cette théorie est très belle et semble être logiquement sans faille. Malheureusement, les tests statistiques l’ont démontrée comme fausse, ou pas aussi forte qu’on le croirait.
Dernier point : On ne prouve rien en statistique. On ne fait que tester des hypothèses sur la population totale à partir de des échantillons. La nature même des tests d’hypothèse statistique fait que l’on ne peut que dire que l’on peut ou non rejeter une hypothèse, pas qu’on doit l’accepter. C’est une chose que l’on apprend dans le premier cours de statistique donné au niveau universitaire.
Aussi, quant au caractère scientifique…
Si il y eu Friedman. Pourquoi y a t’il eu Stiglitz?
Non mais, dans quelle ridicule bataille idéologique t’es tu embarqué? Les économistes eux même reconnaissent que l’économique est une science sociale, sont-ils des gauchistes finis eux aussi?
Soupir…….
Complètement ridicule.
Car selon ta définition, la biologie, où l’on doit analyser des population cellulaire, est aussi une science sociale.
En fait dans TOUTE les science, du moment qu’on prend une mesure, il y a une erreur, une incertitude.
Ça ne fait pas de toutes les sciences des sciences sociales.
Ton incompréhension de la science te disqualifie dans ce débat.
Dans ce cas, serais-tu capable de me faire un modèle qui pourrait parfaitement prévoir l’évolution du prix de l’or?
Les firmes de placement ont des logiciel de prédiction qui font ce travail.
D’ailleurs une quantité incroyable de mathématiciens et de physiciens se retrouvent dans le domaine de la finance pour générer des modèles prédictifs.
« Car selon ta définition, la biologie, où l’on doit analyser des population cellulaire, est aussi une science sociale »
Tu as mal lu, David… je parlais de l’épidémiologie. La biologie est classée dans les sciences de la vie… l’épidémiologie étudie des populations faites d’homo (presque) sapiens, donc oui, c’est une science sociale…
« Ton incompréhension de la science te disqualifie dans ce débat »
J’ai fait de la recherche économique et statistique au doctorat et au post-doctorat… j’ai même publié dans revues arbitrées. Tu peux vérifier. C’est mon vrai nom. Alors avant de me tirer des tomates et de me disqualifier, relis tes propres commentaires sur les statistiques… ils sont éloquents sur tes propres limites.
je ne t’ai pas mal lu, c’est toi qui ignore ce qu’est l’épidémiologie.
J’imagine que c’est pour ça que ton travail concerne la SCIENCE POLITIQUE.
Les propos que tu tiens sur la science sont tout simplement stupides.
Analyser une population humaine ou cellulaire au FACS c’est la même affaire. Donc selon ta logique, l’analyse au FACS c’est une science sociale.
Et l’écologie qui utilise aussi l’épidémiologie pour étudier les animaux, c’est aussi une science sociale ?
J’ai l’impression que Nicolas a étudié à l’UQAM… lol
Rien d’intelligent dans ses propos à date. Et Paul Potte qui l’appuie, pas le diable mieux.
Belle attaque Ad Hominem Galadriel… Je n’en attendais pas moins de toi. De toutes façons, on sait déjà tous que tu es en psychologie, ce dont on parle te dépasse… Mais méfies toi, tu as dis que tu apprenais de David en économique… Je sais qu’il te dit ce que tu veux entendre, et moi probablement pas, mais crois moi tout de même, je sais de quoi je parle, l’économétrie, l’économique, c’est mon domaine. David est un charlatan. Un idéologue, pas un économiste. Si tu veux savoir, prends un livre et apprends, n’écoute pas quelqu’un qui met son égo devant la vérité.
Paul Potte, vous êtes le dernier personnage en qui je mettrais ma confiance… petit prétentieux, allez ! Vous n’avez aucune crédibilité à mes yeux… aucune !
Jamais rien lu de censé venant de vous… jamais! Pas nécessaire d’avoir étudié dans la matière pour réaliser qu’un discours est insensé.
Le fait que des mathématiciens et des physiciens travail en économie et en finance ne veut pas dire qu’elles ne sont pas des sciences sociales. Comment expliqué dans ce cas, la popularité croissante de la finance comportementale?
Des charlatans avec des faits ça n’existent pas.
Mais tu es trop dogmatique pour l’admettre.
L’idéologue c’est toi, c’est toi qui rejette les faits, moi je m’en fait le défenseur.
C’est une discipline a part et les gens qui la pratique reconnaissent volontiers qu’elle n’a pas la rigueur de l’économie. Ces gens se classent plus du côté de psychologue.
@ Galadriel
Alors, il fait beau au Valinor ? J’imagine qu’il pleut moins qu’ici…
Les échanges qu’on tient ici sont très stimulants. Ça me rappelle mes cours d’épistémologie. On s’enguelait sec aussi. Eh non, je ne suis jamais allé à l’UQAM. Mais j’ai fait un stage au Luxembourg. Un autre paradis socialiste, bien sûr.
Eh, David, pas besoin d’en venir aux insultes. De toutes façons, elle déshonorent surtout ceux qui les dise.
Mes propos sur la science valent bien les tiens. J’ai fait du travail scientifique de haut niveau en sciences sociales (sciences politiques, aménagement, économie). J’ai monté des modèles multivariés, j’ai publié… mes réflexions sur la science proviennent de sources très diverses (Kuhn, Popper, etc) Alors avant de cracher sur mon CV, penses-y. Tu te ridiculises…
C’est toi qui déshonore la science avec une conception qui est complètement erronée.
Une réflexion ce n’est pas un fait scientifique.
Votre problème vient peut-être de là. Quand on s’éparpille, on n’approfondit rien. Et des réflexions ne vaudront jamais des faits.
Ce que j’aime de David, c’est son intégrité. Jamais d’opinions scientifiques personnelles, que des faits. Et des faits pris à même des sites toujours des plus crédibles.
David n’étale pas son savoir comme vous ou l’autre Paul Potte, il ne donne pas ses réflexions ou opinions scientifiques, David n’amène que des faits établis, validés, vérifiés et confirmés. Ce n’est pas du n’importe quoi comme tous les petits vantards ici sur ce blogue.
Alors vous pouvez descendre de vos grands chevaux et cessez votre condescendance minable à l’endroit de l’auteur de ce blogue que je respecte infiniment. Vous ne lui arrivez décidément pas à la cheville. Facile à voir avec votre discours prétentieux.
Puis, si vous vous croyez si malins… partez-vous un blogue pour épater la galerie et étaler votre prétendue supériorité au monde entier… lol
Ce n’est pas moi qui participerai à vos débats d’égo.
Désolé, mais, dans mon cas, c’est déjà fait. 😆 En plus, c’est le blogue no. 1 de sa catégorie sur sosblog, parce que je ne parle pas seulement de politique, mais aussi de sport, d’économie, de culture et de n’importe quoi qui me passe par la tête. J’en suis très fier. Et vous Galadriel, à quand votre putain de blogue? Vous m’avez l’air d’avoir des choses à dire en tabarnac. Au lieu de les vomir ici, pourquoi ne pas le faire sur votre propre blogue, hein?
C’est ce qui donne une crédibilité à Antagoniste.net, mais quelques fois, DG peut nous donner subtilement son opinion. Il est clairement de droite et je dirais qu’il est aussi monarcho-fédéraste.
Pour mieux comprendre l’affirmation de David à l’effet que l’économie est une science, vous pouvez lire l’ouvrage de Guy Sorman, « L’économie ne ment pas ».
Comme le souligne Sorman, on sait maintenant de façon irréfutable, surtout depuis les années 1980, quelles sont les politiques qui sont profitables (celles qui mettent en valeur l’économie de marché) et celles qui sont désastreuses (celles qui mettent en valeur l’État). Et on le sait non seulement en théorie, mais aussi d’expérience.
En ce sens, identifier les bonnes politiques économiques par rapport aux mauvaises n’est pas une question d’opinion, mais de fait.
Jamais ! Je n’en ai aucune envie. Dans 10 ans d’ici, vous rougirai de ce que vos 20 ans vous on fait dire sur votre blogue.
Mais puisque je vous ai ici, je tiens à vous mettre un de mes commentaires qui est passé inaperçu parce que trop éloigné, sur un autre billet, car il était écrit pour vous.
Voici le lien:
http://www.dailymotion.com/video/xzlr4_le-quebec-et-la-culture-britannique_travel
Jamais ! Je n’en ai aucune envie. Dans 10 ans d’ici, vous rougirez de ce que vos 20 ans vous on fait dire sur votre blogue.
Mais puisque je vous ai ici, je tiens à vous mettre un de mes commentaires qui est passé inaperçu parce que trop éloigné, sur un autre billet, car il était écrit pour vous.
Voici le lien:
http://www.dailymotion.com/video/xzlr4_le-quebec-et-la-culture-britannique_travel
Humain51
C’est justement ca le problème. L’application de politiques néo-libéralisantes à eu l’effet d’un baume en scandinavie, et la même chose s’applique pour les Dragons.
Toutefois, l’application des politiques du consensus de Washington a eu des résultats pour le moins mitigés en Amérique du Sud. Ce qui a, indirectement, mené à la monté des socialismes dans cette partie du globe.
Dernièrement — je sais que je reviens sur ce point — … S’il y a eu Friedman, pourquoi y a t’il Stiglitz?
Dommage que ça dégénère comme ça les discussions le sujet était intéressant. Ça s’en vient aussi pire que RWatch ici
@ Jyrki
S’il y a eu Darwin, pourquoi il y a des créationnistes?
« Votre problème vient peut-être de là. Quand on s’éparpille, on n’approfondit rien. Et des réflexions ne vaudront jamais des faits. »
Qu’est-ce qui peut bien te faire croire que j’ai publié des opinions ? J’imagine que je ne t’apprends en disant à quel point il est dur de publier, alors il faut construire sur du solide. Mais bon…
Tiens… un exemple à suivre en matière de gestion financière…
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080809/LAINFORMER/80808244/5891/LAINFORMER01
On repassera pour la responsabilité corporative
Un bon papier sur les difficultés de l’Inde
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080804/LAINFORMER0205/808040607/6418/LAINFORMER0205
Pauvre Nicolas, c’est toi-même qui le dit:
Après avoir réfléchi, on arrive à une opinion.
Car on n’a pas besoin de réfléchir pour un fait… un fait est indéniable et ne nécessite aucune réflexion…. qu’une constatation.
Hollenton
Les créationnistes n’ont pas reçu de Nobels de physique…
Je fais cette affirmation sans vérifier. Mais bon, je ne crois pas me tromper.
« Ceux qui comprennent que le monde est complexe sont avec Milton Friedman, ceux qui considèrent que le monde est simple sont des étatistes. »
Cette phrase ne veut rien dire. Ce n’est qu’une insulte visant à faire passer ceux qui sont pour une économie mixte pour des simpliste en plus de nous laisser le choix qu’entre deux extrêmes (de la pure idéologie). Nous n’avons donc rien appris sur Friedmann aujourd’hui… dommage!
Relis ma phrase ! il y a 3 points de suspension après « publiés ». Je reprends une autre idée tout de suite après. Si tu dois me citer, prends toute la phrase…
Un fait, pris isolément, est une information. On doit croiser plusieurs informations pour obtenir un sens. C’est donc de l’interprétation. Le choix des informations à interpréter repose sur des hypothèses. Plus celles-ci contiennent de possibilités pour être invalidées, plus valide sera l’hypothèse une fois confirmée.
Je vais aller reposer ma névrose narcisssique… 😉
Excellente idée ! Va reposer ta névrose narcissique perverse.
Des faits sur l’Inde:
Aujourd'hui l'Inde est le 12e pays au chapitre de la consommation par habitant.
D'ici 2025, on estime que le revenu moyen des indiens va tripler, créant ainsi une vigoureuse classe moyenne. Cette classe moyenne fera passer l'Inde de la 12e à la 5e position (devançant l'Allemagne) au chapitre de la consommation par habitant.
Mauvais le néo-libéralisme ? I don't think so !
Source:

The 'Bird of Gold': The Rise of India's Consumer Market
Jirky vous faites pic-pic dans votre argumentation. Selon vous personne ne peut venir après personne. Et le dernier venu est le meilleur. Pauvre Jirky ! Gogore aussi a eu un prix Nobel… Arafat aussi. Pourtant deux cons.
La description de ce livre donné par Amazon:
L’économie n’est plus une opinion, c’est une science. Les percées théoriques et leur application politique ont, depuis trente ans, transformé la condition humaine : le monde est entré dans une phase de développement sans précédent. Il n’existe plus désormais qu’un seul système économique : le marché mondialisé. Fondé sur l’innovation incessante et l’esprit d’entreprise, ce système est progressiste et imparfait : il exige des critiques, à condition qu’elles soient scientifiques, et des corrections politiques, à condition qu’elles ne détruisent pas le système lui-même. Cette économie moderne n’est pas à l’abri des fluctuations, mais le temps des grandes crises semble passé : les nations qui appliquent les enseignements de la science économique connaissent la croissance la plus forte, les mauvais élèves payent par leur stagnation. Ici, Guy Sorman rencontre les grands théoriciens de notre temps et les praticiens ; il montre comment les découvertes théoriques expliquent les succès et les échecs du développement au sein de toutes les civilisations. Ce livre est un état de la connaissance économique à travers le monde.
Galadriel, eux ont eu le Nobel de Paix, phénomène universellement reconnu comme étant non scientifique.
Et so what, un Nobel est un Nobel, ce qui en dit long sur l’institution.
Puis, autant Friedman que Stiglist ont eu des Nobel, un n’annule pas l’autre. C’est quoi votre problème ?
Deux théories différentes, vous devriez être content, étant constamment incapable de vous brancher.
Honnêtement, tu te couvres de ridicule. Depuis quand on peut juger d’un argument sans en connaître la base théorique. Base théorique que tu n’as manifestement pas. Quel aveuglement idéologique, ou émotif plutôt. « Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre! »
Lis ma grande, lâche ta paresse intellectuelle et renseigne toi ailleurs que dans des textes d’opinion. Elle est là la source de la connaissance, pas ici. Au lieu de vérifier par toi même, tu décides de ne m’accorder aucune crédibilité parce que je ne vois pas le monde du même oeil que toi. 4 ans d’études avec des professeurs que David cite, nom d’une pipe (comme tu dis si ridiculement). Je sais de quoi je parle. D’ailleurs, jamais je n’irais contredire David sur un sujet traitant de la virologie. Je connais mes limites, mais je sais aussi que je suis compétent en certains domaines : Économétrie, Économique. Pourquoi crois tu que David n’ose pas s’attaquer au coeur de ma réponse… Je vais te le dire, il n’a pas les connaissances, il tente d’utiliser des connaissances qui le dépasse pour vous jeter de la poudre aux yeux. Quelle naïve tu fais, toi la grande connaisseuse de la nature humaine…
Et David, tu n’as pas les connaissance pour me contredire. Ta réplique est ridicule. Tu ne sais pas de quoi tu parles, je le sais, et tu le sais. Tu t’avances dans des terrains ou tu n’as aucune connaissance réelle et tu espères que la poudre que tu jettes aux yeux de tes lecteurs ne sera pas remarquée. Désolé, mais je vois, et je sais que tu es un charlatan. Des faits… Tu me fais bien rire. Mets ton ego de côté et apprends, tu vas toi même réaliser à quel point les choses sont beaucoup moins claires que tu le crois. Mets ton petit catéchisme du parfait droitiste de côté et utilises ta tête. Je te le dis sans malice.
Un bon papier sur l’Inde
http://zzz.cerna.ensmp.fr/Documents/JR-Societal-2002.pdf
Le principal problème indien, ce sont les infrastructures. Leur amélioration n’a pas suivi le développement économique accéléré et risque de les ralentir dans leur croissance. Comme l’État fédéral et la plupart des États fédérés sont surendettés et peuvent difficilement emprunter, ça risque de coincer… une collaboration public-privé serait sans doute une bonne solution…
« Des faits… Tu me fais bien rire. Mets ton ego de côté et apprends, tu vas toi même réaliser à quel point les choses sont beaucoup moins claires que tu le crois »
Bingo… sélectionner et présenter les faits avec des a priori c’est de l’idéologie. Dans le fond, tu emploies les mêmes tactiques que tu dénonces chez tes adversaires de la gauche. Toujours présenter la même face de la médaille et omettre ce qui questionnerait tes certitudes. C’est l’exact opposé de l’esprit scientifique.
Je n’ai jamais eu peur de remettre en question mes opinions, de les changer et d’avancer, si les justifications pour le faire sont bonnes.
Mais bon, c’est prêcher dans le désert…
C’est ce que je te disais plus haut Nicolas, tu prêches dans le désert ici. Mais au moins, ça a le mérite de passer le temps.
Moi non plus, j’ai déjà été un gogauche.
@David
Eh ben ! Moi aussi, j’ai frayé avec les marxistes dans ma jeunesse… j’ai migré au centre depuis. C’est la découverte de l’oeuvre de Raymond Aron qui a provoqué mon éloignement de la gauche. L’intellectuel le plus lucide du 20e siècle… une sommité.
« L’égalitarisme doctrinaire s’efforce vainement de contraindre la nature, biologique et sociale, et il ne parvient pas à l’égalité mais à la tyrannie. »
-Raymond Aron
@David
Je suis d’accord avec cette citation…
« Les démocraties sont des régimes dans lesquels existe une organisation constitutionnelle de la concurrence pacifique pour l’exercice du pouvoir. »
Magnifique…
Ce que tu peux être rigolo. Quand tu auras lu tous les livres que j’ai lus dans ma vie, tu pourras peut-être faire le frais, le paon… pauvre Popaul! Tu peux m’accuser de tous les péchés du monde si cela te fais jouir et conforte ton égo démesuré, mais tu ne pourras jamais m’accuser de paresse intellectuelle. On voit bien que tu n’as aucun jugement en disant cela. Et dire que ça se croit brillant… lol
Un gars de ton genre préfèrerait sûrement que j’emploie calisse de tabarnark ?
Va donc te faire cuire un oeuf pauvre diable. Ton commentaire me prouve à 100% que l’opinion que j’avais de toi était plus que juste, et encore, j’aurais dû en mettre plus. Tu es vraiment un être super complexé mon cher, mais comme tu en es inconscient, cela te rend encore plus antipathique. Dieu que je n’aimerais pas t’avoir dans mon voisinage.
Je n’arrive même pas à te vouvoyer, c’est pour te dire, moi qui vouvoie tout le monde, cela te donne une idée de ce que je pense de toi.
P.S. à Popaul:
Tu auras beau prétendre avoir étudier en économétrie ou en économie ou les deux, peu importe, il semble que tu n’y a pas compris grand chose.
Moi, l’écononomie, je l’ai toujours dit, est le maillon faible de mes connaissances, c’est un domaine qui ne m’intéressait pas beaucoup avant. Mais je sais tout de suite reconnaître un professeur compétent d’un incompétent. Je sais faire la différence entre un discours obscur, insensé et illogique et un dicours clair, sensé et logique. Nul besoin d’être un maître en la matière pour reconnaître le bons sens, la logique.
Il suffit d’être intelligent, lucide, logique et d’avoir de la cohérence… toutes des choses qui semblent te manquer cruellement.
À Paul Potte:
Tu veux voir ton incohérence en action ?
Comment veux-tu après cela, que l’on t’accorde de la crédibilité. Tu te contredis toi-même. Un enfant de 10 ans le verrait.
« Monetarism reached the peak of its popularity during the 1970s. In the 80s, however, it suffered a sudden reversal of fortune, and today economists generally agree that « monetarism is dead. » Friedman stands virtually alone now among top economists in his belief that it contains any merit.
What happened? Monetarism was tried in Great Britain during the 80s, under Margaret Thatcher, and it proved to be a disaster. For almost seven years, the Bank of England tried its best to make it work. According to monetarist theory, the British economy should have enjoyed low inflation and high stability. But in fact, it went berserk. The economy sank into a deep recession, while lead economic indicators zigged and zagged. Although inflation came down, this was at the price of rising unemployment, which soared from 5.4 to 11.8 percent. Between 1979 and 1984, manufacturing output fell 10 percent, and manufacturing investment fell 30 percent. (5) Eventually production recovered to a respectable 2.8 percent growth, but it became clear that high unemployment was a permanent feature of the British economy. Eventually, the Bank of England came under overwhelming pressure to abandon monetarism, which it did in 1986. The experiment was such a failure that not even conservatives abroad wish to repeat it.
In step with Great Britain, the U.S. Federal Reserve announced in 1979 that it, too, would follow a monetarist policy. Many people blamed the double-digit inflation of the late 70s on Keynesian theory, on too much expansion of the money supply trying to achieve « full employment. » Many critics thought that monetarism would restore some responsibility and stability at the Fed. Chairman Paul Volcker apparently agreed, and under the name of monetarism contracted the money supply down to a steady level. This produced a deep recession, but it did cure double-digit inflation.
In 1982, when inflation looked defeated, the Fed suddenly abandoned monetarism and reverted to a Keynesian policy. In that summer it sharply increased the money supply, and a few months later the economy roared to life, in a recovery that would last seven years. Milton Friedman was furious at the betrayal, but he got little sympathy from his fellow economists, who were witnessing a monetarist disaster unfold in Great Britain. »
http://www.huppi.com/kangaroo/LiberalFAQ.htm
Une revue du livre du Krugman
« Krugman n’est pas tendre. D’une part, les justifications apportées par Friedman sont devenues de plus en plus grossières jusqu’à apparaître, « il n’y a pas d’autre façon de le dire, intellectuellement malhonnêtes ». D’autre part, les deux seuls pays qui s’y sont essayés, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ont vite déchanté et sont revenus à des interventions discrétionnaires de politique monétaire qui ont montré leur efficacité. »
http://www.alternatives-economiques.fr/–who-was-milton-friedman—quand-krugman-enterre-friedman-the-new-york-review-of-books–vol–54–n–2–15-fevrier-2007-_fr_art_209_24821.html
Et finalement
« The incorporation of norms based on careful observation imparts an appropriate balance
to macroeconomics. The New Classical research program was correct in viewing models of the
early Keynesians as too primitive. They had not been sufficiently attentive to the role of human intent in choices regarding consumption, investment, wages and prices. But that research
program itself has failed to appreciate the extent to which the Keynesians’ views of
macroeconomics were also reflective of reality, since they were based on experience and observation. »
http://www.aeaweb.org/annual_mtg_papers/2007/0106_1640_0101.pdf
Pauvre Galadriel… On ne prouve rien, mais on peut démontrer qu’une théorie est fausse en trouvant un contre exemple infirmant la théorie. C’est de la science de base, le principe de falsifiabilité… Popper… Allo? Il y a quelqu’un au bout du fil?
Pour le reste de ce que tu m’as dit, ça m’a bien fait rigoler. On sent la colère, et l’impuissance. Ça me fait énormément plaisir de te servir ta propre arrogance au visage. Peut-être comprendras tu pourquoi certaines personnes te sont si hostiles. Tu te comportes à peu près comme ça avec les gens qui sont en désaccord avec toi. Et finalement, tu me traites de prétentieux? Laisse moi rire… « Je suis belle… Je suis une experte dans mon domaine, une des meilleures… Je suis tellement intelligente… » C’est ton discours, tu ne cesses de t’envoyer des fleurs.
Galadriel : Tu avoues ne pas connaître grand chose à l’économique mais tu peux voir que je n’ai pas compris grand chose de mes études en économique… Pour la logique, la cohérence et le bon sens on repassera. Avant de tenter de relever des (fausses) contradictions dans le discours des autres, je t’inviterais à bien te relire et réfléchir un peu avant d’appuyer sur le bouton « Envoyez votre commentaire ». Ça t’évitera un peu de ridicule.
Et pour ce qui est de reconnaître un bon professeur ou non, désolé mais tu n’apprendras pas la théorie économique sur un blogue. Chaque cours universitaire se donne sur 15 semaines à raison de 3 heures par semaine, la matière est compliquée, trop pour tenter de la faire passer en si peu de temps et de mots.
** tu n’as aucun jugement
dire que ça se croit brillant… lol
Va donc te faire cuire un oeuf pauvre diable.
inconscient… antipathique
Il suffit d’être intelligent, lucide, logique et d’avoir de la cohérence… toutes des choses qui semblent te manquer cruellement. **
– Galabriel à PaulPotte
Décidément le débat vole haut… PaulPotte je suis d’accord avec toi : l’expression »non d’une pipe » c’est terriblement ringard. Pour le reste, ton échange avec David était très intéressant. En plus d’être divertissant. 😉
Tiens, tiens ! Notre nationaliste séparatiste francophile, crache sur les vieilles expressions françaises. Belle incohérence ! Votre patrimoine culturel, Cali… qu’en faites-vous ? Ce n’est plus important ? Vous avez remplacez le tout par des sacres québécois ?
Je n’ai aucune objection à me faire critiquer ou haïr, mon but ici n’est pas de me faire aimer. Vos critiques me passent comme de l’eau sur le dos d’un canard. Je sais que je dérange et ébranle vos convictions, voilà pourquoi vous êtes obsédés sur mon cas.
Mais, lorsque l’on attaque quelqu’un que je respecte comme David, alors là c’est autre chose. Je passe à l’attaque.
Avec l’arrivé de quelques égarés prétentieux et insultants sur ce blogue, le niveau de qualité de ce blogue en a pris un coup et c’est bien dommage. Si Antagoniste ne vous convient pas, allez donc jouer ailleurs, comme chez Hétu, entre-autre.
Vous croyez que j’exagère ? Lisez ceci:
– Friedmann lui-même rirait du charlatanisme de David. (Paul Potte, #79)
– Vous verrez par vous même l’absurdité de l’argumentaire de David, qui ne reconnaîtra jamais, de toutes façons, son ignorance… (Paul Potte, #79)
– David est un charlatan, (Paul Potte, #88)
– Pourquoi crois tu que David n’ose pas s’attaquer au coeur de ma réponse… Je vais te le dire, il n’a pas les connaissances, il tente d’utiliser des connaissances qui le dépasse pour vous jeter de la poudre aux yeux. Quelle naïve tu fais, toi la grande connaisseuse de la nature humaine… (Paul Potte, #115)
– Et David, tu n’as pas les connaissance pour me contredire. Ta réplique est ridicule. Tu ne sais pas de quoi tu parles, je le sais, et tu le sais. Tu t’avances dans des terrains ou tu n’as aucune connaissance réelle et tu espères que la poudre que tu jettes aux yeux de tes lecteurs ne sera pas remarquée. Désolé, mais je vois, et je sais que tu es un charlatan. Des faits… Tu me fais bien rire. Mets ton ego de côté et apprends, tu vas toi même réaliser à quel point les choses sont beaucoup moins claires que tu le crois. Mets ton petit catéchisme du parfait droitiste de côté et utilises ta tête. (#115)
—————————-
Plus prétentieux que cela, TU MEURS !
Je trouve David très fort de ne pas bannir ces gens de son blogue. Faut croire qu’il n’est pas du tout impressionné par ce genre de discours insignifiants provenant de gens imbus d’eux-mêmes et complexés.
Personnellement je préfèrerais qu’il bannisse ces gens, uniquement pour la qualité du niveau d’échange, ici qui a largement baissé avec ces nouveaux venus.
À Paul Potte, en réponse à ton commentaire, #127:
Aucune colère, que du dégoût. Aucune impuissance, vous me donnez suffisament de pouvoir.
Je ne suis arrogante qu’avec les arrogants de ton genre. Je n’ai rien à foutre de plaire ou pas, votre hostilité m’indiffère.
Oui, je suis belle, cela te dérange t-il ? Je n’ai pas de fausse modestie, un fait est un fait.
Oui, j’ai réussi au-delà de mes espérance dans ma profession. Cela aussi est un fait. Cela te dérange t’il également ?
Oui, je suis intelligente, cela te dérangerait-il aussi ? Un autre fait.
À part cela, as-tu d’autres récriminations ? Vas-y, tu ne m’impressionnes pas du tout.
Citation un peu longue, mais intéressante :
« The Chicago boys were a group of 30 Chileans who had studied economics at the University of Chicago between 1955 and 1963. During the course of their postgraduate studies they had become disciples of Milton Friedman, and had returned to Chile completely indoctrinated in free market theory. By the end of 1974, they had risen to positions of power in the Pinochet regime, controlling most of its offices for economic planning.
The arrangement was a new one in the history of governments. Although Pinochet was a dictator, he turned the economy over to the Chicago boys, and his only role was to suppress political and labor opposition to their policies. This arrangement was presented to the Chilean people as the removal of politicians and politics from the nation’s affairs. Instead, technocrats with Ph.D.’s would run the economy according to the best theory available. Those theories, of course, were the « neoliberal » theories of Milton Friedman. Rational science would decide policy — not political slogans and muddled democracy.
In March 1975, the Chicago boys held an economic seminar that received national media attention. Here they proposed a radical austerity program — « shock treatment, » they called it — to solve Chile’s economic woes. They invited some of the world’s top economists to speak at the conference, among them Chicago professors Milton Friedman and Arnold Harberger. Unsurprisingly, they gave the proposal their highest praise. The plan called for a drastic reduction in the money supply and government spending, the privatization of government services, massive deregulation of the market, and the liberalization of international trade.
Shortly after the 1975 conference, the Chilean government initiated the Economic Recovery Program (ERP). The first phase of shock therapy was reducing the money supply and government spending, which succeeded in cutting inflation to acceptable levels. However, it also caused unemployment to rise from 9.1 to 18.7 percent between 1974 and 1975, a figure on par with the U.S. Great Depression. Output fell 12.9 percent — making this Chile’s worst recession since the 1930s.
Meanwhile, to prevent the political consequences of such a shock, the Pinochet regime began cracking down on potential opposition leaders. Many just « disappeared. »
By mid-1976, the economy began recovering, and from 1978 to 1981 it achieved what the Chicago boys called the « Economic Miracle. » During this period the economy grew 6.6 percent a year. (By comparison, the U.S. economy usually grows 2.5 percent a year.) The Chicago boys lifted nearly all restrictions on foreign direct investment, creating an « almost irresistible package of guarantees for the foreign investor » with « extraordinarily permissive » treatment. Foreign investment and loans came pouring into Chile, with loans alone tripling between 1977 and 1981.
During a recession, actual productivity drops as millions of workers are laid off and factories sit idle. But all the potential productivity is still there. During a recovery, actual productivity climbs closer to its potential, as millions of laid-off workers return to empty factories. This gives the appearance of growth — and we should note that this type of growth is relatively quick and easy to achieve. But what happens when all the workers have returned? Then any further growth will have to involve potential growth — that is, the construction of factories and the birth of new workers. As you might imagine, this type of growth is considerably more difficult to achieve.
So this is all that happened that during Chile’s « Economic Miracle » — laid-off workers returned to their old jobs. When you take both the recession and recovery into account, Chile actually had the second worst rate of growth in Latin America between 1975 and 1980. Only Argentina did worse.
And even then, much of Chile’s growth was artificial or fictitious. Between 1977 and 1981, 80 percent of Chile’s growth was in the unproductive sectors of the economy, like marketing and financial services. Much of this was speculation attracted to Chile’s phenomenally high interest rates, which, at 51 percent in 1977, were the highest in the world. »
http://www.huppi.com/kangaroo/L-chichile.htm
Cela se passait dans les années 1970. Probablement qu’aujourd’hui avec la mondialisation, l’immigration massive (de nouveaux travailleurs) on éviterait sûrement ce scénario.
Une autre erreur possible des Chigago boys est d’avoir fait une transition radicale. On ne change pas un régime aussi abruptement avec un « shock treatment ». On y va pas à pas, laissant le temps aux choses, évènements et gens de s’habituer et de se stabiliser. Ces boys, bien que brillants, n’avaient pas l’expérience de la vie, étant trop jeunes.
Enfin, c’est mon interprétation, je ne suis pas économiste, donc sur ce sujet, je n’y vais qu’avec la logique et sur ce qui me semble le gros bon sens.
Nicolas_Racine :
Tu es complètement dans le champs. Aujourd’hui, TOUTES les banques centrale d’occident appliquent le « monétarisme » i.e. la régulation de l’inflation.
Le triomphe du monétarisme ne fait plus de doute, personne ne songe a mettre en place un autre système.
En passant, Krugman est devenu un ‘running gag’ parmi les économistes aux USA.
Pour ton histoire de Chili, tu ne fait que répéter les mêmes idées reçues que tout le monde et comme toute les idées reçues, elles sont fausses.
Selon les chiffres du Fraser Institute, sous Pinochet l’indice moyen de liberté économique a été de 5,4/10. Depuis la prise de pouvoir par les socialistes chiliens, l’indice moyen de liberté économique a été de 7,4/10.
@ DG.
Juste une p’tite précision pour être sûr de mon coup: lorsqu’on se rapproche du 10, moins l’économie est libre. Est-ce ça? J’ai l’air niaiseux, mais je commence à me familiariser avec les calculs du Fraser Institute pour pouvoir en parler sur mon blogue. Ça rend les billets plus intéressants au niveau des faits quand je parle d’économie.
Merci David pour votre explication, me semblait bien aussi qu’il y avait anguille sous roches. Logiquement cela ne semblait pas trop cohérent. J’essayais d’y trouver une raison, sachant très bien qu’aujourd’hui, rien n’égale Friedman. Dieu protégez-nous des désinformateurs… une vraie nuisance publique sur les blogues.
Je suis ouvert aux commentaires sur ce que je vais dire, mais la coincidence entre le régime de Pinochet et les réformes libérales du pays ne m’apparaît pas fortuite. Ces réformes ont du être appliqué avec le concours d’un régime répressif rigoureux, parce que sinon, elle n’aurait pas pu être implantée aussi vite, voire pas du tout. Toute vélleité d’opposition à ces réformes a été écrasée, la liberté muselée.
Paradoxalement, le Chili est aujourd’hui un pays démocratique, stable et gouverné au Centre. Est-ce la preuve du succès des Chicago boys ? Ou est-ce que c’est la correction de leurs erreurs qui ont permis au Chili de se redresser ?
Pour appliquer de telles réformes au Québec, devrait-on avoir un gouvernement autoritaire et liberticide ? Pourrions-nous faire évoluer le Québec vers un modèle de libre-marché de façon pacifique ?
Nous citions l’Inde précédemment, qui a introduit le libre-marché après des décennies d’économie planifiée. Cette solution a permis un décollage rapide de son économie, mais a creusé un déficit abyssal dans les finances publiques nationale en raison des subventions accordées à l’industrie et à l’agriculture, sans parler des programmes sociaux. Si l’Inde avait voulu adopter le modèle chilien, avec une déréglémentation extensive et un retrait du financement de l’État, le pays aurait traversé une récession extrême dont on ne peut jamais calculer les conséquences politiques…
Il n’y a pas de lendemain qui chante.
J’ai un billet en réserve sur le formidable centre au Chili… Désastreux…
S’il y a des subvention, alors ce n’est pas un libre-marché.
Non, l’Inde serait plus riche.
@ Tout le monde.
Des faits pour l’Inde:
Copié-collé d’un travail que j’ai fait en politique en hiver dernier. Si je me rappelle bien, j’avais eu aux alentours de 90%.
@David
Je ne conteste pas la théorie monétariste. Je suis lucide et je constate qu’elle est appliqué par toutes les banques centrales. Il s’agit d’une tradition économique qui remonte à la Renaissance…
http://coursenligne.sciences-po.fr/economie_approfondie/travaux_conference/monetaristes.pdf
Quand aux « idées reçues » sur le Chili, j’aimerais connaître les tiennes. Pour mon information.
@David
Tu es convaincu que l’introduction du libre-marché et le repli de l’État vers ses fonctions gendarmes se feraient sans heurts, dans une société démocratique libre et raisonnable ?
Pour les États-Unis n’appliquent-ils pas ce modèle à la lettre ? Pour l’État fédéral est-il si important ?
Pinochet était un salaud, on s’entend là-dessus, mais son coup d’État a empêché un autre salaud, Allende, et ses petits amis cubains et russes, de réaliser un coup d’État pour implanter une dictature communiste et pour faire du Chili un satellite de l’URSS.
Rappelons que Pinochet s’est retiré en 1990, 13 ans plus tard, après avoir mis son poste en jeu par un référendum qu’il a perdu de justesse. Il avait eu le temps de remettre le pays dans une bonne situation économique en implantant des réformes libérales.
Rappelons aussi qu’après quelques années de pouvoir, le Chili d’Allende était au bord de la faillite, lorsque Pinochet a réalisé le coup d’État.
Quand Harpeur a dérèglement la téléphonie, il n’y a peu eu d’émeute, il y a eu des économies pour les canadiens.
Texte de Jean-François Revel sur le Chili:
Au moment du dixième anniversaire du coup d’État qui a ravi à Salvador Allende à la fois son pouvoir et la vie, et au peuple chilien la démocratie, l’heure est-elle venue de tenter une analyse sérieuse de la tragédie de 1973 et de ses causes ? J’en doute. Les passions, les barrières idéologiques, l’interdisent encore, je le crains. La gauche internationale, depuis dix ans, s’en tient à une version des faits et à une seule : Allende a été renversé et assassiné par un complot militaro-fasciste soutenu par les États-Unis, et quiconque veut établir le bilan des responsabilités du gouvernement de l’Unité populaire se voit aussitôt accusé de complicité avec Pinochet.
La gauche, dans le monde entier, désirait tant voir une expérience de socialisme démocratique réussir enfin ; elle avait tant dit que la prudence d’Allende au Chili constituait cette expérience, qu’il lui fut impossible d’en attribuer l’échec à autre chose que des causes purement artificielles. Pourtant, bien avant le coup d’État, tous étaient au courant de la détérioration de la situation à la fois économique et politique. On savait combien étaient graves l’inflation, démentielle même pour l’Amérique latine, la pénurie alimentaire, le rationnement, les grandes manifestations des camionneurs manquant de pièces détachées ou de ménagères tapant sur les casseroles, parce qu’elles ne trouvaient plus au marché de quoi les remplir. Mais la gauche ne manquait pas d’explications rassurantes pour tout cela : le chaos économique provenait du complot des multinationales et des banques organisant le « blocus » du Chili et lui coupant ses lignes de crédit pour l’asphyxier.
Quant aux manifestants, ils étaient de toute évidence lancés dans la rue par la C.I.A. Or, en admettant même que des services spéciaux étrangers aient pu noyauter les manifestants, on voit mal comment des dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens des couches incontestablement moyennes et modestes auraient pu ainsi être mobilisés sans être poussés par un authentique mécontentement populaire. La thèse est absurde et d’ailleurs anti-marxiste.
Lorsque les mineurs des mines de cuivre que l’Unité populaire avait achevé de nationaliser (le processus avait commencé auparavant, sous la présidence démocrate-chrétienne d’Eduardo Frei) se sont mis en grève contre le régime, j’ai rencontré des socialistes à Paris pour m’expliquer que ces ouvriers avaient été soudoyés par l’ambassade des États-Unis ! Quant aux lignes de crédit, il y a longtemps qu’on a démontré qu’elles n’avaient jamais été réellement coupées. Les dettes chiliennes avaient été plusieurs fois rééchelonnées, de nouveaux crédits consentis et, quand Allende a été assassiné, il disposait, ô paradoxe ! de plus de facilités en devises fortes qu’aucun de ses prédécesseurs. La faillite économique résulta donc bien plus de causes internes que de causes externes.
Il en va de même pour la faillite politique, la décomposition de l’État, les illégalités nombreuses qui avaient déjà faussé le fonctionnement de la démocratie avant que l’armée ne l’achève. Quand Pinochet a tué la démocratie au Chili, elle était déjà morte. Le pays était dans une situation de pré-guerre civile. Le régime avait au début cherché en toute bonne foi à tracer un chemin légal vers le changement de société. Le pouvait-il, étant donné qu’Allende n’avait été élu qu’avec 36 % du vote populaire ? Très vite il se heurta donc à des résistances dans la société civile et tenta de les surmonter en poussant le prolétariat urbain à un comportement révolutionnaire de « rupture ».
L’Unité populaire se mit à combattre non seulement les groupes privilégiés mais les classes moyennes, détruisant un capital humain rare en Amérique latine et qui s’était formé au moyen d’une lente maturation. Plus qu’un moyen de distribution des denrées, le rationnement devint un instrument de surveillance et de mise en fiches des personnes. Des milliers de révolutionnaires professionnels étrangers, en provenance du continent latino-américain et d’autres continents, s’infiltrèrent, avec la complicité du gouvernement, dans toutes les activités pour les diriger suivant des normes purement politiques qui annonçaient le parti unique. L’armée même ne fut pas à l’abri de la subversion souterraine, au moment même où Allende, en avril 1973, nommait des généraux dans son gouvernement pour qu’ils l’aidassent à surmonter le chaos où s’effondrait le pays.
L’école publique fut soumise à un monolithisme idéologique et autoritaire. C’est que le parti socialiste chilien, et en particulier son aile gauche, le M.I.R., n’étaient nullement réformistes ou sociaux-démocrates. Le parti était marxiste-léniniste dans sa doctrine et assez peu différent par ses méthodes de son allié communiste.
À la veille du coup d’État, Salvador Allende ne pouvait déjà plus maintenir au pouvoir de façon démocratique l’Unité populaire telle qu’il l’avait constituée. Il envisagea un gouvernement d’union nationale avec la démocratie chrétienne, solution qui fut repoussée par le parti socialiste et le parti communiste. Il songea à un référendum qu’il eût inévitablement perdu, car les prétendus gains électoraux réalisés par l’Unité populaire aux élections municipales de mars 1973 avaient été dus en partie à la fraude et ne lui avaient pas donné même ainsi la majorité. Restaient possibles soit la guerre civile, soit le passage au système totalitaire du parti unique de type castriste, ce qui eût exigé l’appui d’au moins une partie de l’armée, soit le putsch dans un sens fasciste, On sait que, malheureusement, c’est cette dernière issue qui prévalut. Mais les deux autres n’auraient pas été moins catastrophiques.
Aujourd’hui, alors que Pinochet vacille, qu’il est contraint à son tour d’évoluer, de même d’ailleurs que d’autres dictatures de droite, en Argentine, en Turquie, au Pakistan, souhaitons que la gauche se montre capable de saisir à nouveau cette chance historique sans démence idéologique, dans le cadre d’un retour » à l’espagnole » vers la démocratie.
@David
Donc, le recours à la violence est nécessaire ? Quand la société est bloquée, il faut recourir à une intervention armée ?
Déréglementer la téléphonie, c’est une chose, c’est service qu’il est normal d’attribuer au privé. Mais quand viendra le temps de libéraliser la santé, l’éducation et les principaux services publics ? Ce sont les principales dépenses de l’État en occident. Il serait normal, selon tes vues, de les dénationaliser… j’ose à peine imaginer le chaos social que ça créérait.
Personnellement, je suis contre toutes formes de nationalisation.
Je l’ai expliqué assez longuement hier ou avant-hier dans le billet: Société modèle. Je donnais en exemple l’Alberta et son industrie énergétique.
Tu me mets des mots dans la bouche, je n'ai jamais dit ça.
Des économie et une plus grande efficacité.
Je cherche le chaos et je ne le voit pas dans les pays d'occidents où le privé donne des soins de santé.
@ Nicolas_Racine :
On aura des hopitauix plus propre, des traitements de meilleurs qualités et plus rapide.
Et toi tu penses que ça va engendrer un chaos social.
Je te signale que les tribunaux ont statué que le système de santé au Québec ne respectait pas la dignité humaine (le jugement Chaouli).
« Uninsured Americans are less likely to have regular health care and use preventive services. They are more likely to delay seeking care, resulting in more medical crises, which are more expensive than ongoing treatment for such conditions as diabetes and high blood pressure. A 2007 study published in JAMA concluded that uninsured people were less likely than the insured to receive any medical care after an accidental injury or the onset of a new chronic condition. The uninsured with an injury were also twice as likely as those with insurance to have received none of the recommended follow-up care, and a similar pattern held for those with a new chronic condition.[83] Uninsured patients are twice as likely to visit hospital emergency rooms as those with insurance; burdening a system meant for true emergencies with less-urgent care needs.[84]
Another recent study by researchers with the American Cancer Society found that individuals who lacked private insurance were more likely to be diagnosed with late-stage cancer than those who had such insurance. This was true of both the uninsured as well as those covered by Medicaid. “Individuals without private insurance are not receiving optimum care in terms of cancer screening or timely diagnosis and follow-up with health care providers, » study authors concluded »
http://en.wikipedia.org/wiki/Health_care_in_the_United_States#Health_disparities_among_minorities
Comme toujours, vous faites abstraction des inégalités que ça provoque… et d’ailleurs, si les États-Unis sont votre modèle de privé en santé…
« The health care system in the U.S. has a vast number of players — there are hundreds, if not thousands, of insurance companies in the U.S.[100][34] This system has considerable administrative overhead, far greater than in nationalized, single-payer systems, such as Canada’s. An oft-cited study by Harvard Medical School and the Canadian Institute for Health Information determined that some 31% of U.S. health care dollars, or more than $1,000 per person per year, went to health care administrative costs, nearly double the administrative overhead in Canada, on a percentage basis. »
Tu es vraiment de mauvaise foi. L’acceptation des changements dans une société dépend de la façon qu’ils sont amenés, et je crois que tu le sais très bien.
On pourrait commencer au moins par offrir des choix à la population. Par exemple, casser les monopoles d’État et permettre au secteur privé de fournir les mêmes services que ceux offerts par le secteur public, dans le domaine de la santé notamment. Mais la gauche a peur que la population chosisse le privé si on lui donne le choix.
Qui n’a pas d’assurance aux USA ?
« Tu es vraiment de mauvaise foi. L’acceptation des changements dans une société dépend de la façon qu’ils sont amenés, et je crois que tu le sais très bien.
On pourrait commencer au moins par offrir des choix à la population. Par exemple, casser les monopoles d’État et permettre au secteur privé de fournir les mêmes services que ceux offerts par le secteur public, dans le domaine de la santé notamment. Mais la gauche a peur que la population chosisse le privé si on lui donne le choix. »
Je ne suis pas le seul à être de mauvaise foi… pourquoi maintenir 2 systèmes, si à terme l’un des deux doit disparaître ? Si on raisonne dans l’absolu, la coexistence des deux systèmes est innaceptable. C’est l’un ou l’autre, sinon, il y a gaspillage. La concurrence doit s’exercer entre entreprises, privées, sans la présence de l’État. Sinon, c’est une demi-mesure.
L’épouvantail de la gauche est éculé. Prenez-vous vraiment les gens pour des idiots ? Je sais que c’est un ennemi commode, à la fois invisible et partout. Ça donne une bonne excuse pour justifier que notre idéal ne s’accomplit pas. Ce n’est pas la faute de l’idée, mais de ses adversaires.
@David
Prouve-moi par des chiffres qu’un système strictement privé ne cause pas d’inégalités et permet à tous les citoyens d’accéder à des soins de santé. Je suis toute-ouïe…
David
Jamais je voudrais voir ma santé dans les mains des assureurs. Aux USA ils font tout pour contester les réclamations.
Quand t’es malade t’as besoin de repos et tu réserves tes énergies pour guérir. La dernière chose que tu veux est de te retrouver en cour contre un gros bonnet d’avocat pour avoir droit à tes traitements.
Certains compagnies avec une cause perdante étirent les procédures pour que le gars crève avant le jugement. Beau système.
Si l’un des systèmes disparaît c’est parce qu’il aura été inapte a donner des services de qualité à la population.
Les inégalités je m’en fiche. Les mesure d’inégalités n’ont aucune signification. L’égalitarisme c’est bon pour les socialistes.
Il faut savoir que le niveau de vie des pauvres peut augmenter même si l’écart entre les riches et les pauvres s’accroîtrait. Si une société avancée voit son revenu annuel par habitant passer de 20 000 à 30 000 dollars, c’est-à-dire une augmentation de moitié et si, au même moment, le revenu annuel par habitant d’une société moins avancée progresse dans la même proportion, soit s’élève de 3 000 a 4 500 dollars, l’écart entre les deux sociétés aura grandi. Il était de 17 000 dollars annuels, il est désormais de 25 500 dollars. Mais le niveau de vie de la société la plus pauvre ne s’en est pas moins amélioré, ce qui est fort appréciable pour ses membres.
On fait complètement fausse route lorsqu’on tente de faire croire à la population que les riches s’enrichissent en appauvrissant les plus pauvres. Les économies ne sont pas soumises aux principes de conservation de Lavoisier, on peut habiller Pierre sans déshabiller Paul. La richesse n’est pas une ressource statique, comme l’or tirée d’une mine. C’est plutôt une ressource dynamique qui peut, grâce à l’imagination et au travail, émerger du « néant ».
La propagande des idéologues socialistes tend à faire du libéralisme et de la mondialisation les coupables d’une prétendue aggravation incessante de la pauvreté sur la planète. Quoique clament leurs slogans, ce qui leur importent ce n’est pas d’éradiquer la pauvreté, c’est de faire croire qu’elle est due au libéralisme et à la mondialisation.
Et ici, l’état fait tout pour ne pas donner de soins.
Je préfère les assureurs aux rationnements de l’État.
David
** Et ici, l’état fait tout pour ne pas donner de soins. **
Alors c’est là-dessus qu’il faut militer pour que ça change. Qu’ils laissent les chirurgiens opérer plutôt que de leur imposer un quotat.
Et s’il faut privatiser, qu’on le fasse pour les services connexes comme l’entretient ménager technique.
C’est pas normal qu’un hôpital soit l’employeur d’un électricien.
Je voudrais rajouter que la privatisation profiterait à l’électricien. Plutôt que d’être payé 18$ l’heure il serait payé 25-30$ l’heure, le salaire moyen dans ce domaine.
C’est ce que je fais.
En matière de soins la demande est illimitée. Le seul moyens de contenir cette demande illimité c’est de faire payer les gens.
« Les inégalités je m’en fiche. Les mesure d’inégalités n’ont aucune signification. L’égalitarisme c’est bon pour les socialistes »
Lire une telle énormité donne envie de vomir. Mais bon, un sectaire se doit d’être conséquent.
« The difference principle permits inequalities in the distribution of goods only if those inequalities benefit the worst-off members of society. Rawls believes that this principle would be a rational choice for the representatives in the original position for the following reason:
Each member of society has an equal claim on their society’s goods. Natural attributes should not effect this claim, so the basic right of any individual, before further considerations are taken into account, must be to an equal share in material wealth. What, then, could justify unequal distribution? Rawls argues that inequality is acceptable only if it is to the advantage of those who are worst-off.
A further motivation for the difference principle is this. Risk-minimisation is a part of Rawls’ strategy in setting up the original position. All representatives are supposed to consider worst case scenarios, where on the lifting of the veil of ignorance they discover that they are at the bottom of society. Rawls argues that if this possibility is considered then all representatives will be concerned with ensuring the best possible circumstances for the worst-off members of society. »
http://www.politicalphilosophy.info/differenceprinciple.html
Rawls, ce socialiss crypto-communiss égalitariss doctrinaire
Je vais le répéter, l’égalitarisme n’a aucune signification, l’égalitarisme ce n’est pas une vertu ou un but a atteindre, c’est une tare.
Si une société avancée voit son revenu annuel par habitant passer de 20 000 à 30 000 dollars, c’est-à-dire une augmentation de moitié et si, au même moment, le revenu annuel par habitant d’une société moins avancée progresse dans la même proportion, soit s’élève de 3 000 a 4 500 dollars, l’écart entre les deux sociétés aura grandi. Il était de 17 000 dollars annuels, il est désormais de 25 500 dollars. Mais le niveau de vie de la société la plus pauvre ne s’en est pas moins amélioré, ce qui est fort appréciable pour ses membres.
Je ne parle pas d’égalitarisme. Les inégalités sociales sont structurelles et non déterministes. On ne fait pas le choix de naître pauvre ou handicapé. Le principe de différence permet les inégalités, du moment que la distribution des avoirs publics les favorise en premier. On est pas obligé de tout natonaliser pour enrayer la pauvreté (ça ne fonctionnerait pas de toute façon) mais du moment qu’un programme se met en place, il doit favoriser initialement ceux qui en ont le plus besoin. Dans un contexte de rareté des ressources, ça pourrait signifier la fin de l’unversalité dans les programmes sociaux.
Ça ne veut absolument rien dire.
Le meilleur moyen d’enrayer la pauvreté est la croissance économique.
Il est justement là, le problème de l’Occident.
L’enrichissement des pays comme l’Inde est vu comme l’appauvrissement des riches actuels. Comme si que, pour prospérer, il fallait nécessairement voler aux autres!
Finalement, tout ce qu’il faut aux ténors du néo-libéralisme, c’est de réussir à convaincre qu’il va également nous enrichir.
So what ! Cela permettra à plusieurs se grouiller le cul entre deux joints, comme chantait si bien Charlebois.
On croule sous les programmes sociaux inutiles. L’utilisateur payeur est le seul moyen équitable. Et ne vous inquiétez pas, on ne laissera pas mourir les gens. Il restera toujours un certain filet social de dernier recours, on n’est pas des barbares.
Et bien, on aura tout entendu. Cette attaque Ad Hominem te déshonore David. Tu peux ne pas être en accord avec les opinions qu’il emet dans ses éditoriaux, je n’ai aucun problème avec ça. Mais de remettre en doute la compétence du Professeur Krugman est plutôt tiré par les cheveux. C’est un économiste de très haut niveau, énormément cité dans les articles académiques. Ses manuels, sur notamment le commerce international et la macroéconomie, sont encore utilisés dans des universités partout dans le monde. De plus, il enseigne à la prestigieuse université Princeton, et a enseigné, entres autres au MIT et à la non moins célèbre LSE. Toi qui croit dur comme fer aux lois du marché et aux résultats optimaux qu’elles produisent, as tu une idée de la compétition qu’il peut y avoir pour obtenir une tâche d’enseignement à temps plein dans des établissements de ce niveau? Un « running gag économistes américains » ne pourrait espérer mieux qu’un emploi dans un community college, et encore.
C’est ce que je souhaite ardemment.
Tyler Cowen, Don Boudreau, Russ Robert, Bryan kaplan, Arnold Kling, Greg Mankiw…
Ils sont nombreux les économistes qui n’accordent plus la moindre crédibilité à Kurgman qui, que ça te plaise où non, est devenu un running gag parmi sa profession.
« C’est ce que je souhaite ardemment. »
La fin de l’universalité ne signifie pas la fin des programmes sociaux. Ça signifie seulement que la gratuité serait réservée à ceux qui n’ont pas les moyens autrement.
Un bon exemple est la garderie. Tous les parents devraient verser le coût total d’une place quotidienne (environ 25$), et recevrait un crédit d’impôt échelonné selon le revenu au moment de leur déclaration d’impôts. La gratuité ne serait offerte qu’à la minorité située sous le seuil de la pauvreté.
C’est une application concrète du principe de différence. Si j’allais plus à droite, je supprimerais le programme et je déréglementerais le secteur des garderies. Mais je ne suis pas sûr que j’aimerais confier ma fille à un secteur déréglementée, sur la seule base que ses droits doivent être respectées. Ma confiance envers l’entreprise a quand même ses limites.
Tyler Cowen : Libertarien
Don Boudreau : Néoconservateur
Russ Robert: Néoconservateur
Bryan Kaplan : Libertarien/anachiste de droite
Arnold Kling: Néoconservateur
Greg Mankiw: Néoconservateur
Décidemment, David, tu es un adepte de l’endogamie (observable dans les sociétés où l’on choisit son partenaire à l’intérieur du groupe).
Y-t-il d’autres sources qui jugent Krugman, un économiste respecté, comme un « running gag »
Oui, une liste de gens qui travaillent au même endroit, ou pour le même département d’économique, un échantillon très convaincant d’économistes… La seule personne dans ta liste qui a une réputation aussi bonne que celle de Krugman est Greg Mankiw, qui a eu des désaccords avec Krugman, mais aussi de nombreux accords. Je te mets au défis de lui envoyer un courriel pour lui demander « Do you think Paul Krugman is a running gag among economists? ». D’ailleurs je suis surpris que tu cites un économiste néo-keynésien pour supporter tes dires, mais je pense que tu ne le savais pas vraiment.
Je ne sais pas trop pour qui tu te prends pour te permettre de dire qui est un running gag parmis les économistes ou non. Tu n’es même pas économiste, tu n’as probablement jamais mis les pieds dans un département d’économique universitaire, et ça saute aux yeux quand on lit les énormités que tu profères. J’imagine que toute l’approbation que tu reçois sur ton blogue t’a monté à la tête. Mais je ne t’en tient pas rigueur, quand on a des chiens de garde comme Galadriel qui montent aux barricades pour nous dans un sujet où elle n’a évidemment aucune connaissance et qui se sentent personnellement insultés par des commentaires qui ne leur sont pas du tout destiné, on finit par se sentir spécial. D’ailleurs, j’ai bien rigolé quand j’ai vu qu’elle voulait que je sois banni! Irrévérencieux? Coupable. Un peu Arrogant? Coupable. Mais tu ne peux certainement pas me reprocher cela David, on se comprend?
J’ai été dur avec toi, je l’admets, mais je respecte tout de même ta curiosité et ton intelligence. Tu es borné, mais on sent que le travail ne te fais pas peur, pour ça je te félicite. Tu joues aux apprenti-sorcier, mais si ça te plait, continues, ta liberté individuelle je la respecte.
Allez, bonne fin de journée, et sans rancune!
Greg Mankiw est néoconservateur pour Racine et néo-keynésien pour PaulPotte…
Faudrait que vous mettiez d’accord sur les étiquette.
En passant, l’économie pour un néo-conservateur = libertarien.
P.S.: Racine, je n’y peut rien si les économistes les plus respecté sont libertariens. Le plus récent sondage fait chez les économistes montrent par exemple que plus de 70% d’entre eux estiment que le salaire minimum désavantage le travailleur et le marché du travail. Je fais parti de ce groupe de 70%.
Ce qui suffit amplement et encore là… L’état reste la grande fiction ou chacun veut vivre aux dépend des autres…
Un excellent système par lequel je suis passé.
Système par lequel je suis aussi passé. Par besoin d’un gouvernement pour réglementer les garderie quand il y a des parents.
David, moi et Nicolas Racine sommes des personnes distinctes, je ne répond que de moi-même. Je n’ai pas à être d’accord avec lui sur les étiquettes.
Et il serait très important que tu fasses la distinction entre « les plus respectés » et « que je respecte le plus ». Tu ne parles qu’en ton nom.
P.S. Il n’y a pas que les économistes néo classique (libertarien a plus rapport à une philosophie générale qu’une vraie école de pensée économique, du point de vue académique bien sûr) qui croient que le salaire minimum désavantage les travailleurs…
Les néokeynesiens tiennent une position qui a plus a voir avec l’analyse économique qu’avec la politique(même s’il est entendu qu’ils en tirent des conclusions politiques)
Le néoconservatisme est une école de pensée politique.
ça n’est pas a priori mutuellement exclusif….
D’ailleurs, le positionnement des néoconservateurs sur les questions de politique économique n’est, en général, pas exactement clair. Le point d’achoppement est le niveau d’intervention de l’état dans l’économie…
La présidence de g.w.bush(la présidence la plus influencée par les idées des intellectuels néocons), comme tu l’as toi-même fait remarquer régulièrement sur ton blog, ne s’apparente nullement à celle de reagan en la matière(interventionisme vs restriction budgétaire).
Les néoconservateurs sont bien plus clairs quand il s’agit de la politique étrangère(interventionisme)…
http://en.wikipedia.org/wiki/Neoconservative
Donc, pas de surprise si mankiw a été conseiller de g.w.bush…, même s’il est effectivement néokeynesien(comme stiglitz, akerloff, etc.)
Manifestement, tu ne connais pas la différence évidente qu’il y a entre »prouver » et »ne pas rejetter ».