Avant de pouvoir redistribuer la richesse, il faut d'abord la créer !
Voilà une phrase que l'on entend souvent au Québec, tant à gauche qu'à droite. Moi-même, j'ai souvent répété ce leitmotiv.
Mais quand on cesse de faire le perroquet et qu'on se questionne sur le sens profond de cette phrase, on constate son incohérence.
Si l’on veut la création de la richesse, c'est précisément pour ne plus avoir à faire de redistribution. À quoi bon redistribuer de l'argent à quelqu'un qui s'est enrichi ?
De plus, cette phrase envoie un message contre-productif. Elle dit aux patrons et aux travailleurs qui se dévouent pour créer la richesse que leurs efforts seront récompensés… en spoliant le capital qu'ils ont créé pour le redonner à ceux qui auront décidé de regarder passer la parade.
C'est comme si dans une famille de 2 enfants, un des rejetons décidait faire plus de travaux domestiques pour augmenter son argent de poche. Le jour de la paye arrive et le père décide de redistribuer le fruit du labeur de l'enfant travaillant avec celui qui n'a pas travaillé. Vous pensez que la semaine suivante notre petit travaillant sera disposé à trimer aussi durement ?
Sur la redistribution de la richesse…
http://www.leblogueduql.org/2008/03/quelques-rflexi.html
Effectivement ! Il y a longtemps que je pense ainsi. C’est tellement simple à comprendre que personne ne semble l’avoir compris.
Si avec cet exemple les gogauchistes ne comprennent toujours pas, c’est qu’il n’y a rien à faire avec eux.
Je ne comprend toujours pas. Je ne savais pas que la redistribution de la richesse c’était de donner au gens qui ne travail pas. Je pensais que c’était par exemple, venir en aide à ceux qui ont eu moins de chance.
Je connais des familles dont les deux parents travaillent 40-50 heures semaines et qui ont a peine de quoi subvenir a leur besoin. Ils ne méritent pas un coup de main ces gens?
Pour de multiple raisons, quelqu’un peut se retrouver a travailler 40-50 heures par semaines dans un dépanneur et faire 2 fois moins d’argent que moi en 20 heures.
Je vois pas ce qu’il y aurait de contre-productif d’augmenter les ressources pour que cette personne puisse sortir de son cycle de pauvreté. Lui offrir un moyen de pouvoir aller sur les bancs d’école malgré les responsabilités avec lequelle il est déjà pris (enfant etc..)
Pour moi, ça entre dans la redistribution de la richesse ça. Venir en aide aux autres.
La redistribution de la richesse ne se résume pas a augmenter le montant du BS.
L’exemple du lien a Freud prend pour acquis que ceux qui gagnent moins c’est nécessairemnet parce qu’ils travaillent moins..
Ça fait peut être un bel exemple, mais ça ne correspond pas a la réalité je crois.
Bien d’autres facteurs entre en ligne de compte, autres que l’effort.
Pour moi la vrai question serait : Chèr étudiant ayant des A+, acceptez vous qu’une partie de vos frais de scolarité serve à payer des tuteurs dont vous n’aurez pas besoin mais qui seront d’une grande aide a d’autres ayant plus de difficulté?
Le lien que François Vachon nous a donné est excellent. Voici ce que je retiens de l’exposé de ce brillant professeur:
Voici comment j’approche le problème: en début de séance de cours, je propose à ma classe que l’on procède à une redistribution des points accumulés par chacun au cours du trimestre. Ainsi, ceux qui auront performé bien mieux que la médiane céderont des points à leurs collègues «moins fortunés». La moyenne ne changera pas, mais les notes n’iront plus de E à A+. Les meilleurs ne pourront plus espérer qu’un B+ et les plus faibles obtiendront un C-.
Assez rapidement, la pagaille s’installe! La plus grande part des étudiants sont en pétard face à ce qu’ils voient comme une injustice. Parmi leurs objections, notons:
-«Je travaille fort. Ce sont mes notes. Pourquoi devrais-je en céder à ceux qui travaillent moins?»
-«On encourage ainsi le resquillage, c’est-à-dire que certains travailleront moins fort et se contenteront d’un C-, aux dépens des autres.»
-«La moyenne diminuera, car tous feront face à des incitations moins fortes pour réussir.»
Oui le lien est bon, j’aime bien cet extrait aussi :
J’allais justement mentionner le même billet du blogue du QL, mais on m’a battu au punch. J’avais moi-même fait un billet sur cette analogie utilisée par l’auteur, parce que justement je la trouvait très au point et qu’elle rejoignait ceux qu’on a le plus besoin de rejoindre à ce sujet: les étudiants, qui sont trop souvent influencés par des vieux croutons gauchistes qui n’ont toujours pas atteint la maturité.
Malheureusement, il s’en trouvera toujours qui ne comprennent pas, même avec cet exemple.
La population vieillie.
La main d’oeuvre se fait rare.
Bientot, les travailleurs vont avoir le gros bout du baton. La redistribution equitable de la richesse va se faire naturellement…
C’est une question de pouvoir de negociation.
Rawkenroll
C’est actuellement cette situation qui prévaut en Alberta:
http://www.antagoniste.net/?p=1830
On en connait tous. Faut regarder un peu le problème. Deux salaires qui ne suffisent pas aux besoins de la famille. Les besoins sont-ils trop grands ? La famille trop grosse ? La maison ou les autos trop dispendieuses ? Faux peut-être revoir le budget ? Plusieurs possibilités ici.
Anyway, rien n’est égalitaire sur cette terre. Le lion et la souris, sont-ils égalitaires ? Est-ce que le lion doit protéger et aider la souris 24 h sur 24 ?
Bien sûr, il faut contribuer à se donner des services communs essentiels, tels: armée, poste, pompiers, police, routes, etc. Mais, ne devrait-on pas abolir l’impôt sur le revenu ? Et se satisfaire que des taxes ? C’est une question que je pose, je ne suis pas économiste.
Une taxe égale pour tous. Le 30,000$ ou plus payé à l’impôt, on le récupère. Avec ce 30,000$, on achète des choses taxées. Au moins on a quelque chose en retour, un bien quelconque. Ces taxes serviront à nous donner les services essentiels mentionnés plus haut.
N’est-ce pas juste ? Le pauvre qui achète un truc à 10$ paiera moins de taxes que le riche qui achète quelque chose à 1,000$.
Et pour faire plaisir aux gogauchistes, les très démunis (10,000 et moins par année), pourraient recevoir un retour de taxes à tous les 3 mois.
David, ne vous gênez pas de me contredire ici. Au contraire, j’aimerais avoir votre opinion. Enfin, selon ma logique et non pas selon ma formation en économie (car je n’en ai pas), il me semble que ce sytème serait viable. Qu’en pensez-vous ?
Laisse l’argent dans les poches des gens, ils vont se chercher de stimuler l’économie.
Je suis d’accord avec ça. En abolissant les impôts sur le revenu, on laisse l’argent dans les poches des gens. Ce que j’aimerais savoir, c’est si vous seriez d’accord avec une taxe égale pour tout le monde pour payer les services essentiels: Poste, armée, routes, pompiers, police, etc.
Le monde est compliqué, toute solution simple est donc maladaptée.
« They say we offer simple answers to complex problems. Well, perhaps there is a simple answer — not an easy answer — but simple. »
-Ronald Reagan
La question qui tue:
Redistribuer la richesse est synonyme de diminuer la pauvreté ou est synonyme de diminuer les inégalités de revenu ?
Utopie/uchronie:
l’impôt devrait être remplacé par un financement de type utilisateur-payeur couplé à une espèce de prime d’assurance
Les inégalités de revenu sons sans importance.
Il faut savoir que le niveau de vie des pauvres peut augmenter même si l’écart entre les riches et les pauvres s’accroîtrait. Si une société avancée voit son revenu annuel par habitant passer de 20 000 à 30 000 dollars, c’est-à-dire une augmentation de moitié et si, au même moment, le revenu annuel par habitant d’une société moins avancée progresse dans la même proportion, soit s’élève de 3 000 a 4 500 dollars, l’écart entre les deux sociétés aura grandi. Il était de 17 000 dollars annuels, il est désormais de 25 500 dollars. Mais le niveau de vie de la société la plus pauvre ne s’en est pas moins amélioré, ce qui est fort appréciable pour ses membres.
On fait complètement fausse route lorsqu’on tente de faire croire à la population que les riches s’enrichissent en appauvrissant les plus pauvres. Les économies ne sont pas soumises aux principes de conservation de Lavoisier, on peut habiller Pierre sans déshabiller Paul. La richesse n’est pas une ressource statique, comme l’or tirée d’une mine. C’est plutôt une ressource dynamique qui peut, grâce à l’imagination et au travail, émerger du « néant ».
La propagande des idéologues socialistes tend à faire du libéralisme et de la mondialisation les coupables d’une prétendue aggravation incessante de la pauvreté sur la planète. Quoique clament leurs slogans, ce qui leur importent ce n’est pas d’éradiquer la pauvreté, c’est de faire croire qu’elle est due au libéralisme et à la mondialisation.
Pas bête du tout votre truc.
@David
Concernant l’Alberta, c’est l’employeur qui offre ces conditions, pas le travailleurs qui les demande. Si l’employeur fait cet offre, c’est parce que pour lui, ca reste rentable. Il n’est donc pas exploite. En fait, c’est un excellent exemple de l’offre et de la demande. Et, pour une rare fois, c’est tres profitable pour le travailleur.
Rawkenroll.
Sans pauvres, les socialistes n’ont plus de cause. Plus de cause, ils ne peuvent pas se faire élire, ils n’auront jamais le pouvoir. Dooonc, les socialistes ont besoin de faire perdurer la pauvreté pour garder une chance d’avoir le pouvoir.
Idem avec les écolos. Mais leur cause est « evergreenn », les chanceux. Il y aura TOUJOURS une rainette à dos doré à protéger.
Le problème est surtout que la redistribution de resssources aux gens qui ont eu peu de chances dans la vie se fait par des prélèvements obligatoires et passe par l’État, de la même façon que la mafia procède sur un territoire qu’elle a en mains.
Le probème est aussi que l’État redistribue de l’argent prélevé, pour toutes sortes de raisons loufoques et à des gens qui ne le méritent pas vraiment, uniquement pour justifier sa « légitimité » et son « utilité ».
Ce sont des problèmes qui n’existeraient pas si la redistribution se faisait de façon volontaire et spontanée dans une société avec un État minimal. Et la redistribution serait plus efficace.
Si ces conditions sont offertes, c’est parce que les employés les demandent pour aller travailler à un endroit précis.
L’offre et la demande c’est toujours ce qu’il y a de plus profitable pour tout le monde.
@ Galadriel, connais-tu le Fair Tax? http://www.fairtax.org
Salutations à la courageuse Madame Ghislaine Lanctôt qui ne paie pas d’impôts depuis 13 ans!
http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2008/03/05/005-ghislaine-lanctot-mandat.shtml
Question: Que faire avec les surplus des impôts levés par le gouvernement?
Réponses de divers profils types…
L’anarchiste libertarien: Le problème n’est pas dans les surplus mais dans l’existence même des impôts. Abolissions cette taxation forcée et injuste, et les citoyens s’organiseront entre eux et paieront pour les services qui les intéressent vraiment.
Le libertarien: Si le gouvernement engrange des surplus, alors il perçoit trop d’impôts. Après avoir mis une petite partie du surplus dans un fonds d’urgence, il devra redistribuer les surplus restants au prorata de ce que chaque citoyen a payé. Et il réduira le taux d’imposition d’autant, pour les années suivantes, en essayant de faire encore mieux.
Le libéral: Le gouvernement enverra une ristourne aux payeurs, et mettra les surplus dans les fonds de croissance des diverses industries, dans les travaux publics et dans la dette.
Le social-démocrate: Le surplus des impôts c’est une bonne chose, ça permettra de financer les programmes sociaux et de payer la dette. Toutefois, nous devront trouver d’autres sources de revenu pour stimuler la création de richesse.
Le socialiste: Le taux d’imposition n’est pas encore assez élevé, ces maigres surplus en sont la preuve. Certaines classes de citoyens ne font pas encore assez d’efforts, il faut trouver une manière d’éviter qu’ils n’échappent aux impôts — il faut réduire les inégalités. En attendant le revenu universel garanti, nous allons surtaxer les riches et les entreprises, pour verser cet argent à l’éducation et à la santé (ce qui profitera indirectement à la collectivité et aux entreprises).
Le communiste: Bien que le revenu engrangé par le gouvernement soit satisfaisant, il est absurde que le citoyen ait la responsabilité d’en organiser le paiement. En plus, les entreprises encouragent les inégalités de classes sociales en versant des salaires inégaux. Nous allons donc abolir les salaires privés et instaurer un salaire public, que le gouvernement versera à la place des entreprises.
L’anarchiste: À bas l’argent. À bas le gouvernement. J’ai froid et j’ai faim.
Hé hé ! J’aime bien cette définition. Une espèce le loi protectioniste pour la pauvreté.
« L’anarchiste: À bas l’argent. À bas le gouvernement. J’ai froid et j’ai faim. »
Monsieur Dufort, ce genre de généralisation simpliste fait preuve de votre ignorance de l’anarcho-socialisme. Les anarcho-socialistes ne sont pas tous des clochards désoeuvrés!
Vous devriez dire:
L’anarchiste libertarien: Le problème n’est pas dans les surplus mais dans l’existence même des impôts. Abolissons cette taxation forcée et injuste, et les citoyens s’organiseront entre eux selon des contrats librement consentis sur la base du droit de propriété et du principe de non-agression et paieront pour les services qui les intéressent vraiment.
L’anarcho-socialiste: Le problème n’est pas dans les surplus mais dans l’existence même des impôts. Abolissons cette taxation forcée et injuste, et les citoyens s’organiseront de manière coopérative sans l’hiérarchisation capitaliste en se basant sur le droit à la vie, afin de participer activement à la mise en oeuvre des services qui les intéressent vraiment.
Pour le reste, je suis d’accord avec vous.
Façon compliquée de dire retour à la loi du plus fort.
Le capitalisme va s’installer naturellement.
C’est ça le problème des « anarcho-socialiste ». Ils auront besoins d’une police pour prévenir l’implantation du capitalisme parce c’est ce système qui va s’implanter naturellement dans une communauté libre.