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Un anticapitaliste à l’ADQ ? Je vous invite à lire un texte très éclairant du Suburbain Lucide à propos de Stéphane Le Bouyonnec, le président de la commission politique de l’Action démocratique du Québec. Selon l’auteur, Le Bouyonnec est à la tête du petit comité qui fait la pluie et le beau temps sur l’idéologie du parti. |
Un équivalent du SPQ.libre à l’ADQ ? petit groupe de grande gueule avec trop d’influence ?
Est-ce que Mario sera capable de faire comme Marois au dernier congrès et de les marginaliser ?
Une autre preuve qu’il faut abolir les partis politiques, ces repères d’opportunistes hypocrites!
Vous riez de moi? Dites-vous qu’il y a 5 ans tout le monde riait de moi quand je parlais du Flat Tax maintenant cette idée fait du chemin de plus en plus…
A la fin des années 80, Monsieur Le Bouyonnec travaillait comme vendeur, en complet/cravate, pour une firme d’informatique Montréalaise qui ne possédait qu’un seul et unique client, le Ministère de la Santé.
Vendre des applications à des hôpitaux, curieux choix de carrière pour un gradué de la Polytechnique.
Mon Dieu, c’est quelque chose!
Un vrai revirement d’opinion… mais c’est le genre de choses qui arrivent trop souvent en politique québécoise; c’est ce qui arrive quand il y a trop de peu de partis politiques.
Un seul truc me chiffonne cependant dans ce texte, et c’est le lien direct entre « marxiste » et « militant étudiant ».
Michel Chartrand:
» Le PQ, pis le PLQ ça se ressemble comme un paire de fesses, pis l’ADQ, c’est le trou de cul entre les deux. »
L’échiquier politique au Québec n’est qu’une illusion d’optique, car le continuum des tendances politiques ne peut être divisé en trois.
Est-ce que quelqu’un gagerait sur la mort de l’ADQ?
Est-ce que quelqu’un gagerait sur la fondation d’un vrai parti de droite avec une colonne par les droitistes déçus de l’ADQ?
Moi, à partir du moment où le mouvement syndicaliste est contre une idée, je me dis que l’idée doit être bonne.
L’ADQ a compris la recette du succès; être d’extrême centre et ainsi pouvoir contenter\berner tout le monde.
Une telle loi donnerait trop de pouvoir à l’état.
Ça me fait penser, pourquoi n’y a-t-il jamais eu de Parti Conservateur comme tel au Québec. Il me semble qu’il y aurait un certain noyau d’électeurs dès le moment où un parti de la sorte existerait.
Dave, il n’y aura jamais de parti de droite comme vous le prônez au Québec, tant et aussi longtemps que la mentalité gogauchiste majoritaire existera au Québec.
Pour plusieurs, l’ADQ a semblé en être un. Mais avec Mario l’opportuniste, il était évident que c’était un leurre. Aucune confiance dans ce flip-flop. Mais il faut également dire qu’une grosse partie de ses fans, n’étaient tout simplement que des séparatistes déçu du PQ et qui croyait que Mario voulait la séparation… lol. Alors, cul de sac ! Ce n’est pas d’une séparation dont on a besoin au Québec.
@ Dave
Il y a déjà eu un Parti Conservateur au Québec. Il est plus tard devenu l’Union Nationale, puis s’est fait sortir de la carte électorale par le PQ. Leur dernier chef était Rodrigue Biron.
Bah… Ce n’est pas mauvais d’avoir plusieurs courants et plusieurs philosophies à l’intérieur d’un même parti : Chrétien/Martin, Parizeau/Bouchard (considérons que c’est le même parti au fins de l’exposé…), Lesage/Lévesque à l’époque, l’hypothétique Boisclair/Marois qui n’a jamais eu lieu car les deux n’ont rien compris… Ca permet au… résultat final d’être moins le fruit d’une idéologie et plutôt d’un compromis entre les mouvances qui se rapproche plus du consensus.
Mais bon, on s’entend qu’un ménage Layton/Harper ne pognerait pas, pas plus qu’un ménage, disons, Charest-David. Faut pas que la disparité soit trop grande.
Le Bouyennec dans l’ADQ semble être une version soft de Layton/Harper, si on peut s’entendre sur une position précise de l’ADQ. Mais bon, Dumont cherchait probablement des soldats à ses débuts : le problème, c’est que le peon est devenu commodore, ou quelque chose comme ca.
Rien ne l’empêche d’exister, puis avec du budget et des candidats sérieux, ça lui donne de l’attention et puis on verra.
Votre pessimisme me surprend!
Même eux, ils ont réussi: http://www.liberalisterne.dk/liberalisterne/
J’espère cependant que quelqu’un leur dira qu’un flat tax à 38%, c’est légèrement inconséquent pour du monde qui citent Ayn Rand…
Mais qu’est-ce que cela lui donnerait d’exister, s’il n’est jamais élu ? Ce n’est pas être pessimiste, c’est d’être réaliste.
Une grande partie du problème se trouve – malheureusement – là. Au québec toute évolution sociale est obligatoirement bloquée par les nationalistes qui usent de la peur de disparaître et être assimilés par les « méchants » anglais pour exploiter « baptiste ».
L’hypothèque, l’handicap que font pesés les nationalistes sécessionnistes sur le Québec est extrêmement lourd et coûteux. Ils bloquent toute possibilité de débat sur l’avenir de l’État du Québec. Impossible de discuter des vrais enjeux comme ceux soulevés par les « lucides ». Aussitôt les nationalistes sécessionistes noient le poisson avec une campagne de peur sur la « langue » ou la pureté du « québécois de souche » menacée par l’immigration. C’est une rengaine dont ils se servent depuis au moins 75 ans pour asseoir leur pouvoir sur les québécois! Autrefois avec la complicité du clergé catholique et aujourd’hui avec la technocratie de gauche qui les ont simplement remplacés (les catholiques) dans ce rôle de parasites officiels.
Ce Bouyonnec semble en être une exemple parfait…Dans ce système qu’on appelle aussi « Quebec Inc » ce « technoclergé socialiste » s’assure simplement d’avoir des pions partout. Que ce soit au PQ avec le SP Machin Libre ou encore au Bloc où Duceppe reçoit ses ordres directement de la CSN.
Tu traites Dumont d’opportuniste. Moi je soutient qu’il est plutôt réaliste car je crois qu’il est impossible au Québec de faire quoique ce soit sans pactiser avec eux.
Vous vivez dans l’illusion que la Révolution Tranquille a changé quelque chose au Québec. En fait, ce ne fut qu’un groupe qui a été remplacé par un autre dans le contrôle de l’État. Mais fondalement tout est resté identique à ce qui se passait en 40!!!
Votre déception, je la comprends. Vous avez espérez voir des changements au Québec. J’ai vécu ce même genre de désapointements avec les PQ dans les années 80.
Et encore, je crois que c’est encore pire que dans ces années là. Car au moins à cette époque on pouvait essayer de changer les choses à partir du Fédéral. Mais avec le Bloc, ils ont aussi fermement vérouillés cette porte de sortie!
Et bien des espoirs…
@Galadriel:
Je me demandais, pour vous, si l’indépendance du Québec lui permettrait de virer à droite comme vous le souhaitez, changeriez-vous d’opinion sur les séparatisss?
Je vous pose la question, c’est que des fois je vois l’association que vous faites entre gauche et séparation ou nationalistes.. Je ne suis pas particulièrement d’accord avec cette affirmation.
Comme on voit souvent ici (pas nécessairement de votre part), une association entre l’anti-américanisme et les séparatistes.. alors que plusieurs d’entre nous prônent une république à l’image des États-Unis..
Mettons d’abord les choses au clair. Dans cette ère de mondialisation et de multiculturalisme, la séparation serait la pire chose qui pourrait arriver au Québécois. L’Union fait la force. Jamais et sous aucune considération je ne serai pour la séparation du Québec. Il n’y a aucune raison pour une séparation… aucune !
On ne vit pas sous une dictature, on n’est pas maltraité et on a plus de pouvoir que beaucoup de pays souverains. On a tout pour réussir ici. Une province riche en ressources naturelles et beaucoup de talent. Ce qui nous bloque, ce sont les nationalistes, les séparatistes et les gogauches.
Pourquoi ?
Parce qu’ici on est complexé. On a peur de disparaître. On a peur de perdre notre identité. On croit dur comme fer que notre identité est notre langue… lol… franchement, si on se réduit à une langue, on ne vaut pas cher l’once. Une langue n’est qu’un moyen de communication, pas une identité. Et l’on communiquerait drôlement mieux avec nos voisins si nous parlions tous l’anglais au lieu du français.
Puis, l’on se croit distinct. Distinct de quoi, distinct en quoi et distinct pourquoi ? Je ne vois aucune différence avec le reste du Canada et des États-Unis… à part le fait que l’on parle français. Puis quoi ? Il y a des gens au Canada qui parlent chinois ou espagnol et grec ou italien. Sont-ils pour autant des Canadiens distincts ? NON. Ce sont des Canadiens tout comme nous le sommes. Même chose aux États-Unis et partout ailleurs dans le monde.
Jamais un Québec séparé pourrait être de droite, la majorité dominante des séparatistes étant de la gogauche. Si j’ai choisi d’être de droite, c’est parce que je respecte la liberté et les droits des individus. Je blogue depuis des années et c’est sur ce blogue-ci que j’ai fait la découverte qu’il existait des séparatistes de droite… j’ai failli tomber en bas de ma chaise. Croyez-moi, on a beaucoup plus de chance de passer à droite avec le fédéral si Harper arrive à être majoritaire.
Et vous oubliez que beaucoup de gens quitteront le Québec ou voudront se rallier au Canada. Et ce sera l’élite qui pensera et agira ainsi. Alors le Québec sera divisé en pensée et en territoire. Le bordel, quoi ! Meilleur moyen pour reculer encore de 100 ans. NON merci !
Vous êtes un rêveur Dave, un utopique. Jamais un Québec séparé serait de droite… jamais. Et même s’il pouvait le devenir, je ne voudrais pas y vivre. Vivre dans un pays ou l’on se croit distinct, ou l’on vénère les Québécois de souche et la langue française, où l’on considère les immigrés comme n’étant pas vraiment des Québécois, trop peu pour moi. Jamais je voudrais me sentir enfermé dans ce carcan nationaliste infernal et prétentieux. J’aime trop ma liberté pour entrer dans cette cage à homards. Je tiens à rester une citoyenne du monde, je ne veux pas être confinée qu’au Québec. Il y a beaucoup de pays où je pourrais vivre sans difficulté et m’y sentir parfaitement à l’aise, contrairement aux Québécois nationalistes chauvins.
CHAUVIN: Qui manifeste une admiration sincère, mais aveugle pour son pays…. (ici, pour sa province).
Voyez-vous, moi le nationalisme, je ne connais pas ce sentiment et je ne veux pas le connaître. Je suis bien au Canada, je serais également bien aux États-Unis, en Europe et même en Israël si ce pays n’était pas entouré de barbares terroristes.
Et si je vivais dans un de ces pays, je peux vous garantir que mon identité se porterait parfaitement bien, parce mon identité ce n’est pas ma langue et encore moins le Québec. Je vaux plus qu’une langue, plus qu’une province, plus qu’un pays. Je m’estime bien trop pour me réduire ainsi.
Mon identité se résume à être un être spirituel qui vit une expérience terrestre en tant qu’humain Un être libre de toute autre appartenance présomptueuse et illusoire.
N.B.: Un être spirituel pour moi, n’est pas du tout un être qui pratique une religion quelconque… j’espère que vous avez su faire la différence. Je suis contre toutes les religions, sans exception.
Galadriel, je vous rappelle qu’Harper a bloqué la vente d’une société de l’industrie aérospatiale à des américains.
Mais, c’est vrai que si Harper devient majoritaire, on va virer plus à droite. Mais, pas trop. J’espère qu’il va arrêter toute subvention et remplacer cela par une flat tax. Également, je voudrais qu’il simplifie la bureaucratie, même si cela voudrait dire que ma mère va à la retraite forcée. Elle a 55 ans et j’ai 15 ans. Encore dépendante d’elle pour un petit bout de temps et j’ai l’ambition d’aller à Cornell. 55 000$ par an, c’est pas tout le monde qui peut payer!
J’aimerais savoir quelque chose. Faire un petit scénario avec ce qu’on peut trouver. Si nos deux gouvernements géreraient le Canada et le Québec comme Milton Friedman prône, combien d’argent on sauverait et en combien de temps on pourrait rembourser notre dette?
p.s.: Je suis l’une des personnes qui veut quitter le Québec. Et je ne suis pas la seule. Deux de mes très bons amis aussi.
J’aime mieux pas savoir quel âge ont les posters… 15 ans? 😮
OMG!!!
Je suis la plus jeune ici :-O
C’est juste pour dire que même si ma mère perdrait sa job si Harper gererait comme Friedman et que cela m’affectera grandement, ce n’est pas si grave car mon pays se portera mieux. Beaucoup mieux.
Ha… moi j’aime bien ça le savoir. Ça me dit que les filles de 15 ans ne passent pas toutes leurs journées à magasiner du linge et à faire des gang-bangs. Ça me rappelle qu’il y en existe encore qui ont des intérêts intelligents et qui ont une tête sur les épaules.
Donc que la société ne s’en va pas indubitablement vers sa perte.
On peut très bien passer beaucoup de temps à magasiner, faire des gang-bangs et avoir un grand intérêt pour les enjeux de société :p
@nopolitichome
Donc, tu proposes que ta mère se sacrifie pour le bien du pays? Pas très très Friedman…
Alors dans ce cas c’est qu’on a un certain équilibre et qu’on n’oriente pas toute sa vie vers les mêmes types de plaisirs. C’est déjà mieux que s’occuper uniquement de choses triviales dont la seule valeur se résume à l’apport économique des transactions monétaires qu’elles engendrent.
Aux fins du billet maintenant:
Je trouve inconcevable ce qui se passe avec l’ADQ et je suis ben content de savoir que c’est la faute à ce Stephane Lebouillon-d’quok-chose. Mais il en demeure pas moins que le point important dans toute cette situation c’est que la droite perd du terrain et que le seul moyen de rattraper ce terrain c’est qu’un parti politique encharté de droite soit proposé aux électeurs. Et ça… c’est pas la gauche qui va en créer un.
Si un parti aussi minable et insignifiant que QS existe et absorbe un tant soit peu d’attention du publique, je ne vois pas pourquoi un parti de droite aussi négligeable soit-il ne pourrait pas exister.
Casey un petit parti minable comme QS ca existe juste pour amuser la gallerie et divertir les journalistes. A part quelques illumine (pas mal concentre sur l’ile de Montreal) ca interesse personne.
La vrai methode c’est « d’envahir » un parti existant. De faire un genre d’OPA et de prendre le controle de la machine.
Au Quebec c’est difficile, au PLQ oui tu vas avoir les habits de la droite mais en fait c’est une gogauche de tinamis. On veut du prive mais en autant que ce prive est amis du PM et liberals (on l’a bien vue avec les « etudes » du CHUM, Rabaska et Orford).
Reste le PQ et l’ADQ. Le PQ est moins gogauche qu’il l’a deja ete. Les syndicats sont moins present et Marois a tasse Laviolette. Mais il faut que tu sois souverainiste.
A l’ADQ, le probleme en est un de credibilite, de faiblesse du chef et de l’equipe en general. Je pense pas qu’apres tout les flipflop qu’ils ont fait que dans 4-5 ans ils depassent encore QS!
Bref l’horizon est pas beau mais c’est jouable!
Y a la parti Vert du Québec qui pourrait être infiltrable. Le nouveau chef ,Guy Rainville, est assez market friendly). Pourquoi pas une plate-forme éco-capitaliste?
La meilleure méthode pour protéger l’environnement c’est en renforcant les droits de propriétés et en libéralisant l’économie (pour éviter du gaspillage comme le lait et le sirop d’érable jeté à cause des stupides quotas).
http://en.wikipedia.org/wiki/Free_market_environmentalism
En passant, le PVQ n’impose pas de lignes de parti….
« Ha… moi j’aime bien ça le savoir. Ça me dit que les filles de 15 ans ne passent pas toutes leurs journées à magasiner du linge et à faire des gang-bangs. Ça me rappelle qu’il y en existe encore qui ont des intérêts intelligents et qui ont une tête sur les épaules.
Donc que la société ne s’en va pas indubitablement vers sa perte. »
Je dis qu’elle s’en va à sa perte. Je cotoie la génération qui va vous remplacer et elle est très gogauche, surtout environnement. Mais, je vais sortir du lot! À propos des filles de 15 ans, c’est vrai que je suis la seule à m’instruire sur le net. Je ne paie rien et j’apprend beaucoup. C’est un des très beaux cadeaux du capitalisme.
Dans mon milieu, je suis considérée très savante. On pense que je sais presque autant l’histoire que le prof (ce n’est pas du tout le cas). Aussi, je me suis déjà fait ridiculiser en donnant mes opinions politiques, surtout quand je disais qu’on devait privatiser Hydro-Québec et Loto-Québec.
Aussi, David a fait un article comme quoi que le capitalisme permet des entreprises offrant un service gratuitement comme Google d’exister. Bien, j’ai une trouvaille bien intéressante.
Apple offre en partenariat avec les universités leurs cours sur iTunes. Le mieux: c’est gratuit! Je m’en sers pour m’instruire. J’ai très hâte à ce que l’Université Cornell met des cours en gestion hotellière sur la platforme.
« Donc, tu proposes que ta mère se sacrifie pour le bien du pays? Pas très très Friedman… »
Ma mère n’est pas d’accord avec mes opinions politiques et si Harper le fait, elle n’aura pas un mot à dire. Et, si ma mère s’en va à la retraite ou pert sa job, je suis aussi dans le trouble qu’elle car je suis toujours dépendante d’elle pour encore quelques années.
@ Chose
Possible que ça fonctionne pour un temps d’infiltrer. Mais rien n’empêche que la gauche refasse le witch plus tard.
Mais comme tu dis les cibles potentielles sont l’ADQ. Mais Mario lèvera jamais les feutres et il est une grosse partie du problèmes de l’ADQ. Et quant au PQ ce sera toujours un parti souverainiste alors que les débats sur ce sujet seront toujours une nuisance économique et par conséquent hors programme d’un parti droitiste.
Tandis qu’en créant un nouveau parti avec une charte qui proscrit certaines idéologies générales de gauche et souverainistes et en allant chercher un certain nombre de candidats populaires de droite, je pense que le parti pourrait ne pas prendre 15 ans pour lever. Il suffit une volontée et une cohésion de la part de la droite à cet effet.
Mais non… ne sois pas trop pessimiste. C’est vrai que les jeunes sont éduqués par leur profs et leurs parents à être instinctivement gogauches, mais la solution à ça c’est l’instruction tout court. En particulier d’instruire au niveau entrepreneurial et souvent ça provoque un déclique chez les jeunes à ne pas gobber toute les idées reçues de la gauche. L’attitude à adopter face à une situation à problème est de se relever les manches et travailler à l’améliorer tout en gardant le moral.
En passant, JE (Jeunes Entreprises) est un programme excellent pour initier les étudiants à des valeurs intelligentes d’économiques et de business. J’y ai participé il y a plusieurs années et quand je me remémore mon parcours, peut-être que je n’aurais pas été allumé sans JE. Pour autant que je sache, c’est un OSBL qui est financé à moins de 10% par subventions (même si c’est déjà trop anyways) et qui donne un bon exemple pour les jeunes. Malgré les discours un peu trop à gauche du PDG de l’organisme qui sont, je l’espère, probablement plus marketing qu’idéologiques
Quand tu choisi de penser à contre courant (comme David et moi par exemple) il faut être concient(e) que tu vas essuyer beaucoup d’attaques et de critiques. Mais c’est à ça qu’on reconnait une personne forte et de conviction. Elle est capable de se tenir debout pour ses convictions et d’en débattre avec toutes les connaissances qu’elle peut se doter.
Ah mais ça ne me dérange pas du tout, pas une miette, même. Mais bon, ça n’apporte rien non plus de le savoir, faut juger les posts au mérite.
Internet est un grand égalisateur social.
Les plus vieux m’ont aussi découragé, ce n’est même pas une question de gauche ou de droite mais simplement de connaissances.
Car avant de se faire une idée, il faut connaitre.
On devient tous membre du parti en on se retire de Kyoto!
Casey Morning a dit:
« Quand tu choisi de penser à contre courant (comme David et moi par exemple) il faut être concient(e) que tu vas essuyer beaucoup d’attaques et de critiques. Mais c’est à ça qu’on reconnait une personne forte et de conviction. Elle est capable de se tenir debout pour ses convictions et d’en débattre avec toutes les connaissances qu’elle peut se doter. »
Je le vis avec le physique. Lorsque tu ne correspond pas à Hollywood, tu te fais ridiculiser avec ça. Même chose pour les idées politiques: quand t’es pas comme tout le monde, t’es out. J’ai énormément de conviction dans mes idées et je suis incapable de mentir ce qui irrite ma mère et mon beau-père. Ils me trouvent trop radicale. J’essai de me doter du plus grand nombre de connaissance possible. J’ai lu Capitalism & Freedom de Milton Friedman (qui est d’ailleurs introuvable au Québec, la place la plus près pour l’avoir est à la librairie d’Harvard, pour les intéressés) et lis Bastiat sur le net.
« Mais non… ne sois pas trop pessimiste. C’est vrai que les jeunes sont éduqués par leur profs et leurs parents à être instinctivement gogauches, mais la solution à ça c’est l’instruction tout court. En particulier d’instruire au niveau entrepreneurial et souvent ça provoque un déclique chez les jeunes à ne pas gobber toute les idées reçues de la gauche. L’attitude à adopter face à une situation à problème est de se relever les manches et travailler à l’améliorer tout en gardant le moral. »
Je suis plutôt réaliste. Je sais que certains vont vouloir me donner l’exemple de l’URSS que ça a pris 75 ans à chuter. La révoltion tranquille a commencé il y a 48 ans. Il reste donc 27 ans d’attente. On lâche pas, gang! Dans 27 ans, je vais avoir 42 ans. J’ai trop hâte!
Je sais qu’il faut convaincre les autres que nos idées sont bonnes, mais, ils se font brainwasher depuis leur tendre enfance. C’est toff. Si je réussis à le faire avec une personne, je serai déjà contente! Mais, le travail est pas mal gros. Souhaitons nous bonne chance!
En plein dans l’mil !
Bravo ! C’est impressionnant pour votre jeune âge. Moi, Friedman et Bastiat, je viens à peine de les découvrir chez Antagoniste. Heureusement que j’ai un bon jugement et que je suis logique, car je me rends compte que les idées de Friedman et Bastiat rejoignent les miennes depuis toujours. Idées personnelles que j’avais concues « out of nowhere », sauf par déductions logiques. Mais de les voir étaler et expliquer ici, je suis enchantée, cela me permet de justifier mes conclusions, de les parfaire et de les exprimer beaucoup mieux.
Ne lâchez pas et restez avec nous.
Je resterai avec vous et essayerai d’amener mes amis dans notre club.
C’est vrai que l’instruction est très importante pour la démocratie et pour avoir une bonne place où vivre. J’ai découvert Friedman et Bastiat avec antagoniste. Très belle découverte!
Je pense qu’à la place d’avoir des conférences gogauches comme on a à chaque année, il devrait y avoir une conférence droitiste, pour faire changement. Admettons sur Hong-Kong. Cela fiterait dans le programme international car cela est une ouverture sur le monde. Aussi, on pourrait faire un lien avec l’attitude « Tolérance & Ouverture d’esprit » parce que ce point de vue n’est pas très commun au Québec et les jeunes devraient écouter la conférence pour se montrer ouvert d’esprit et donc rester dans le programme.
Pour moi, cela serait une séance que les jeunes trouveraient étrange et facinante, parce que Hong-Kong a 15% d’impôt et font des surplus. Si le conférencier dirait cela en commençant, il va avoir l’attention bien assez vite!
Le livre de Friedman est disponible en anglais à la bibliothèque nationale (en français également), dans les librairies Chapters et sur le site canaden d’Amazon.
@ CJ:
Ah oui?
Alors, veuillez me dire pourquoi il est introuvable dans la librairie de l’université de Montréal, ni dans celle de McGill…
Je ne pourrais vous répondre, je n’ai pas poussé la recherche si loin. cependant, comme je disais, il est disponible ailleurs qu’à Harvard.
Bizarre pour la librairie de l’udm; j’ai fait des études en sc politiques à cette université et j’ai dû me procurer le livre pour un cours, je me souviens très bien de l’avoir acheté à la librairie universitaire.
Je viens d’aller sur le site et fait une recherche par auteur. Aucun résultat pour Milton Friedman. Même chose sur McGill.
À ma très grande surprise, il est disponible à l’UQAM, tout comme « Monetary History of the United States » et « Money Mischief: episodes in monetary history ». Ils sont vraiment bizarres. Les économistes de l’UQAM sont très près de l’IRIS mais, il vendent Capitalism & Freedom, chose que le HEC ne fait pas et ils ont Nathalie Elgraby comme enseignante là…
À l’UQAM, Christian De Block et Mathieu Arès utilisent Friedman dans les cours d’économie des relations internationales – et on étudie aucun non-néolibéral dans ces cours-là.
Ce n’est pas une blague. Et les débats que ça fait!