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Voici ce que l'économiste Joseph Schumpeter a écrit en 1947 dans son livre "Capitalisme,Socialisme et Démocratie" au sujet du capitalisme et des progrès sociaux: « L’éclairage électrique n’améliore pas grandement le confort de quiconque est assez riche pour acheter un nombre suffisant de chandelles et pour rémunérer des domestiques pour les moucher. Les tissus bon marché de laine, de coton et de rayonne, les chaussures et automobile de série représentent des fruits caractéristiques de la production capitaliste : or, en règle générale, de tels progrès techniques n’ont guère amélioré le sort des riches. La reine Élisabeth possédait des bas de soie. L’achèvement capitaliste n’a pas consisté spécifiquement à accorder aux reines davantage de ces bas, mais à les mettre à la portée des ouvrières d’usine, en échange de quantités de travail constamment décroissantes. » |
poétique.
Plus que poétique, c’est très porteur de sens. Ce que cet homme a dit est observable dans la réalité.
Inversement et très clairement, les régimes communistes à la russe, à la cubaine et à la chinoise ont permis d’observer qu’avec ceux-ci, ce sont un nombre limité d’individus au pouvoir qui bénéficient de toutes les richesses alors que le reste de la population vit intégralement dans la pauvreté.
Voilà pourquoi les marxistes sont comme ils sont… même si cette idéologie mène à une régression de la condition humaine, elle diminue en même temps le nombre d’individus bien nantis. Et ÇA ils aiment ça! Mieux vaut tous crever de faim que d’être jaloux d’une majorité qui mange à sa faim.
Il a parfaitement raison. Le capitalisme a démocratisé le luxe. Et contrairement au communisme il ne tue pas dans l’oeuf toute forme de créativité.
Par contre je mettrais un bémol sur cet extrait :
** les mettre à la portée des ouvrières d’usine, en échange de quantités de travail constamment décroissantes. **
Le milieu du textile est loin d’offrir des conditions de travail exemplaires. C’est pas pour rien qu’on le délaisse pour le laisser aux immigrants.
Le texte a été écrit en 1947. Le textile n’avait pas la même place dans l’économie à cette époque.
David
** Le texte a été écrit en 1947. Le textile n’avait pas la même place dans l’économie à cette époque. **
Exact. Mais je transposais ça à la réalité d’aujourd’hui. J’aurais peut-être pas dù.
Dans la réalité d’aujourd’hui, on aurait parlé de serveuse ou de télémarketing, des job qui sont l’équivalent de 1947 (mais qui donne un meilleure niveau de vie qu’en 1947).
David
Je te l’accorde. Par contre en 1947 si les travailleuses pouvaient s’offrir les bas de la reine, pouvaient-elles se payer la robe qui vient avec?
Inutile de me répondre. On s’entend que le capitalisme est le meilleur système connu. Le moins pire diront certains.
En 1900, elle ne pouvait même pas se payer les bas.
Et en 2000 elle peuvent.
Les cubaines par contre ne pourront jamais eux. Mais on sait bien les bas c’est MAL!!! Et si le monde est insatisfait des produits à leur disposition (avec raison), on leur donne un billet direct vers le Goulag!
Le bonhomme ne parle pas de Capitalisme, du moins dans la citation, mais d’avancement technologique.
En plein dans l’mil ! Leur doctrine égalitariste consiste à niveler par le bas. Tous pauvres, tous affamés, tous miséreux… mais enfin égalitaires… lol
Relisez bien, Clopp:
@ clopp:
L’un ne peut pas aller sans l’autre. Ces 2 concepts vont ensemble. Capitalisme = innovation (à cause de la compétition).
Ben oui, on parle d’avancement technologique, Que ce soit dans le processus de fabrication ou dans le remplacement de la soie par le nylon dans le cas des bas de la Reine.
Oui Clopp, mais comme vient de vous l’expliquer Hollenthon, l’un ne va pas sans l’autre.
Désolé, ce type n’a rien expliqué du tout. Mais bon j’imagine que pour vous et David cela ne fait pas de différence.
Clopp, vous deviez être le cauchemar de vos profs à l’école… lol
Amusant.
Dans le vidéo de Freidman que j’ai mis en ligne aujourd’hui, on parle justement de la soie en donnant comme exemple le japon qui a û faire baisser radicalement les prix avec l’automatisation de ses industrie.
Ouffff… J’capote! Comment peut-il y avoir autant de gens qui ne savent pas lire? Et qui, par conséquent, bouffonnent les discussions.
La citation contient juste… 2 fois le mot capitalisme. Le titre du livre le contient 1 fois et le sujet tel que formulé par DG hé bien encore une autre fois. La citation contient par deux fois un lien direct et sans ambiguïté entre le progrès technique et le capitalisme… Et on est en train de débattre sur ça??
C’est quoi le problème?
C’est de confondre Capitalisme et progrès technologique.
Oui, l’économie de marché et l’expansion de celle-ci est vecteur d’avancement, de richesse et de développement,mais elle n’a pas la mère des sciences infuses auxquels on doit se subordonnée aveuglèment.
Dhu? Oui oui… tout ça me parait très logique… si c’est dit par un fumeur de crystal meth du moins.
Haaaaaa… Scuse moi Clopp.
Ce que tu me dis là est tellement incohérent que je comprend même pas ce que tu essaie de me dire. Je rentre pas dans un pièce sans être sûr qu’il y a un plancher à l’intérieur. Désolé… heu on se reverra lorsque tes idées seront plus claires.
Désolée, je suis un peu hors sujet. Mais j’avais besoin de vous en parler.
Ce soir, j’ai commencé « Les mandarins » de Simone de Beauvoir. Ça se dévore, ce roman.
Le début du roman se passe à Paris, la deuxième guerre mondiale vient tout juste de se terminer. C’est Noël. Au réveillon, plusieurs invités discutent ou se querellent sur la question de la gauche et de la droite.
Et lisez cette réplique :
– « De toute façon, l’histoire doit fatalement aboutir à l’avènement d’une société sans classe, dit Scriassine : c’est l’affaire de deux ou trois siècles. Pour le bonheur des hommes qui vivront dans l’intervalle, je souhaite ardemment que la révolution se fasse dans un monde dominé par l’Amérique et non par l’U.R.S.S. »
N’est-ce pas extraordinaire ? Cette réplique n’entre-t-elle pas en parfaite résonnance avec le titre du billet : «Capitalisme et progrès social» ?
Le capitalisme viendra à bout des classes sociales. C’est l’affaire de deux ou trois siècles. Scriassine nous le dit. Et vive les bas de soie ! Vive les bas de soie pour toutes et chacune !
Ce livre semble intéressant Julie. Simone de Beauvoir… ah! les bons vieux classiques. Jamais déclassés ou démodés. Rien de tel !
Oui, tout à fait Galadriel.
Je sens le besoin de lire plusieurs classiques ces temps-ci. Cet été, je passerai certainement à travers plusieurs briques. Comme si j’avais besoin de rattraper du temps perdu côté lecture.
Enfin. Je vous souhaite une bonne fin de soirée. Je m’en vais lire !