En cette période des fêtes, voici les provinces qui donnent le plus aux organismes charitables…

J’imagine que les Québécois se disent que c’est à l’état de s’occuper de faire la charité…
Source:
Dons de charité
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En cette période des fêtes, voici les provinces qui donnent le plus aux organismes charitables…
J’imagine que les Québécois se disent que c’est à l’état de s’occuper de faire la charité…
Source:
Dons de charité
Non c’est beaucoup plus simple que sa, au Québec il n’y en a pas de pauvre!
Mauvais indice…
Tu devrais prendre le per capita…
Vrai, est-ce que les dons médians incluent tous les gens qui ne donnent rien? Mais plus important encore:
Il est vrai que la redistribution étatique décourage la charité privée. J’avais lu quelque part que la charité privée aux États-Unis est trois fois plus élevée qu’au Québec, même par capita. Par contre, si on compare l’ensemble de l’aide que reçoivent les pauvres aux États-Unis par rapport à ceux du Québec, c’est le Québec qui donne plusieurs fois plus (par l’aide étatique).
Donc, c’est vrai que la redistribution étatique décourage la charité privée mais, sans aide étatique, la charité privée ne remplace qu’une petite fraction de l’aide totale que reçoivent les pauvres par l’État.
Je paie assez de taxes à l’assurance-maladie, au BS, à la pension de retraite et à l’assurance de chômage. Et je ne les emploie pas. Après tout, je gagne preque assez pour payer le coût de vie d’étudiant.
Conclusion: Je fais assez de charité que je peux payer. Et peut-être que je suis toujours égoïste.
Une culture d’étatisation, c’est une culture de déresponsabilisation
J’ai pas dit que le constat général est faux, j’ai dit qu’il existe de meilleures indices!
C’est vrai… C’est pourquoi aucune solution n’est parfaite.
La redistribution étatique offre la quantité, la charité privée offre la qualité. C’est pourquoi le communisme autant que le capitalisme absolument libéral sont des extrêmes déséquilibrés qui ne maximisent pas les possibilités. Les systèmes de « troisième voie », à la Tony Blair, me semble être la voie de l’avenir.
Bien d’accord avec JFrost.
Si j’avais plus d’argent dans mes poches, j’imagine que je serais plus porté à donner aux oeuvres de charité.
Il doit y avoir beaucoup de personnes qui pensent comme ca.
Mais il faut dire que c’est sûrement ancré dans la « culture » québécoise…
Au lieu d’avoir l’État qui se mêle de la charité, ils pourraient simplement jouer dans les règles d’imposition pour que jusqu’à concurrence de X le crédit d’impot est de 1:1 sur le don. Ainsi tu aurais de l’argent qui finirait en charité sans avoir à construire yet another grosse structure gouvernementale.
Je crois que c’est déjà le cas?
Si on paie pour des structures gouvernementales, c’est parce qu’elles sont nécessaires pour imposer l’argent que les gens refuseraient de donner en charité. Il est beaucoup plus facile de décider de donner collectivement qu’individuellement, parce que les individus préfèrent nettement plus garder leur argent pour eux-mêmes (nature humaine oblige). Dans un sens, la charité privée aussi implique une certaine forme de déresponsabilisation; la plupart des gens se disent « Les autres donneront, moi j’ai besoin de mon argent ».
Par contre, c’est clair que les structures sont beaucoup trop grosses et beaucoup trop lourdes. Une redistribution étatique saine serait de donner l’argent directement aux pauvres, peut-être sous forme de coupons si on croit que des enfants seraient négligés autrement, pour laisser le choix au gens et laisser le privé offrir les services. Le principe socialiste selon lequel l’État doit non seulement payer pour les services mais il doit en plus les offrir lui-même est, à mon avis, la cause de tous les problèmes et de toutes les frustrations.
J’connais pas l’impot par coeur mais me semble que les dons sont pas à 1:1, mais j’peux ben me tromper.
Là je pourrais pas mieux dire.
Haha, moi non plus je ne connais pas la loi de l’impôt par coeur! Par contre, j’ai entendu plusieurs fois qu’on ne paie pas d’impôt du tout sur la charité. Il faudrait vérifier…
Le Québec n’est pas moins généreux que le R.O.C. ( rest of Canada ) , c’est tout simplement que la statistique qui est de Statistique Canada , omet de dire qu’elle prend ses sources des rapports d’impôts des canadiens en dons de charité .
Dans le R.O.C. , on a la mentalité de donner plus à un seul endroit , avec reçu pour impôt . Au Québec on donne autant mais à plusieurs endroits sans exiger de reçus pour l’impôt .
Si quelqu’un ne produit pas de reçus de charité dans son rapport d’impôt et bien il n’est pas comptabilisé pour cette statistique .
Je suis encore une fois déçu de voir des gens poser des questions dont les réponses se trouvent dans le lien inclus dans le billets…
Je suppose que tu as des statistique pour prouver ça…
Centraide ? équiterre? moissonmontreal? le chainon? le Dr Julien?
Oui? Tu me cites une liste d’organismes de charité… Quel est ton point?
C’est un fait que l’État donne quantitativement plus d’argent que les individus mais l’argent donné par les individus ne résulte pas en déresponsabilisation, il est donc de meilleur qualité. Tu avais peut-être compris autre chose…
Un bon exemple que la les programme sociaux ne valent pas la charité volontaire, je vous conseille de lire ce livre:
The Blind Side: Evolution of a Game
Un must pour les fans de football et qui raconte l’histoire extraordinaire de Michael Oher.
Ce que j’aurais donné en dons de charité cette année va me servir à m’acheter une souffleuse… Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Un peu tard, mais le crédit d’impôt est d’environ 0,35:1 pour la portion des dons en dessous de 200$ et de 0,53:1 pour l’excédent (les deux gouvernements vous redonnent 53¢ au total pour chaque dollar donné en charité), et vous pouvez donner 75% de votre revenu…
Si c’était 1:1 ça voudrait dire que le gouvernement renoncerait à taxer votre revenu si vous décidiez de le donner à n’importe quel organisme de bienfaisance = il exploserait aussitôt.
2 points en réponse à Francis:
1- Le gouvernement peut mettre un plafond limite en pourcentage sur le montant déductible.
2- Il se retire des programmes de charité et baissent ainsi ses dépenses.