Jacques Parizeau et Yves Michaud ne sont pas contents parce que la Bourse de Montréal sera fusionnée avec son cousin de Toronto.
Pourtant, il y a quelques mois, la Bourse de Montréal a acheté la Bourse de Boston sans que cela ne crée trop de remous aux États-Unis. Je suis même prêt à parier que Parizeau et Michaud étaient satisfaits de cette acquisition.
On voit ici le double standard des nationalistes quand vient le temps de traiter des questions économiques: le Québec doit avoir le droit d'acheter des sociétés étrangères, mais les étrangers n'ont pas le droit d'acheter des sociétés québécoises.
Imaginez le désastre si tous les pays fonctionnaient avec une telle logique… On serait contraint de vivre dans un régime autarcique.
P.S.: Yves Michaud se présente comme le défenseur des actionnaires. Comme les actionnaires de la Bourse de Montréal ont approuvé la fusion, alors pourquoi Michaud s'y oppose-t-il ? Yves Michaud serait-il plus préoccupé par son agenda anti-capitaliste que par la défense des actionnaires ?
En plus, comme la Bourse est une propriété privé, l’Autorité des Marchés Financier ne devrait pas avoir à approuver le deal.
L’interventionisme de l’Autorité des Marchés Financier est aussi répréhensible que la fraude de Vincent Lacroix.
Je ne connais pas leur argumentaire mais j’imagine que ça à voir avec la perte du capital humain associée avec le départ de la bourse de Montréal qui est spécialisée en produits dérivés. Cela permettait à Montréal de rester sur l’échiquier financier nord-américain et d’avoir au Québec de la main d’oeuvre à haut revenu amenant de belles retombées sur la région. La concentration des services financiers vers Toronto n’est qu’une autre étape dans la déconstruction du centre financier qu’était autrefois Montréal. J’imagine que les nationalistes le digèrent mal.
Boston n’a pas eu cette mentalité quand Mtl a acheté sa bourse.
Le libre-marché c’est pouvoir acheter les autres et accepter que les autres peuvent aussi acheter.
On peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
Mais Montréal n’est pas Boston et le Québec n’est pas les É-U. Les mentalités sont différentes, et donc les réactions aussi. Mais essentiellement, je suis d’accord avec toi. Le débat ressemble à celui entourant l’acquisition d’entreprises locales : emplois, sièges sociaux, expertise, etc. C’est un éternel débat, perdu d’avance pour les protectionnistes selon moi.
Parizeau… pu capable ! De quoi il se mêle celui-là ?
Reaction toute a fait normale. Quand Tourisme-Quebec fait de la promotion, elle n’invite pas les gens a aller en vacances a Cuba. Et lorsque Boston-Tourism fait de la promotion, elle n’invite pas les gens a aller en France. MM Parizeau et Michaud souligne un fait qui semble a leurs yeux une perte pour le Quebec et ils le soulignent.
Et lorsque Montreal est devenu principal actionnaire de Boston, le ton au surement monte dans les medias la-bas. Mais comme on ne lit pas les journaux de Boston et qu’on ne regarde pas la tele de Boston, ben on ne le sait pas. Voir si les gens de Boston se sont dit: « Cool, what a great new!!! ».
Les actionnaires pensent a leurs interets (dans les deux sens du mot). Et non aux impacts que cette transaction peut avoir pour Montreal et Quebec. Un gars qui a des actions dans une fabrique d’AK-47 se rejouit lorsque la fabrique signe des gros contrats. Il s’inquite peu des gens qui vont se retrouver devant le AK-47.
Rambozo
Donc Michaud ne défend pas les actionnaire mais le socialisme. Il devrait changer le nom de son organisme.
Michaud defend les actionnaires dans les causes ou il considere que ces derniers se font avoir.
Dans le cas present, il a enleve son chapeau de « Robin des Banques » pour donner son opinion sur l’impact que cela aura sur le Quebec. Deux choses bien differentes.
Rambozo
Faux.
Michaud a pris la parôle a titre de président du « Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires ».
Soit il défend les actionnaires, soit il ne els défend pas.
La ligne est mince, tres mince…
Moi, ca me dit qu’il ne parlait pas au nom du MEDAC, mais bien en tant que Quebecois.
« a pour sa part martelé le président-fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) ». Commentaire ajoute par le journaliste a mon avis.
Soit on s’oppose a l’ONU et a son ambassadrice de la paix ou soit on embrase l’ONU et son ambassatrice de la paix. Brad semble avoir tres bien choisi son camp.
Rambozo
David, je comprends votre raisonnement mais le problème c’est que vous vous servez d’un argument provenant de la théorie du libre-marché pour expliquer un mécanisme qui n’a pas grand chose à voir avec le libre-marché. De telles bourses réglementées par l’État n’existeraient pas dans un véritable libre-marché.
De toute façon, si nous voulons que Montréal retrouve sa Bourse, il faudra que le Québec se sépare. D’ici là, il faudra s’y résigner.
Elle est bien bonne celle-là ! Vous croyez qu’il y aura un « d’ici-là » ? I don’t think so.
Le séparatisme est une option morte et enterrée et c’est parfait ainsi. Requiescat in pace !
La vraie question est pourquoi est-ce que la bourse de Montréal n’a pas racheté celle de Toronto.
Après tout, avant que Parizeau ne « défende » les intérêts du Québec, le Québec était la province la plus riche du Canada.
Et s’il continue à défendre comme ça les intérêts du Québec, ta bourse indépendante de Montréal servira uniquement à côter les cabanes à sucre.
Les cabanes à sucre ? Vous êtes plus optimiste que moi… lol
Je sais que tu l’as dit de Michaud, mais Parizeau n’est pas un anticapitaliste.
Le lien entre les 2, c’est le nationalisme. C’est la raison de leur position commune.