La délocalisation de l'industrie canadienne du textile vers la Chine est analysée par les "bleeding heart" comme étant une catastrophe nationale. Les pertes d'emplois c'est ce que l'on voit.
Ce qu'on ne voit pas, ce sont les économies rendues possibles par cette délocalisation. Voici l'évolution de l'indice des prix à la consommation pour l'ensemble des biens et pour les vêtements entre 1992 et 2008:

La diminution graduelle des quotas et leur abandon complet à partir de l'année 2005 ont permis non seulement de contrer l'augmentation du prix des vêtements, mais d'en diminuer le coût réel. Alors que les pressions inflationnistes font en sorte que presque tous les biens de consommation voient leur prix augmenté, depuis 2002, des pressions déflationnistes ont fait diminuer le prix nos vêtements.
On peut bien sûr déplorer les nombreuses mises à pied dans l'industrie du textile au Canada. Mais on devrait aussi se réjouir des économies substantielles réalisées depuis l'abandon des mesures protectionnistes. L'argent épargné par les millions de Canadiens achetant des vêtements compense pour les quelques milliers d'emplois perdus.
Sources:
Tableau 326-0022
On peut regarder ça froidement tel n’importe quel libertarien et se dire que overall c’est mieux car les consommateurs paient moins cher, grâce aux pertes d’emplois encourues par les délocalisations.
on peut regarder ça émotivement tel n’importe quel gauchiste et se dire que beaucoup d’employés âgés ne se trouveront plus d’emplois et que leur niveau de vie diminuera à cause des consommateurs avides de surconsommation.
Donc on peu regarder ça du point de vue d’une minorité ou du point de vue de la majorité.
Tout dépend de ce vous entendez par « employés agés ». Si vous voulez dire la soixantaine, ils auront leurs rentes et leurs chèques de pension bientôt. Ce qui aurait été la même chose que si la manufacture était restée ouverte.
Si vous parlez de la quarantaine ou cinquantaine, ces gens sont encore considérés jeunes à notre époque, et s’ils sont en bonne forme physique, ils pourront facilement se recycler dans un autre domaine. Rappelez-vous l’exemple du video que David nous a présenté dans l’article: Vive les délocalisations, du 3 avril dernier.
Moi, je suis optimiste. Je crois que les humains vaillants s’en sortent toujours. Évidemment, s’ils s’appitoient sur leur sorts, ils régresseront.
Après une faillite monumentale, certains se rebâtissent un empire, d’autres se tirent une balle dans la tête. Peu importe ce qui nous arrive dans la vie, c’est l’attitude devant les évènements qui compte, pas les évènements eux-mêmes.
Je pense que les « bleeding hearts » méprisent l’humanité en ne croyant pas à l’extraordinaire potentiel d’adaptation de l’humain.
C’est bien juste. Mais ça ne doit pas empêcher de penser justement à ces gens là. C’est ça que j’aime dans les pays scandinaves : ils ne protègent pas l’employé, mais le citoyen.
Se « recycler », ce n’est pas si facile que ça. Bien sûr, pour certains politiciens et utopistes, ça l’est. « il suffit d’être vaillant ». Si seulement c’était aussi simple. C’est surtout très facile à dire quand ça ne nous arrive pas à nous ! Oui la persévérance a un gros rôle à jouer, mais devons-nous négliger le reste pour autant ?
L’Homme est quelque chose de complexe, très complexe. Oui il y a un extraordinaire potentiel, et je suis tout à fait d’accord avec toi là-dessus, mais un potentiel ça ne suffit pas.
Là on arrive au niveau de la psychologie, domaine ôh combien passionnant. Ce n’est pas facile de changer ses habitudes, penses-y. Ce n’est pas facile de changer !
Faut-il se résigner pour autant ? Bien sûr que non. Mais il faut juste avoir un minimum de modestie et de pragmatisme et commencer par éviter de dire qu’il suffit d’être vaillant, comme si on n’était vaillant ou on ne l’était pas.
Ce genre de discours mène tout droit certaines personnes à penser que le libéralisme mènerait à la loi de la jungle.
Là réalité humaine est trop complexe pour être « optimiste ».
D’ailleurs, en passant, je suis pessimiste. Et je préfère être pessimiste qu’optimiste. En étant pessimiste, lorsque quelque chose de bien se passe, je suis content. Un optimiste a au contraire toutes les raisons de s’émouvoir de tout ce qui est négatif car le positif le laisse insensible, pour lui, c’est «normal».
Bon sinon, je trouve que la conclusion a du sens, mais, et je suis désolé de tout le temps chialer sur les statistiques, on sait tous que les marchés sont cycliques, 1992-2008, selon moi, ça ne suffit pas. Bien que la conclusion… ce soit du simple bon sens, de la logique : il faudrait avoir plus de recul.
Je suis allé visiter ta source, pas moyen d’avoir des données antérieures à 1992… dommage j’espérais aller jusqu’à 1978.
En fait, ça me semble juste précipité de faire la corrélation statistique que tu fais. Il faut disposer de données qui vont au-delà d’une quinzaine d’années ! Je n’en ai hélas pas trouvé.
Personne n’a dit que c’était facile. Rien n’est facile en ce bas-monde, tout demande de l’effort. C’est pourquoi je dis que seuls les vaillants s’en sortent.
Et moi, c’est ce que je déplore. En agissant ainsi, ils maintiennent les citoyens dans une médiocrité crasse, une immobilité paralysante, car les citoyens se fient à ce filet-social. Ainsi sécurisés, ils n’avancent plus et font du surplace. Cela tue toute initiative personnelle. Et la dignité humaine recule puisqu’il ne plus y avoir de fierté personnelle.
En tant qu’optimiste, devant le négatif, j’ai toutes les raisons du monde d’espérer un changement, d’utiliser ma créativité pour y arriver, et mon courage pour lutter. Ce qui me rends fière et me fait sentir utile. Et devant le positif, je me réjouie et suis reconnaisante. Encore des sentiments drôlement agréables.
Mais Xavier, si je sais bien compter… de 1992 à 2008, cela fait 16 ans, non ? 16 ans, ce n’est pas rien et cela devrait suffire amplement.
C’est ça qui est drôle chez une majorité de gauchistes. Tout comme les religieux, ils attendent la fin du monde. Et comme eux, ils considèrent, de façon totalement irrationnel, que les riches sont responsables de toutes les misères du monde. La haine (de la réussite), le mensonge (dire que les réussites du système capitaliste son fausse et caché les horreurs des systèmes socialistes) et manipuler (éviter de dire que ce qu’ils veulent en réalité, c’est une dictature communiste). Il ils promettent la Lune et finissent tjrs par acouché d’une catastrophe. Et ils accusent « les autres » (les Capitalistes) d’être responsable de leur propre sottises.
C’est pour ça que l’anti-américanisme de primates est si fort en Europe: pour cacher l’échec de leur système et leur propre immoralité.
Formidable comme mot: effort!!!
Ça me fait penser à ce pauvre Gaston Lagaffe.
S’il y avait possibilité de mettre une image, je vous aurais mis une planche de G. Lagaffe à ce sujet… Bon… Voici un lien pour la voir.
Conclusion: je crois savoir que plusieurs Québécois sont atteints par cette allergie!!!
À XavierQC:
Depuis plusieurs années, on observe un déplacement à l’échelle mondiale de la production de vêtements vers des pays à bas salaires. Ce mouvement s’est accéléré avec l’élimination graduelle, à partir de 1995, du régime des quotas imposés par le Canada et d’autres pays développés sur les importations de ces produits.
http://www.finances.gouv.qc.ca/documents/EEFB/fr/eefb_vol1_no4.pdf
Remarquez Xavier le « 1995« . Il n’est donc absolument pas pertinent de comparer les prix avant cette date.
Très drôle Solon_101, votre page sur Gaston Lagaffe. Hé.. hé!
LOL. Les scandinaves dans une médiocrité crasse ???? Ouah ! Change de lunettes.
16 ans, ce n’est pas rien, cela peut suffire, mais pas « amplement ». 15 ans dans la vie d’un homme c’est beaucoup. 15 ans dans la vie d’une montagne c’est négligeable. La notion de temps est quelque chose de relative. Et bien figure toi que 15 ans dans le cycle économique, c’est peu, ce n’est pas rien, mais c’est peu. Un cycle économique peut durer trente ans. Comment peut-on juger un phénomène économique sur 15 ans. C’est ce que je déplore « en ce bas monde », c’est la vision court-termiste qui mène aux pires conneries (notamment le salaire minimum haut).
Donc, en gros tu me dis ça :
« depuis 1995 la structure du marché du textile est modifiée et pour juger de l’efficacité de ces modifications, ce n’est pas la peine de comparer à la période précédente. »
Il n’y a plus de doutes possibles, je ne suis certes pas un crack en stats, mais je ne suis pas le plus mauvais ici ! 😀 Je me demande même si tu me niaises en disant ces énormités !?
Pour utiliser une métaphore (histoire de ne pas parler statistiques), je te donne deux morceaux de cheddar, un vieux de trois ans et un vieux de 10 ans. Tu goûtes celui qui est âgé de trois ans et tu me dis qu’il est meilleur que le plus vieux sans y avoir goûté !!!
Quoiqu’il en soit, je pense que les conclusions seraient les mêmes avec des statistiques plus pertinentes (sur une plus grande période), mais on ne peut que poser des hypothèses.
Si on veut expliquer aux gens ce genre de chose et contre-argumenter ceux qui les contestent, commençons par avoir des bases solides.
Parce que les statistiques, on peut leur faire dire n’importe quoi ! (surtout quand on commence à faire des corrélations !).
Pauvre Xavier êtes-vous le frère de DD ? Simple curiosité.
On ne peut pas comparer les effets d’un phénomène avant qu’il ne se produise. Réfléchissez un peu, nom d’une pipe !
Intéressant ton lien Galadriel :
http://www.finances.gouv.qc.ca/documents/EEFB/fr/eefb_vol1_no4.pdf
On peut y lire ceci :
La demande a augmenté, le marché a grossit. Cela a-t-il aussi une incidence sur la baisse des coûts ? Peut-être s’agit-t-il d’un cercle vertueux.
Mais c’est le même problème avec ces résultats : 1992 ! Il semble difficile de se procurer des données plus anciennes (du moins je n’en ai pas trouvé sur Statcan). Constater une baisse du prix, une augmentation du marché, oui, attribuer ces changements à la fin progressive des quotas, très certainement, mais en tirer une conclusion globale… sans profondeur de champs : évitons.
DD ? Connaît pas. Je n’ai pas de frères de toute façon. J’imagine que ce n’est pas un compliment. Si les attaques personnelles prennent la place de l’argumentation… de la part de quelqu’un qui a du mal à argumenter, je le comprend. Soyez vaillante très chère. :p
Vous avez de la chance !
Mais que répondez-vous à cet argument plus haut: On ne peut pas comparer les effets d’un phénomène avant qu’il ne se produise. Réfléchissez un peu, nom d’une pipe !
Dans l’encadré de votre commentaire précédent, il est dit: Ces hausses s’expliquent par la croissance du niveau de vie et la baisse du prix relatif des vêtements.
Ne serait-ce pas la réponse à votre questionnement ?
Inflation in Asia Begins to Sting U.S. Consumers
By KEITH BRADSHER
BAT TRANG, Vietnam — The free ride for American consumers is ending. For two generations, Americans have imported goods produced ever more cheaply from a succession of low-wage countries — first Japan and Korea, then China, and now increasingly places like Vietnam and India.
But mounting inflation in the developing world, especially Asia, is threatening that arrangement, and not just in China, where rising energy and labor costs have already made exports to the United States more expensive, but in the lower-cost alternatives to China, too.
“Inflation is the major threat to Asian countries,” said Jong-Wha Lee, the head of the Asian Development Bank’s office of regional economic integration.
It is also a threat to Western consumers because Asian exporters, even in very poor countries, are passing their rising costs on to customers.
Developing countries have had bouts of inflation before. Indeed, some are famous for them, like Brazil, which experienced triple-digit inflation in the late 1980s and early 1990s. But two things make this time different, and together promise to send prices higher at Wal-Mart and supermarkets alike in the United States, just as the possibility of recession looms.
First, developing countries now produce nearly half of all American imports. Second, inflation in these countries is coming at the same time that many of their currencies are rising against the dollar.
That puts American consumers in a double bind, paying at least some of producers’ higher costs for making their goods, and higher prices on top of that because the dollar buys less in those countries.
Asian businessmen say they do not have a choice about charging more. “This is a tough time to do business,” said Le Hoai Vu, the sales manager for the Quang Vinh Ceramic Company here in northern Vietnam.
The company just increased by up to 10 percent the prices it charges Pier 1 Imports in the United States for hand-painted vases because labor costs are rising 30 percent a year.
Over all, in Vietnam, one of the fastest-growing destinations for manufacturing investments and one of the fastest-growing sources of American imports, prices rose 19.4 percent from March 2007 to March 2008.
In China, Foshan Shunde Augustus Bathroom Equipment Ltd. in Foshan City is about to raise prices by 10 percent for a range of bathroom fixtures exported to North America.
“Rising inflation is a way of life in China these days, you see it everywhere,” said Faye Kong, the company’s international business supervisor.
The cost of American imports from less industrialized countries as a group is rising. A Bureau of Labor Statistics index of average prices for imports of manufactured goods from such countries fell gradually through early 2004, but is now rising briskly and was up 5.6 percent in February from the same month last year.
That contributes to rising inflation in the United States; in the 12 months through February 2008, the prices of goods for sale in the United States increased by 4 percent, according to the government’s Consumer Price Index.
But so far, Asian exporters have passed along only a portion of their costs. In China, for instance, prices are now rising almost 9 percent a year, triple the pace of a year ago.
Workers in the developing world facing higher prices have been increasingly vocal in demanding higher wages, with protests erupting in recent days in Vietnam, Cambodia and Egypt.
At the same time, inflation keeps rising: the Philippines announced that its inflation at the consumer level had doubled in the last five months, showing a 6.4 percent increase in March over the same month a year ago. And weekly inflation at the wholesale level has accelerated in India, reaching an annual rate of 7 percent in the week ended March 22, up from 3.1 percent as recently as last October.
Not long ago, it would have been unlikely for a poor country with high inflation to see its money strengthen in value against the mighty dollar. But the dollar is not quite as mighty as it once was. Large American trade deficits and other problems have weakened its appeal.
And there are signs that the dollar could fall further if developing countries’ central banks stopped supporting it, particularly in Asia.
Vietnam’s central bank even had to order the country’s commercial banks late last month to resume buying dollars within the tight range of exchange rates set by the government. Many banks had started betting on dollar depreciation and refusing to accept large sums in dollars, to the point that multinationals and exporters had trouble wiring money into the country to pay their employees’ salaries.
Additionally, the dollar’s weakness is itself a cause of inflation in developing countries, particularly those that have barely let their currencies rise against the dollar in an effort to hold on to export markets.
In a street market around the corner from the 270-year-old Lungshan Temple in Taipei, Taiwan, Teresa Gau, a fishmonger, is charging up to a third more for fish and crabs than she did a year ago. That is because fishing boat owners are charging her more as they struggle to cover higher costs for diesel fuel, which is priced in dollars.
“They have to raise the price to compensate,” Ms. Gau said.
Inflation in Taiwan has started to creep up partly because the government waited until this year to allow the currency, the New Taiwan dollar, to appreciate. Taiwan imports all its oil, and only now is the slightly strengthening New Taiwan dollar starting to hold down the cost for consumers in filling up their gas tanks.
Here in Bat Trang, an ancient ceramics center near Hanoi, Quang Vinh Ceramic’s fastest-rising expense is for vivid blue ink for painting vases and other pottery. Imported from Belgium, the ink is priced in euros and has soared 80 percent over the last year in Vietnamese dong.
Keeping the dong inexpensive in dollar terms helped Vietnam increase its exports by 24.1 percent last year, but also lured a flood of investment. Bank loans rose more than 50 percent last year, feeding a real estate frenzy that has not yet abated.
Brick kiln owners like Le Thi Hop here in Bat Trang have responded by tripling prices in the last year.
“Most of the people who buy my bricks say the price is crazy, but I say, ‘This is the market,’ ” Ms. Hop said cheerily.
High costs for construction materials are making it more expensive for the many multinationals like Samsung of South Korea and Hanes and Emerson Electric of the United States that are now building factories in Vietnam, partly in response to rising costs in China.
In addition to the weak dollar, economists say that countries like Vietnam, Egypt, China and Brazil are inherently more vulnerable to inflation when, as now, rising prices are led by increasingly expensive commodities.
Soaring food and energy costs have a far greater effect on developing countries like Vietnam, because of their large agricultural and energy-hungry manufacturing sectors, than on industrialized countries, which tend to have larger service sectors than manufacturing sectors.
Quang Vinh, which was founded by a 15th-generation pottery maker, has raised wages by 30 percent over the past year to keep up with food prices, which have also risen. Food is the biggest expense for the company’s workers, who earn $75 a month working eight hours a day, six days a week.
“Before, I used to go out with friends regularly,” said Nguyen Xuan Tu, a 29-year-old Quang Vinh worker who rides a motor scooter, like many Vietnamese. “But now, with the high cost of gasoline, I don’t go out too much.”
Two opposing trends have made it hard to gauge the true extent of inflation in the developing world.
Very heavy investment in new factories, especially in China but increasingly in emerging countries like India and Vietnam as well, has created a lot of extra industrial capacity. That could drag down prices somewhat if the American economic slowdown causes a global slump in demand.
But many developing countries, led by China and India, have blunted the full impact of inflation so far through a combination of price controls and subsidies, and more countries are joining them — Vietnam has imposed price controls on transportation and gasoline over the past week, for instance.
As businesses figure out ways around price controls, like charging the same while shrinking the quantities in each package, and as the cost of subsidies may become unsustainably high, inflation may worsen.
Mery Galanternick contributed reporting from Rio de Janeiro.
J’avais déjà fait un billet la dessus:
Le néolibéralisme au travail
En ce moment en Chine des usines sont obligées de ralentir leur production, dans certains cas elles doivent même arrêter complètement leurs activités.
Le raison ? Ces usines n'offrent pas des salaires assez élevés pour retenir leurs employés ou en attirer de nouveaux !
LABORSTA Internet
De 1990 à 2005, l'inflation en Chine a été de 121% alors que les salaires dans l'industrie manufacturière ont augmenté de 661% !
Le capitalisme dans toute sa splendeur: la demande croissante de main-d'oeuvre a fait augmenter les salaires de manière exponentielle. La loi de l'offre et la demande dans sa plus simple expression.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Dans le nouveau marché de l'emploi qui se dessine en Chine, ce sont les employés qui ont le gros bout du bâton. De 1987 à 2007, le nombre de conflit de travail a augmenté de 27,3%. Ce nouveau pouvoir à été reconnu par l'état chinois qui a décidé de promulguer une loi qui obligera désormais les propriétaires d'usines à négocier avec leurs employés en cas de conflit de travail — un premier pas vers la syndicalisation des employés chinois.
Tout ça rendu possible en moins d'une génération par la libéralisation des économies !
Il va s'en dire que toutes ces mesures auront un coût et les chinois ont déjà commencé à nous refiler la facture:
U.S. Bureau of Labor Statistics
C'est le début de la fin du "cheap labor" chinois. Mais on va payer, c'est pour la bonne cause
Fantastiques vos deux graphiques David. Et dire qu’il y a encore des gens qui croient que nous exploitons ces pauvres travailleurs. C’est grâce à nous si leurs salaires augmentent ainsi.
Bonne nuit !
C’est pour ça que je parle de cercle vertueux. Mais le sujet c’est la corrélation statistique. La baisse des prix à la consommation des vêtements est-il seulement le fait de la baisse des quotas ? 😉 Sûrement que la « hausse » du marché y contribue aussi.
oO whow !
Mais… où ai-je parler de comparer à une situation future ?? J’ai mentionné la date de 1978… est-ce le futur ?
Et je n’ai pas lu votre « argument » (un bien grand mot dans ce cas) parce que je ne l’avais pas lu (la page a dû être chargée avant le changement). Argument c’est un bien grand mot parce qu’il n’argumente rien, il m’accuse de quelque chose que je n’ai pas fait : dire qu’il faut « comparer avec une situation qui n’existe pas encore ». Ma métaphore avec le cheddar de trois ans (1955-2008) et le cheddar de 10 ans (1978-1995) est pourtant très claire.
Durant cette période, on est passé au travers de 2 récessions.
D’ailleurs sur stats can on donne aussi les chiffres à partir de 1982. durant cette période, l’IPC a relativement stable sauf au début des année 90 qui a vue une augmentation spectaculaire. Mais jamais dans cette période il n’y a eu de baisse.
Depuis 1982, l’IPC des vêtements a diminué uniquement avec l’abolition des quotas.
Si on peux avoir ce qu’on veux moins cher ppourquoi pas. Comme André Arthur le disiat, la journée ou l’économie foire c’est quand on arrete de penser pour soi et on pense aux autres.
@solon_101
C’est un peu la thèse d’Ann Coulter dans son dernier livre
http://www.amazon.com/Godless-Church-Liberalism-Ann-Coulter/dp/1400054214/ref=pd_bbs_2?ie=UTF8&s=books&qid=1207658845&sr=8-2
Pour faire un lien avec un autre billet, je crois que Ann Coulter devrait écouter plus la télé, ça lui donnerait peut-être le 6 ans de scolarité qui lui manque pour dire moins de bêtises.
Franchement. Les « riches » ne sont pas la cause, mais la conséquence d’un système économique et social imparfait.
Ah bon.
Excellent !
Prouves-le.
Ann Coulter a raison, le gogauchisme est une religion et les gogauchistes ne sont pas très différents des islamistes dans leur fanatisme et leur dogmatisme.
Faux. Les systèmes économiques pour être parfait doivent créer des riches.
Une économie avec des riches ne signifie pas que le système est parfait, mais une éconoie sans riche signifie que le système est obligatoirement imparfait.
Toujours aussi méthodique.
Donc, ton interpretation du graphique, c’est:
–ceteris paribus, la tendance de l’indice des prix à la consomation pour les vêtements est à la baisse depuis 2001 à cause de la déréglementation graduelle et ultérieurement de l’abandon des quotas à l’importation de textiles?
Autre chose, les délocalisations des entreprises sont souvent perçus à tort par mes camarades gauchistes et par les protectionistes comme un fléau. Mais en fait, ça ne touche qu’une infime proportion de nos entreprises…
Les fermetures sont plus fréquentes
Aussi, localement, une fermeture ou une délocalisation EST une tragédie. Des gens qui perdent leurs emplois et qui doivent élever des familles, ce n’est pas très amusant. Rien à voir avec la récupération par des médias ou par des politiciens.
Les quotas ont été coupé graduellement à partir de 95 et pour être éliminé complètement en 2005.
Et oui, c’est l’abandon des quotas qui peut expliquer une baisse aussi dramatique de l’IPC vêtement.
Den plus de 20 ans, seulement une fois l’IPC a baissé, avec la fin des quotas.
Pas exactement. On constate que la tendance à la baisse débute en 2001, la déreglementation des quotas ayant effectivement commencé en 1995. Donc pas en 2005 avec »la fin des quotas ».
Bien, restons en là. Je suis d’accord avec toi.
1. Quel autre billet?
2. Elle a étudié dans deux excellentes universités américaines (bac et diplôme en droit). Y’a des gens qui ont des post-doc et qui ne seraient même pas capable d’enligner deux phrases pour gagner un débat.
3. La gogauche aime bien dénigrer Coulter mais ne connais pas grand chose d’elle. You just have to mention her name in a thread and thereafter watch all the lefties get their panties in a bunch :/
Je ne parlais pas du tout de vos cheddars… lol
Je parlais de l’effet de la délocalisation. Il y a malentendu ici. Je vous explique à nouveau.
La délocalisation du vêtement à commencé vers 1995. Alors, pourquoi voulez-vous comparer aujourd’hui avec les années 1978 (soit 30 ans en arrière) comme vous l’avez mentionné plus haut dans votre commentaire No. 4 ? Ce phénomène de délocalisation n’existait même pas à ce moment-là. Il n’y a rien à comparer. Il me semble qu’il faut comparer la baisse des vêtements entre 1992 et 2008 (comme sur le graphique) pendant le quota, durant la diminution gaduelle des quotas et après que les quotas aient été retirés totalement.
Il faut donc, selon moi, nécessairement comparer le phénomène de délocalisation avec les quelques années qui l’ont précédé et avec les quelques années qui l’ont suivi. Sinon, à quoi bon ? Ce que l’on voit sur le graphique est que durant la période des quotas (1992 à 1995) le coût du vêtement était plus élevé que le coût général de la consommation. Entre 1995 et 2001, l’écart a commencé à s’amenuiser durant le début de la diminution graduelle des quotas. À partir de 2001 jusqu’en 2005, soit vers la fin de la période de dimunition graduelle des quotas, on assite à une dimunition du coût du vêtement par rapport au coût de la consommation . Et finalement, après la fin de tous les quotas, l’écart s’est agrandi entre les prix de la consommation générale qui ont augmentés et les prix du vêtements qui ont chutés de façon phénoménale pour les années 2005 à 2008 .
Et comme on n’a que quelques années qui ont suivi le phénomène, on ne peut pas regarder un nombre plus grand d’années qui l’ont précédé. Ce ne serait pas juste, toujours selon moi.
Enfin, je ne suis pas économiste (vous l’aurez compris), mais c’est ma façon de le concevoir. L’économie est tellement loin du domaine dans lequel j’oeuvre. Je suis dans le domaine des sciences humaines. Si je suis dans l’champ, David n’aura qu’a rectifier ma conception. Cela ne m’insultera nullement, au contraire, j’en serai ravie car je compte parfaire ma compréhension de l’économie sur ce blogue. Et je pense être à la bonne place. L’information ici est crédible et elle est toujours prise à même des sites tout aussi crédibles. David ne cherche à berner personne, c’est évident pour moi. Je ne veux pas l’explication de Pierre, Jean, Jacques, je veux que se soit quelqu’un de crédible en économie qui m’éclaire, pas le premier venu qui ne maîtrise pas plus l’économie que moi, ou qui a juste envie de s’obstiner ou de tourner en rond avec David. Ceux-là, je les vois venir de loin, croyez-moi. Vous vous demandez peut-être Xavier, pourquoi je vous pose une question à vous ou à un autre? C’est que ces échanges amèneront possiblement David à se mêler à la discussion et j’aurai alors l’éclairage que je désire.
Celui qui disait que la télé donnait l’équivalent de 6 ans de scolarité aux femmes indiennes.
C’est pas bon pour la réputation des universités américaines ça…
Bah y’a ton lien où dans la description de son livre on peu lire ça:
« For liberals, evolution is the touchstone that separates the enlightened from the benighted. But Coulter neatly reverses the pretense that liberals are rationalists guided by the ideals of free inquiry and the scientific method. She exposes the essential truth about Darwinian evolution that liberals refuse to confront: it is bogus science. »
Mais tu as raison, je la connais pas beaucoup, juste assez pour l’avoir vu un peu dans des interview, où elle avait généralement L,air d’une conne, et avoir compris que c’est principalement un personage qui est choquant pour vendre.
Ou c’est dit que c’est uniquement à partir de 2005?
Le billet dit:
« La diminution graduelle des quotas et leur abandon complet à partir de l’année 2005 ont permis non seulement de contrer l’augmentation du prix des vêtements, mais d’en diminuer le coût réel. Alors que les pressions inflationnistes font en sorte que presque tous les biens de consommation voient leur prix augmenté, depuis 2002, des pressions déflationnistes ont fait diminuer le prix nos vêtements. »
Il faut être aveugle pour ne pas voir la relation de cause à effet.
Coulter a tort d’être créationniste mais elle a raison de dire que les « libéraux » ne sont pas guidés par la science, le réchauffement global en est la preuve.
Regarde le commentaire de david auquel je répondais.
Désolé de te décevoir, mais des statistiques descriptives ne peuvent jamais établir une relation de causalité. Tout au plus, ça nous permet de faire des hypothèses. Si on pose que dans le cas du graphique de david il y a 2 hypothèses(il y en a plus à faire en réalité), à savoir: que le lien est nul entre le niveau des prix vêtement et le niveau des quotas ou que le lien est effectif, tout étant égal par ailleurs, on peut peut-être dire qu’il y a un lien entre les deux, mais on a 1 chance sur deux de se tromper.
Tu as tort. S’il n’y avait pas de lien, alors on aurait vu une variation aléatoire de l’IPC vêtement indépendamment de l’IPC général.
Ce qui n’est pas le cas. En plus de 20 ans, le seul moment ou l’IPC vêtement baisse correspond avec la diminution des quotas.
Nier ce fait, c’est s’avouer coupable de dogmatisme.
Premièrement, c’est drôle, tu essaies d’établir une distinction factice entre la variation qu’on constate sur le graphique et »variation aléatoire ». Mais le fait est que la nature d’une statistique est d’être aléatoire, du fait que les variables, le mot le dit, varient. En clair, on ne sait pas sur quel chiffre va attérir la variable »IPC vêtement » d’une année à l’autre.
Encore une fois, la correspondance statistique entre 2 variables ne signifie en aucun cas qu’il y a un lien. On peut supposer qu’il y en a un. Mais le fait est qu’en isolant pas les variables, il est impossible d’inférer, statistiquement parlant, de ton graphique qu’il y a un lien (selon qu’il est faible ou fort) entre le niveau des quotas et le niveau des prix, ni de prédiquer de la nature de ce lien.
À moins bien sûr, d’aimer contredire la science des statistiques.
On a aboli les quots pour avoir accès à du textile à meilleur marché.
Quand les quotas ont été abolis, tout le monde prédisait que le prix du textile allait chuter.
Le textile c’est la matière de base des vetements.
Mais pour Episteme , si la fin des quotas correspond à une diminution des prix des vêtements, c’est juste une coîncidence.
Je suppose que si le prix du maïs augmente en même temps que son utilisation pour faire du carburant c’est aussi une coindicence.
Autrement dit, toutes les sciences sont dans l’erreur en faisant des statistiques. Elles ne servent à rien. Abolissons-les donc puisqu’on ne peut rien en déduire selon vous.
Alors abolissons cette science des statistiques parfaitement inutile, puisqu’on a une chance sur deux de se tromper ou d’avoir raison. Might as well flip a coin !
on peut connaitre tes sources stp?
Je veux être bien sûr de la question car elle me parrait assez « spéciale ».
Tu veux une source prouvant que le textile fait en chine est mojns cher que celui fait au Québec? C’est bien ça?
Le modèle économique »augmentation de l’offre de vêtements due à l’abolition des quotas de textile » peut très bien expliquer la tendance de l’IPC vêtements des dernières années.
Seulement, la déréglementation des quotas sur le textile pourrait aussi avoir fait diminuer, ou n’avoir eu sensiblement aucun effet, sur l’offre de vêtements, parce qu’il aurait fait fermer/comprimer la production d’entreprises de textile au Canada et/ou ailleurs dans le monde.
Parrallèlement, un modèle alternatif pourrait, lui, expliquer la tendance de l’IPC vêtements des dernières années, et pourquoi pas un modèle qui intégrerait de multiples facteurs, comme l’abolition des quotas, mais dans une moindre mesure?
Il s’agit de voir si les quotas ont eu un effet aussi déterminant, et si donc le lien a existé faiblement ou fortement(car, je reconnais m’être trompé sur la formulation, il doit y avoir forcément un lien) entre les niveaux de quota et l’IPC vêtements.
Lol… tu n’y es tellement pas…
Episteme:
Feriez-vous partie de la liste des gens sur ce blogue qui adorent tourner en rond ? Il me semble que oui. Rien de plus pathétique et de lassant que le tournage en rond. Pour ces gens, le fond des choses est toujours à creuser.
Non.
Je veux savoir c’est qui « tout le monde ».
Et des faits, pas uniquement de oui-dires et des paroles.
Avancer, c’est être certain de ce qu’on avance.
TOurner en rond, c’est tirer des conclusions hatives de stat descriptives.
S’il les quotas existait c’est précisément parce que leur textile était moins cher !
C’est pas tant l’augmentation de l’offre que la disponibilité de textile moins cher.
Voilà ton erreur.
On ne parle pas d’une simple corrélation mais d’une cause à effet directe.
Ce qu’on voit avec l’IPC des vêtement avait été anticipé avec la fin des quotas.
Exactement,
…qui entraîne l’augmentation de l’offre de vêtements.(coûts de productions moindres)
C’est ce que ton graphique ne te permet pas d’affirmer. Mais vas-y si tu veux.
Je vais me répéter:
C’est pas tant l’augmentation de l’offre que la disponibilité de textile moins cher.
Voilà ton erreur.
Alors je conclus que tu ne sais pas lire un graphique.
Quand en science on fait une hypothèse et que les faits confirme cette hypothèse, on parle de cause à effet.
Désolé Mr économist, mais c’est un seul et même phénomène. Je produis plus si le textile est moins cher, ergo, l’offre de vêtement augmente.
N’oublie pas que la disponibilité du textile moins cher est directement liée à l’offre de textile sur le marché, alors si des entreprises de textile ferment et compriment leur production….
Ça ne sera pas ta première conclusion erronée.
En science, on ne se contente pas de statistique descriptive pour établir que les faits démontrent les hypothèses. Qui plus est, c’est de ton graphique qu’aurait dû venir l’hypothèse.
Tu produit plus parce que le textile est moins cher…
Déjà en partant cette affirmation ne tient pas la route.
Tu es encore dans le champs. Je te rappelle que les industrie textile n’ont pas fermé, elles ont été délocalisées.
Le graphique confirme l’hypothèse.
Mais je ne suis pas surpris que tu ne le réalise pas avec la tonne de prémisse fausses que tu utilises.
Bien, donc le prix n’a pas diminué à cause de »la disponibilité du textile moins cher »?
PArce que si »la disponibilité du textile moins cher » n’entraîne pas une augmentation de l’offre, le prix des vêtements ne baissera pas.
Tu as des problèmes à comprendre le modèle de l’offre et de la demande, le modèle que tes économistes préférés utilisent? Ou serais-tu un de ces hétérodoxes en économie qui n’admettent pas toujours l’explicativité dudit modèle sur tous les marchés?
Quoiqu’il en soit, puisque tu as besoin d’une explication, ce n’est pas les coûts de production qui entraînent directement une baisse du prix des vêtements, selon ledit modèle, mais l’augmentation de l’offre de vêtements, la valeur sur le marché et le coût de production d’un produit étant deux choses bien distinctes. Évidemment.
Immagine toi être un producteur.
Les matériaux dont tu disposes pour produire un produit sont:
Z=10 et Y=10
et la force de travail que tu emploies(pour chaque produit), totalisé= 10$
En tout, ça te coûte 30$
Et le prix en vigueur sur le marché est de 31$, tu fais donc un profit de 1$ pour chaque produit que tu vends.
Maintenant, le prix de Z diminue de 1$ sur son marché. Ça te coûte donc maintenant 29$ pour chaque produit. Tu fais donc 2$ à chaque produit, de profit. Tu es donc incité à produire plus, puisque tu vas faire plus qu’avant avec plus de vêtements.(si tu nies ça, tu comprends juste pas la loi de l’offre).
Généralise cette situation:
Si les coûts de production sont moindres, les producteurs produiront plus parce qu’ils auront l’occasion de faire plus de profit en vendant au même prix(prix du marché), et cela se traduit par une augmentation de l’offre. Puisque l’offre augmente sur le marché, les producteurs doivent diminuer leur prix, qui se stabilise. Et voilà.
Sinon, si les producteurs avaient le moindre contrôle sur la valeur d’un produit sur le marché, le marché ne serait alors pas »libre ».
Preuves? De ce que j’en sais, les délocalisations restent marginales pour ce qui est de notre industrie.
Bien, va voir un statisticien et demande lui si ce que tu viens d’affirmer tient, statistiquement parlant.
Lol.