La semaine dernière l'OCDE a rendu public son enquête PISA sur la qualité de l'éducation. L'événement a donné lieu à une véritable séance de "petage de bretelles" au Québec. On a appris que si notre province était un pays, les élèves québécois seraient classés 5e en math, 4e en lecture et 4e en science.
Moi je vois dans ces résultats une tragédie…
Premièrement, cette enquête a été faite chez les élèves de 15 ans et moins, autrement dit chez ceux qui n'ont pas encore subit la réforme scolaire. Les résultats dévoilés la semaine dernière démontrent que la réforme était inutile puisque l'ancien système donnait d'excellents résultats. Nous avons gaspillé des millions dans l'implantation d'une réforme qui risque de donner de moins bons résultats que le régime précédant.
Ensuite, il est décourageant de voir que malgré leur grand talent, les élèves québécois décrochent plus qu'ailleurs. Les jeunes Québécois sont ceux qui décrochent le plus au secondaire et tout en étant les moins susceptibles d'avoir un diplôme universitaire.
L'enquête PISA démontre que les écoliers québécois ont beaucoup de potentiel. C'est une tragédie de voir nos élèves gaspiller ce potentiel en décrochant ou en ne faisant pas d'études universitaires…
Sources:
Cheminements des jeunes Canadiens des études au marché du travail
C’est l’inverse, les moins de 15 ans sont dans la réforme.
Pas les 15 ans et moins (3e secondaire) au moment où l'étude a été faite.
La réforme au secondaire a été appliqué en première secondaire en 2005-2006. L'étude PISA a été faite en 2006.
L’école manque de valorisation au Québec. C’est très dommage, on passe à coté car l’économie moderne c’est le savoir.
On avait cru renverser la tendance avec la Révolution tranquille, mais ca n’a pas été assez.
J’ai carrément l’impression que la « facilité » avec laquelle on peut aller à l’école et avoir un diplome enlève beaucoup de valeur et de prestige au processus académique.
Quand quelquechose ne coutent pratiquement pas d’efforts, de temps d’argent et de ressource, c’est pas très prestigieux.
HAHAHA, je ris la…
Pas d’effort: Tes pas rendue a l’université ? Ou alors oui, et tu es un génie qui n’étudie pas ?
Pas de Temps: 27h00 de cours par semaine et autant en étude… ca me fait dire que quand je suis en stage, je suis en vacance…
Pas d’argent: Faux, pendant que tu va à l’école, tu ne peux pas travailler, tu vie littérallement sur le seuil de la pauvreté…
Alors, non, faire des études, ce n’est pas facile, mais oui , ça rapporte a long terme.
P.s.: David, pourquoi ne parle tu pas des bonnes choses qui ressorte de l’étude PISA ? N’es-tu pas capable d’écrire quelquechose de bon sur le Québec parfois ? Je t’invite a allez lire l’article de Dubuc, nuancé: http://www.cyberpresse.ca/article/20071209/CPOPINIONS05/71209011/6753/CPOPINIONS05
Salut tout le monde!!!
Je fais partie de l’année cobaye de la réforme. Croyez-moi; ce n’est pas une partie de plaisir…
1. Les profs sont tous mêlés sur quoi et comment enseigner
2. Les élèves sont mêlés
3. Les élèves ont de moins bons résultats qu’avec l’ancien système (selon ce que j’ai pu constater, je peux me tromper)
Je crois que la réforme a justement été mise en place afin de lutter contre le décrochage scolaire. Il est bien possible que les résultats des jeunes québécois soient moins bons à la prochaine étude de l’ocde mais je crois que la prudence dicte d’attendre les nouveaux résultats avant de parler de tragédie.
Francois, j’ai fait la moitié d’un bacc en génie et présentement j’suis à 1 session de mon bacc en administration.
Sauf que génie, admin, médecine, pis ces trucs là oui c’est ruff, mais t’as genre tout le reste des baccs qui est une foutue joke pas ben ben plus dur qu’une technique.
Quand j’vois des programmes comme musique, éducation physique, philo, etc qui sorte des diplomés à tour de bras, ca fait baisser la valeur des baccs
Je ne veux pas te faire dire ce que tu ne dis pas, ni rire de ton commentaire mais personne ne parle de faire un doctorat ici. On parle d’études secondaires. De la matière obligatoire. Des programmes qui, de part le monde, sont équivalents en terme de contenu.
C’est peut-être pas très « prestigieux » de savoir écrire, mais c’est mauditement pratique!
Alors quelles solutions faudrait-il implanter? Plus de « sélections » au niveau primaire et secondaire? Un système à la japonaise où les ados se suicident pour avoir poché un examen?
Le Québec se targue d’avoir une université accessible, malgré tout ce n’est pas assez pour augmenter la fréquentation. C’est paradoxal.
On dit que ce n’est plus assez prestigieux. Comment ça se fait alors que ce que je vois ici, ce sont des jeunes qui sont encouragés à faire 10 ans d’université (gratuite) – malgré que tout le monde est conscient que ça ne « paye » plus. Il y a donc une valorisation chez eux, qu’au Québec on n’a pas été chercher.
Je travaille dans une école secondaire en Allemagne. Les jeunes de 12ième, ils me parlent d’aller faire des stages aux US, d’aller vivre au Canada ou en Australie pour avoir de l’expérience… Quand j’avais leur age au Saguenay et je disais vouloir quitter le Canada au plus vite, on me regardait avec de grands yeux… Des milliers de Québécois se disent encore « kosse ça donne d’apprendre l’anglais » – pendant ce temps, j’ai des élèves (en français et anglais) qui aimeraient apprendre l’espagnol mais la Saxe ne le permet pas dans notre école!
J’ai un bac de science politique. Tout le monde au Québec me demande ce que je vais faire avec ça. Si je veux un emploi direct, je vais devenir fonctionnaire mais ça m’intéresse pas. J’ai adoré travailler dans l’industrie du voyage, et je pense que je vais y rester. Qui sont mes collègues? Du monde avec des formations en politique, en histoire. Mon boss est archéologue, il part en expédition 3-4 fois par année.
Tu vas me dire ça paye pas. J’ai déjà eu à appeler à Paris pour des clients, les guides se détaillaient à 300-500€ pour la journée! Pour faire ce cash-là, t’as étudié l’histoire de Paris – pas en technique de tourisme à Saint-Félicien.
Mais oui, pas besoin de le dire, on travaille pas tout le temps donc la moyenne peut être ordinaire. Mais j’aime mieux faire de quoi qui va chercher mes compétences et mériter pleinement mon salaire qu’être payé grassement pour une job genre opérateur de charrue, qui ne demande pas grand chose au fond.
Un autre truc, par rapport à ce que tu écris sur les bacs pas plus dur qu’une technique, c’est que c’est vrai que les débouchés de certains font dur. Comment ça se faire qu’au Québec, une maitrise en biologie moléculaire t’amène à être technicien de labo? Il y a un problème. Tant qu’à faire ça, fais ta technique tout de suite et tu es au travail 4 ans plus tôt!
J’voyais plus le post-secondaire dans ma précédente intervention.
Obtenir un bacc (juste le papier) est salement facile au Québec comparé au reste de la planète.
Un truc facile à obtenir attire pas le prestige, personne est impressionné quand ils apprennent que tu t’es tappé la grosse julie qui s’est fait tout tes chums.
C'est aussi mon impression. Tous les programme à l'université devrait être contingenté.
Si tu sorts du CÉGEP avec une "cote Z" ou une "cote R" inférieure a un certain seuil, pas d'université.
Voilà qui devrait en motivé quelqu'un, valorisé l'effort et être sur que l'argent mis par le gouvernement dans les universités rapportera.
Dans bien des endroits, l’investissement en argent est le « modérateur ». Dans bien d’autres endroits, c’est le contingentement.
Ici on a ni un ni l’autre. Donc ca entre et ca sort comme d’un moulin.
Se complaire d'un verre ½ plein ne donne rien, c'est pas ça qui fait avancer les choses.
La tragédie c’est surtout de voir des élèves de 15 ans réussir aussi bien mais décrocher autant.
«Si tu sorts du CÉGEP avec une “cote Z” ou une “cote z” inférieure a un certain seuil, pas d’université.»
DG, on dit «cote R», maintenant.
C’est vrai que ces chiffres sont tragiques, mais tu oublies l’essentiel: LA FORMATION DE CITOYENS.
Le français, la philosophie, l’Histoire, la géographie, la science politique, l’éducation économique, le civisme, l’économie familiale et l’éducation sexuelle, nos pseudo-experts en éducation devraient axer sur ces cours-là pour la formation des étudiants au secondaire.
Le reste, c’est important pour les futurs scientifiques et ingénieurs.
http://www.youtube.com/watch?v=sb-Fj-8JdGU
J’suis bien d’accord avec le gars du vidéo.
Le programme de musique est contingenté dès le premier cycle à l’université. Les étudiants suivent un programme exigeant. Je crois donc que c’est faux de dire que les diplômés des facultés de musique font baisser la valeur des baccs.
Pour la philo et l’éducation physique, je ne connais pas assez pour me prononcer.
Les programmes de musique sont contingentés dans toutes les universités du québec?
C’est la cote R et non la cote Z, par contre.
Diplôme d’études supérieures spécialisées en théâtre de marionnettes contemporain
http://www.programmes.uqam.ca/3010
Diplôme d’études supérieures spécialisées en théâtre de marionnettes contemporain et Diplôme d’études supérieures spécialisées en politique, pensez-vous que c’est le même cours?
Hehehe moi je la trouve ridicule. Après 2 ans d’études, il serait impossible pour les élèves tire-au-flanc de s’inscrire à une faculté? Sans moyen de secour?
Par contre, il est vrai que le contingentement universitaire devrait être reserré. D’un autre côté, il ne doit pas l’être trop. Je donne mon exemple, car j’ai fait mon cégep en 3 ans et que j’ai foxé des cours plusieurs fois. Je suis désolé de vous décevoir, mais à 17 ans, la moitié des étudiants de sciences santé comprennent qu’ils ne sont pas faits pour médecine et se remettent en question (et leur éducation aussi). Les gens atteignent la majorité au cégep. C’est un moment de changement et il doit passer. Pour certains, ça passe bien; pour moi et plusieurs autres (certains de mes confrères universitaires sont encore dans ce cas), la pillule est dure à avaler.
Je suis sorti avec une cote R de 25-26 de sciences dures et compliquées, ce qui est totalement nul. Pourtant, j’ai été accepté en génie des bioressources à McGill et je me classe parmi les premiers de la classe maintenant. La raison? J’ai trouvé ce que je voulais faire, je m’y applique, je trouve ça amusant.
Si vous voulez un contingentement, je suis pour. Le contingentement doit être reserré pour les programmes, mais il doit exister des alternatives pour les étudiants qui n’ont pas les notes, mais qui ont le talent et la volonté. La polytechnique offre par exemple des examens, si vous n’avez pas la cote R de 26, pour prouver que votre niveau est adéquat pour faire partie d’un programme de génie. Et ce n’est pas de la petite bière! Ce genre de tests serait essentiel pour une hausse du contingentement, sans quoi on se priverait de plusieurs bons éléments. Déjà que je trouve cruel que quelqu’un, après deux ans d’études dans un pré-universitaire, s’apercevrait qu’il n’a pas les notes pour faire quoi que ce soit et qu’il ne peut rien tirer de ces deux années d’études…
Dernier point:
http://www.cadeul.ulaval.ca/geldesfrais/image2.php?largeur_max=1500&fichier=img/fin-page49.png
Un des arguments de DG est que LES JEUNES sont les moins susceptibles d’avoir un diplôme universitaire au Québec.
Au contraire, selon le recensement de 2001, nous ne sommes ni les premiers ni les derniers au niveau universitaire chez les jeunes (ce recensement traite de la tranche 20 à 24 ans, qualifiés comme « jeunes »). Par contre, on remarque que niveau technique, la présence des cégeps fait exploser notre formation.
D’ailleurs, un graphique d’Antagoniste ici montre que le Québec a le 3e plus haut ratio de population active ayant la scolarité la plus élevée au Canada.
http://www.antagoniste.net/WP-Uploads/2007/10/education221007c.gif
Donc, je vois beaucoup de bonnes nouvelles dans ce dossier, et beaucoup de mauvaises. On assiste aux deux extrêmes: le décrochage au secondaire et une réussite prodigieuse au post-secondaire pour les jeunes, qui malgré un faible taux de scolarité universitaire dans la population en général, arrivent maintenant, grâce à des frais de scolarité plus bas, à rattraper l’écart que notre province avait pris au niveau du taux de diplômation universitaire. Pis encore, notre secteur technique est en pleine effervescence.
Pour le décrochage au secondaire, les sociologues savent que le problème a un sexe et un milieu. L’encadrement et le suivi des élèves à l’école est la première arme. Une réforme scolaire aurait pu en être une autre, pour permettre de l’améliorer, mais elle ne peut se faire sans l’appui et la participation des responsables de l’éducation (profs, directeurs, etc.) et a été imposée de façon rapide et drastique, au lieu d’être progressive. On assiste à des conclusions pas très bonnes, comme celles que l’on a maintenant, car la réforme était nécessaire pour régler ce problème, mais qu’elle a été mal organisée.
« Le candidat doit être titulaire d’un baccalauréat ou l’équivalent, obtenu avec une moyenne d’au moins 3,2 sur 4,3 ou l’équivalent, dans une discipline artistique (art dramatique, arts visuels, arts médiatiques, danse, musique) ou dans une discipline connexe en lien avec le programme. Exceptionnellement, le candidat qui a obtenu son baccalauréat ou l’équivalent, avec une moyenne cumulative inférieure à 3,2 sur 4,3 mais égale ou supérieure à 2,8 sur 4,3 ou l’équivalent, peut être admis après étude de son dossier par le sous-comité d’admission et d’évaluation du programme. Tout candidat doit avoir suivi au moins trois cours reliés au théâtre de marionnettes au premier cycle ou avoir suivi une formation équivalente par exemple, trois stages professionnels offerts par l’Association québécoise des marionnettistes (AQM) ou réalisés à l’étranger.
»
Moi, je vois un extrêmement grand contingentement là-dedans. À l’université, ne fait pas du théâtre de marionnettes qui veut!
P.S. Extra job (désolé): si possible, fusionner mes deux messages ^^
Tu vois un lien entre les frais de scolarité et le taux de fréquentation? En tout cas ton lien ne doit pas être statistique mais idéologique.
Dans mon temps il n’y avait pas de cote R, mais juste la cote Z.
Étant moi même bachelier en administration j’aimerais nuancer tes propos. Les problèmes que tu décris dans les autres BAC sont tout aussi présent en administration.
Tu sors ça d’où?
Je connais quelques étudiants étranger (France(administration), Suède(génie forestier), BC(droit))… et ils s’accordent tous pour dire que leurs études au Québec sont très exigentes.
3,2 c’est pas bien fort comme moyenne… C’est même pas B+.
C’est ça qui est pas normal. Il faut responsabiliser les gens en ramenant la taxes à l’échec et avec plus de contingentement.
Quand un élève reprend un cours au Cégep, c’est pas normal de faire payer les contribuable parce que l’élève en question a décidé d’être paresseux.
Ce qui ramène l’idée d’éliminer les CÉGEPs pour rallonger le secondaire.
Je n’ai rien contre ça.
C’est pas mon argument, c’est un fait rapporter par Statistique Canada.
Les stats que je rapporte dans ce billet concerne 2007.
Oui, pour les 25-44 ans (comme le dit le titre sur le graphique). Là on parle de la génération actuelle. Génération qui a vu une explosion du taux de décrochage.
Moi, je suis contre le contingentement justement pour éviter de perdre des gens qui comme toi, on eut des notes poches pour x raison, mais qui au final sont particuliérement doué dans leur domaine. Qui a décidé que seuls les gens ayant une moyenne de plus de 95% pouvait être de bons docteurs? Moi, plutot que de contingenter, je préfère soumettre l’étudiant a une obligation de résultat. Une sorte de sélection naturelle dans les premiers cycles au fond. L’accessibilité reste donc ouverte, mais on s’assure aussi qu’à la fin, on a diplomé des gens parfaitement compétent.
Le contingentement va justement faire en sorte que les élèves avec du potentiel se force un peu plus au lieu de perdre leur temps et notre argent dans les CÉGEP.
Moi je n’accepterait pas de prendre l’avion avec un pilote qui a réussit son examen avec 80%.
P’tit gars, la journée que tu sorteras de ton salon pour voyager un peu tu n’auras même pas l’idée de demander le diplôme du pilote.
En attendant, si la situation de l’éducation te désole tant que ça, tu pourrais apprendre à écrire le français correctement. Ce serait déjà une amélioration dans le paysage.
Ce n,est pas ce que le contingentement prévient, il prévient que le pilote ait réussi ses math 536, moi je m’en fous de savoir s’il est bon en math, moi je veux qu’il ait obtenu au moins 95% a son examen de pilote, tu saisis?
Un candidat potentiel de médecine arrive, il est poche en français, en plus, il est poche en gym, il a donc une moyenne inférieure à 95%, est-ce qu’il fera vraiment un moins bon docteur?
Si on exige des maths 536 pour devenir pilote c’est simple: c’est parce que si une personne n’a pas les facultés pour réussir ce cours, alors elle n’aura pas les capacités pour réussir le cours de pilotage. Ainsi on s’évite de payer un cour de pilotage à une personne qui n’a pas ce qu’il faut.
En passant, moi je ne prendrait pas plus l’avion avec un pilote qui aurait eu 95% à son examen.
De la même manière que pour aller au CÉGEP, ça prend un DES. C’est une forme de contingentement.
M’enfin, on vit dans une société où on ne fait plus doubler les élèves (alors que dans mon temps ce n’était pas une chose rare).
Je suis bien d’accord avec toi et c’est pourquoi je t’ai mentionné que l’orientation première de la réforme était de combattre le décrochage. Tu semblais lier la réforme à un désir d’améliorer des performances déjà très bonnes, ce n’est pas l’objectif premier de la réforme.
Attendre que toute la génération de la réforme se plante d’aplomb ? Nous avons déjà tous les nouveaux résultats du primaire en main:
Évaluation de l’application du Programme de formation de l’école québécoise – enseignement primaire » (rapport déposé le 24 août 2006 par le MELS)
Changement du rendement des élèves depuis l’implantation de la réforme, de 1995 à 2003, chez les élèves de 4è année en Maths et Sciences:
Garçons (Maths): -19%
Garçons (Sciences) -42%
Filles (Maths): -27%
Filles (Sciences): -46%
C’est y assez clair comme catastrophe ? Pour éviter que ceux qui ont de la difficulté ne décroche, on s’arrange pour abolir le niveau de difficulté pour tout le monde. Bravo. Les viaducs n’ont pas finis de tomber.
Message de « Chasser » qui s’est perdu dans les méandre du blogue:
Le taux de diplômation universitaire au Québec est de 14%, pas 11%.
(http://www40.statcan.ca/l02/cst01/educ43b_f.htm).
De plus, tu citais cet été une étude de l’OCDE qui établissait le taux de diplômation universitaire à 22% cet été (http://www.antagoniste.net/?p=1521) alors que dans la table ici, la province avec le taux le plus élevé est la Saskatchewant avec 20% (ça m’étonnerait que le Nouveau-Brunswick et l’Ile-du-Prince-Édouard qui ne sont pas là changent qqchose).
L’étude de statcan que tu cites ne semble pas être exacte ou bien parle d’autre chose.
Ma réponse:
1-Tes chiffres remontent à 2001, les miens à 2004.
2-Les stats de l’OCDE auxquelles tu fais allusion concernent la population active de 25-64 ans (c’est écrit dans le titre de la figure). Les stats présentées ici concernent les jeunes canadiens qui viennent d’accéder au marché du travail.
Je pensais à l’Université de Montréal. http://www.musique.umontreal.ca/admission/1er_cycle.html#Contingentement
Je crois qu’on met trop d’emphase sur la « nécessité » d’obtenir un diplôme universitaire à tout prix. C’est pas étonnant qu’il manque de plus en plus de main d’oeuvre spécialisée (i.e. plombier, électricien, soudeur,…). Mon fils fait partie de la réforme. En maternelle, son bulletin était noté de chrysalide à papillon!! (en passant par chenille). Ensuite sont venus les GF, QD, BD (Grande Facilité, Quelques Difficultés, Beaucoup de difficulté). Comment fait on pour motivé un enfant alors qu’il y a un sacré saut entre les cotes? Une chance qu’on revient (en quelque sorte) aux bulletins chiffrés. C’est pas mal plus motivant de se voir passé de 70% à 75%…au moins on voit du progrès. Il faut arrêter de traiter tous les enfants comme des futurs universitaires et accepter/encourager ceux qui ont de la difficulté à opter pour d’autres choix d’emploi/carrière…
La tragédie des données aléatoires
Ça m’embête toujours un peu que ne soient jamais précisés les termes de ces très signifiantes comparaisons.
C’est quoi un décrocheur? C’est celui qui n’a pas un DES en poche? Celui qui a un AES est-il comptabilisé dans les décrocheurs? Souvent il n’a qu’un sec II ou III.
On s’est mis à tripper « alerte au décrochage » au début des années 80 au moment où le sec V est subitement devenu un minimum vital. Le taux de décrochage atteignait les 38%….on ne considérait « que le Sec V ». Des chiffres ça dit bien ce que ça veut!
Il y a au moins 20% des jeunes qui n’ont pas la capacité de réussir un Sec 3,4 ou 5. C’est tout à fait normal et heureux, puisque notre économie a besoin de travailleurs dans tous les domaines.
Quand on compare des provinces, on compare par le fait même des cultures différentes et pas seulement des programmes d’études.
Faudrait aller voir du côté des familles, de la religion, des couples « temporaires », des valeurs à prix réduit. Au Québec on est un tantinet plus délinquants que nos voisins. On a une culture de l’éclatement… du « jemenfoutisme » j’ai pas le temps! Fais à
ta tête!
En fait, ce qui me terrifie le plus c’est le nombre grandissant de parents qui n’ont pas leur diplome de parent. Parce qu’ils sont avant tout la cause et la conséquence de l’état de l’éducation. Ils demeurent pour moi les pires décrocheurs. Malheureusement, là-dessus il n’y a jamais de statistiques. C’est « le » sujet tabou par excellence!
Y a-t-il un lien qui mène aux chiffres que vous donnez, je n’arrive pas à les voir dans le document du lien que vous donnez?
Où sont tes chiffres?
Donc, si je comprends bien ce que tu avances, le taux de diplomation universitaire serait en train de baisser au Canada?
Voyelle: C’est pas parce que t’as une université sur le tas qui contingente qu’on sorte pas trop de bacc en musique comparé à ce que le Québec a besoin.
Cowboy: Pourquoi « le Québec » ? Je ne vois pas ce que viennent faire ici les besoins du Québec. Quand tu fais une formation en musique c’est peut-être que tu vois un peu plus loin que ça!
Cowboy : tout à fait d’accord avec toi.
Quoiqu’il faille quand même garder à l’esprit que les diplômés n’ont pas l’obligation de travailler au Québec.
La véritable tragédie, ce n’est même pas les résultats. Ce n’est même pas le taux de diplomation.
Non, la véritable tragédie, c’est l’élément comparatif. Que tous ces systèmes soient comparés entre eux, que toutes ces provinces soient comparées entre elles ne change rien au fait que la qualité de ce qui est enseigné plonge au sein de profondeurs abyssales.
La capacité de réfléchir des plus jeunes (sauf plusieurs heureuses exceptions) en fait foi.
Il faut cesser de comparer et s’attaquer au fond du problème: le contenu. Il faut enrichir le contenu, revenir à des méthodes qui ont fait leurs preuves comme l’enseignement du Latin, de la logique pure, de l’économie, de la philosophie appliquée et autres matières reléguées au rang d’anachronismes.
Tant que ce contenu sera otage de technocrates du « Ministaiiiire de l’édulcoration », nos enfants resteront endormis. Il revient aux parents de compenser pour cette famine intellectuelle qu’on leur impose.
C’est une tragédie de dire que 20% de sélèves ne peuvent même pas obtenir un DES ou un DEP. Surtout quand on se compare.
Parce que les plombier ne sont pas considéré comme des décrocheurs.
Tableau 2.1 et suivant.
Au lieu de te flatter dans le sens du poil, va juste essayer d’en faire un de ces bacs la (que tu penses facile). Prend donc un petit cours optionnel en philo ou histoire de l’art (deux matieres presumement optionnelles) juste pour voir si tu vas reussir a te tirer un B+?
Peut-etre que certaines matiere profiterais a etre contingentees, (il ne sert peut-etre pas a grand chose, en effet, de diplomer 30 personnes par annees dans certains departements). Par contre, si il faut en accepter 300 pour en diplomer une soixantaine au bout de 3 ans… l’un explique peut-etre l’autre.
D’autant plus que nulle part dans le billet j’ai vu une reference au sujet de diplomation.
Le problème avec notre système d’éducation est que c’est un monopole étatique syndicalisé.
A-t-on avis, pourquoi j’ai mis la source d’info dans le billet ?
J’ai dit que tu ne peux pas comparés les 2 études car elles mesurent 2 choses différentes.
Chose, j’ai pris des cours a option dans des programmes comme philosophie, communication et politique et j’ai clanché des 90+.
J’dis pas que le monde qui sortent de ces programmes là sont des étrons sur deux pattes. Je dis seulement qu’à date j’ai trouvé ces domaines pas mal plus facile pour l’obtention d’un papier te donnant 3 ans d’études universitaires dans une échelle salariale.
haendelle: Le gars qui étudie ici pour ensuite aller ailleurs rapporte zéro à la province.
Bref pour un gouvernement, tout ce qui doit compter dans l’éducation c’est ceux qui seront sur son territoire, c’est pas au québécois de payer la formation en musique d’un gars qui vas ensuite finir sa vie à new york
Si le Québec obtient de bonne note en comparativement au autre pays ( 6e quand meme !!), c’est p-e parceque le contenue est de qualité ! Je suis complètement en désacord pour dire que les enfants sont « endormi »… Les méthode d’apprentissage sont bien meilleur maintenant qu’il y a 40 ans. Certes, cela est peut-être dur a comprendre pour les « vieux qui dans leur temps, devait travailler dur dur dur… »
David, Je dirais que le ver est au 3/4 plein, en fait, M Dubuc aussi crois ca :
http://www.cyberpresse.ca/article/20071209/CPOPINIONS05/71209011/6753/CPOPINIONS05
Et cowboys, je te l’ai dis dans un post précédent, tu es fort, très fort, probablement un génie scolaire. Reste que les cours « faciles » ne le sont pas nécessairement ! Mon frere étant en éducation physique, je le voie buché sur ses cours de bio-mécanique. Oui, il a des cours plus « facile » de pédagogie et autres, mais bon, on ne peut pas tous etre ingénieur !
( ou administrateur…)
Donc toi tu t’engages qu’a ne pratiquer qu’au Quebec?
Ça, le Québec l’an compris. Les frais de scolarité des non-Canadiens sont triples.
Par contre, on est quand même assez honnêtes pour dire qu’il est souhaitable que ces diplômés restent.
Entre la position québécoise et l’allemande, où je peux me rendre gratuitement au post-doc mais que je dois partir après pour éviter le « brain drain de mon pays » – vivement la première!
Cela dit, si on applique le raisonnement de la manière la plus zélée possible – alors on devra taxer le départ des gens, comme moi par exemple qui n’a fait que rêver toute ma vie de partir du Canada.
Sauf que je te répondrai que si le Canada ne paie ni mes soins de santé ni ma pension, alors on est quitte!
Le verre ne peut pas être au ¾ plein quand on a le taux record de décrocheur et le taux le plus bas de diplomation universitaire.
Désolé.
Être les pire c’est même pas un verre à ½ plein, c’est un verre vide.
Chose: Moi j’aurais voulu payer mes études en entier et ne pas être taxé tout le reste de ma vie pour payer celle des autres.
Surtout que si tu as fait des efforts pour ne pas avoir à reprendre de cours, tu n’aura pas besoin de payer pour le type qui a besoin de 4 ans pour faire son CÉGEP.
Exact, j’adhère au principe de l’utilisateur payeur.
Il y a une certaine proportion X% qui peut être payé par le gouvernement parce qu’il y a effectivement un « neighboor effect » aux études, mais pas de l’ordre du 95%+ comme c’est le cas au Québec.
J’aimerais qu’on ait un système du genre: « Le gouvernement paye 50%, on te prêtes l’argent pour l’autre 50%, Go »
L’éducation est un élément primordiale des sociétés post-industrielles.
L’accessibilité est primordiale.
La gratuité ne l’est aucunement, ça encourage plutôt l’inneficacité parce que ca se trouve à maintenir artificiellement le coût de l’éducation à zéro alors que ce n’est pas du tout le cas.
[…] la hauteur des frais de scolarité semble avoir peu d’influence sur la fréquentation et la diplomation, si l’on compare aux autres provinces dont les frais sont plus élevés. Et même si les […]