Crocs, qui a annoncé la fermeture de son usine de Québec, est une compagnie spécialisée dans la transformation du plastique et des matériaux composites. Dans le cas de Crocs, le plastique est transformé en sandale.
Le ministre Raymond Bachand a vu dans la fermeture de cette usine, fondée par des Québécois et rachetée par des Américains, un exemple de "capitalisme sauvage".
Pourtant… Il existe dans la grande région de Québec 130 entreprises spécialisées dans la transformation du plastique et des matériaux composites. Qui plus est, ces entreprises vivent actuellement une pénurie de main-d'oeuvre. Résultat, plusieurs des employés licenciés par Crocs sont courtisés par ces entreprises.
Bref, la fermeture de Crocs est un cas typique de destruction créatrice. Si le ministre Bachand voit dans la fermeture de Crocs un cas de "capitalisme sauvage", moi je vois chez ce politicien un cas patent de "populisme sauvage".
(H/T: Martin)
En plus dans le cas de Crocs, c’est qu’un effet de mode. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est essayer de conquérir de nouveaux marchés… mais ça finira par passer. À Québec il y a une boutique qui ne vend que ça, je me demande ce qu’ils deviendront dans quelques années…
Tout à fait d'accord!
Ça me faisait rire ce matin d'entendre l'adéquiste Sylvain Légaré qui demandait aux libéraux de former ces pauvres travailleurs ALORS QU'ILS VONT SE TROUVER IMMÉDIATEMENT UN EMPLOI!
Tous des étatistes incorrigibles dans ces partis politiques.
Pour y être allé, cette boutique là me fait peur. C’est comme le HQ de l’armé Kitsh.
Moi c’est l’adjectif « sauvage » qui me démange, dans les deux cas…je le remplacerais par ordinaire…la fermeture de cette usine est un exemple de capitalisme ordinaire, de même que la réaction du ministre en est une de populisme ordinaire…ordinaire parce que c’est rendu la norme au Québec de demander l’intervention du « bon » gouvernemaman…les trois partis s’entendent très bien la-dessus…je viens d’ailleurs de lire le billet de Martineau sur le même sujet et tu es le seul a commenter l’affaire sans biais populiste David…c’est pas ordinaire ca 😛
Incroyable ! Au Québec, dès qu’un entrepreneur ouvre une compagnie, les gens se comportent comme si cette entreprise leur appartenait. Cette compagnie n’appartient qu’à l’entrepreneur (et ses actionnaires) et il peut en faire ce qu’il veut. S’il décide de la vendre ou de la délocaliser, c’est son privilège le plus total. C’est quoi cette idée communiste de croire que tout nous appartient ?
C’est un privilège de travailler pour une compagnie, pas un droit.
Le respect de la propriété privée ne fait pas partie de la mentalité des québecois…
N’est-ce pas Anarcho-pragmatiste?
Peut-être du fait que le gouvernement intervient dans l’économie à coup de subvention payée à même les impôts. C’est un des effets pervers du socialisme, en laissant le gouvernement intervenir on laisse l’impression que c’est à tout le monde. Même chose en santé, parce que le système est public alors notre corps est « nationnalisé », le gouvernement décide que fumer c’est mal car coute cher à la santé (impose des taxes sur le tabac, interdit aux restaurants de décider si la fumée est permise ou pas, bientôt taxe sur la « malbouffe ») et ensuite la population suit et en redemande …
Ce que la population ne réalise jamais c’est que si on peut obliger son voisin a faire quelque chose alors lui aussi peut nous obliger en retour.
En regardant les pitres de l’ADQ (supposément de droite) agir dans ce dossier, je me dis que cette attitude ne se rapporte pas autant au socialisme qu’à l’étatisme et au keynésianisme à outrance.
Possiblement ! C’est un des côtés pernicieux du socialisme qui finit par par fausser le jugement des gens.
Tout à fait d’accord avec vous, d’autant plus que selon une étude, ce sont les non-fumeurs qui coûteraient le plus cher à l’État.
Les fumeurs payent des taxes exhaustives, meurent plus jeunes, donc moins de pensions de vieillesse, etc. Les non-fumeurs vivent plus vieux et finissent quand même par mourir d’un cancer, ils coûtent donc plus chers. Alors, c’est quoi l’idée ?
Faire suer les contribuables et se maintenir au pouvoir.
Est-ce que les Crocs sont recyclables et biodégradables? Exsudent-elles quelque produit chimique nocif? Sont-elles fabriquées à partir de matières renouvelables obtenues dans un rayon de moins de 1600 km?That is the question! Parce que sinon, eh bien, l’environnement sera gagnant. Le reste n’est qu’accessoire.
Peut-être aurait-il fallu que le gouvernement nationalise ce joyau de notre entrepreneurship avant qu’il ne soit trop tard. Ou en faire une coop de travail. Équiterre, où êtes-vous lorsque vient le temps de s’occuper des vraies affaires?
Une grande victoire pour les droits de propriétés au Québec:
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/April2008/18/c7059.html
http://www.cyberpresse.ca/article/20080425/CPTRIBUNE/804250701/5167/CPACTUALITES