
Durant les 6 premiers jours du débarquement de Normandie, plus de 1 000 canadiens sont morts. Nous n'avons pas retiré nos troupes pour autant.
M'enfin, à cette époque là on pouvait faire du vélo sans porter de casque…
Durant les 6 premiers jours du débarquement de Normandie, plus de 1 000 canadiens sont morts. Nous n'avons pas retiré nos troupes pour autant.
M'enfin, à cette époque là on pouvait faire du vélo sans porter de casque…
Parmi les provinces canadiennes, le Québec est celle qui sélectionne le plus ses immigrants. Un des critères importants de cette sélection est la maîtrise du français. Dans les grilles du ministère, la maîtrise du français est presque 3 fois plus importante que la maîtrise de l'anglais.
Résultat de cette politique: nous sommes la province accueillant le moins d'immigrants pouvant s'exprimer en anglais. Dans le ROC, 60% des immigrants fraîchement débarqués ont une bonne connaissance de l'anglais. Au Québec cette proportion n'est que de 40%.
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'au Québec, les immigrants qui parlent très bien français doivent aussi très bien parler anglais pour que leurs revenus soient significativement supérieurs à ceux des immigrants qui ne parlent pas bien les deux langues officielles.
Bref, sélectionner des immigrants parlant français mais qui n'ont pas une bonne maîtrise de l'anglais s'avère contreproductif en terme d'intégration au marché du travail. On ne devrait pas sélectionner des immigrants francophones mais des immigrants bilingues.
Le Québec devra faire un choix: soit on favorise une immigration de peuplement francophone, soit on favorise une immigration économique bilingue.
Les gens sont parfois difficiles à suivre tant ils rivalisent d'incohérence…
Quand les politiciens parlent à des experts en environnement pour définir des politiques environnementales, personne ne s’indigne parce que ces experts ne sont pas des élus.
Quand les politiciens parlent à des experts en santé public pour définir des politiques sanitaires, personne ne s’indigne parce que ces experts ne sont pas des élus.
Mais si par malheur le gouvernement veut parler de politique commerciale avec les experts en commerce, on sort dans la rue pour crier au kidnapping de la démocratie en tentant de faire valoir que ces experts ne sont pas des élus !
On en revient au concept "d'anti-market bias" de Bryan Caplan…
(H/T: Tom)