Question de participer à l'éducation économique de mes lecteurs, voici le troisième d'une série de textes écrit par Frédéric Bastiat (1801-1850) est un économiste et homme politique libéral français.
Un des meilleurs textes de Bastiat. Voici pourquoi l'impôt ne sert à rien.
L'impôt
Ne vous est-il jamais arrivé d'entendre dire:
« L'impôt, c'est le meilleur placement; c'est une rosée fécondante? Voyez combien de familles il fait vivre, et suivez, par la pensée, ses ricochets sur l'industrie: c'est l'infini, c'est la vie ».
Pour combattre cette doctrine, je suis obligé de reproduire la réfutation précédente. L'économie politique sait bien que ses arguments ne sont pas assez divertissants pour qu'on en puisse dire: Repetita placent. Aussi, comme Basile, elle a arrangé le proverbe à son usage, bien convaincue que dans sa bouche, Repetita docent.
Les avantages que les fonctionnaires trouvent à émarger, c'est ce qu'on voit. Le bien qui en résulte pour leurs fournisseurs, c'est ce qu'on voit encore. Cela crève les yeux du corps.
Mais le désavantage que les contribuables éprouvent à se libérer, c'est ce qu'on ne voit pas, et le dommage qui en résulte pour leurs fournisseurs, c'est ce qu'on ne voit pas davantage, bien que cela dût sauter aux yeux de l'esprit.
Quand un fonctionnaire dépense à son profit cent sous de plus, cela implique qu'un contribuable dépense à son profit cent sous de moins. Mais la dépense du fonctionnaire se voit, parce qu'elle se fait; tandis que celle du contribuable ne se voit pas, parce que, hélas! on l'empêche de se faire.
Vous comparez la nation à une terre desséchée et l'impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n'est pas précisément l'impôt qui pompe l'humidité du sol et le dessèche.
Vous devriez vous demander encore s'il est possible que le sol reçoive autant de cette eau précieuse par la pluie qu'il en perd par l'évaporation?
Ce qu'il y a de très-positif, c'est que, quand Jacques Bonhomme compte cent sous au percepteur, il ne reçoit rien en retour. Quand, ensuite, un fonctionnaire dépensant ces cent sous, les rend à Jacques Bonhomme, c'est contre une valeur égale en blé ou en travail. Le résultat définitif est pour Jacques Bonhomme une perte de cinq francs.
Il est très-vrai que souvent, le plus souvent si l'on veut, le fonctionnaire rend à Jacques Bonhomme un service équivalent. En ce cas, il n'y a pas perte de part ni d'autre, il n'y a qu'échange. Aussi, mon argumentation ne s'adresse-t-elle nullement aux fonctions utiles. Je dis ceci: si vous voulez une fonction, prouvez son utilité. Démontrez qu'elle vaut à Jacques Bonhomme, par les services qu'elle lui rend, l'équivalent de ce qu'elle lui coûte. Mais, abstraction faite de cette utilité intrinsèque, n'invoquez pas comme argument l'avantage qu'elle confère au fonctionnaire, à sa famille et à ses fournisseurs; n'alléguez pas qu'elle favorise le travail.
Quand Jacques Bonhomme donne cent sous à un fonctionnaire contre un service réellement utile, c'est exactement comme quand il donne cent sous à un cordonnier contre une paire de souliers. Donnant donnant, partant quittes. Mais, quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire pour n'en recevoir aucun service ou même pour en recevoir des vexations, c'est comme s'il les livrait à un voleur. Il ne sert de rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cent sous au grand profit du travail national; autant en eût fait le voleur; autant en ferait Jacques Bonhomme s'il n'eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal.
Habituons-nous donc à ne pas juger des choses seulement par ce qu'on voit, mais encore par ce qu'on ne voit pas.
L'an passé, j'étais du Comité des finances, car, sous la Constituante, les membres de l'opposition n'étaient pas systématiquement exclus de toutes les Commissions; en cela, la Constituante agissait sagement. Nous avons entendu M. Thiers dire: « J'ai passé ma vie à combattre les hommes du parti légitimiste et du parti prêtre. Depuis que le danger commun nous a rapproché, depuis que je les fréquente, que je les connais, que nous nous parlons cœur à cœur, je me suis aperçu que ce ne sont pas les monstres que je m'étais figurés. »
Oui, les défiances s'exagèrent, les haines s'exaltent entre les partis qui ne se mêlent pas; et si la majorité laissait pénétrer dans le sein des Commissions quelques membres de la minorité, peut-être reconnaîtrait-on, de part et d'autre, que les idées ne sont pas aussi éloignées et surtout les intentions aussi perverses qu'on le suppose.
Quoi qu'il en soit, l'an passé, j'étais du Comité des finances. Chaque fois qu'un de nos collègues parlait de fixer à un chiffre modéré le traitement du Président de la République, des ministres, des ambassadeurs, on lui répondait:
« Pour le bien même du service, il faut entourer certaines fonctions d'éclat et de dignité. C'est le moyen d'y appeler les hommes de mérite. D'innombrables infortunes s'adressent au Président de la République, et ce serait le placer dans une position pénible que de le forcer à toujours refuser. Une certaine représentation dans les salons ministériels et diplomatiques est un des rouages des gouvernements constitutionnels, etc., etc. »
Quoique de tels arguments puissent être controversés, ils méritent certainement un sérieux examen. Ils sont fondés sur l'intérêt public, bien ou mal apprécié; et, quant à moi, j'en fais plus de cas que beaucoup de nos Catons, mus par un esprit étroit de lésinerie ou de jalousie.
Mais ce qui révolte ma conscience d'économiste, ce qui me fait rougir pour la renommée intellectuelle de mon pays, c'est quand on en vient (ce à quoi on ne manque jamais) à cette banalité absurde, et toujours favorablement accueillie:
« D'ailleurs, le luxe des grands fonctionnaires encourage les arts, l'industrie, le travail. Le chef de l'État et ses ministres ne peuvent donner des festins et des soirées sans faire circuler la vie dans toutes les veines du corps social. Réduire leurs traitements, c'est affamer l'industrie parisienne et, par contre-coup, l'industrie nationale. »
De grâce, Messieurs, respectez au moins l'arithmétique et ne venez pas dire, devant l'Assemblée nationale de France, de peur qu'à sa honte elle ne vous approuve, qu'une addition donne une somme différente, selon qu'on la fait de haut en bas ou de bas en haut.
Quoi! je vais m'arranger avec un terrassier pour qu'il fasse une rigole dans mon champ, moyennant cent sous. Au moment de conclure, le percepteur me prend mes cent sous et les fait passer au ministre de l'intérieur; mon marché est rompu mais M. le ministre ajoutera un plat de plus à son dîner. Sur quoi, vous osez affirmer que cette dépense officielle est un surcoût ajouté à l'industrie nationale! Ne comprenez-vous pas qu'il n'y a là qu'un simple déplacement de satisfaction et de travail? Un ministre a sa table mieux garnie, c'est vrai; mais un agriculteur a un champ moins bien desséché, et c'est tout aussi vrai. Un traiteur parisien a gagné cent sous, je vous l'accorde; mais accordez-moi qu'un terrassier provincial a manqué de gagner cinq francs. Tout ce qu'on peut dire, c'est que le plat officiel et le traiteur satisfait, c'est ce qu'on voit; le champ noyé et le terrassier désœuvré, c'est ce qu'on ne voit pas.
Bon Dieu! que de peine à prouver, en économie politique, que deux et deux font quatre; et, si vous y parvenez, on s'écrie : « c'est si clair, que c'en est ennuyeux. » — Puis on vote comme si vous n'aviez rien prouvé du tout.
Frédéric Bastiat (1801-1850) est un économiste et homme politique libéral français. Écrivain au style direct, ses écrits manient les comparaisons pédagogiques et les fables satiriques, et visent à débusquer les principaux mythes ou sophismes entretenus autour de l'État, du socialisme, de la richesse, de la solidarité, de l'impôt, de l'interventionnisme, etc. Frédéric Bastiat était régulièrement cité par Ronald Reagan et Margaret Thatcher comme l'un des économistes les ayant le plus influencés.
Dans mes bras, mon DG! Tu as pondu un billet comme je les aime. Frédéric Bastiat a raison: l’impôt sur le revenu est un vol pur et simple, qualifié et institutionnalisé.
Quand je gagne 1$, il est à moi et à personne d’autre. Il n’y a personne qui va me voler une partie de mon salaire pour maintenir une soit disante justice sociale, que l’impôt soit progressif ou non.
Se faire voler une partie de son salaire, ce n’est pas de la justice sociale, c’est du vol pur et simple qui décourage le travail et la survie des jeunes familles de la classe moyenne, car elles sont prises à la gorge par le gouvernement qui en veut toujours plus.
Au lieu de réformer le système bancaire pour que l’argent créé soit mit au service du peuple et non plus au service des lobbys patroneux et syndicaleux comme c’est le cas présentement, le gouvernement prend l’argent dans les poches du peuple et ça, c’est inacceptable dans une société dite démocratique.
L’impôt sur le revenu ne fait qu’encourager le BS et le chômage, au lieu du travail, de la productivité et de la responsabilité individuelle. J’aime mieux vivre dans une société où chaque individu est responsable de sa vie, de sa réussite et de ses échecs, plutôt que le gouvernement lui donne tout cuit dans le bec avec le BS qui est alimenté par l’impôt sur le revenu.
On se fait voler notre argent pour un système de dévalorisation personnelle. Sans compter que la secte catholique utilise ce vol pour nous siphonner 400 millions $ par année pour protéger ses prêtres pédophiles en les cachant en France pour ne pas ternir son image.
En France, Nicolas Sarkozy (Bonne vie de couple avec Carla, mon Sarko, tu t’es marié à l’insu de tout le monde! Félicitations!) avait promis d’abolir ce vol pur et simple que représente l’impôt sur le revenu et je suis sûr qu’il va le faire. Une fois cela fait, la France sera propulsée dans la catégorie des pays où la productivité économique, la justice sociale et la responsabilisation personnelle sont les plus valorisées.
L’abolition de l’impôt sur le revenu, des frais bancaires, des garanties prolongées et des taxes à la consommation et la nationalisation des banques, des multinationales de la consommation, des pétrolières et de l’industrie pharmaceuticale et la francisation et la laïcisation complète et totale de notre société est le salut de notre avenir économique et sociale avec l’indépendance pure et simple du Québec.
C’est une forme de Crédit social, mais laïc et nationaliste. Et c’est notre seul espoir, conséquence de l’avoir rejeté dans les années 1970.
Je serai toujours le pire ennemi de l’impôt sur le revenu, car c’est du vol pur et simple qui est qualifié et institutionnalisé.
Je ne crois pas que les partisans de l’impôt de notre époque prétendent que l’impôt ajoute de la richesse ou du travail. Peut-être que quelques fêlés de Québec Solidaire le croient mais, si on porte attention aux gens sérieux, ils reconnaissent cet argument de Bastiat. Le travail et la richesse ne sont pas créés par l’impôt, ils sont déplacés par lui.
Ainsi, plutôt qu’un riche PDG de compagnie se paie plus de luxe pour lui-même, offrant ainsi des emplois aux travailleurs de l’industrie du luxe, des individus traversant des phases difficiles de leurs vie se verront accorder un niveau de vie légèrement supérieur au strict minimum vital grâce aux programmes sociaux, créant des emplois dans les industries qui procurent cette légère augmentation de niveau de vie. Je crois que, à l’époque contemporaine, cet argument sert plus la gauche que la droite parce qu’il équivaut à dire que l’impôt n’altère pas le « combien » de richesse mais seulement son « comment ». C’est exactement ce que prône la gauche : La redistribution de la richesse par l’impôt ne réduit pas la richesse collective tout en en assurant une répartition plus équitable.
Les seuls vrais arguments contre l’impôt sont que :
(1) Comme le dit Bastiat, certaines fonctions étatiques sont inutiles aux citoyens, c’est justement le travail de la droite de purger ces fonctions.
(2) L’impôt diminue l’incitatif au travail, parce qu’on fait moins d’argent en travaillant et parce qu’on a plus d’argent sans travailler.
Je commence de plus en plus à croire que l’idéal est la fameuse Fair Tax doublée de l’abolition complète de l’impôt sur le revenu. On pourrait détaxer complètement les biens nécessaires à la vie et surtaxer les produits de luxe, assurant de ce fait le caractère progressif de la taxe. Ainsi, ce serait vraiment la consommation qui serait taxée plutôt que le travail…
J’aime bien ce texte moi aussi, Bastiat est très bien car il apporte d’importantes nuances dans son texte.
Bon là par exemple, il commence par dire, s’il en a pour son argent, Jacques Bonhomme, n’a pas vraiment a se plaindre, mais il ne faut pas oublier qu’il n’est pas question ici de service directement rendus personellement.
Par exemple, l’impot sert entre autre, a payer notre système judiciaire. Peut être que notre système de justice ne servira pas a notre jacques bonhomme, ou encore, dans une vision plus pessimiste, qu’il ne l’empêchera pas de se faire tuer, mais globalement, il nous profite a tous en nous faisant profiter d’une société basé sur le droit et les avantages s’y rapportant. On peut dire la même chose de l’éducation, l’éducation gratuite(je veux pas necessairement lancer un débat sur la gratuité scolaire à l’université, tenons nous en donc au primaire et au secondaire) et accessible a tous ne profite pas nécessairement au bonhomme de 60 ans qui a une sixième année, mais nous enrichie collectivement en rendant tout le monde plus performant et en créant des vocations pour aller plus loin chez des personnes dont le millieu n’aurait pas favorisé ce genre de démarche.
Donc ce que dénonce Bastiat, se sont les dépenses inutiles, ils parle principalement d’enrichir les haut fonctionnaires selon la croyance qu’ils vont faire rouler l’économie, ce qui est effectivement absurde.
Il dit avec justesse:
On peut appliquer la même logique pour l’ensemble de la fonction publique, si tu donne des salaires et des conditions de merde, tu vas avoir des employés de merde(probablement corrompus en plus), est-ce cela que l’on veut comme fonction publique?
Je dis pas de payer tout les fonctionnaire 100K par année, loin de là, mais peut être juste arréter de leur taper sur la tête pour tout et pour rien.
Ça me rapelle une petite blague:
Un riche industriel s’adresse à un ami ministre (les riches industriels ont tous au moins un ami ministre, ça va de soit) en ces termes :
– Mon fils me désespère. Il n’a pas terminé ses études, ne cherche même pas de travail, passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses
copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère?
– Aucun problème, répond le ministre. Je le nommerai adjoint de mon chef de cabinet, avec un salaire de 6,500$ par mois.
– Non, non. Ce n’est pas cela que je veux. Il faut qu’il comprenne qu’il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l’argent.
– Ah! Bon. Je le ferai cadre 2, à 4,500$ par mois.
– Non, c’est encore trop. Il doit se rendre compte qu’il faut mériter son salaire.
– Euh… chef de service alors? 3,500$ par mois.
– Toujours trop. Ce qu’il lui faudrait, c’est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie.
– Alors là, hélas, je ne peux rien faire pour toi, répond l’ami Ministre.
– Mais pourquoi pas?
– Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme.
Ce que Bastiat dit aussi c’est qu’il est impossible pour le gouvernement de prendre 100 sous pour ensuite redonner 100 sous en service.
Parce qu’il faut bien payer la machine bureaucratique.
Bastiat fait de l’ironie…
C’est plate que la machine ne soit pas esclave ou bénévole!
Tu saurais faire rouler un système de justice efficace sans Bureaucratie? Vois-tu, comme Bastiat, je vais te ramener a ce que l’on ne voit pas. Les flics arrète un criminel, tu étais peut-être sa prochaine victime, mais ça, tu le sais pas, tu le vois pas, un homme a été élevé dans un milieu tel que son débouché le plus probable est la criminalité, mais il a appris a lire et écrire et a fait mieux de sa vie, ça non plus on ne peut pas le voir, et encore moins y donner une valeur objective, est-ce que ça valait les cents sous payés?
Je ne crois pas, d’ailleurs je vais te donner un exemple très clair de cela. La police de Montréal, dans les années 40-50-60, était reconnue comme une des plus(sinon la plus) corrompue en Amérique du Nord. Aujourd’hui, elle a la réputation inverse, pourquoi? La principale raison, c’est que dans les années 70, les flics ont eut le front de boeuf de faire la grève, le gouvernement a cédé a leurs principales demandes, ce qui a fait que les flics ont eut des assez bon jobs pour pas vouloir la perdre pour une couple de piasse en dessous de la table. Ça valait combien exactement ce changement là?
On s’entend, je te dis pas qu’il s’en gaspille pas de l’argent, mais de là a dire que l’impot est inutile…
Le problème c’est qu’ici tu confond loi et législation, deux choses très différentes.
Oui, tout le reste de son texte sert à démolir cette prétention initiale.
Chose certaine, on a payé trop cher. À la base on ne devient pas policier pour la paye mais pour servir.
Il n’est pas normal d’être obliger d’acheter la loyauté d’un flic.
Quand la loyauté du floc va a celui qui donne le plus gros pot de vin, on est sur une pente glissante.
Toute loi a besoin, dans une société aussi complexe que sont nos sociétés modernes, de bureaucratie pour bien fonctionner. Y’en a t’il trop? Peut-être, mais c’est de loin préférable a pas du tout.
Je te dirai simplement… je suis pas d’accord avec toi là dessus. Il parle du ministre qui a mieux bouffé et du traiteur qui a été bien payé, donc il reste dans la réfutation de l’argumentaire suivant:
ensuite:
L’expérience démontre le contraire, parrait que l’honneur, la loyauté et l’altruisme ne nourissent pas son homme.
Bon je vois qu’un post de Jean-Luc était bloqué, et bon on passe les niaiseries habituelle des secte catholique, d’ailleurs Jean-Luc, on attend toujours le détail de ces 400 millions, pour arriver a ceci:
Tu me rapelles quand Sarko a promis ça ste plait? Parce que moi, j’ai entendu qu’il voulait abolir l’impot sur les heures supplémentaires, peut être abolir certaines taxes pénalisant les plus riche, mais abolir l’impot sur le revenu, ça jamais. T’as une source?
J’adore ses explications.
Mais ce qui fait peur c’est que les propos qu’il cite…… sont encore souvent de vigueur ! 
Tu confonds loi et législation.
http://www.econtalk.org/archives/2006/12/boudreaux_on_la.html
C’est de l’ironie…
Tu réalises qu’un soldat est moins bien payé qu’un policier…
Y a combien de fonctionnaires au Ministère de l’éducation en Finlande? 50? Ici? 5000?
C’est possible d’avoir le moins de fonctionnaires possibles et d’être efficace…
De plus, on devrait interdire la syndicalisation dans le secteur public. Quand on devient fonctionnaire c’est pour servir le public et non pour s’enrichir et avoir une pension.
Ceux qui m’accuseront d’être contre la liberté d’association, doivent faire la différence entre la liberté individuelle de s’associer librement (former une coop, se joidre aux Chevaliers de Colomb, former un club de Tintin, etc) et liberté collectiviste syndicale (celle de se joindre à une mafia qui ne respecte pas la propriété privée et qui s’impose à tout les travailleurs de l’endroit)
http://www.quebecoislibre.org/05/050415-3.htm
Btw, Mike Huckabee appuie le Fair Tax, c’est probablement la seule bonne chose de son programmes politique
Mc Cain ,semble-t-il, serait de plus en plus réceptif au Fair Tax, quelqu’un lui aurait donné une copie des livres de Neal Boortz …
http://www.fairtax.org
Pauvre Proulx! Il ne faut pas nationaliser les banques mais plutôt libéraliser le marché bancaire canadien en permettant aux banques étrangères de s’implanter ici et d’avoir la possibilité d’acheter des banques canadiennes.
La Suisse a le marché bancaire le plus ouvert et le plus libre…
De plus,il faut surtout abolir les Banques Centrales, abolir les réserves fractionnaires pour retourner à l’étalon-or.
C’est autant de l’Ironie que quand, sur son texte sur le licenciement, il dit:
Ce qui en ferait donc un anti-millitariste et un pacifiste notoire(t’es devenu pacifiste toi?), alors qu’en fait, il ne cherche qu’à réfuter ceci:
Ce qui veut dire qu’il ne demande pas que l’on disbande l’armée, mais plutôt qu’on ne se fasse pas l’illusion selon laquelle l’armée serait productive, et combien de ces 100 000 hommes ont été engagés selon cette croyance, combien d’hommes sont vraiment indispensables pour maintenir la sécurité publique?
Je sais que tu n’es pas habitué avec le concept, mais Bastiat fait des nuances, alors que toi tu ne pense qu’en absolus.
Ah! et un soldat, c’est supposé attraper des criminels et ça expose ça vie au danger a tout les jours? Que je sache, ils risquent pas grand chose sauf quand ils partent en mission auquel cas ils ont des primes si je me rapelle bien.
Y’a un truc que les politiciens on compris le 7 octobre 1969(c’est la date de la dite grève, je sais pas pourquoi, j’avais dans l’idée que c’était en 72, mais après vérification, c’est en 1969), c’est que la société a cruellement besoin des flics pour fonctionner, sans flics, ça tourne rapidement au chaos, alors que plusieurs pays ont pu se passer d’armée sans qu’il y ait de chaos.
Sarkozy n’a jamais promis ça
@ Kraman et @ Frank.
Citation de Nicolas Sarkozy, lors d’un de ses discours électoraux: «Je ne veux pas que nous payions d’impôt sur le revenu, car le chômage est une aliénation et que le travail est une libération.». Cette citation a d’ailleurs été reprise sur plusieurs chaînes de télévision françaises, comme TV5 et France-2, et québécoises, comme Radio-Canada et TVA.
Finalement ton problème c’est que tu lis Basitat au premier degré… Dommage que tu t’en tiennent uniquement au sens littérale de ses propos et que tu ne vois pas l’ironie quand Bastiat l’utilise. Dans son texte sur le licenciement, il ne parle pas de l’armé ou de sécurité nationale, il parle de l’état qui subventionne un secteur de l’entreprise.
Le problème c’est que, je le répète, le texte de Bastiat n’a rien à voir avec l’armée… Ce qu’il dit est plus profond que ça mais tu ne vois que le premier degré.
Oui, un soldat attrape des criminels encore plus dangereux que des policiers et s’exposent à des dangers plus grands.
Moi de savoir que les policiers sont « honnêtes » uniquement parce que l’état leur verserait un plus gros pot de vin que la mafia ça me fait peur.
D’ailleurs je suis sûr que les politiciens serait assez insulter de t’entendre dire qu’on doit acheter leur loyauté.
Puisque Kraman a de la difficulté à voir au delà du premier degré dans les texte de Bastiat, voici une citation de Bastiat qui sera, je l’espère, assez claire pour lui:
L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.
Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. » Hélas! l’État n’a que trop de pente à suivre le diabolique conseil; car il est composé de ministres, de fonctionnaires, d’hommes enfin, qui, comme tous les hommes, portent au cœur le désir et saisissent toujours avec empressement l’occasion de voir grandir leurs richesses et leur influence. L’État comprend donc bien vite le parti qu’il peut tirer du rôle que le public lui confie. Il sera l’arbitre, le maître de toutes les destinées: il prendra beaucoup, donc il lui restera beaucoup à lui-même; il multipliera le nombre de ses agents, il élargira le cercle de ses attributions; il finira par acquérir des proportions écrasantes.
Que d’obsession pour ce qui est égal! À cause de dépenses afférentes, on ne remettra pas à Mr X autant d’argents qu’il a donné par l’impôt! Soit!
Il aurait pu le dépenser ailleurs, soit, c’est bien! Il trépigne du pied, il voulait dépenser cet argent ailleurs, et c’est l’état qui l’a pris pour que d’autres puissent vivre à ses dépends et par surcoit, il ne recevra pas l’exacte valeur qu’il a donnée en service!
Soit, c’est ce qu’on voit!
Qu’on prenne à témoin le produit B qu’il aurait pu se procurer, et faisons le parler, il nous dira sûrement;
»mon prix est l’expression de l’exacte valeur des produits qui sont entrés dans ma composition, plus du travail qui m’a matérialisé, plus la plus-value qu’entend y prendre mon propriétaire »
Quoi? Plus-value? Mr X fustigeait l’impot pour ne pas lui rendre l’exacte valeur de son don(à ce magnanime capitaliste), mais il apparaît que la valeur du produit B n’en fait pas autant, car la sommation de sa valeur d’échange n’est pas égale à la valeur de ce dont Mr X jouira dans l’achat de ce bien(qui est en fait les produits entrés dans sa production + le travail qui l’a matérialisé). Au fond, Mr X s’était fourvoyé tout au long, car dans les deux situations, il perd ce qu’il gagne!
De plus, si on regarde plus attentivement la production totale dans son procès, on se rendra compte d’une chose: la division du travail entre travail manuel et travail intellectuel. les managers ne sont-ils pas les bureaucrates du privé? Ils accomplissent le même type de travail… non?
Eh bien….
Qui vit au crochet de qui? Le propriétaire ne prend dans la production qu’un rôle de propriétaire, indépandement du reste. En tant que propriétaire, il ne fait qu’avancer le capital, et c’est le travail de ses salariés dans la division du travail qui lui permet d’obtenir plus que ce qu’il avance. Tirez en vos conclusions.
Au reste, bastiat ne comprend pas grand chose à l’impot, ni à la société capitaliste d’ailleurs.
Sarkozy n’a jamais dit ça. C’est d’ailleurs introuvable sur internet.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070422/CPMONDE/70422056/0/CPFRONTPAGE
L’objectif de l’armée n’a jamais été de produire donc la remarque est inepte. Le rôle de l’armée est de protéger les citoyens contre les agressions extérieures et donc de leur permettre de profiter des richesses qu’ils ont produites sans avoir à craindre de se les faire voler par des prédateurs extérieurs. Pareil pour la police qui elle focuse sur les prédateurs intérieurs.
Le discours de Bastiat concerne le fait que la France avait à son époque une armée surdimensionnée par rapport aux menaces extérieures et à ses finances. Pas assez d’armée est suicidaire comme le prouve les défaites françaises de 1870 et 1940, trop d’armée est déraisonnable comme le prouve l’effondrement de l’URSS.
Sans le propriétaire il n’y aurait pas de salarié…
Personne ne vit au crochet de personne dans une relation employeur-employé, c’est une transaction volontaire.
Bien sur que non. Un fonctionnaire doit son poste par l’imposition (le monopole) de l’état dans un secteur d’activité. Le gestionnaire lui doit son poste par ce qu’il peut apporter à une compagnie. Le fonctionnaire lui n’a pas besoin de rien apporter pour assurer son travail.
Pour le reste:
‘Quand Jacques Bonhomme donne cent sous à un fonctionnaire contre un service réellement utile, c’est exactement comme quand il donne cent sous à un cordonnier contre une paire de souliers. Donnant donnant, partant quittes. Mais, quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire pour n’en recevoir aucun service ou même pour en recevoir des vexations, c’est comme s’il les livrait à un voleur. Il ne sert de rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cent sous au grand profit du travail national; autant en eût fait le voleur; autant en ferait Jacques Bonhomme s’il n’eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal.’
LOL!
Il y a des incroyables citations loufoques dans ces commentaires!
Ton problème, c’est que tu ne prends en compte de Bastiat, que les Passages qui t’arrange, et tu perd beaucoup de ses nuances. Si au moins tu m’avais objecté qu’une subvention aux arts de la part du gouvernement ça reviens au même que: »le luxe des grands fonctionnaires encourage les arts, l’industrie, le travail. « , mais non même pas.
Tu sembles aussi oublier un truc très très très important, Bastiat a vécu en France de 1801 à 1850, donc le gros de ça vie active, il l’a vécu sous la restauration de la royauté, et qui dit royauté(et empire aussi, mais il ne vivra pas assez longtemps pour connaitre le second empire), dis vivre sous un luxe écrasant au frais du peuple. Je craint que ce que tu prend pour du second degré, est en fait un pure et simple anachronisme de ton esprit. Tu oublie que son époque était toujours empreinte d’une lourde tradition aristocratique.
Non, dans le licenciement, comme le titre le dit, il parle de licenciement, donc pas d’armée ni de subvention aux entreprises, mais de se qu’un licenciement n’est pas mauvais en soi, qu’il libère de la main d’oeuvre qui sera plus efficace autrement, puisque quand on licencie, c’est qu’on est pas assez productifs(et y a t’il quelque chose de moins productif économiquement qu’une armée?). Si on applique son raisonement a une armée, l’expérience démontre que sur le cours terme, si on a eut une mobilisation importante, il a tort, ainsi, la plupart des États, après une guerre, vivent une recession, même les USA après les guerres mondiales en ont vécues, même si aucune dévastation n’a eut lieu sur son territoire, ou presque, c’est une période d’ajustement a cause du grand afflux de main d’oeuvre soudain. A plus ou moins long terme, ça se place on s’entend et que cet ajustement est largement plus profitable pour l’économie qu’une mobilisation prolongée sans raison.
La plupart des soldats n’ont jamais vu le feu en dehors de l’entrainement, donc pour les dangers plus grands on repassera. Tu savais que seulement 1 soldat américain sur 4 a connu le feu de l’ennemi durant la seconde guerre mondiale, et que de ce nombre, un sur deux n’a jamais tiré un coup de fusil sur l’ennemi pendant la guerre? C’est que l’armée, c’est pas que des soldats aux front, c’est aussi la logistique, la mécanique, etc.
Mais aussi, je te rapelle que pour entrer a l’armée, ça prend une bonne santé générale, et c’est tout. Pour devenir flic, ça prend une bonne santé générale, tes math 436, une technique policière au collégial et un stage a nicolet réussi. Bref, les exigences ne sont pas les mêmes. Et pour cause, le travail des flics est beaucoup plus multi-disciplinaire que celui des soldats(en fait si on intègre tout les corps de métier de l’armée c’est faux, mais je ne considère ici, que ce que le simple soldat fait et doit savoir par rapport au simple flic patrouilleur).
Et faire tout ce que les flics font et les exigences que cela demande(car a partir du moment où on leur a accordé des salaires plus interessants, on a pu augmenter nos exigences de recrutement), j’en connais pas gros qui le ferait pour des pinottes. Et C’est pas comme si être flic, c’était un bon moyen de se mettre riche, 50-60k par année, c’est un bon salaire, mais c’est pas la fin du monde non plus.
Mais bon, si tu préfères une police payé pour des pinottes et corrompue, c’est ton choix! En attendant, tes PDG qui mérite tant leur salaire(et je suis pas complètement en désaccord avec toi là dessus, je reconnais que certains mérite tout a fait l’argent qu’ils gagnent), combien parmis eux sont mort en servant l’interet public?
Ce que dit Bastiat est très clair quelque soit le contexte historique: payer des fonctionnaires inutilement est nuisible pour l’économie.
Bastiat cite l’argument qui est habituellement fait pour ensuite la démolir. Mais toi, tu utilise ce passage pour essayer de nous faire croire que c’est la position de Bastiat.
Ce passage était vrai il y a 200 ans et il l’est encore aujourd’hui:
« Quand Jacques Bonhomme donne cent sous à un fonctionnaire contre un service réellement utile, c’est exactement comme quand il donne cent sous à un cordonnier contre une paire de souliers. Donnant donnant, partant quittes. Mais, quand Jacques Bonhomme livre cent sous à un fonctionnaire pour n’en recevoir aucun service ou même pour en recevoir des vexations, c’est comme s’il les livrait à un voleur. Il ne sert de rien de dire que le fonctionnaire dépensera ces cent sous au grand profit du travail national; autant en eût fait le voleur; autant en ferait Jacques Bonhomme s’il n’eût rencontré sur son chemin ni le parasite extra-légal ni le parasite légal. »
Exactement ce que j’ai dit, ce texte parle de subventions aux entreprises.
Comme ceux qui veulent une aident gouvernementales pour l’industrie forestières.
Et les policiers, tu crois qu’ils sont exposés au dangers tous les jours ?
Bon sang, réfléchit avant d’écrire.
Que ça te plaise ou non, la vie de soldats est plus risqué que celle de policiers.
Malgré tout, le soldat est moins payé et malgré tout, il n’accepte pas de pot de vin de l’ennemie.
Et bien, j’aurais tout lu… UN soldat doit savoir se battre, connaître les coutume du pays, parler la langue du pays, savoir organiser des réseaux communautaire dans le pays à reconstruire, être psychologue, économiste, policier…
Vraiment, tu t’enfonces…
Je ne veux pas de policier qui serait corruptible s’il avait un salaire moins élevé.
Parce qu’un policier ne doit jamais être un mercenaire !
Dans pas long Kraman va essayer de nous faire croire que Bastiat était communiste…
Bon on va commencer très soft en répondant à notre très cher Jean Luc…
Comment Sarko planifie t’il réduire, voire éliminer completement l’impot des français? Augmenter son salaire de 170%(il me semble que c’est le bon chiffre, corrigez moi si j’ai tort), ne me semble pas exactement comme la bonne façon d’y pavenir. La dessus d’ailleurs, je crois personnellement que les élus n’ont pas toujours le salaires qu’ils méritent, mais aucun que je connaisse ne mérite 170% d’augmentation.
ensuite Tom:
C’est typique, toute personne qui ne dit pas exactement la même chose que toi est automatiquement un communiste! C’est sur clair et évident. Sache deux chose, premièrement, je n’ai rien dit d’autre sur Bastiat qu’il était un homme de son temps décriant des problèmes de son temps, vous ne semblez pas prendre la mesure de se que je dit quand je vous dit qu’à son époque l’aristocratie prenait encore une grande place dans la société, la restauration est une tentative de retour à une société des ordres(peuple, clergé et noblesse) si vous l’ignoriez! Il est normal que Bastiat les combatte sans avoir besoin d’être communiste(qui n’existe pas exactement dans leur forme moderne encore a l’heure de sa mort). Deuxième chose, il faut savoir sur mon compte, qu’aussi tata à gauche que vous aimeriez me voir et que je sois réellement, techniquement, j’ai toujours été un féroce anti-communite, une de mes insultes favorites étant textuellement »sale bolchévique de merde ». La gauche, même à l’extrème, ne se limite pas au Bolchévisme ou au communisme, d’où selon moi, l’inutilité du terme gogauche…
Bon maintenant d’autres petits truc que je voulais répondre plus tot mais que j’ai stupidement oublié de répondre:
Sans le savoir tu répète ce que je dis en d’autre mot. Quel part de l’armée était entretenu par la croyance que ça aidait l’économie, et quelle part l’était pour son utilité réelle, c’est a dire défendre la sécurité nationale, a laquelle Bastiat ne s’oppose pas… A son avis, trop.
Bien que sur l’URSS je ne te donnerai pas tort, sur les deux défaites française, je devrai le faire. En 1870, Napoléon III déclare la guerre aux Allemands, pas pour le plaisir, mais bien parce qu’il est sur de la gagner. Il avait sous évalué l’importance des innovations technologiques et tactiques récentes que les allemands avaient introduit a leur armée en observant mineutieusement le déroulement de la guerre civile américaine. Il a mangé une volée. En 1940, il est interessant de noter que la France avait autant et a peu près d’aussi bon char que les allemands… le problème étant la doctrine d’utilisation, pour les français, les tanks servaient simplement a apuyer l’infantrie, ce n’était pas une arme propre, et ce malgré ce qu’avait écrit, en 1936, un obscur officier, un certain colonel De Gaule… Bref, une grosse armée, bien équipée, avec un staff vieillisant et un morale populaire au pacifisme, ça pouvait pas donner grand chose…
Maintenant, David:
Bon j’assume que tu a fait un lapsus, que tu a confondu politiciens et policiers… cela dit, croit tu qu’il seraient moins insultés de t’entendre dire qu’ils ne méritent pas leur salaire?
Non, moi je lis Bastiat au complet, pas juste les passages qui m’arrangent.
Tu sais le plus drole, en lisant et relisant sa citation, je ne peux être que pleinement d’accord avec lui! Parce que Bastiat parle de donner 100 sous pour en recevoir rien du tout, ou alors, de façon très indirecte, ce qu’un voleur aurait pus faire à la place de ce fonctionnaire, c’est a dire dépenser et stimuler ainsi l’industrie des maisons de débauche ou autre industrie du luxe, ou même de la nécessité(dépandant du voleur).
Mais ce n’est pas ce que dénonce Bastiat. il le dit lui même:
Et c’est exactement ma position, l’État est sensé rendre a tout un chacun un service équivalent a ce qu »il pait. Maintenant, est-ce vraiment le cas, c’est un autre débat. Personellement, je vois des quantités phénoménales d’argent dépensées pour n’importe quoi alors que l’hopital le plus près de chez moi(maisoneuve-Rosemont pour ne pas le nommer) à l’air d’un hopital tout droit sortie de bosnie-herzégovine en 1995!
Y a t’il de l’argent mal dépensé par l’état? Certainement, tu as toi même démontré que le Québec était la Province/État qui donnait le moins a son systèeme de santé per capita! Mais de là a trouver l’impot, donc le financement de l’État, et donc finalement l’État inutile, il y a une grosse marge que je ne franchirai pas!
NON! Bien que Bastiat ait au moins un autre texte a ce sujet, celui ci ne parle pas de ça. Et personelement, quand on perd une industrie(pas une usine, mais bien une industrie au complet), on perd un savoir faire, un atout qui pourrait pourtant nous être utile plus tard, ne serait-ce que l’opportunité de mieux utiliser ce savoir-faire pour améliorer cette même industrie.
Essayer de nous faire croire que Bastiat défend l’impôt c’est l’équivalent que de vouloir nous faire croire qu’il était pote avec Marx.
Et Newton était un homme de son temps qui décrivait la gravité en son temps… N’importe quoi.
Non, il ne le mérite pas. Et si un policiers me dit que si on le paye moins il se laissera corrompre alors qu’on le fiche à la porte. Nos soldats font des sacrifices bien plus grand pour une paye plus petite.
T.as peut-être pas réalisé mais Bastiat utilise des guillemet dans son texte. Les guillemet servent a indiqué que Bastiat rapporte les parole des autres, pas les siennes…
Et Bastiat démontre par la suite que ce n’est jamais le cas. Tout le texte de Bastiat est construit de cette manière. Il énonce la position du clan adverse pour ensuite démontrer qu’elle est fausse.
Et pour Bastiat, un fonctionnaire ne rend JAMAIS un service équivalent:
L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.
Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. » Hélas! l’État n’a que trop de pente à suivre le diabolique conseil; car il est composé de ministres, de fonctionnaires, d’hommes enfin, qui, comme tous les hommes, portent au cœur le désir et saisissent toujours avec empressement l’occasion de voir grandir leurs richesses et leur influence. L’État comprend donc bien vite le parti qu’il peut tirer du rôle que le public lui confie. Il sera l’arbitre, le maître de toutes les destinées: il prendra beaucoup, donc il lui restera beaucoup à lui-même; il multipliera le nombre de ses agents, il élargira le cercle de ses attributions; il finira par acquérir des proportions écrasantes.
Vraiment, comme l’a dit Tom, tu semble assez aveugle pour essayer de nous faire croire que Bastiat était un communiste…
Soupir…
Dans son texte sur le licenciement, Bastiat explique pourquoi il est stupide pour l’état de dépenser pour sauver des emplois.
M’enfin, j’essaye de raisonner un type qui considère que Bastiat était socialiste…
T’as raison, c’est une tragédie nationale que le Québec ait perdu ses forgeront au dépend d’industries inutiles comme Ubisoft…
En te lisant, le mot réactionnaire me vient À l’esprit…
Le texte de Bastiat est très clair, il refute la propagande selon laquelle les fonctionnaires, militaires ou non, génèrent des ressources et que par conséquent ce n’est pas un problème d’en avoir en surnombre. Bastiat prouve au contraire que les ressources allouées au financement de fonctionnaires inutiles sont nuisibles à l’économie ce qui est incontestable.
Si tu penses que ce n’est pas le cas, toi et les autres gogauchistes pouvez toujours vous cotiser pour payer des fonctionnaires inutiles mais avec votre argent.
Encore une fois tu melanges des pommes et des oranges. En rhetorique c’est habile.
Parce qu’encore une fois tu confonds une science pure ou naturelle (la physique) a une sciences appliquee. Tu confonds une realite naturelle (la gravite) a un savoir construit – l’economie.
Tu sais ce que j’en pense, et je connais aussi ta position. Je crois pas qu’il soit necessaire d’en faire un debat.
La courbe de Laffer c'est de la science pure mon cher.
Et la gravité, comme l'inflation sont des phénomènmes naturels non-construit.