Peut-importe la manière dont on regarde les donnés économiques à l'échelle planétaire, un fait demeure: l'Afrique traine en queue de peloton. Il ne faut pas chercher bien longtemps pour trouver une explication. Voici les résultats d'une étude de la Banque Mondiale présentant les pays où il est le plus facile d'investir pour démarrer une entreprise:

L'Afrique est de loin la région la plus garnie de taches rouges i.e. c'est la région où démarrer une entreprise s'avère le plus difficile. Voilà qui explique en bonne partie les retards considérables du continent africain sur le reste de la planète.
L'Afrique est aussi la région du globe qui à le moins fait de réforme pour libéraliser son économie:

Le problème des africains c'est une croissance économique anémique causée par le manque de réforme. L'Asie, qui a été très agressive sur les réformes, a une croissance qui est presque 2 fois supérieure à l'Afrique. Suite à la décolonisation de l'Afrique, ce continent à été ravagé par le socialisme, la corruption et le protectionnisme. Le problème de l'Afrique n'a jamais été la mondialisation mais la marginalisation ! Pour ceux qui doutent, regardez ce qui se passe au Zimbabwe.
Il y a 3 ans, Moeletsi Mbeki a fait une sorti en règle pour dénoncer cette situation. Voyant la Chine se sortir de la pauvreté alors que l'Afrique stagne, Mbeki a dit regretter l'époque des colonies. Une époque où l'Afrique était plus prospère…
Quelle est la solution? Recoloniser le continent ? Évidemment non, nous payons assez d’impôts comme cela (les colonies ont toujours été des fardeaux). Le changement il devra venir des gouvernements africains qui ont négligé la liberté économique permettant de libérer les énergies créatrices nécessaires pour échapper à la pauvreté.
Source:
The Doing Business database
Par contre M. Gagnon, vous devez savoir qu’il n’est pas facile de libérer des énergies créatrices pour sortir son pays de la pauvreté lorsqu’on ne vit que d’agriculture et encore les dictateurs gardent les ressources pour eux tout seul, afin d’accroître leur influence.
De plus, l’agriculture est un secteur trop précaire pour y permettre une libéralisation totale.
Je suis pour la mondialisation, certes, mais il faut qu’en même l’encadrer pour préserver l’environnement et des secteurs précaires, comme la culture et l’agriculture sans parler des délocalisations qu’elle entraîne au détriment des pays pauvres comme l’Afrique.
Je suis d’accord. AUCUNE société d’agriculteur ne peut aspirer à la prospérité.
C’est le noeud du problème, l’agriculture c’est à peu prêt tout ce que les africains peuvent faire.
Et même là c’est difficile, suffit de voir la catastrophique réforme agraire de Mugabe.
Pour ce qui est des délocalisation, c’est un moyen de créer de la richesse dans les pays pauvres.
En envoie nos emplois sous-qualifiés là bas. Ce qui est sous-qualifié ici ça représente une job très intéressante en Afrique. Une fois que la machine se met en marche, elle est difficile à arrêter.
La Chine c’est le plus bel exemple.