Obama, the sequel:
Quand le culte de la personnalité remplace les idées…
Interdiction de fumer… Bannissement des gras-trans… Guerre contre la malbouffe…
Le gouvernement motive toutes ces entraves aux libertés individuelles en disant qu'il en va de la pérennité du réseau de santé publique: pour que l'État soit capable de financer l'universalité des soins, il doit limiter les choix de vie étant nuisibles à la santé.
Mais une étude rendue publique lundi dernier démontre qu'étant donné leur espérance de vie plus faible, les obèses et les fumeurs coûtent moins cher en soins de santé que les gens avec de saines habitudes de vie.
Groupe
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Espérance de vie
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Coût totaux en soins de santé à partir de 20 ans
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Non-fumeurs/Non-obèses
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84 ans
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417 000$
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Obèses
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80 ans
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371 000$
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Fumeurs
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77 ans
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326 000$
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Le gouvernement cherche-t-il vraiment à économiser en voulant nous dicter nos comportements ou désire-t-il plutôt faire de l'ingénierie sociale ?
Source:
Lifetime Medical Costs of Obesity: Prevention No Cure for Increasing Health Expenditure
En 1961, lors de son discours innogural, le président John Fitzgerald Kennedy a prononcé une phrase qui est passée à l'histoire: "Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous peuvez faire pour votre pays".
J'ai longtemps été inspiré par cette allocution. À prime abord on peut y voir un vibrant plaidoyer contre l'état providence mais cette phrase cache une autre, bien plus pernicieuse…
Parce le discours de Kennedy se trouve a réduire les citoyens comme des gens au service de l'état qui doivent vivre non pas pour eux-même mais pour leur pays.
Moi je dis plutôt: "Ne vous demandez pas ce que vous pouvez faire pour votre pays, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour vous-même".