Je reviens pour une 3e fois sur chiffres de Statistique Canada à propos du revenu des Canadiens. Voici un graphique construit à partir des chiffres rendus publics la semaine dernière:

Des chiffres qui attestent de la grande mobilité sociale au Canada. Sauf rares exceptions, il y a plus de gens qui sortent de la pauvreté tous les ans que de gens qui y tombent. Notez aussi que la mondialisation n'a pas freiné ce phénomène.
David, tes graphiques sont géniaux. Celui-ci en est un bon exemple. Comment se fait-il que les journalistes des médias traditionnels ne peuvent pas exposer l’information aussi clairement ?
Graphique intéressant.
En chiffres absolus, c’est très encourageant.
Mais j’éviterais tout de même de crier « Mission accomplie!!! »
Par exemple. Si le seuil de pauvreté est de $x, et qu’une personne passe de $x a $x+$1000.00, oui, elle est officiellement sortie de la pauvreté, mais elle ne roule quand même pas sur l’or. En fait, officieusement, on pourrait dire qu’elle est probablement encore pauvre.
Je ne dis pas que c’est toujours le cas, mais j’aurais tendance a penser qu’on parle ici d’une grande majorité des cas. Réalistiquement parlant, une personne qui possède des compétences valant $8.50 de l’heure risque peu de se faire offrir un emploi à $20.00 de l’heure. même si elle a eu recours à des cours spécialisés afin d’obtenir un diplôme. Car elle demeure sans expérience et son salaire sera en fonction. Évidemment, à moyen et long terme, cette personne augmente considérablement ses chances de s’en sortir.
Un graphique illustrant la densité des gens « autour » du seuil de la pauvreté pourrait afficher un portrait moins positif.
C’est comme lorsqu’on regarde le taux de chômage. C’est bien beau un taux de chômage bas, et il n’y a personne qui va être contre. Par contre, il faut voir aussi la qualité des jobs qui sont créées. Par exemple, et je sais que ce n’est pas ce qui s’est passé, mais si les 500 employés de Crocs se seraient tous trouvés des « McJobs », le taux de chômage n’aurait pas bougé d’un hiatus. Dans la réalité, la vie de ces 500 personnes aurait été royalement chambardée.
Cela dit, le tableau demeure tout de même encourageant. Mais surtout fort différent de l’interprétation des chiffres que les médias nous en ont fait.
On peut évalué la qualité des job créé en regardant le revenu journalier des gens. Et ce revenus est en progression.
Le cout de la vie aussi. Alors si les revenus progressent au meme rythme que le cout de la vie, ben ca s’annule en bout de ligne.
Quand je parle d’augmentation des revenus, je parle toujours en dollars constants.