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À la mémoire d’Alexandre Soljenitsyne, décédé cette fin de semaine, la conclusion de l’oeuvre magistrale « The Gulag Archipelago » dédiée aux victimes du communisme: "Oh, Western freedom-loving left-wing thinkers! Oh, left-wing labourists! Oh, American, German and French progressive students! All of this is still not enough for you. The whole book has been useless for you. You will understand everything immediately, when you yourself — hands behind the back — toddle into our Archipelago." |
Nos néo-communistes occidentaux vont toujours nous répondre que leur vision du communisme exclue les méthodes staliniennes comme ce qui fût à l’origine de ce livre.
Ils n’ont pas compris que le seul moyen d’imposer la distribution de la richesse à l’humanité est à la pointe du fusil.
Plus ça change plus c’est pareil.
Il s’Agit d’un personnage pour le moins controversé…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Soljenitsyne
Mettons qu’il a eu son heure de gloire!
Staline n’en avait rien à foutre de l’idéologie communiste. Pour lui tout ce qui comptait était l’exercice du pouvoir et le maintien au pouvoir. Un gros pas de classe sans morale.
Pour ce qui est d’Alexandre Soljenitsyne, bien qu’il aie pourfendu le communisme après avoir goûté au goulag, il a toujours dit que le libéralisme des sociétés occidentales n’était pas viable à long terme.
Il ne voyait pas d’un bon oeil l’individualisme relié à notre mode de vie. Et celà même après avoir vécu 20 ans au Vermont… Allez comprendre.
Pieds et poings liés, vous comprendrez…
Effectivement ! Il y a beaucoup trop de St-Thomas sur cette Terre. Ils ne croient que s’ils ont le nez en plein dedans. Le problème c’est qu’il est déjà trop tard.
Les naïfs et autres déconnectés sont une plaie dans notre société.
Il faut faire une différence entre la gauche de Soljenytsine et la gauche dont on parle en 2008.
Archipel du Goulag a été écrit de ’58 à ’68 si on se fit à Wikipedia. (J’ai des doutes sur cette information, je vais essayer de vérifier cette information).
À l’époque de cette citation, la gauche de Soljenytsine égalait Staline et la droite de Soljenytsine égalait Hitler et Mussolini. Je crois qu’il faut mettre de gros bémol sur le sens de cette citation et essayer de se remettre dans le contexte.
http://philbelanger.blogspot.com/2008/08/ernesto-che-guevara-au-shopping.html
@ Martin, #5.
Le gars a bien fait de tenir son bout.
Décidément, on n’en sort pas de cette mode-là. J’ai vu il y a un mois un caméraman de la SRC qui portait justement un t-shirt du Che…
AYOYE !
Le nazisme est une idéologie de gauche.
Hitler et les nazis ont véritablement voulu mettre en œuvre un régime «socialiste», mais pour le seul peuple allemand. La notion de «race des seigneurs» s’accompagnait du désir d’égaliser les rapports sociaux entre Allemands. D’où une imposition plus forte des hauts revenus ; une politique familiale développée ; une protection renforcée des gens endettés ; une politique du logement ; l’instauration de congés payés… Hitler voulait donner corps à l’idée de Volksgemeinschaft, de « communauté de la race allemande ».
Bien sûr Galadriel, cependant on retrouve des éléments associés – du moins en ce temps là – à la droite, comme le nationalisme (en Europe, on blâme toujours le multiculturalisme sur les gauchistes qui ont ouvert les frontières) et le conservatisme social.
Sans compter qu’historiquement, les premiers ennemis des Nazis n’ont pas été les démocrates ni les Juifs, ils ont d’abord éliminé les communistes.
Quant à l’autoritarisme, ni la gauche ni la droite n’ont eu un monopole dessus.
Pour vous dire, le nazisme est tellement perçu comme la droite qu’en Allemagne, même les gens du FDP n’utilisent pas le terme « droite » car il est « réservé » aux partis néo-nazis. Et ce, même si les néo-nazis ont plus en commun avec les communistes que les libéraux classiques (anti-capitalisme, anti-libéralisme, etc.)!
Une de mes passages préférés de Soljenytsine, de quoi en boucher un coin aux gens du PCQ:
Le nationalisme est une autre belle patente de la gogauche.
Probablement parce qu’ils se sentent trop coupables, étant eux-mêmes aussi de gauche.
C’est votre interprétation, Galadriel. J’ai connu des nationalistes de droite, pensez à JLP. Mais De Gaulle était très nationaliste, et n’était pas très très à droite économiquement…
On parle de cultures politiques différentes, de toute façon. J’aime bien le relativisme dans certains cas, mais dans d’autres il faut aller au fond des choses via les contextes particuliers.
Je vous donne deux liens pour vous mettre en contexte:
http://en.wikipedia.org/wiki/Freie_Demokratische_Partei
http://www.politicalcompass.org/germany2005
Vous devriez aller faire un tour sur les forums des journaux britanniques. Selon bien des gens qui y postent, c’est la faute du Labour si l’Angleterre « déborde d’immigrants ». Pour revenir à notre discussion de l’autre jour, Le Pen met les échecs des étrangers en France sur le dos du PS.
JLP est l’exception qui confirme la règle. Je n’ai jamais connu de séparatistes de droite à part lui… et croyez-moi, j’en connais rien qu’en masse des nationalistes séparatistes Québécois.
Mais c’est exactement ce que je vous disais, le nationalisme est une patente de la gogauche… vous confirmez mes dires.
Coudonc, vous faites une obsession sur le Pen, on dirait bien. Si le Parti Socialiste fait venir ses émigrés sur le même principe que nos nationalistes québécois, c’est-à-dire, uniquement sur le fait qu’ils parlent le français, alors il a probablement raison, puisque ceux-ci viennent principalement du Maghreb.
Une obsession sur Le Pen? Pas du tout. La politique française capte rarement mon attention. Je n’aime pas la France plus qu’il ne le faut, mon Europe est celle du Nord.
Remplaçons Le Pen par Mogens Camre du Dansk Folkparti, Udo Voigt du NPD allemand et ainsi de suite… J’ai parlé du FN par paresse, moins compliqué car je sais que c’est connu.
Mais je sais aussi que ça ne vous déplaie pas que je « déterre » des exemples d’endroits dont on entend rarement parler. Je vais donc continuer 😀
Galabriel
** Je n’ai jamais connu de séparatistes de droite à part lui… et croyez-moi, j’en connais rien qu’en masse des nationalistes séparatistes Québécois. **
Va faire un tour dans les champs de tir du Québec. Des nationnalistes de droite il en pleut.
Qu’ils soient de droite ou de gauche, s’ils sont nationalistes, il sont nuls à mes yeux et si en plus ils sont séparatistes, ils sont 1000 fois plus nuls. Ce n’est pas moi qui me déplacerai pour les rencontrer… que diable, non !
Puis, anyway, c’est toi qui le dit, alors comme crédibilité, on repassera. Parce que pour qu’un nationaliste séparatiste soit de droite, il faut qu’il soit mêlé pas à peu près, les deux étant inconciliables. Le nationalisme étant la haine des autres et le séparatisme étant du nombrilisme ethnique… deux trucs de la gogauche.
@ Galadriel.
Le nationalisme découle de la droite. La gauche a piqué le concept du nationalisme à la droite vers la fin du XIXe début du XXe siècle. Vive la récupération politique! Un peu comme la dinde à Sylvie Tremblay, l’ex-adéquiste, qui veut jouer dans les plates-bandes du PI pour former son parti: Jeanne du Lys. Allez lire le blogue de l’édito sur Cyberpresse! Vous allez rire.
Ho, en passant: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalisme
Tu devrais vraiment t’informer un p’tit peu plus sur Lucien Bouchard, Joseph Facal, Jacques Brassard et autres. Ils sont loin d’être gau-gauchistes. Je suis fier de les avoir dans mon camp. Comme je l’écrivais sur mon blogue pas plus tard que lundi passé:
Coudonc d’ou tu sors? En tant que porteuse de haine des autres tu donne pas ta place (et t’es suivi de pres par Morning) et porte parole du nombrilisme on a rien que lire le panygerique tu as fait du Canada dans l’autre post pour partir a rire.
Des souverainiste/separatiste de droite il y en a. Beaucoup. En fait il y en a probablemewnt plus que des liberaux de gauche.
Moi je commence a penser que le hamster qui tourne la roue entre tes deux oreilles et un gauchiste. et il est en greve.
Ça dépend des champs de tir: pas les miens en tout cas.
Ceci dit, je suis moi-même loin d’être séparatiste. Je réprouve d’un côté le nationalisme canadien à la sauce Trudeau-Chrétien, caractérisé par un « système de santé universel » par opposition au système américain, par des politiques internationales qui s’éloignent « à tout prix » de celles des EU, et par des politiques internes qui s’alignent sur ce qui se fait de plus abject en Europe.
Je réprouve par ailleurs le nationalisme québécois tel que propagé par le PLQ, le PQ et l’ADQ. Politiquement et culturellement, c’est du toc, du fond de litère. Quand tu écoutes ce qui s’est « chanté » lors du dernier spectacle de Diane Dufresne (Planète bleue), on a envie d’aller vomir. Quand les « phares » actuels de la culture québécoise ne sont que des membres du show-biz (Leclerc, Vigneault, Loco Locass et consorts), ça vaut pas la peine de s’y attarder.
Nos grands parents (j’ai 56 ans, donc on parle ici de personnes ayant vécu essentiellement dans la première moitié du 20e siècle) possédaient un sens plus vrai et plus sain du nationalisme. Contrairement à ce qui est souvent colporté, ils n’étaient pas xénophobes. Au contraire. Ils aimaient voyager et côtoyer des personnes étrangères. Ils étaient par contre prudents et ils savaient très bien mettre les choses en perspective. Pas question ici de financer des universités qui offrent des lieux de culte aux musulmans. Ils étaient catholiques, point à la ligne.
Les Américains ne sont pas nationalistes. Ils sont patriotes. Si les Québécois (ou les Canadiens-français de souche française, ou les Canadiens de souche canadienne-française ou je ne sais plus quoi) éprouvaient un minimum d’admiration pour leur lieu de naissance, ils seraient patriotes. Or, ce n’est pas le cas. Ils n’aiment pas vraiment leur province ou leur pays. Ils ne seraient pas patriotes au point d’aller défendre à la guerre leur patelin. Ceux qui ont donné leur vie pour leur pays étaient des patriotes, pas des nationalistes. Nos grands parents, à mon avis, étaient plus des patriotes que des nationalistes.
Le nationalisme est une faiblesse.
@Galadriel
Les droitistes sont minoritaires chez les nationalistes et surtout les séparatistes, c’est un fait… Mais JLP n’est pas une exception qui confirme la règle. Des « Lucides » comme Lucien Bouchard ou Jacques Brassard se considèrent certainement nationalistes (ou patriotes si vous voulez)!
Et je me considère définitivement nationaliste moi-même quoiqu’assez débité et pas du tout séparatiste car la gauche étant clairement dominante dans le mouvement séparatiste.
A preuve? Rappelez-vous comment Lucien Bouchard (celui qui les a presque fait gagner en 1995!) s’est fait hué lors d’un rassemblement du PQ l’an dernier…
Le séparatisme est de moins en moins un projet nationaliste et de plus en plus un projet de rêveurs qui veulent une terre promise de l’alter-mondialisme et de syndicaleux assoifés de pouvoir…
En attendant, je profite de l’occasion pour vous transmettre le lien de cet EXCELLENT commentaire de Jacques Brassard sur Barack Obama (sauf ton respect David, même toi, tu n’aurais pas fait mieux ;-)!!!):
http://www.cyberpresse.ca/article/20080805/CPQUOTIDIEN/80805098/5248/CPACTUALITES
Outre sa critique d’Obama, j’attire votre attention sur le début du texte où il vitupère la gauche occidentale…
Il résume bien pourquoi moi, le nationaliste (ou patriote si vous préférez…bien que je n’aime guère cet attribut depuis qu’on l’a accolé à cet enfant de ch… de Falardeau!) déteste la gauche occidentale, les gauches française et québécoise, pour avoir entraîné tant la France que le Québec dans leurs merdiers actuels dont je doute qu’ils puissent jamais se sortir…
Ils sont si peu nombreux, qu’eux aussi font partie des exceptions qui confirment la règle.
D’ailleurs, ils sont hués par la majorité des séparatistes. Vous réussiriez à faire un pays, qu’aussitôt les séparatistes voudraient faire taire ces gens de force.
Vous faites bien de mettre en relief la différence. Un patriote aime son pays, veut lui être utile et est prêt à le défendre. Un nationaliste est un être minable, imbu de lui-même, nombriliste, qui ne trouve de valeur qu’à sa langue, sa race, sa religion, ses coutumes, ses valeurs, sa culture, etc. Le nationalisme est la haine des autres.
Moi je me considère comme un patriote et si un jour le Québec était menacé je le défendrais et mourrais pour lui s’il le faut.
La révolution anglaise s’est fait sans violence? Çà c’est seulement si vous vous en tenez à la « révolution glorieuse », c-à-d la prise de pouvoir de Guillaume d’Orange…
Mais avant celà il y eu une guerre civile qui a emmené au pouvoir le puritain Cromwell, un tyran fanatique et sanguinaire, qui fût si détesté qu’à sa mort on s’en ait pris à son cadavre…
@ Galadriel
Je suis d’accord avec toi pour beaucoup de chose mais certainement pas pour l’assimilationnisme!
Etre patriote çà peut aller mais un nationaliste est minable parce-qu’il veut défendre sa langue et sa culture? Un patriote ne veut pas çà?
Le problème que j’ai avec vous les assimilationnistes c’est que tout les nationalismes sont condamnables pour vous sauf celui des Anglo-Saxons et d’Israël (et tout le monde sait à quel point que je suis pro-israëlien).
Que vous vouliez l’assimilation aux anglo-saxons je peux le comprendre (tout en m’y opposant) car c’est la culture ultra-majoritaire en Amérique du Nord et la civilisation triomphante dans le reste du monde (mis au défi cependant par l’Islam, que j’exècre!).
Mais Israël? C’est une démocratie certes, mais le pays n’a pas été créé pour être le flambeau de la démocratie au Proche-Orient mais pour être un état juif pour les Juifs… C’est donc un pays à base ethnique…
Du point de vue assimilationniste, les Israëliens ne devraient-ils pas plier bagage, laisser leur morceau de désert se réensabler avec les Palestiniens, immigrer en masse en Amérique, se convertir massivement au christianisme, changer leurs noms, brûler leur torah, détruire toute trace d’écrits en hébreu ou yiddish? Ainsi, on les laisserait peut-être enfin tranquilles!
Mais non, vous défendez Israël à fond!
Tu vas me dire que les apports à la civilisation des Juifs dépassent de loin ceux des Québécois, et qu’ils méritent moins d’être assimilés . Peut-être, mais le « mérite »
est rarement ce qui détermine la survie d’un peuple… C’est « au plus fort la poche », ou bien la géopolitique, les avantages vs les inconvénients d’une puissance à laisser ou à aider un petit peuple exister…
Israël ne survivra pas (même avec la bombe atomique) si les USA les lâchent (je te rappele que la population musulmane augmente aux USA, bcp plus vite que celles des Juifs) et qu’une autre grande puissance ne prenne le relais et y voit son avantage…
En attendant, pour moi, si Israël a le droit d’être un état ethnique, le Québec aussi. Si des villes et états américains ont le droit de légiférer sur la langue, nous aussi!!! C’est au plus fort la poche, avantages vs inconvénients…tant qu’on constituera plus de 20% de la population canadienne.
Pour survivre, il faut accepter et jouer le jeu de la géopolitique…pas gaspiller notre députation fédéral avec le bloc québécois et s’accrocher à l’utopie d’un Cuba du Nord, amis des terroristes car ainsi ce serait définitivement à l’avantage des Anglo-Saxons de nous faire disparaître…
Le nationalisme, aussi minable soit-il, il faut qu’il soit pragmatique… Il faut que çà serve « on doit être meilleurs que les Anglais dans le maximum de chose » et non « on est meilleur parce-qu’on refuse l’élitisme » (bref on nivelle par le bas)…
Malheureusement, on ne peur pas dire que ce soit le cas actuellement…