Dans le secteur manufacturier, l'automatisation permet de réduire le nombre d'employés dans une usine. Est-ce une mauvaise chose ?
Les Machines
« Malédiction sur les machines! chaque année leur puissance progressive voue au Paupérisme des millions d'ouvriers en leur enlevant le travail, avec le travail le salaire, avec le salaire le Pain! Malédiction sur les machines! »
Voilà le cri qui s'élève du Préjugé vulgaire et dont l'écho retentit dans les journaux.
Mais maudire les machines, c'est maudire l'esprit humain!
Ce qui me confond, c'est qu'il puisse se rencontrer un homme qui se sente à l'aise dans une telle doctrine.
Car enfin, si elle est vraie, quelle en est la conséquence rigoureuse? C'est qu'il n'y a d'activité, de bien-être, de richesses, de bonheur possibles que pour les peuples stupides, frappés d'immobilisme mental, à qui Dieu n'a pas fait le don funeste de penser, d'observer, de combiner, d'inventer, d'obtenir de plus grands résultats avec de moindres moyens. Au contraire, les haillons, les huttes ignobles, la pauvreté, l'inanition sont l'inévitable partage de toute nation qui cherche et trouve dans le fer, le feu, le vent, l'électricité, le magnétisme, les lois de la chimie et de la mécanique, en un mot dans les forces de la nature, un supplément à ses propres forces, et c'est bien le cas de dire avec Rousseau: « Tout homme qui pense est un animal dépravé. »
Ce n'est pas tout: si cette doctrine est vraie, comme tous les hommes pensent et inventent, comme tous, en fait, depuis le premier jusqu'au dernier, et à chaque minute de leur existence, cherchent à faire coopérer les forces naturelles, à faire plus avec moins, à réduire ou leur main-d'œuvre ou celle qu'ils payent, à atteindre la plus grande somme possible de satisfactions avec la moindre somme possible de travail, il faut bien en conclure que l'humanité tout entière est entraînée vers sa décadence, précisément par cette aspiration intelligente vers le progrès qui tourmente chacun de ses membres.
Dès lors il doit être constaté, par la statistique, que les habitants du Lancastre, fuyant cette patrie des machines, vont chercher du travail en Irlande, où elles sont inconnues, et, par l'histoire, que la barbarie assombrit les époques de civilisation, et que la civilisation brille dans les temps d'ignorance et de barbarie.
Évidemment, il y a, dans cet amas de contradictions, quelque chose qui choque et nous avertit que le problème cache un élément de solution qui n'a pas été suffisamment dégagé.
Voici tout le mystère: derrière ce qu'on voit gît ce qu'on ne voit pas. Je vais essayer de le mettre en lumière. Ma démonstration ne pourra être qu'une répétition de la précédente, car il s'agit d'un problème identique.
C'est un penchant naturel aux hommes, d'aller, s'ils n'en sont empêchés par la violence, vers le bon marché, — c'est-à-dire vers ce qui, à satisfaction égale, leur épargne du travail, — que ce bon marché leur vienne d'un habile Producteur étranger ou d'un habile Producteur mécanique. L'objection théorique qu'on adresse à ce penchant est la même dans les deux cas. Dans l'un comme dans l'autre, on lui reproche le travail qu'en apparence il frappe d'inertie. Or, du travail rendu non inerte, mais disponible, c'est précisément ce qui le détermine.
Et c'est pourquoi on lui oppose aussi, dans les deux cas, le même obstacle pratique, la violence. Le législateur prohibe la concurrence étrangère et interdit la concurrence mécanique. — Car quel autre moyen peut-il exister d'arrêter un penchant naturel à tous les hommes que de leur ôter la liberté?
Dans beaucoup de pays, il est vrai, le législateur ne frappe qu'une des deux concurrences et se borne à gémir sur l'autre. Cela ne prouve qu'une chose, c'est que, dans ce pays, le législateur est inconséquent.
Cela ne doit pas nous surprendre. Dans une fausse voie on est toujours inconséquent, sans quoi on tuerait l'humanité. Jamais on n'a vu ni on ne verra un principe faux poussé jusqu'au bout. J'ai dit ailleurs: l'inconséquence est la limite de l'absurdité. J'aurais pu ajouter: elle en est en même temps la preuve.
Venons à notre démonstration; elle ne sera pas longue.
Jacques Bonhomme avait deux francs qu'il faisait gagner à deux ouvriers.
Mais voici qu'il imagine un arrangement de cordes et de poids qui abrège le travail de moitié.
Donc il obtient la même satisfaction, épargne un franc et congédie un ouvrier.
Il congédie un ouvrier; c'est ce qu'on voit.
Et, ne voyant que cela, on dit: « Voilà comment la misère suit la civilisation, voilà comment la liberté est fatale à l'égalité. L'esprit humain a fait une conquête, et aussitôt un ouvrier est à jamais tombé dans le gouffre du paupérisme. Il se peut cependant que Jacques Bonhomme continue à faire travailler les deux ouvriers, mais il ne leur donnera plus que dix sous à chacun, car ils se feront concurrence entre eux et s'offriront au rabais. C'est ainsi que les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. Il faut refaire la société. »
Belle conclusion, et digne de l'exorde!
Heureusement, exorde et conclusion, tout cela est faux, parce que, derrière la moitié du phénomène qu'on voit, il y a l'autre moitié qu'on ne voit pas.
On ne voit pas le franc épargné par Jacques Bonhomme et les effets nécessaires de cette épargne.
Puisque, par suite de son invention, Jacques Bonhomme ne dépense plus qu'un franc en main-d'œuvre, à la poursuite d'une satisfaction déterminée, il lui reste un autre franc.
Si donc il y a dans le monde un ouvrier qui offre ses bras inoccupés, il y a aussi dans le monde un capitaliste qui offre son franc inoccupé. Ces deux éléments se rencontrent et se combinent.
Et il est clair comme le jour qu'entre l'offre et la demande du travail, entre l'offre et la demande du salaire, le rapport n'est nullement changé.
L'invention et un ouvrier, payé avec le premier franc, font maintenant l'œuvre qu'accomplissaient auparavant deux ouvriers.
Le second ouvrier, payé avec le second franc, réalise une œuvre nouvelle.
Qu'y a-t-il donc de changé dans le monde? Il y a une satisfaction nationale de plus, en d'autres termes, l'invention est une conquête gratuite, un profit gratuit pour l'humanité.
De la forme que j'ai donnée à ma démonstration, on pourra tirer cette conséquence:
« C'est le capitaliste qui recueille tout le fruit des machines. La classe salariée, si elle n'en souffre que momentanément, n'en profite jamais, puisque, d'après vous-même, elles déplacent une portion du travail national sans le diminuer, il est vrai, mais aussi sans l'augmenter. »
Il n'entre pas dans le plan de cet opuscule de résoudre toutes les objections. Son seul but est de combattre un préjugé vulgaire, très-dangereux et très-répandu. Je voulais prouver qu'une machine nouvelle ne met en disponibilité un certain nombre de bras qu'en mettant aussi, et forcément, en disponibilité la rémunération qui les salarie. Ces bras et cette rémunération se combinent pour produire ce qu'il était impossible de produire avant l'invention; d'où il suit qu'elle donne pour résultat définitif un accroissement de satisfaction à travail égal.
Qui recueille cet excédant de satisfactions?
Qui? c'est d'abord le capitaliste, l'inventeur, le premier qui se sert avec succès de la machine, et c'est là la récompense de son génie et de son audace. Dans ce cas, ainsi que nous venons de le voir, il réalise sur les frais de production une économie, laquelle, de quelque manière qu'elle soit dépensée (et elle l'est toujours), occupe juste autant de bras que la machine en a fait renvoyer.
Mais bientôt la concurrence le force à baisser son prix de vente dans la mesure de cette économie elle-même. Et alors ce n'est plus l'inventeur qui recueille le bénéfice de l'invention; c'est l'acheteur du produit, le consommateur, le public, y compris les ouvriers, en un mot, c'est l'humanité.
Et ce qu'on ne voit pas, c'est que l'Épargne, ainsi procurée à tous les consommateurs, forme un fonds où le salaire puise un aliment, qui remplace celui que la machine a tari.
Ainsi, en reprenant l'exemple ci-dessus, Jacques Bonhomme obtient un produit en dépensant deux francs en salaire. Grâce à son invention, la main-d'œuvre ne lui coûte plus qu'un franc.
Tant qu'il vend le produit au même prix, il y a un ouvrier de moins occupé à faire ce produit spécial, c'est ce qu'on voit; mais il y a un ouvrier de plus occupé par le franc que Jacques Bonhomme a épargné: c'est ce qu'on ne voit pas.
Lorsque, par la marche naturelle des choses, Jacques Bonhomme est réduit à baisser d'un franc le prix du produit, alors il ne réalise plus une épargne; alors il ne dispose plus d'un franc pour commander au travail national une production nouvelle. Mais, à cet égard, son acquéreur est mis à sa place, et cet acquéreur, c'est l'humanité. Quiconque achète le produit le paye un franc de moins, épargne un franc, et tient nécessairement cette épargne au service du fonds des salaires: c'est encore ce qu'on ne voit pas.
On a donné, de ce problème des machines, une autre solution, fondée sur les faits.
On a dit: La machine réduit les frais de production, et fait baisser le prix du produit. La baisse du produit provoque un accroissement de consommation, laquelle nécessite un accroissement de production, et, en définitive, l'intervention d'autant d'ouvriers ou plus, après l'invention, qu'il en fallait avant. On cite, à l'appui, l'imprimerie, la filature, la presse, etc.
Cette démonstration n'est pas scientifique.
Il faudrait en conclure que, si la consommation du produit spécial dont il s'agit reste stationnaire ou à peu près, la machine nuirait au travail. — Ce qui n'est pas.
Supposons que dans un pays tous les hommes portent des chapeaux. Si, par une machine, on parvient à en réduire le prix de moitié, il ne s'ensuit pas nécessairement qu'on en consommera le double.
Dira-t-on, dans ce cas, qu'une portion du travail national a été frappée d'inertie? Oui, d'après la démonstration vulgaire. Non, selon la mienne; car, alors que dans ce pays on n'achèterait pas un seul chapeau de plus, le fonds entier des salaires n'en demeurerait pas moins sauf; ce qui irait de moins à l'industrie chapelière se retrouverait dans l'Économie réalisée par tous les consommateurs, et irait de là salarier tout le travail que la machine a rendu inutile, et provoquer un développement nouveau de toutes les industries.
Et c'est ainsi que les choses se passent. J'ai vu les journaux à 80 fr., ils sont maintenant à 48. C'est une économie de 32 fr. pour les abonnés. Il n'est pas certain; il n'est pas, du moins, nécessaire que les 32 fr. continuent à prendre la direction de l'industrie du journaliste; mais ce qui est certain, ce qui est nécessaire, c'est que, s'ils ne prennent cette direction, ils en prennent une autre. L'un s'en sert pour recevoir plus de journaux, l'autre pour se mieux nourrir, un troisième pour se mieux vêtir, un quatrième pour se mieux meubler.
Ainsi les industries sont solidaires. Elles forment un vaste ensemble dont toutes les parties communiquent par des canaux secrets. Ce qui est économisé sur l'une profite à toutes. Ce qui importe, c'est de bien comprendre que jamais, au grand jamais, les économies n'ont lieu aux dépens du travail et des salaires.
Frédéric Bastiat (1801-1850) est un économiste et homme politique libéral français. Écrivain au style direct, ses écrits manient les comparaisons pédagogiques et les fables satiriques, et visent à débusquer les principaux mythes ou sophismes entretenus autour de l'État, du socialisme, de la richesse, de la solidarité, de l'impôt, de l'interventionnisme, etc. Frédéric Bastiat était régulièrement cité par Ronald Reagan et Margaret Thatcher comme l'un des économistes les ayant le plus influencés.
Dans le secteur manufacturier, la modialisation permet de réduire à zero le nombre d’employés dans un usine pour ainsi la fermée. Est-ce un bonne chose?
Pour les actionnaires, oui.
Pour les employés, non.
Pour le consommateur, oui (le consommateur oublie souvent qu’il est lui aussi un employé, et qu’un jour, ce pourrait etre son tour…).
Pour la ville, non.
K20
Je suis persuadé que Fort McMurray, AB est particulièrement contente que l’économie manufacturière ait des problèmes dans les villes de l’est du Canada, lui permettant ainsi de faire venir la main-d’oeuvre qui assure sa croissance.
Je suis persuadé que Val d’Or, QC sait tirer parti des difficultés de Chibougameau, QC car les problèmes dans le secteur forestier ainsi que des programme de formation assure à Val d’Or un afflux de main d’oeuvre intéressant ce qui permet de redynamiser la ville.
Lorsque un secteur est sur une pente descendante, la réplique de la gauche est sa sauvegarde du secteur alors que la réplique de la droite est la requalification de la main d’oeuvre dans des secteurs plus prometteurs. Une seule est porteuse d’avenir.
Pointe St-Charles
St-Henri
Cote St-Paul
Verdun
Ste-Cecile à Trois-Rivieres
Saguenay
Tous des quartiers prosperes du temps où les usines fonctionnaient a plein regime.
Tu iras faire un tour dans ces endroits. Et, en constatant la pauvrete qu’y s’y retrouve, dit toi que ces gens survivent grace a… tes impots.
Gauche ou droite, ca « spin » dans le beurre dans ces quartiers presentement.
K20
Ok, rebonjour kwk
J’oubliais Shawinigan.
K20
Une excellente chose pour tout le monde.
Pour la plupart des gens, la découverte qu’un bien peut-être fourni en employant moins de personne est une mauvaise nouvelle. On ne voit pas que la société est plus riche qu’elle ne l’était auparavant: elle fabrique la même chose avec moins d’effort, libérant ainsi la main-d’oeuvre pour des tâches plus productives.
(K20)
Prospères selon les normes de cette époque. Les résidents de ces quartiers ont présentement un niveau de vie bien supérieur: logements plus confortables et mieux chauffés, alimentation meilleure et plus abondante, téléviseurs couleurs câblés, ordinateurs, MP3, autos, bibliothèques publiques, etc…
LBII
Lorsque tu dis
Tu n’as que partielement raison. Sur le fond et sur le concept c’est beton. Dans la pratique par contre ca accroche. Je sais, pour avoir vecu justement a Val d’Or dans une periode moins prospere que ce n’est pas exactement comme ca que cela se passe.
Lorsque a la fin des annees 90, les minieres ont ralenti ou mis fin aux activites de certains puit, il s’est trouve justement beaucoup de main d’oeuvre sans emplois pour un secteur qu’on disait mort, moribond et sans avenir a cette epoque.
Je me rappele il y avait entre 500 et 700 maison/condo/logement a vendre ou disponible. Pour une population de 40000 c’est enorme. (juste sur ma rue il y avait 11 bungalow a vendre). Ceux qui peuvent partent. Par contre, ceux qui ne peuvent pas vendre (car meme si ils decident d’aller ailleurs, ils trainent toujours l’hypotheque d’une maison invendable) reste.
Quand c’est reparti tu crois vraiment que cela a profite a des gens de Chibougamau? 75% des non natif de Val d’Or en periode de croissance viennent des grands centre; il s’agit de professionnel, ingenieur, manager etc.
Non. Je fais référence à vous et à vos semblables. Je pense avoir frappé dans l’mil. Vos sarcasmes me prouvent sans l’ombre d’un doute, que vous vous êtes bel et bien reconnu dans ma description.
Les BS sont créés par l’État, pas par l’innovation et la mondialisation.
Évidemment ça serait mieux qu’ils travaillent et contribuent à la société. Mais politiquement ça parait mieux de les payer « pour les sortir de la pauvreté abjecte » et ça donne des votes. Même si en réalité ça ne fait que les condamner à la pauvreté perpétuelle.
C’est ça l’état.
Alors K20 tu es dans le champs.
Ton coeur est froid Benoit.
Malheureusement, dans une population donnee, il y a des faibles, des moyens et des fort. Et c’est la responsabilites des plus forts d’aider les plus faibles. Sinon, on est des animaux et ca devient la loi de la jungle…
GTS
Et comment les gauchistes peuvent continuer à être si obnubilés par des idées réactionnaires comme la lutte des classes, le rejet du Grand Capital. Ou l’idée que appauvrir toute la population, c’est un sacrifice à faire pour arriver dans une société d’égalité et d’abondance! Le message de la gauche est basé sur la même profession de foi que suivre Jésus mène au paradis.
Et pourtant le communisme à causé les plus grand maux du 20e siècle!
Travaillons pour l’état pour bâtir ensemble le paradis des travailleurs! Quelle aberration ce fut…
Mais encore de nos jours les gauchistes et autres hurluberlus de Québec Solidaires continuent de croire à la « sainte redistribution des richesses ». Chacun son Dieu… Jésus, Allah ou Françoise David. Moi, c’est les extrémistes qui me font peur…
Même avec le nez dans leur caca, ils ne sentent absolument rien.
Je suis d’accord mais temporairement. Condamner un homme à vivre dans la pauvreté pour toute sa vie pour la simple raison que c’est « politically correct » et que ça donne des votes, c’est écœurant.
Personne n’a le « devoir » d’aider personne si ce n’est pas son désir. C’est quoi cette merde altruiste à deux balles.
Tant d’humilité de ta part me réjouit. Surtout que j’ai jamais demandé à personne de s’occuper de moi.
Tu te crois un fort, un être supérieur. Supérieur à lui.
Pourrais-tu me dire sur quoi tu te bases pour faire cette affirmation?
Définitivement tu ne vaux pas mieux que les extrémistes qui se croient supérieurs grâce à leur foi et à la lumière divine.
Chacun son Dieu… Jésus, Allah, Lénine ou Françoise David. Moi, c’est les extrémistes qui me font peur…
Même avec le nez dans leur caca, ils ne sentent absolument rien.
Merci, un diagnostic sans fondement c’est justement ce qui manquait dans ma vie, ton altruisme est sans borne.
Faux. J’ai dit que tu avais raison:
Personne ne devrait empêcher quelqu’un d’en aider un autre s’il le veut.
Mais de là à l’obliger, il y a un pas que je ne franchirai pas. Car c’est empêcher de réaliser des opportunités qui augmenteront le niveau de vie de l’ensemble de la population.
Je trouve que les attaques personnelles n’apportent rien à cette discussion. Cela prouve que tu n’as pas d’arguments. Tu deviens donc un trou noir à ton tour.
Faisons une trêve.
Il n’y aucun rapport entre ça et le progrès technologique.
Le progrès technologique crée des richesses qui enrichissent la masse des citoyens. Si tu les aimais tant que ça comme tu le prétends, tu y serais favorable.
J’espère qu’il sera de courte durée. Ce blogue est d’une grande qualité, pourquoi venir le polluer ainsi ?
Je suis tanné des discussions qui dérapent à 57 kilomètres du sujet.
Recentrons-nous et revenons au sujet principal: y aurait-il moins de pauvreté et aurions-nous un meilleur niveau de vie si nous retournions en l’an 1850?
Car empêcher le progrès pour sauver artificiellement une poignée d’emplois est conceptuellement la même chose que dire que retourner aux chevaux réduira la pauvreté.
Ils ne vivaient pas aussi bien qu’aujourd’hu.
Moi aussi.
J’ai fait le ménage dans les sujets pollués par une certaine personne qui depuis une semaine se crée des identités multiples sur ce blogue dans le but de pourrir la qualité des discussions.
S’ils acceptent d’avoir le même niveau de vie que dans les années 60, c’est possible.
Empêcher le progrès pour sauver artificiellement une poignée d’emplois est une option tellement ridicule, que je me demande même pourquoi on en discute.
Rappelons-nous les typographes de l’industrie de la Presse. Si nous avions sauvé leurs emplois, où serions-nous aujourd’hui ? Cet exemple à lui seul est suffisant pour démontrer tout le ridicule de la chose.
Moi aussi. Vas dire ça à Gilles Duceppe…
Tu veux rire ! Plus bouché que lui, tu meurs ! En passant, juste comme ça, il y aurait eu un sondage Crop cette semaine, qui mettait le BLOC en égalité avec le PCC au Québec. Hé hé !
Cool! 😉
@chose
Oh en effet, ce n,est pas aussi parfait, et les activités minières requierent aussi une main d’oeuvre que l’on retrouve dans les grands centres car elle a été formée là.
Cela dit, certains programmes de formation ont vu le jour dans les régions affectées par la crise forestière pour rediriger les travailleurs sans emploi vers le secteur minier. Cette façon de procéder m’apparaît beaucoup plus sensée que celle qui consiste à essayer de sauver des industries qui ont toutes les caractéristiques du Titanic
Benoit, voici le lien sur ce sondage:
Le samedi 29 mars 2008
Sondage: bloquistes et conservateurs à égalité
http://www.cyberpresse.ca/article/20080329/CPACTUALITES/803290815/1019/CPACTUALITES
Je ne sais pas.
Je trouve que la présence de quelqu’un comme K20, – Rambozo, Goodytwoshoes, RKR – est intéressante sur Antagoniste au sens où il peut «puncher» aussi fort que certains ici. Pardonnez le terme «puncher», mais c’est la seule image qui me vient pour décrire certains des échanges sur le blogue. Et il y en a qui punchent drôlement fort – ceci n’est pas nécessairement un compliment -.
Un individu comme K20 donc, est à mon sens capable de faire voir l’autre côté de la médaille de façon aussi radicale que le font certains blogueurs ici. Sa présence est donc à mon sens intéressante pas nécessairement pour le contenu apporté mais pour le principe de faire voir l’autre côté des choses de façon aussi brute -brutale ?- qu’elle est à l’occasion exposée sur Antagoniste.
Seulement, pour ce que j’ai pu observer des commentaires de K20, il n’utilise pas toujours bien sa force. Et ça, c’est très dommage – et potentiellement dommageable -. Il en met souvent «trop», il gaspille ses énergies, peut faire dévier le débat – ça nous arrive à tous –et tomber dans l’invective facile.
Alors il se fait censurer et bannir. Je peux comprendre : à force de jouer avec le feu, on finit généralement par s’y brûler. Et lui, il s’est brûlé complètement.
Je trouve ça dommage.
J’aurais aimé que K20 puisse se contenir pour mieux cibler ses interventions et éviter qu’il se fasse bannir.
Bonne journée à tous.
Ce troll n’apporte rien, il ne fait que détruire le débat en utilisant en plus des idées qui ne sont pas les siennes.
Euh juste pou le fun, une partie de Pointe St Charles s est convertie au services (entre autres les nombreuses entreprises de haute technologie pres du canal Lachine.
Verdun s’enrichit entre autres avec le développement immobilier de l’Ile des Soeurs
De nombreuses entreprises de transport routier sont installées a Côte St Paul
A Saguenay l’économie est maintenue artificiellement avec les salaires gonflés de façon completement bouffonne d’Alcan, ce n’est qu’une question de temps avant que ca ferme et c’est normal, tu ne peux pas etre compétitif avec une économie planifiée qui ne ressemble en rien au monde réel.
Donc quand Alcan se cassera la gueule (ce qui ne saurait tarder) on demandera au gouvernement de payer pour maintenir le niveau de vie d’emplois jadis subventionnés alors qu’on aurait pu mieux préparer la région en la rendant compétitive et moins dépendante d’emplois surpayés par rapport a la loi du marché.
A remarquer qu’a l’image de Hong Kong, les endroits qui s’en tirent le mieux sont toujours ceux ou le gouvernement intervient le moins et offre le maximum de libertés de marché.
J’ai effacé son compte non pas a cause de ces propos mais à cause qu’il était une identité multiple de k20, Rambozo, Goodytwoshoes, RKR.
Le compte de RKR existe toujours.
Dommage qu’une personne comme Bastiat n’ait pas vécu en notre temps et que ses idées n’aient pas de places à la télévision québécoise.