Quand j'étais gamin, ils nous arrivaient souvent de se bousculer pour le simple plaisir de la chose. Au début, le manège était toujours amusant mais invariablement on en arrivait à un point où le jeu perdait son charme parce qu'un des enfants exagérait et blessait un camarade en le poussant un peu trop fort.
Il est arrivé un peu la même chose avec le débat sur "l'identité québécoise" lancé par Mario Dumont. Le tout a débuté avec une petite séance de bousculade mais le PQ a décidé d'exagérer avec son projet de citoyenneté. Aujourd’hui le jeu n'est plus amusant.
Jean-François Lisée a conseillé Pauline Marois dans le dossier sur la citoyenneté québécoise. Lors de son passage à Bazzo.tv, il s'est fait remettre à sa place:
Rappelons qu'en 2001, le PQ avait rejeté le concept de citoyenneté québécoise. Rappelons aussi que Bernard Landry et les principales centrales syndicales ont aussi rejeté l'idée de Pauline Marois.
Mêmes les militants souverainistes ne sont pas tous confortables le projet péquiste comme en témoigne le débat acrimonieux ayant eu lieu entre Josée Legault et Pierre Curzi.
Quand j'étais gamin et qu'un des enfants exagérait dans nos jeux de bousculade, il était envoyé en punition. Peut-être qu'on devrait priver Pauline Marois de sorties pendant une semaine pour qu'elle puisse prendre le temps de réfléchir à ce qu'elle a fait…
Dommage, on ne voit pas le vidéo au complet, dirait-on. Mais peut-être est-ce moi qui a un problème de connexion.
Rearquez bien, je crois que tout le flafla sur ce projet de loi du PQ est pas mal exagéré.
a) ce projet est mort-né: ni les libéraux ni l’ADQ n’en veulent, et l’Assemblée Nationale n’est discutera même pas.
b) même s’il était au pouvoir majoritaire (et je crois pas que ça se produira) le PQ n’irait même pas de l’avant avec cette idée. Et fiez-vous à moi, je connais pas mal le PQ et ceux qui en forment présentement l’establishment.
c) la plupart des péquistes savent eux-mêmes que ce projet est anticonstitutionnel dans sa présente forme, et qu’il ne passerait même pas l’étape des Cours d’appel québécoises.
Ce qui nous amène à
d) pourquoi alors avoir proposé ce projet?
Pour une simple et bonne raison : pour que les gens en jasent, et que le PQ redevienne dans la tête des électeurs le parti de l’identité. Tout comme Mario Dumont a surfé sur les acomodements l’automne dernier, Marois tente de faire un gros coup de pub avec ce projet.
En gros, c’est simplement de la foutaise, rien de plus.
Autant les péquistes ont lancé cette niaiserie sans même y croire, autant les gens qui en profitent pour monter sur leurs grands chevaux en attaquant ce projet ne comprennent pas à quel point leur réaction estexactement celle que le PQ voulait – redonner au PQ son image de défenseur des francophones, même si c’est de la bullshit complète.
Ici ça marche bien.
Mais…
Le PQ risque d’avoir créé un backlash… Comme le kid qui exagère dans les bousculade…
Bazzo…elle est rendue hot…moi qui la trouvait affreuse quand j’avais 20 ans…je dois devenir fou…est-ce mon démon du midi…ou ses nombreuses chirurgies plastiques…au secours!…
SHE’S SO HAWT!!
C’est pas mal aussi ce que je pense…
Encore une fois, Dubuc a visé dans le mille!
http://www.cyberpresse.ca/article/20071104/CPOPINIONS/711040720/6730/CPACTUALITES
Josée Legault a planté Curzi de manière pas mal solide aussi. Personne va accuser Legault d’être une fédéraliste.
Je suis insulté par la réaction de la prétendue élite médiatique et intellectuelle. Vive la montée d’un véritable populisme québécois (à la Sarkozy)…
Ces commentateurs accusent Lisée et le PQ d’être déconnectés, pourtant les francophones sont massivement en accord avec le projet péquiste. On l’accuse d’être excessif et contraire aux droits; c’est totalement irrationnel puisque toutes les nations font de même. Nous ne limitons aucun droit civil ni aucune liberté et, parmi les droits politiques, nous n’interdisons pas le droit de vote (ce que fait le Canada si on ne sait pas parler l’anglais ou le français, ce que fait la France si on ne sait pas parler le français, ce que fait le Royaume-Uni si on ne sait pas parler l’anglais, etc.). L’argument qu’il faut être un pays indépendant pour conditionner la participation démocratique à la maîtrise de la langue nationale a pour seul effet de pousser les nationalistes modérés comme moi dans les bras des indépendantistes.
Les raisons de s’opposer à ce projet sont :
(1) Être un nationaliste canadien qui a la ferme intention d’assimiler le Québec en l’empêchant d’affirmer légalement son caractère francophone.
(2) Être soumis intellectuellement à la domination médiatique des dévots chartistes et multiculturalistes.
Si c’est inconstitutionnel, ce l’est selon l’interprétation des juges libéraux nommés par des gouvernements libéraux fédéraux (je vous informe que même les juges de la Cour d’appel du Québec sont nommés par le gouvernement fédéral et qu’il est obligatoire d’être fédéraliste pour y accéder). Qu’on utilise la clause nonobstant et qu’on n’en parle plus (du moins entre francophones nationalistes). Le nationalisme québécois est bien malade d’être ainsi courbé sous les assauts idéologiques de l’élite libérale. À moins que cette montée de lait médiatique ne soit qu’un écran de fumée qui s’évaporera après-coup comme ce fut le cas pour la loi 101, je devrais commencer à me préparer tout de suite à devenir Américain; si ce n’est pas moi ce seront mes petits-enfants qui n’auront plus que cette appartenance pour leur inspirer une fierté communautaire quelconque.
Parfait exemple de l’extrapolation libérale… En effet c’est un projet plutôt droitiste; la gauche préfère se mettre à genoux lorsque vient le moment de combattre pour la survie de notre existence collective (l’Afghanistan par exemple). La droite construit les nations, la gauche les consomme.
Il fait le parallèle avec le Parti socialiste français… Je suis bien content de penser que les socialistes français n’aimeraient pas ce projet! Par contre, ce serait une totale malhonnêteté intellectuelle que de prétendre qu’il s’agit d’un projet réactionnaire digne du Front national; c’est plutôt comparable aux projets conservateurs de la droite modérée de Sarkozy. Dubuc fait partie de cette armée d’intellectuels libéraux qui préfèrent les joutes électorales aux véritables questions politiques et qui s’opposent à tous les projets que la postérité qualifiera de courageux.
C'est ce que Toqueville appelait la tyrannie de la majorité.
Ces pays interdisent le droits de vote à leur citoyen ? Jamais entendu parler de ça.
Josée Legault, Bernard Landry et le PQ en 2001 sont des juges libéraux nommés par des gouvernements libéraux fédéraux ?
Whoa! Je ne suis pas le seul à être éveillé au milieu de la nuit!
Je ne présentais pas l’argument de la majorité comme un argument positif mais comme un contre-argument à l’idée que le PQ serait déconnecté de la réalité. Ce sont plutôt les intellos chartistes qui sont déconnectés de la réalité.
Ils conditionnent la citoyenneté à la maîtrise linguistique. Le droit de vote est conditionnel à la citoyenneté. Ce ne serait même pas ça au Québec, ce ne serait qu’un droit de candidature qui, de toute façon, va de soi (vous imaginez un député incapable de s’exprimer en français à l’Assemblée nationale?).
Il s’agit de distinctions.
(1) Je suis juriste moi aussi et je sais que la Cour d’appel ou la Cour suprême déclarerait ce projet inconstitutionnel. Cela ne signifie pas qu’il est objectivement contraire aux droits mais bien que l’interprétation constitutionnelle canadienne est telle que ces droits seraient jugés lésés par un critère linguistique. Il n’y a pas d’interprétation objective des droits et ma subjectivité est différente de celle des chartistes multiculturalistes.
(2) Plusieurs péquistes sont contre le projet non à cause de son essence mais à cause des coûts politiques dont ils se savent vulnérables de la part des libéraux. Les autres péquistes opposés au projet sont ces mêmes gauchistes dont tu dénonces la lâcheté par rapport à l’Afghanistan.
Je n’ai pas de problème à ce que les libéraux s’opposent à ce projet. Tu es libéral, je suis nationaliste, on peut en discuter calmement et tenter de voir là où il y a incompréhension.
J’ai un problème quand les libéraux, plutôt que d’argumenter sur le fond des idées, font leurs vierges offensées et jouent de l’outrage émotif plus que de raison. Qu’ils disent que c’est contraire à l’harmonie, discriminatoire, réactionnaire et humiliant, c’est comme si moi je disais des libéraux que, parce vous n’êtes pas prêts à ça pour protéger notre langue, vous êtes une bande de lâches, hypocrites, égoïstes et vicieux. Les exagérations n’élèvent jamais les débats et, si exagération il y a, c’est certainement du côté des libéraux pour le débat présent.
Personnellement, ça ne me donne qu’envie de m’allier avec les victimes d’un procédé aussi malhonnête.
Techniquement c’est plus le matin que la nuit 😉
Avant de dire ça j’attendrais un autre sondage… Moi j’ai l’impression de voir un backlash en ce moment…
Oui, et ce sont des pays et tous sont égaux car soumis au même droit.
Mais là on aurait un système o:u un québécois vivant à Toronto pourrait se présenté au poste de maire alors que des québécois vivant a Québec ne pourra pas se présenté au poste de maire.
Le multiculturalisme n’a rien à voir avec le débat présent.
On parle de droit pas mal plus fondamentaux.
Et à la base ce projet ne servira a rien. Comme Chantal Hébert là dit, les gens vont juste pas demander leur citoyenneté.
La véritable malhonnêteté ici c’est que le PQ fasse croire au gens que le français est en danger au Québec alors que c’est tout le contraire.
Ils ont motivé leur projet sur la base que le français était menacé.
Moi aussi je pense qu’il y aura un backslah… À CAUSE de la furie médiatique avec laquelle les libéraux ont attaqué le projet. La faiblesse de la défense nationaliste est ce qui me laisse croire que le Québec disparaîtra avant longtemps (en termes historiques).
C’est ça l’argument qui m’incite à vouloir l’indépendance. Pour moi, un fédéralisme qui fonctionne est un fédéralisme qui ne fait pas l’amalgame entre unité et uniformité. Si on veut forcer le Québec à être uniforme au Canada, il y aura une séparation pour permettre une diversité entre le Québec et le Canada.
Si un Québécois ne sait pas parler français, c’est normal qu’il doive aller dans une autre province s’il veut faire de la politique sans apprendre le français. Si ce n’est pas normal, je ne veux plus être au Canada.
Des droits « plus » fondamentaux? Plus fondamentaux que quoi? Parmi les droits, je pense que les droits et libertés individuels (de mouvement, de travail, d’expression, de pratique religieuse, etc.) sont pas mal plus importants que le droit de candidature à la mairie; surtout que celui qui veut vraiment ça va apprendre le français et avoir sa citoyenneté québécoise de toute façon.
Chantal Hébert a probablement raison mais c’est un argument contre elle : Les gens ne vont pas demander leur citoyenneté parce que ça ne change pratiquement rien en réalité. C’est terriblement réactionnaire et discriminatoire mais les gens vont s’en foutre? Personne ne voit une contradiction dans cela?
C’est de la politique. Les gens ont un besoin, les politiciens leur offre du confort. Je suis d’accord qu’il y a un grave manque de leadership politique sur cette question (comme sur toutes les autres) mais je ne qualifie pas cela de malhonnêteté. Jean Charest est encore pire en ne faisait absolument rien qui ne lui est pas dicté par les sondages…
Dans le contexte émotif actuel, généré par la commission Bouchard-Taylor, je ne considère pas que l’opinion publique soit très fiable.
Personnellement, je me range du coté de l’intelligensia. Ce projet de citoyenneté et de constitution, c’est de mettre la charrue devant les boeufs. Tant que le Québec ne sera pas un état indépendant, une constitution et une citoyenneté ne seront d’aucune utilité. Pis encore, en mettant certains droits civiques conditionnels à la citoyenneté québécoise, on encourage certais à tout simplement s’établir ailleurs.
Je ne suis pas d’accord par contre avec l’assertion de M. Dubuc à savoir que le projet de citoyenneté est un virage à droite, à moins qu’on parle d’extrême droite. Je me considère fièrement comme droitiste et je suis farouchement opposé à toute atteinte aux droits individuel. En tant que tel, le projet de loi 195 va définitivement à l’encontre de mes convictions personnelles.
Ce que nous avons ici est une mauvaise tentative de ramener le débat sur une base linguistique et qui n’est absolument pas justifié. Comme Chantal Hébert le disait, la loi 101 avait un but précis et le besoin de cette loi était indiscutable. Il n’en est rien des projets 195 et 195.
C’est un bon argument, mais il faut en réaliser les conséquences. S’il n’y a pas moyen de légaliser nos conditions linguistiques sans être un pays indépendant, et qu’on se fait imposer cette réalité par le système judiciaire canadien, il y aura beaucoup de nationalistes modérées comme moi qui pencheront vers le OUI. S’il n’y a pas de référendum en vue dans un avenir rapproché, c’est parce que la plupart des nationalistes modérés n’estiment plus que le Canada est un obstacle à la survie de la nation québécoise. Si on reconstitue cette impression que le Canada tente indirectement d’empêcher la nation québécoise de faire comme elle veut pour protéger sa culture (quitte à faire des erreurs), l’option souverainiste gagnera en popularité et le PQ sera beaucoup plus tenté de remettre l’idée d’un référendum sur la table. Si j’étais machiavélique, je suspecterais que les stratégistes du PQ ont proposé ce projet précisément dans cet objectif. Les fédéralistes devraient y penser deux fois avant de jouer le jeu des chartes et de l’égalité pour combattre radicalement sur la question linguistique.
C’est qu’il y a différentes droites. Il y a la droite libérale et la droite conservatrice. Je pense qu’il réfère là à la droite conservatrice. Et le droit de vote n’est pas un droit individuel, c’est un droit politique; un droit collectif. Une bonne façon de différencier les deux est de s’imaginer une utopie anarchique : Tous les droits individuels y seraient absolument respectés et il n’existerait aucun droit politique. Le droit de vote est ainsi manifestement un droit politique; et on ne parle même pas du droit de vote mais bien du droit de candidature (qui ne change rien de facto puisqu’il faut connaître le français pour convaincre l’électorat qu’on peut le représenter correctement à l’Assemblée nationale francophone).
Moi je trouve ça justifié. C’est vrai que la loi est plutôt abstraite avec un objectif peu précis mais il me paraît raisonnable d’établir des critères symboliques à la loi symbolique qu’est la citoyenneté québécoise. Si vous êtes des libéraux antinationalistes, vous n’aimez pas le symbole de toute façon mais vous devriez exprimer un désaccord plutôt qu’un outrage qui lui est absolument injustifié.
@Sylvain
Si ça va de soi, alors pourquoi vouloir le rendre obligatoire???
Encore faudrait-il que le français soit réellement menacé, comme au temps de la loi 101, mais ce n’est pas le cas. Le PQ parle qu’on accueuillit 55 000 immigrant par année quand l’immigration nette se situe plus autour de 25 000 à 30 000 et la plupart des nouveaux immigrants parlent déjà français et 75% des autres l’apprennent dans les 3-4 ans et tous leurs enfants vont à l’école française. S’il y a déjà eu une tendance des immigrants à s’assimiler à la communauté anglophone, c’est le contraire qui ressort des statistiques démographiques depuis 1996. La prémice selon laquelle le projet de loi 195 est nécessaire parce que le français est menacé par l’immigration est de la pure démagogie.
Justement,si le projet de loi du PQ serait acceptable dans un québec souverain, il ne l’est pas dans le Canada.
Si tu interdis à un immigrants de contribuer a un parti politique ou de déposer une pétition, tu limites sa liberté d’expression, de conscience et d’association.
Bon, on va encore se taper un commentaire sur le projet de loi 195 parce que DG ne veut comprendre.
Es-tu citoyen canadien? Si oui, tu es ridicule dans ta condamnation du projet de loi.
Avant d’aller plus loin dans ta condamnation sans appel du projet de citoyenneté québécoise du PQ qui créerait (ô mon dieu) deux classes de citoyens, je t’invite à consulter le très instructif site de Citoyenneté et Immigration Canada.
http://www.cic.gc.ca/francais/index.asp
Tu verras qu’il y a 6 beaux critères qui limitent l’obtention de la citoyenneté canadienne par les immigrants:
1) L’âge.
2) Le statut de résident permanent.
3) Le temps vécu au Canada.
4) Les aptitudes linguistiques.
5) Les antécédents criminels.
6) La connaissance du Canada.
Les quatrième et sixième critères sont particulièrement contraignants.
Sur le plan strictement linguistique, l’obtention de la citoyenneté au Canada exige d’être capable de «parler suffisamment bien l’anglais ou le français pour communiquer avec autrui. Autrement dit, vous devez connaître suffisamment le français ou l’anglais pour comprendre les gens et vous faire comprendre d’eux.».
Quant aux connaissances sur le pays d’accueil, en plus d’inclure «les responsabilités et les droits des Canadiens, comme le droit de vote et les responsabilités qui en découlent», il faut aussi «posséder une certaine connaissance de l’Histoire, de la géographie et du système politique du Canada.».
Ces précieuses connaissances sont vérifiées par l’entremise d’un test qui exige que le candidat lise et retienne plusieurs dizaines de pages d’information détaillées sur l’Histoire et les institutions canadiennes. Même certains Français l’ont trouvé dur!
Or, tu ne devineras jamais, DG, ce qui arrive quand on rate ce test: LE CANDIDAT DEMEURE ALORS UN CITOYEN DE SECONDE ZONE, INAPTE AUTANT À SE PRÉSENTER AUX ÉLECTIONS QU’À VOTER!
Qu’une personne aussi éclairée que toi, DG, ne le sache pas m’étonne énormément.
À te lire, les intentions du PQ sont les seules à renier un principe de base de notre démocratie en limitant le droit de se présenter aux élections.
Pourquoi une réalité canadienne légale et juridique aux mêmes effets en vigueur depuis 60 ans devrait-elle échapper inopinément, tonitruant et sans vergogne comme par magie à ta condamnation sans appel et sans procès et au nom de quel droit?
Le Québec est une nation, même le machiavélique Stephen Harper l’a dit. Une nation ayant sa propre langue, sa propre culture, sa propre Histoire et son propre territoire se doit d’avoir son propre cadre juridique, ce qui veut dire sa propre Constitution et sa propre citoyenneté et, ultimement, son propre pays.
On nous balance de plus en plus d’immigrants par la tête, alors que nous sommes la seule majorité francophone en Amérique du Nord et que les emplois qui devraient être comblés par ces immigrants pourraient être comblés par les BS.
Mais non, ce sont des lâches. Devant le bureau de Sam Hamad, ils n’ont pas crié: «Des jobs, on veut un emploi, on veut travailler!», mais plutôt: «Un chèque, un plus gros chèque, un chèque de BS!».
La loi 101 et le français doivent être renforcés, si on veut être encore là dans 25 ans. Le Québec, 52e État anglais d’Amérique, pas pour moi, merci!
Que l’on donne aux immigrants le droit à un bon apprentissage du français et qu’ils doivent en 3 ans en acquérir une connaissance suffisante, si ils veulent être citoyens à part entière du Québec, c’est tout à fait normal!
Tu dois parler français pour devenir médecin. Pourquoi serait-ce différent pour devenir député d’un pays dont le français est la langue officielle par-dessus le marché?
C’est ainsi partout sur la planète. Les Américains, que tu chéris tant DG, ne permettent qu’à un Américain né en sol américain de briguer la présidence.
Pourquoi cela nous serait interdit, hein? Oh, mais c’est vrai: «Qu’est-ce qu’on va dire de nous?».
Un peuple adulte agit selon ses propres intérêts et sa propre conscience et n’a pas à s’excuser de vouloir prendre sa place sur l’échiquier mondial. Il prend ses décisions avec sérénité et avec assurance de l’avenir.
Si la Chine a pu envahir par les armes le Tibet et l’occuper militairement en toute impunité, je ne pense pas qu’un p’tit test de français pour les postulants à la citoyenneté québécoise va bouleverser la communauté internationale.
La loi doit être au service du peuple et non l’inverse. Et si il faut avoir recours à la clause dérogatoire pour sauver le français de l’extinction et donc notre avenir, il n’y a pas d’hésitation qui devrait tenir.
Cette clause existe pour s’en servir et que le B’nai Brith se le tienne pour dit, que les musulmans se le tienne pour dit, que les autres communautés culturelles se le tienne pour dit, que le fédéral se le tienne pour dit, que les anglos se le tienne pour dit, que Mourial se le tienne pour dit, que Jean Charest se le tienne pour dit, que les deux bouffons universitaires mourialiais et leur clique élitiste qui co-président la Commission de consultation sur les accommodements raisonnables se le tienne pour dit et que tous les participants fédéralistes de ce blogue et les autres se le tienne pour dit, ce sont vos amis Pierre Éliott Trudeau et Jean Chrétien qui en sont les pères.
Sinon, on sort TOUS les immigrants et TOUTES les immigrantes et on fait du Québec un État-nation, ce qui facilite la cohésion sociale d’un pays.
Le Canada est un pays, le Québec est une province.
Tous les citoyens canadiens ont les même droits, par exemple tous les canadiens ont le droit de se présenté aux élections dans la provinces o:u ils vivent.
Le projet du PQ vise À retirer des droits au citoyens canadiens.
Un québécois qui ira vivre en Alberta pourrait se présenté aux élections municipale. Un Alberta qui viendrait vivre au Québec ne pourrait pas se présenter aux élection municipale.
Je doute que tu saisisses cette nuance.
@ DG.
«Le Canada est un pays, le Québec est une province.»
Et pourquoi tu penses qu’on doit faire l’indépendance du Québec? Parce qu’on est handicapé dans ce pays qui ne nous ressemble pas.
Et maintenant, pour que je me marre un peu de ton soi-disant pays canadien, tu vas me nommer son chef d’État. Aller DG, ne soit pas gêné! Qui est le chef d’État du Canada, ton si grand pays? HA! HA! HA! HA! HA!
«Tous les citoyens canadiens ont les même droits, par exemple tous les canadiens ont le droit de se présenté aux élections dans la provinces o:u ils vivent.»
T’es bouché ou quoi? Et tu fais des fautes aux 3 mots.
Sur le plan strictement linguistique, l’obtention de la citoyenneté au Canada par un immigrant exige qu’il soit capable de «parler suffisamment bien l’anglais ou le français pour communiquer avec autrui. Autrement dit, vous devez connaître suffisamment le français ou l’anglais pour comprendre les gens et vous faire comprendre d’eux.».
Quant aux connaissances sur le pays d’accueil, en plus d’inclure «les responsabilités et les droits des Canadiens, comme le droit de vote et les responsabilités qui en découlent», il faut aussi «posséder une certaine connaissance de l’Histoire, de la géographie et du système politique du Canada.».
Ces précieuses connaissances sont vérifiées par l’entremise d’un test qui exige que le candidat lise et retienne plusieurs dizaines de pages d’information détaillées sur l’Histoire et les institutions canadiennes. Même certains Français l’ont trouvé dur!
Or, tu ne devineras jamais, DG, ce qui arrive quand on rate ce test: LE CANDIDAT DEMEURE ALORS UN CITOYEN DE SECONDE ZONE, INAPTE AUTANT À SE PRÉSENTER AUX ÉLECTIONS QU’À VOTER!
INFORMES-TOI!
http://www.cic.gc.ca/francais/index.asp
«Un québécois qui ira vivre en Alberta pourrait se présenté aux élections municipale.»
PARCE QU’IL EST BILINGUE, IL PARLE ANGLAIS ET FRANÇAIS, DONC IL A UN DOUBLE ATOUT ET, EN PLUS, IL EST NÉ AU CANADA.
«Un Alberta qui viendrait vivre au Québec ne pourrait pas se présenter aux élection municipale.»
Au Québec, le pouvoir politique se gère en français. J’te rappelle qu’on a une loi qui fait du français la langue officielle du Québec. Et puis, ton Albertain, IL NE PARLE PAS FRANÇAIS.
Comment pourrait-il accéder à la citoyenneté québécoise? C’est comme un Italien qui ne parle qu’italien. Il ne pourrait pas obtenir la citoyenneté canadienne et encore moins la citoyenneté québécoise.
Et devines quoi: ton nègre unilingue anglophone de Mourial qui fait ton squeegee sur la rue Sainte-Catherine avec sa chaîne en or dans le fond de culotte, ses piercings au visage, ses tatouages partout sur son corps et son crâne rasé, il s’en sacre pas mal de ne pas pouvoir se présenter aux élections.
Fait l’indépendance, après tu reviendras avec ton projet de citoyenneté.
Je vais me répéter, je sais que t’es pas vite-vite:
Tous les citoyens canadiens ont les mêmes droits, par exemple tous les canadiens ont le droit de se présenter aux élections dans la provinces où ils vivent.
Quand le candidat rate le teste, il n’est pas citoyen canadien !
Mais ceux qui réussissent le test deviennent citoyens canadien.
Tous les citoyens canadiens ont les mêmes droits, par exemple tous les canadiens ont le droit de se présenter aux élections dans la provinces où ils vivent.
Non, peut importe sa langue, un québécois vivant en Alberta peut se présenter aux élection municipale. Même un québécois qui ne dit pas un mot en anglais.
Le Québec indépendant de JL Proulx risque de ressembler à l’Allemangne de 1936…
Je ne dis pas que c’est intelligent, je dis seulement que l’intention est bonne et que la chose ne justifie absolument pas l’outrage qui l’entoure.
Ce n’est pas si simple que ça… Le Québec se francise, mais Montréal s’anglicise. De toute façon, comme je l’ai dis auparavant, ce qui me dérange n’est pas tellement le fond de la chose (c’est clair que Pauline et le PQ sont paniqués et font n’importe quoi pour attirer l’attention). Je suis insulté par la véhémence complètement irrationnelle avec laquelle les libéraux dénoncent la loi 195 comme si elle était une loi nazie alors qu’elle est tout-à-fait modérée.
Aussi, si les fédéralistes nous disent que le Québec est libre à l’intérieur du Canada, ça devrait vouloir dire qu’on est libre de faire nos propres erreurs. Si le Canada nous maternalise et nous interdit d’essayer certains systèmes civils (qui peuvent en effet être des erreurs), ça serait la preuve que le Québec est une créature soumise au Canada.
Je pense que tu ne comprends vraiment pas ce que j’essaie de dire… Je te dis que c’est toi et les fédéralistes qui choisissent ce qui est « acceptable » dans le Canada, et que si le Québec ne peut gérer ses propres politiques linguistiques, ça ne va pas SUCCÉDER à l’indépendance mais bien la CAUSER. Il me semble que les fédéralistes devraient préférer un Québec qui fait quelques erreurs politiques plutôt qu’un Québec indépendant…
S’il-te-plaît, David, tu peux laisser faire la démagogie avec moi. Les donations politiques et les pétitions déposées à l’Assemblée nationale sont des droits POLITIQUES, ce ne sont pas des droits individuels. Lis ma réponse à Philippe David à ce propos. L’immigrant peut toujours s’exprimer et s’associer comme il veut en dehors des institutions publiques et sa conscience n’est certainement pas brimée. Participer à la vie publique québécoise est impossible sans connaître le français de toute façon; cette loi n’est rien d’autre qu’un symbole… d’où le ridicule de l’intensité des dénonciations.
En effet…
C’est fascinant.
À chaque fous que Proulx émet un commentaire, il réussit à mettre d’accord des gens qui ont des opinion différentes.
Proulx est utile, sa stupidité sert à construire des consensus entre des gens d’allégeances différentes.
Il y a définitivement un consensus sur l’opinion de tout le monde ici sur JL Proulx. Fascinant en effet…
Faux!
Les preuves de Statistiques Canada:
Le recul de l’anglais comme langue parlée à la maison est une preuve que Montréal ne s’anglicise pas vraiment. Nonobstant les perceptions de certains, les chiffres démontrent qu’au contraire, il y a un recul de l’anglais à Montréal. D’ailleurs, avec seulement 25% des maisonnées qui parlent anglais, oû vous voyez une invasion anglaise vous?
C’est tout de même difficile de faire nonobstant ma perception et la perception unanime de tous les Montréalais que je connais. Par le passé, j’ai pris connaissance de quelques exemples où Statistiques Canada altérait sa méthodologie (sans déroger aux principes statistiques) pour faire varier certaines perceptions; j’aurais donc besoin d’autres sources pour être convaincu de cela.
Je crois qu’il n’est pas un mauvais diable. Je l’imagine homme vieillissant qui a connu plusieurs frustrations graves au cours de sa vie et qui attribuent les causes de ces frustrations à des réalités collectives (nationales) plutôt qu’à des aléas de la vie humaine. Ses commentaires ne sont pas plus logiques pour autant mais je n’aime pas qu’on insulte quelqu’un qui prend le temps de nous écrire de longs messages passionnés.
Il faut réaliser que si on n’a pas de frustrations graves dans notre vie, ou qu’on réussi à les gérer rationnellement, on fait partie d’une petite minorité car les gens projettent presque toujours leurs frustrations sur des causes externes; JL Proulx n’est pas exceptionnel de ce point de vue.
Il dit avoir 19 ans…
Désolé de te décevoir, mais il est apparamment un Cégepien de 20 ans… Si on l’insulte, c’est parce qu’il y a des gauchistes qui le prennent pour un représentant typique de la droite alors que pours nous il fait plutôt comme Mario Dumont… Vous savez le terme banni de l’Assemblée Nationale…
Je ne sais pas quels montréalais tu connais, mais j’ai habité Montréal de long en large, de Ville Saint-Laurent à NDG à Longueuil et J’ai travaillé de Lachine à Pointe-aux-Trembles. Et j’admettrais qu’il y a des poches d’irréductibles anglos, mais de là à dire que Montréal s’anglicise, il y a une grosse marge… Soit dit en passant, même dans des magasins et restaurants de NDG je me suis fait servir en français. Les anglos de Montréal se bilinguisent d’ailleurs plus rapidement que les francophones.
Peut-être a-t-il adopté les frustrations d’une autre génération. À vivre des sentiments d’emprunt…….
Oh, ça gâche tout le charme que j’imaginais à son personnage.
D’accord, vous pouvez l’insulter 😉
Je ne présumais que tu avais tort, je disais simplement que mon expérience personnelle et celle des Montréalais que je connais est contraire à tes affirmations. C’est un peu vain d’argumenter en fonction d’expériences personnelles contradictoires; c’est pourquoi j’ai plutôt dit que j’aurais besoin d’autres sources que Statistiques Canada pour être convaincu.
Pour une fois tout le monde, la vérité sur l’anglicisation de Montréal, elle est là: http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=24236&numero=1662
@ DG.
Tu fais des fautes aux 3 mots. Que ferais-tu devant ton examen pour l’obtention de la citoyenneté québécoise, si tu serais un immigrant?
«Non, peut importe sa langue, un québécois vivant en Alberta peut se présenter aux élection municipale. Même un québécois qui ne dit pas un mot en anglais.»
Imagines le maire de Saint-Eustache qui parlerait seulement anglais! Pas fort comme argumentaire! Et l’Alberta est une province anglophone.
«Tous les citoyens canadiens ont les mêmes droits, par exemple tous les canadiens ont le droit de se présenter aux élections dans la provinces où ils vivent.»
Si ils ont la citoyenneté. Coudonc, as-tu boudé mon lien du site de Citoyenneté et Immigration Canada?
«Fait l’indépendance, après tu reviendras avec ton projet de citoyenneté.»
C’est vrai que ce serait plus logique, mais la mentalité péquiste, c’est «Faire comme si!». Alors, on fait avec en attendant le Grand soir.
«Il dit avoir 19 ans…»
J’aurais vraiment dû me la fermer sur mon âge.
@ Philippe David.
«Si on l’insulte, c’est parce qu’il y a des gauchistes qui le prennent pour un représentant typique de la droite alors que pours nous il fait plutôt comme Mario Dumont… Vous savez le terme banni de l’Assemblée Nationale…»
FAUX! Être girouette, c’est dire une chose un jour et son contraire le lendemain. En 1995, Mario Dumont était indépendantiste. En 2000, il était devenu fédéraliste (discours de Toronto). En 2003, il était devenu comme Mike Harris. Au printemps 2007, il avait un programme pro-régions, pro-jeunes familles de la classe moyenne et pro-choix (la raison pourquoi j’ai voté pour lui).
Cet automne, il dit le contraire du programme qui a fait ses succès du printemps.
Le Canada ne permettra jamais que l’on bouge pour sauver notre langue, notre culture et notre identité nationale. On le voit avec le projet de loi ô combien essentiel et lucide de Pauline Marois.
Au lieu de la remercier et de débattre de son projet en Chambre, on lui crache dessus. Je suis très déçu de la position de l’ADQ dans ce dossier vital pour notre avenir en tant que peuple, nation et futur pays souverain.
Il est en train de prouver que son discours pro-régions et nationaliste, lors de la dernière élection, n’était qu’un slogan.
Je déchire ma carte d’ADQ, si il ne corrige pas le tir. Il y a quand même des limites à jouer les girouettes et de sentir le vent, surtout lorsqu’on est le chef de l’opposition officielle et qu’on le fait sur un dossier aussi important que l’identité nationale d’un peuple.
Mario Dumont doit clarifier la situation et changer d’avis sur le projet de loi 195 et l’appuyer, sinon j’aurais des doutes pour le restant de mes jours sur son honnêteté, son intégrité et son aptitude à être premier ministre.
Et puis, ça toujours été comme ça. La gauche trouve que je suis de droite et la droite trouve que je suis de gauche. Pour moi, cette drôle de situation, c’est comme un jeu de yo-yo, ce q
Pour une raison que j’ignore, mon commentaire s’est affiché sans que j’appuie sur «Envoyer votre commentaire» et que j’ai eu le temps de le terminer.
Voici la suite:
Et puis, ça toujours été comme ça. La gauche trouve que je suis de droite et la droite trouve que je suis de gauche. Pour moi, cette drôle de situation, c’est comme un jeu de yo-yo, ce que je ne suis pas.
@ Sylvain.
Tu es le seul qui ne m’ait pas encore insulté ici. On pourrait presque s’entendre toi et moi.
Vrai parce que tu es capable de brasser des idées de droites et de gauche dans le même commentaire. Comme Dumont, il est impossible de savoir si t’es de gauche ou de droite. À mon avis, t’es un gauchiste dans le placard…
Ouais, là vous êtes chien, c’est pas une girouette, Jeans Luc ne dit pas une chose et son contraire le lendemain, il le fait dans le même post! Souvennez vous de cette pièce d’anthologie dans laquelle il voulait déclarer un État D’urgence, déclarer unilatéralement l’indépendance, foutre les immigrants non blanc et francophones, légaux ou non, à la porte, tous ça dans le but de montrer au monde entier que le Québec est une société libre, égalisatire et démocratique.
Dans un post sur la laicité ils nous avait dit a peu près dans la même phrase, qu’il ne croyait pas en Dieu, mais qu’il était prouvé que le Coran était l’oeuvre de Satan!
Non, je vous assure, y’a pas de girouette qui peut tourner aussi vite, c’est plus un compas avec un aimant en dessous, ça tourne dans toutes les directions à la fois.
Ouais, là vous êtes chien, c’est pas une girouette, Jean Luc ne dit pas une chose et son contraire le lendemain, il le fait dans le même post! Souvennez vous de cette pièce d’anthologie dans laquelle il voulait déclarer un État D’urgence, déclarer unilatéralement l’indépendance, foutre les immigrants non blanc et francophones, légaux ou non, à la porte, tous ça dans le but de montrer au monde entier que le Québec est une société libre, égalisatire et démocratique.
Dans un post sur la laicité ils nous avait dit a peu près dans la même phrase, qu’il ne croyait pas en Dieu, mais qu’il était prouvé que le Coran était l’oeuvre de Satan!
Non, je vous assure, y’a pas de girouette qui peut tourner aussi vite, c’est plus un compas avec un aimant en dessous, ça tourne dans toutes les directions à la fois.
Ouais, là vous êtes chien, c’est pas une girouette, Jean Luc ne dit pas une chose et son contraire le lendemain, il le fait dans le même post! Souvennez vous de cette pièce d’anthologie dans laquelle il voulait déclarer un État D’urgence pour des broutilles, déclarer unilatéralement l’indépendance, foutre les immigrants non blanc et francophones, légaux ou non, à la porte, tous ça dans le but de montrer au monde entier que le Québec est une société libre, égalisatire et démocratique.
Dans un post sur la laicité ils nous avait dit a peu près dans la même phrase, qu’il ne croyait pas en Dieu, mais qu’il était prouvé que le Coran était l’oeuvre de Satan!
Non, je vous assure, y’a pas de girouette qui peut tourner aussi vite, c’est plus un compas avec un aimant en dessous, ça tourne dans toutes les directions à la fois.
p.s. Scusez pour les doublons, ma conexion fait des siennes
Si j’étais un immigrants, je ne viendrais pas vivre au Québec, aussi simple que ça.
Si les gens de Saint-Eustache veulent élire un maire unilingue anglophone, c’est de leur affaire.
Tous les gens qui ont la citoyenneté canadienne ont de facto les mêmes droits.
Je trouve très intéressant de constater que le Québec, nord-américain, souffre présentement de la même épidémie d’insécurité identitaire qui secoue l’Europe.
« Mais qu’est-ce que les autres vont penser? » Je suis les débats sur l’immigration ici et JAMAIS je n’ai entendu personne dire que renforcer les règles peut causer du tort à la réputation du pays.
Le problème c’est que le PQ a toujours vu le Québec comme un État-nation classique (comme la France, le Danemark ou la Hongrie) alors que non, nous sommes une terre d’immigration où l’identité commune n’est pas forgée par le sang mais par une histoire, une culture et des valeurs communes.
Saviez-vous que plusieurs Anglos du Québec qui vont vivre ailleurs font rire de leurs expressions françaises et sont plus ouverts sur des questions sociales, que les gens des autres provinces?
Si le français est le centre de notre identité, si c’est la seule chose qui nous différencie de nos voisins, à quoi bon continuer? C’est tout aussi réducteur que de dire que la seule différence entre Canadiens-anglais et Américains, c’est la Reine!
Et puis, personne n’en a parlé mais ça ressemble sensiblement à la situation balte où les gens d’origine russe doivent passer des testes linguistiques et d’histoire pour se faire naturaliser. Des milliers de gens qui refusent encore ont pour tout passport…celui de l’URSS!
D’un autre coté, on peut régler facilement le problème de francisation. On peut choisir uniquement des francophones, ceux qui parlent déjà français! Je ne serais jamais venu en Allemagne si je n’avais pas appris l’allemand d’abord, et je crois sincèrement que tous doivent faire ça.
On devrait aussi juger les gens sur leurs démarches d’intégration projetées: j’habite en Allemagne, je ne consomme aucun produit nord-américain importé, je parle toujours allemand, je vais voir des films doublés, je n’ai pas TV5 à la maison, je ne fête pas la Saint-Jean, je suis impliqué dans le SPD, je participe à plein d’activités publiques… C’est normal! C’est AUSSI mon pays et je dois participer à cette société. Je m’en fous qu’elle ne soit pas très acceuillante envers moi, la reconnaissance viendra plus tard.
Une fois, je suis avec des amis britanniques et on jase avec le cuisinier pendant qu’il fait notre pizza. 4 heures du matin, on est trois à l’engeuler que ça va faire le Turc… Le gars est né à Berlin et il ne se considère pas Allemand… Je lui ai dit « Dans ce cas là mon homme, va t’ouvrir un resto en Turquie. Tu ne mérites pas de vivre ici ».
En même temps, les Allemands vont aussi considérer que ce gars là est Turc même s’il affirmait le contraire alors on peut facilement comprendre le cercle vicieux identitaire qui fait en sorte que 1- les immigrants en Allemagne ne deviennent jamais des « nous » 2- les Allemands sont incapables d’accepter que leur pays n’est plus fermé comme en 1914.
Jean-Luc Proulx: donner les jobs aux BS, ça marche pas – les employeurs ne veulent pas de ces gens là qui ont été déconnectés de la réalité du travail pendant trop longtemps. Par contre, beaucoup d’Allemands se sortent du chômage en allant vivre au Canada.
Bon c’est mélangé mais il est tard pour moi 😀
Pour avoir travaillé avec des gens qui y ont été pendant 10 ans, je suis pleinement d’accord, malgré qu’ils sont théoriquement aptes au travail, dans la réalité des choses, ils ne sont pas vraiment aptes a grand chose, et ce, même quand ils ont la volonté de s’en sortir! Ils apprennent affreusement lentement et n’ont juste pas, comment dire, les « réflexes » d’un travailleur ordinaire.
@ DG.
«Si j’étais un immigrants, je ne viendrais pas vivre au Québec, aussi simple que ça.»
J’ignore si je devrais rire ou pleurer sur cette phrase, mais bon. Et tu n’as pas répondu à ma question: toi qui appelle le Canada un pays, nomme-moi son chef d’État! Tout pays a son chef d’État qui dirige le pays et qui a la nationalité et la citoyenneté du pays en question. Qui est le chef d’État du Canada (à savoir qu’il y a une distinction à faire entre chef d’État et chef du gouvernement)?
«Si les gens de Saint-Eustache veulent élire un maire unilingue anglophone, c’est de leur affaire.»
Un village majoritairement francophone dirigé par un maire unilingue anglophone. Ton inculture m’impressionne.
«Tous les gens qui ont la citoyenneté canadienne ont de facto les mêmes droits.»
J’abandonne.
@ Kraman.
On peut avoir des opinions s’apparentant à la droite sur un sujet et avoir des opinions s’apparentant à la gauche sur un autre sujet.
Moi, j’assume mes opinions, car mon idéologie parle au nom du peuple. C’est une chose que nos politiciens actuels ont oublié de faire depuis longtemps.
@ derteilzeitberliner.
«Jean-Luc Proulx: donner les jobs aux BS, ça marche pas – les employeurs ne veulent pas de ces gens là qui ont été déconnectés de la réalité du travail pendant trop longtemps.»
Pourquoi tu penses qu’on doit les sortir des crochets de l’État au plus vite, hein? Moins il seront sur l’aide sociale, plus ils pourront être reresponsabiliser pour travailler à la place des immigrants en attendant la relève québécoise francophone.
Si on fait travailler les BS, on n’a plus besoin d’immigrants et la cohésion sociale du Québec souverain est assurée.
Erratum: «Moins ils seront sur l’aide sociale…».
T’aimes pas Michael Jean parce qu’elle est noire ?
Si les gens de Saint-Eustache veulent élire un maire unilingue anglophone, c’est de leur affaire.
Ce que David essaie de t’expliquer, c’est que l’on a pas affaire a trier les candidats selon la connaissane de leur langue ou autre critères sauf ceux déjà établis par la loi électorale. Si un candidat unilingue anglophone se présente à Saint-Eusrache, c’est quoi ses chances a ton avis? Et disont que, pour des raisons extraordinaires, il se fait élire, est-ce que c’est grave? Bah non c’est pas grave, puisqu’il aura été choisi démocratiquement par ses concitoyens.
Pleinement d’accord avec toi a ce sujet, cependant le problème, c’est que t’a des opinions de droite et de gauche sur le même sujet, et ce régulièrement. Par exemple, quand tu affirme ne pas croire en aucune religion, parfait, t’a le droit, c’est ton opinion. Mais viens pas trois minutes après traiter les musulmans de supot de Satan! Si tu crois pas en Dieu, ben tu crois pas au diable non plus, a moins que tu me racontes qu’en fait Nietzche a Tué Dieu et que depuis Satan règne comme seul maitre des cieux. C,est ce que j’entend par cohérence.
C’est pas plus logique de dire qu’on doit affirmer qu’on est un peuple égalitaire épris de liberté et de démocratie juste après avoir appeler a ce que l’État prennent les mesures les plus totalitaires à sa disposition pour des pacotilles. C’est pas plus cohérent!
Mettons que sur le Political Compass, JL doit se trouver plutôt centriste entre la gauche et la droite et très haut sur l’axe de l’autoritarisme. Malheureusement pour lui, c’est aussi là que se trouvait Hitler…
Y peut pas passer le test, les questions sont en anglais alors…
Que c’est donc dommage….