Voici comment on peut se faire traiter pour une tumeur au cerveau dans un système de santé socialiste.
Et tout ça dans le « plusse » meilleur pays du monde.
Voici comment on peut se faire traiter pour une tumeur au cerveau dans un système de santé socialiste.
Et tout ça dans le « plusse » meilleur pays du monde.
Aux USA, quand tu n’as pas d’assurances medicales, et que tu fais $30K par annee, tu la fait traiter comment ta tumeur?
http://www.youtube.com/watch?v=GxE9D6mIO7o
http://www.youtube.com/watch?v=HNcYx85TNOo
http://www.youtube.com/watch?v=PjaWC5jH77I
RKR
Voici le portrait des gens sans assurance aux USA:
Sans compter qu’aux États-Unis, pour l’ensemble de la population, ils ont le plus fort taux de rémission pour les cancers.
http://www.ncpa.org/pub/ba/ba596/
Tu devies David, tu devies… ce commentaire a rien a voir avec ton billet.
Pis la Madame qui en arrache pour payer ses medicaments, on lui dit quoi???
RKR
La journée où j’aurai besoin d’un modérateur, je te ferai signe…
Que malheureusement Bush a mis en place un système d’assurance médicamment comme le Québec. Résultat, la madamme sera encore moins riche et aura un service encore plus merdique.
Il y a une dizaine d’années, la grand-mère d’un ami qui passait un mois en Floride, a été victime d’un malaise cardiaque. Elle n’avait pas eu l’idée de se procurer une assurance de la Croix-Bleue avant son départ.
Elle a été hospitalisée quelques jours et ils lui ont installé un pacemaker. Un service des plus impeccable, nous a t-elle dit. De retour à Montréal, elle a reçu un facture, dont je ne souviens plus du montant exact, mais il était faramineux. Elle leur a écrit pour leur dire qu’elle n’avait pas cet argent. Depuis, plus rien. Les États-Unis ont laissé tomber.
C’est gentil, mais je te modere pas, je te sers seulement la medecine que tu m’as servi. C’est tout. Si tu ne peux pas prendre la critique, ne l’applique pas sur les autres.
Ne t’en fait pas, en temps et lieu, il me fera aussi plaisir de parler de manipulation et de Sophiste Machin Chouette. Car je dois avouer, pour se sortir d’un cul-de-sac, c’est vraiment pratique. Tu vois, j’apprend beaucoup de toi… Mais je vais quand meme demeurer le Loup de service de ton blogue. Et a la quantite de traffic et de reply que je genere, avoues que c’est une bonne chose.
RKR
p.s. je fais comment pour utiliser ma face comme avatar? Merci.
Rawkenroll, tu tiens vraiment à ce que je te mette sur la liste de susager dont je dois approuver les messages ? Un mot de plus sans lien avec les billets et considère que c’est chose faite.
Ca, ca s’appele de la censure. Malheureusement au Canada, on a pas de First Amendement. Peut-etre que je devrais aller vivre aux USA…
Alors mon freedom of speech depend de ton bon vouloir. Ce qui fait de toi, a la limite, un dictateur. Seras-tu un bon dictateur ou un mauvais dictateur???
Comme le dit si bien la devise du journal « Le Devoir », Fais ce que tu dois. Je n’aurai d’autres options que de me soumettre.
RKR
D’accord. Comme tu es incapable de limiter tes interventions au sujet du billet je vais dorénavant approuver tes messages avant qu’ils soient publiés…
Clique sur ton Gravatar bleu à côté de ton pseudo et ils vont te dire comment faire. Pour un gars qui travaille en ordi… wow! Même moi, je n’ai pas eu besoin de le demander… j’ai trouvé toute seule comme une grande… sans l’aide la vieille dame dont je t’ai parlé.
Merci, c’est gentil.
RKR
Bonjour David,
depuis quelques jours je suis les débats sur votre site sans y sentir le besoin d’y participer, et je ne tiens pas non plus à le faire. J’aime beaucoup les échanges qu’on y retrouve et, veut, veut pas, Rawkenroll en apporte beaucoup. On peut ne pas etre en accord avec lui mais on ne peut dire qu’il dit n’importe quoi tout meme.
Comme il le fait saloir si bien, il propose des challenges sur des idées et chacun est libre d’y participer. C’est ce qui rend votre site si interessant: les échanges et les confrontations d’idées.
Maintenant vous voulez approuver ses messages avant de le publier?
Soyez bon joueur et réduisez ses arguments a néant. Vous en resortirez gagnant. Mais le modérer et le censurer, en agissant ainsi, vous lui donnez raison lorsqu’il vous accuse de censurer.
Apres avoir passer quelques jours a lire plusieurs de vos sujets, je vois que plusieurs personne en viennent, par la force des choses, a »dévier » de certains sujet. On y peut rien. On ouvre une porte et ou tout cela va nous mener? Qui sait? Mais c’est ca qui rend votre site interessant!
Allez, et bonne continuité
Ca depend de ce qu’on veut comme valeur supreme. Ce que je veux dire c’est qu’est-ce qui donne de la valeur (intrinseque) a un homme, son occupation dans la vie ou juste le fait d’etre un humain?
Si on dit que la valeur supreme est la vie humaine (au sens de LA vie et non pas MA vie) un systeme de sante qui est base sur l’offre et la demande et le libre marche est inacceptable. Because lorsqu’il est question de la vie, si on adhere a ce scheme de pensee, il n’est point question de combien on gagne.
Par contre si on juge que la vie d’un businessman a plus de valeur que la vie d’une personne de la classe moyenne n’ayant pas les moyens (oui je sais david beaucoup de gens de la classe moyenne, dont moi, auraient les moyens) d’assumer un service de sante prive…
Le gros probleme au Quebec (et au Canada by the way) est que la classe politique est incapable d’imaginer un systeme public qui laisse une place au prive (le seul scenario propose a ce jour est un brouillon de cegepien de la part de l’ADQ, c’est tout dire!). Perso, je ne serais pas contre un tel systeme a condition que le plus pauvre d’entre nous ait encore acces une medecine de « qualite » (priere de ne pas flooder sur la definition de qualite)…
et a l’intention de Galadrielle. Dans plusieur post, on a reprocher a RKR de melanger le concept d’echantillon et le concept d’anecdote. C’est sur que si tu trouves une anecdote qui milite dans le sens de ce site tu risques moins de te le faire remarquer. Cependant ca reste de l’anecdote et par consequent un arguement assez faible. Le probleme de l’anecdote c’est qu’en cherchant un peut je peux facilement t’en renvoyer une qui contredit la tienne et on va tournee en rond. L’arguement c’est une anecdote qui s’est reproduit des dizaine (millier?) de fois et qu’on peut expliquer logiquement.
Si la vie est la valeur suprême il faut un système qui favorise la vie, pas les listes d’attentes
Ok tu vas trouver 100% des gogauche de ton cote avec un slogan comme ca! Maintenant il faut trouver un systeme qui permet a la fois une part de privee sans pour autant rendre le systeme publique inoperant.
La totalité des pays qui ont des systèmes hybrides s’en sortent mieux que le Canada, une étude comparative avait sortir vlà pas lontemps et elle avait été reprise sur ce site.
La compétition du privé vas forcer le public à tenir certains standards, ça lui fera pas de tord.
Cowboy,
Je suis parfaitement d’accord sur le principe. D’ailleur qui ne le serait pas mis a part quelques illumines de gogauche.
Par contre dans la pratique c’est autre chose. Actuellement tout les scenarios qui ont ete propose avait un impact nefaste sur le regime publique (because comme il y a deja une penurie dans le publique si tu enleves du monde de ce regime pour les mettre dans le prive, tu aggraves theoriquement le probleme).
Donc le jour ou on arrivera a offrir un systeme privee tout en assurant un regime publique adequat, cela va etre accepter par une large part de la population. (la je te parle pas de projet de cegep de l’ADQ, mais de vrai plan d’action).
Pourquoi enlever du monde dans le public ? Ils peuvent facilement faire les deux, vu les quotas dans le système public. Les blocs opératoires ne sont mêmes pas utilisés la plupart du temps. Pourquoi le privé ne pourrait-il pas louer ces blocs lors de leur innoccupation ?
Galadriel,
Tu n’as raison qu’en partie. Les quotas dont tu parles ne s’adresse qu’au medecins. Tu es assez intelligente pour comprendre qu’une operation ne se fait pas qu’a l’aide de medecin… ca prend des infirmieres, des preposes etc.
Et c’est la un des probleme. Actuellement il manque d’infirmiere dans le systeme. Pas juste parce qu’elles (ils) decident d’aller travailler ailleurs mais aussi parce qu’on en forme pas assez, parce que la job attire pas assez de gens pour combler a toute la demande. (demande du publique bien entendu)
Maintenant qu’est-ce qui se passe si tu integres du privee avec une approche trop agressive. La loi de l’offre et la demande vont juste faire une pression sur le salaire des travailleurs de la sante. Tant mieux pour eux mais aussi tant pis pour nous! Car en faisant ca tu viens aussi de mettre en peril l’universalite des soins de sante. Ce qui va faire que le plus demunis d’entre nous ne pourra avoir acces a une medecine acceptable sinon qu’en se mettant sur un liste d’attente de 10 ans!
Bien justement ! Pendant que les blocs opératoires sont fermés à cause des quotas… les infirmières chôment également. Alors pourquoi ne pas employer ces infirmières aux opérations des médecins qui auraient loué ces blocs opératoires ?
Come on! si c’etait reelement le cas, il n’y aurait pas du temps supplementaire, a des niveaux approchant la demence, dans les urgences par exemple.
Je crois que les infirmières formées pour le bloc opératoire, ne travaillent pas ailleurs. Je peux me tromper, mais il me semble que si. Alors, il est où le problème ?
C’est l’offre et la demande, les salaires et les conditions de travail doivent monter pour attirer du monde.
J’irais tellement jamais travailler dans la santé au Québec, c’est des salaires de merde et des conditions de merde. Soyez pas surpris que le public manque de monde, et c’est pas le privé le problème.
L’amélioration de leur condition vas faire qui vas en avoir plus, pas moins.
Voici un excellent article sur les infirmières du Québec.
LA PÉNURIE D’INFIRMIÈRES: UN SECOND REGARD S’IMPOSE
Par Gyslaine Desrosiers, Présidente, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
5 février 2007
http://www.ledevoir.com/2007/02/05/129932.html
Cowboy,
Tu as raison, mais ca c’est ce que tu vois comme dirait l’autre. Ce que tu vois pas c’est que si tu dois (car au Canada il y a une loi sur la sante qui fait que le systeme public c’est pas un souhait, c’est une obligation), maintenir un service publique potable, cette augmentation des conditions de travail va correspondre a une augmentation des couts.
La on sera pas dans le principe de deshabiller Pierre pour habiller Paul. On va etre dans le « Tout le monde tout nu »!
Hors sujet :
entrevue du Monde avec McCain :
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/03/22/john-mccain-je-suis-certain-que-nous-sommes-en-train-de-reussir-en-irak_1026336_829254.html#ens_id=904503
(L’article ne devrait pas rester gratuit longtemps)
Chose: La santé VA coûter de plus en plus chère, privé ou pas. Regardes comment les budgets ont explosés. Il y a présentement une pénurie d’offre de soins, le prix va devoir monter jusqu’à l’équilibre, donc deux possibilités:
Encore des hausses de taxes
OU
Une meilleure utilisation des ressources
L’option 2 est possible dans un monde de concurrence, l’option 1 est ce qui va probablement arriver dans un monopole d’état.
C’est precisement la que tu te trompes. Comme je te l’ai fait remarquer garder (et donner la priorite) un systeme de sante publique n’est pas une option au Canada. (et c’est pas pres de changer. Fait un sondage au Canada et demande leur la difference entre un canadien et un americain; ils vont systematiquement te repondre le hockey et le systeme de sante).
Donc c’est pas hausse de taxe OU utilisation des ressources. Ce qui faut comprendre c’est que c’est :
Encore des hausses de taxes
OU
Une meilleure utilisation des ressources
Donc la seule question qui devrait nous preoccuper pour le moment c’est la question des hausses de taxes: jusqu’ou?
Cowboy
tu comprendras que le OU doit etre un ET dans le poste precedent
Le Canada est la place que l’argent public est le plus mal investi dans la santé de toute la planète.
L’argent finit pas dans la poches du personnel soignants et des infrastructures, il meurt quelquepart dans l’administration.
Par habitant, le Canada est dans le Top 5 des plus dépensiers en santé publique, pourtant on est bon dernier quand on se compare aux autres pays occidental qui ont des régimes universels. L’argent actuelle est suffisante, elle finit pas à bonne place. Et tant que ça sera un monopole public, il n’y a aucun intérêt pour les administrateurs à ce que ça change.
À Chose et Cowboy:
Avez-vous lu l’article du Devoir que je vous ai soumis plus haut dans mon commentaire No.23 ?
LA PÉNURIE D’INFIRMIÈRES: UN SECOND REGARD S’IMPOSE
Voici le premier paragraphe:
« Établissons d’entrée de jeu que la profession d’infirmière attire beaucoup de jeunes: en 1997, l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a délivré 997 permis, alors que l’an dernier nous en avons délivré 2880 pour atteindre un nombre total d’infirmières de 68 754 qui est un sommet historique. Depuis 2002, nous avons un solde positif, c’est-à-dire que nous délivrons plus de permis que le nombre d’infirmières qui partent, à savoir entre 900 et 1145 permis de plus que le besoin de remplacement. »
Yep j’ai lu, mais de toute évidence on en ammène pas encore assez.
À XavierQc:
Excellente cette entrevue avec McCain. Je viens de mettre le lien dans le billet « Capitulation » qui concerne l’Irak.
Pas certaine que ce soit le problème, l’article dit bien: Depuis 2002, nous avons un solde positif, c’est-à-dire que nous délivrons plus de permis que le nombre d’infirmières qui partent, à savoir entre 900 et 1145 permis de plus que le besoin de remplacement.”
Sauf que les besoins de remplacements sont pas assez haut.
Mettons qui faudrait 100 000 infirmières pour combler les besoins, sauf que là avec les budget y’en a 80 000 de prévu. Ben il en manque quand même encore 20 000 avant d’atteindre l’équilibre. Le chiffre X prévu par les ministres est fait en fonction du budget, pas en fonction de la demande.
L’arrivé du privé permettrait de combler cette offre manquante
J’ai eu ce genre de discussion sur un autre blogue avant Noël.
Un des commentaires intéressant que j’ai rencontré c’est le cas de l’Allemagne (il semblerait, je n’y suis pas et je n’ai pas vérifié comment le système fonctionnait vraiment, mais l’idée elle-même est intéressante).
L’idée c’est que le gouvernement permet à des compagnies privées d’assurance maladies d’offrir des services, mais impose des contrats standardisés. Il est permis d’offrir des contrats au delà et de facturer moins que ce que ces contrats imposent, mais pas l’inverse. Ceci fait en sorte que tous peuvent s’offrir une couverture appropriée à leurs besoins sans avoir peur de faire faillite parce que leur compagnie d’assurance refuse de leur rembourser leur frais médicaux à cause d’une clause « en petits caractères ».
J’ai déjà lu un rapport intéressant disant, en substance, qu’il est nocif pour un système de santé que le gouvernement soit à la fois payeur universel ET fournisseur de soins universel. À mon humble avis, il serait plus productif de faire en sorte que les hôpitaux soient privés (sous la forme d’OSBL), et de permettre ET au gouvernement ET à des entreprises privées d’offrir de l’assurance avec des contrats standardisés. Je proposerais que le gouvernement (via une « Société d’Assurance maladie ») offre une assurance en facturant tout le monde selon le risque (comme toute assurance), mais là où le gouvernement intervient pour préserver l’accessibilité, c’est en payant une partie des primes de ceux qui ne peuvent payer (personnes à faible revenu, mais surtout ceux avec des maladies chroniques qui rendent leur risque plus élevé). Cette « société d’assurance maladie » pourrait même servir de levier économique en investissant (comme le fait toute compagnie d’assurance) pour faire fructifier l’argent des assurés et même faire des ententes avec d’autres gouvernements pour offrir de la couverture à l’extérieur du Québec.
Avec des hôpitaux privés, l’organisation du travail ne serait plus imposée par les syndicats et des bureaucrates, mais adaptée à chacun des établissements.
Bref, à mon avis, ce n’est pas important la forme que prend le système de soins de santé (privé vs. public vs. whatever), de toute façon, on va payer pour, ce qui importe, c’est d’avoir un système qui prodigue des soins de qualité, accessible peu importe notre situation financière, qui ne mets pas les gens à la rue parce qu’ils ne peuvent payer et que ce soins soient prodigués le plus promptement possible.
À Dumaiss:
Intéressante cette façon de procéder en Allemagne. Je suis surprise que votre commentaire soit resté sans commentaire. J’aurais aimé savoir ce que les autres en pensent. À priopri, cette approche semble prometteuse.
À part pour le bout levier économique qui est du n’importe quoi, le reste de l’idée est 100 000 fois mieux que d’avoir un système socialiste.
Voulez-vous dire cette partie du commentaire qui stipule:
« L’idée c’est que le gouvernement permet à des compagnies privées d’assurance maladies d’offrir des services, mais impose des contrats standardisés. Il est permis d’offrir des contrats au delà et de facturer moins que ce que ces contrats imposent, mais pas l’inverse. »