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P.J. O'Rourke au sujet de l'équité, l'idéalisme et autres atrocités du même genre… Life sends the message, "I'd better not be poor. I'd better get rich. I'd better make more money than other people." Meanwhile, politics sends us the message, "Some people make more money than others. Some are rich while others are poor. We'd better close that 'income disparity gap.' It's not fair!" Well, I am here to advocate for unfairness. I've got a 10-year-old at home. She's always saying, "That's not fair." When she says this, I say, "Honey, you're cute. That's not fair. Your family is pretty well off. That's not fair. You were born in America. That's not fair. Darling, you had better pray to God that things don't start getting fair for you." What we need is more income, even if it means a bigger income disparity gap. |
Un pauvre, par definition, ne possede aucun logement, aucune nourriture, aucun vetements, ni acces a l’education.
Bref, mon point etant qu’un pauvre, ca ne peut etre plus pauvre.
Alors, plus il y a de « disparite » entre les riches et les pauvres, est-ce que cela ne veut pas dire que l’ensemble est plus riche? (La reponse est « OUI »). C’est donc une bonne chose.
Plus de disparite, plus de richesse pour l’ensemble. (Assez blasphematoire pour les gogos… n’est-ce pas, leurs notions marxistes reposes sur l’inverse -> et c’est un mensonge).
A Cuba c’était l’égalité pour tous, salaire égal… et heureusement pour eux, ca va changer…
« Une entrevue du vice-ministre cubain du Travail, Carlos Mateu, laisse entrevoir un virage idéologique majeur dans l’île communiste.
M. Mateu a déclaré au quotidien du parti, Granma, que le système du salaire égal pour tous, en vigueur depuis un demi-siècle, était dépassé. Selon lui, ce système « n’est pas pratique » car il n’encourage pas les travailleurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il ajoute que l’égalitarisme plombe le pouvoir d’achat et incite à la corruption et au gaspillage.
Il a souligné que plusieurs entreprises avaient déjà commencé à donner des primes aux employés les plus productifs et que les autres devraient prendre le tournant d’ici le mois d’août. »
La gogoche devrait prendre des notes et apprendre des erreurs du passé…
J’ai un probleme avec ce concept. Il est clair que les fondateurs americain (par exemple) connaisaient ces problemes. Et cela, ca fait au dessus de 200 ans! 200 ans!!!! Marx, plus de 150 ans!!! 150 ans!!!!
L’information etaient donc disponible et comprise a ce moment.
Est-ce que nous sommes vraiment bien instruits?
En faisant référence à sa fille de 10 ans, O’Rourke indique combien le fantasme de voir un jour une équité économique s’instaurer entre tous les êtres humains est infantile. Car avec ses pauvres et ses riches le monde n’est rien d’autre que ce qu’il a été, ce qu’il est et sera toujours : injuste.
S’illusionner sur le fait qu’il pourrait un jour en être autrement, c’est se cramponner à une vision infantile et romantique de l’économie, une notion qui a été discutée antérieurement dans plusieurs autres billets.
Le fait de donner une partie de son salaire à l’État aurait donc une fonction – outre celle platement économique – de maintenir un équilibre – possiblement illusoire – de l’économie psychique de qui se trouverait à gauche. J’en déduis que les gauchistes cultiveraient, en fonction de leurs différences individuelles, plus ou moins consciemment et avec plus ou moins d’intensité cette «atroce» et puérile fantaisie de voir un jour s’instaurer une équité économique plus ou moins relative entre chaque être humain.
Pour qui se trouverait à gauche, payer des impôts déchargerait possiblement un peu du poids de la culpabilité de ne pouvoir rien faire pour totalement remédier à l’injustice du monde tel qu’il est.
Pour qui se trouverait à gauche, cela déculpabiliserait de penser que l’État, à l’instar d’un bon parent, est responsable et bienveillant et qu’il s’applique à redistribuer l’argent des impôts de façon à rendre le monde moins inéquitable. Alors qu’au fond cela ne serait peut-être rien d’autre qu’une illusion. Car il n’existe pas de remède total à l’injustice. La gauche ne pourra jamais remédier à l’injustice. Elle ne sera jamais la panacée. Non plus que la droite – mais c’est un autre volet du sujet-.
À cela, il faut rajouter l’idée que de faire «sa part» en payant des impôts est sans doute pour plusieurs beaucoup plus agréable à supporter que l’idée de se faire «avoir / voler / fourrer» par l’État. Voilà donc un autre bénéfice non-négligeable de se trouver à gauche : aller dans le sens du courant socio-économique gauchisant et de la fantaisie infantile qui veut que ce soit pour rendre le monde plus juste que l’État récolte des impôts. Et qu’un jour peut-être, tout le monde sera égal, beau et gentil.
Ouais, entierement d’accord.
Ces sentiments ne sont pas fondes dans la realite.
Et ca reste un mensonge.
Grotesque.
Tiens:
Car avec ses meurtriers et ses victimes le monde n’est rien d’autre que ce qu’il a été, ce qu’il est et sera toujours : violent.
S’illusionner sur le fait qu’il pourrait un jour en être autrement, c’est se cramponner à une vision infantile et romantique de la société.
Bon, on ferme les cours de Justice et on vire tous les policiers ?
(en passant, on peut faire la même analyse débile avec les pompiers vs les feux, les maladies versus les médicaments, les moustiques versus le RAID.
C’est pas parce qu’on ne pourra probablement jamais éliminer totalement un problème qu’on ne peut pas trouver des façons de le minimiser le plus possible.
Vraiment, vos analyses sont tellement débilitantes. Coudonc, vous avez quel âge les gars ?
Cliss, ch’tu en train de m’obstiner avec des pré-ados ???
@ Papa Chat :
T’as rien compris.
Il y aura toujours des gens plus riches que d’autres. Des gens meilleurs à l’école que d’autres, des gens meuilleurs en sport que d’autres.
Le monde est injuste et c’est très bien comme ça.
C’est en voulant le rendre égalitaire qu’on comment la plus grande des violence car on veut nier la particularité de chacun.
D’accord avec vous Hollethon. L’égalitarisme est une aberration. Rien n’est égal.
Certains naissent beaux, intelligents, riches et en santé. D’autres, laids, idiots, pauvres et malades. Des gens motivés, talentueux, tenaces et vaillants. D’autres avec aucune motivation, sans grand talent, inconstants et paresseux.
Les balayeurs de rue et ceux qui ramassent les ordures sont aussi nécessaires à la société que les maires qui dirigent ces villes. Les intellos, les scientifiques, les artistes, les ouvriers, les génies ont tous leur rôle à jouer. Il faut de tout dans la vie. Autant les manuels que les intellectuels font fonctionner cette société. Mais certaines professions exigent de longues études et en conséquences, il est normal qu’ils soient mieux payés.
Dans la nature aussi il n’y a pas d’égalité. Il y a les éléphants vs les souris, et les lions vs les insectes. Des chênes et des roseaux. Des pays froids, des pays chauds… etc.
Est-ce injuste ? Non, c’est comme cela. C’est la disparité de la vie.
Et entre vous et moi, Papa Chat, au Canada, il n’y a pas vraiment de pauvres. Avec tous les systèmes en place, il serait difficile de crever de faim, de froid ou whatever !
Extrait d’un de mes billets:
Vive l’inégalité….
Excellent votre billet Philippe David (#9). Enfin un peu de bon sens sur ce que l’on appelle les pauvres en Amérique. Rien de comparable avec les pauvres de l’Afrique.
Mais, Chut…! Les gogauches ne veulent ni lire ni entendre cela. Ça fout en l’air leurs théories fallacieuses.
Philippe David : J’aime votre point. J’aimerais encore plus avoir accès au dossier de crédit de ces gens, mais c’est une autre histoire.
Les gens qui ont droit au crédit, en général ne sont pas pauvres. Les vrais pauvres n’ont aucun accès au crédit.
Cher Papa Chat,
J’ai tenté de transcrire ce que j’avais saisi – en gros – de la pensée du billet de O’Rourke dans mon propre langage…
J’ai cru comprendre que O’Rourke, en nous référant à sa fille de 10 ans, tentait en quelques sorte de faire valoir l’idée que de croire en des choses « atroces » comme l’équité, c’est en quelque sorte se cramponner à une vision infantile de l’économie.
De votre côté, si le billet de O’Rourke vous a inspirer autre chose de moins débilitant, faites-en moi part, cela m’intéresse.
Mais, Papa Chat… pour être tout à fait honnête, je pense que O’Rourke a en partie raison.
En fait, je me suis inspirée du billet de O’Rourke pour écrire mon commentaire mais j’ai mélangé cela avec ma propre réflexion. En ce qui me concerne, être de gauche a une fonction de déculpabilisation. En partie. Cela n’explique pas complètement pourquoi je suis de gauche.
Dans mon commentaire (le # 4), j’ai fait preuve d’un peu de cynisme à propos du fait que je sois de gauche. J’étais cynique envers moi-même.
Vous vous sentez coupable de quoi au juste ? D’être intelligente, éduquée, de vivre dans un pays prospère et démocratique, ou quoi ?
Relire mon commentaire #8 avant de me répondre.
Je sais que la question s’adresse à J.Voyelle, mais j’étais intéressée de tenter une réponse.
La gauche fait carrément des attaques personnelles: t’es un privilégié, t’as tout eu tout cuit dans le bec, t’as aucun mérite, etc. Et comme tu es privilégié, il faut que tu en redonnes un peu en retour à la société, sinon t’es un sans-coeur.
Je suppose que c’est assez pour impressionner un certain nombre de gens, qui n’arrivent pas à (ou ne veulent pas?) prendre du recul pour analyser ça de façon rationnelle.
Bref, c’est vous la psy :), qu’en pensez-vous?
En plein dans l’mil ! La manipulation par la culpabilité, la championne de toute les manipulations. Sauf, que si on la décode un peu, elle ne tient pas la route.
D’abord personne ne choisit sa famille, son milieu, ses atouts physiques et ses capacités intellectuelles.
Par contre, certains décident de s’en servir, d’autres non. Un enfant peut venir du meilleur des milieux et devenir un criminel ou un parasite de la société. L’autre, qui provient peut-être d’un milieu défavorisé, peut à force d’efforts, de courage et de tenacité, devenir quelqu’un de bien qui peut être utile à la société.
Il suffit d’avoir un peu d’estime personnelle pour ne pas tomber dans la culpabilisation. Les gens qui réussissent professionnellement et financièrement dans la vie n’ont pas à redonner l’argent qu’ils ont gagné aux plus pauvres qu’eux. Par le fait même de leurs réussites personnelles, ils contribuent amplement au bien-être de la société.
Un scientifique fera progresser les sciences pour le plus grand bien de tous. Un médecin guérira ou sauvera des vies. Un homme d’affaire donnera du travail aux gens. Etc., etc.
Ces contributions valent beaucoup plus que de redonner leur argent à plus pauvres qu’eux. Car finalement, privés de moyens financiers, ils deviendront aussi pauvres et impuissants qu’eux et par le fait même, ils n’auront plus les moyens pour aller encore plus loin dans leur carrière et ainsi contribuer encore plus au bien-être de l’humanité.
Bonjour Galadriel et Stanissia,
Désolée du temps que je mets parfois à vous répondre et répondre aux gens en général.
En nous replaçant plus précisément dans la contexte de l’échange qui nous concerne, je ne suis pas convaincue que le sentiment de culpabilité soit causé un manque d’estime de soi. De même, toujours en fonction de ce contexte précis, je ne crois pas que la résorption de la culpabilité pourrait nécessairement aller de paire avec un accroissement de l’estime personnelle.
De fait, dans la situation qui nous concerne, l’émergence d’un sentiment de culpabilité pourrait quant à moi davantage être relié à la réactivation d’un «choc» – ou prise de conscience – reçu dans l’enfance et qui aurait entraîné toutes ces questions – celles que pose la fille de O’Rourke – par rapport aux injustices spécifiquement économiques – puisque c’est précisément de cela dont on parle – .
Dans certaines situations faisant plus ou moins directement référence au «choc» en question, la culpabilité, entre autres sentiments, pourrait se trouver réactivée. Sans que l’on ait nécessairement non plus affaire à une «manipulation». Il est évidemment possible qu’un individu puisse ressentir de la culpabilité suite à une manipulation. De même qu’il est possible qu’une personne puisse entretenir de la culpabilité par le fait qu’elle manquera notamment d’estime d’elle-même.
Mais dans l’exemple précis qui nous concerne, il n’est quant à moi pas question de cela.
Par exemple, ces questions que pose la fille de O’Rourke sur le fait que le monde soit injuste ; pour certains de celles et ceux qui se les poseront, ces questions –ou préoccupations -, se résoudront sans trop de heurts ; certains parviendront à donner un sens à l’injustice et à relativement bien métaboliser le fait que des personnes meurent de faim et que d’autres, non.
Certains arriveront plus facilement que d’autres au constat que malgré toutes les injustices, le mieux à faire, – pour le dire un peu bêtement – c’est de continuer à avancer au meilleur de soi-même.
Mais pour d’autres, ça sera plus complexe et plus long. Pour d’autres, la métabolisation pourra à la rigueur être l’affaire d’une vie.
Pour ma part, je considère avoir relativement bien métabolisé le «choc» en l’ayant inscrit dans un modèle de gauche, de solidarité.
Mais maintenant, je me questionne. Je me dis qu’il y a peut-être une autre manière de donner un sens aux injustices économiques, en l’inscrivant dans une pensée de droite.
Et je commence à comprendre pourquoi David Gagnon est devenu droitiste. J’ignore si moi-même je deviendrai droitiste. Mais je suis au moins contente de comprendre de mieux en mieux pourquoi plusieurs personnes adhèrent à ce courant.
Belle analyse Julie ! N’en reste pas moins que l’on ne peut se sentir coupable quand on a une estime personnelle en santé. La fille d’O’Rourke avec son questionnement se dit intérieurement et inconsciemment: Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter tout ce bien être ? Qu’on fait les autres pour mériter toute cette misère ? Elle ne s’en croit pas digne. Elle considère cela comme injuste.
Alors qu’il n’en est rien. C’est ainsi, c’est tout. Quand elle réalisera tout le potentiel qui lui a été donné pour faire avancer l’humanité, elle se déculpalisera et se concentrera sur la contribution qu’elle peut faire. Peut-être deviendra t-elle un médecin qui guérira et sauvera des vies ? Peut-être deviendra t-elle une scientifique en recherches et trouvera t-elle le moyen de nourrir toute l’humanité en inventant un processus style OGM ? Ou whatever ?
@ Jyrki
C’est dans mon billet en lien. La majorité des américains dits « pauvres » paient toutes leurs factures, cartes de crédit comprises, à tous les mois.