Au Québec, l'environnement c'est important. Tellement important que du haut de notre supériorité morale, on aime bien faire faire des leçons la leçon aux autres. C'est pourquoi j'ai été surpris en voyant ceci…

Même les "méchants albertains" font mieux que nous !
Bref, ça confirme ce que j'ai toujours pensé: il existe un énorme décalage entre ce que les Québécois pensent d'eux-mêmes et ce que sont les Québécois dans la réalité. Le Québec aime se draper dans le linceul de la vertu pour ensuite regarder les autres de haut alors que dans les faits…
Un belle exemple de ça est le super bac vert de la ville de Montréal qu’ils veulent transformer en sac poubelle transparent.
On fait comment pour bien trier le contenu d’un sac, déjà qu’avec le bac, ce n’est pas fameux!
J’ai comme l’impression que ça n’a guère d’importance. On va pouvoir se péter les bretelles en disant qu’on récupère tant de % de déchets domestiques. Mais on ne dira pas le % de ce % qui est vraiment récupérable, une fois rendu à l’usine de tri.
Une seule bouteille de vodka suffit à « contaminer » un tas de bouteilles de vin. (je parle du verre, pas d’alcool – lol)
Ce qui est également particulier, c’est de se rendre compte que ceux qui sont supposément les plus près de la nature, c’est-à-dire nos farmers, sont ceux recyclent le moins. Ça montre que les gens des villes ont toujours été plus « préoccupés » par ces notions de recyclage que les gens des campagnes.
Les usines de recyclage (du moins, dans la région de Montréal) ne fournissent tout simplement pas à la demande, et c’est un secret de polichinelle qu’un pourcentage non-négligeable des matières recyclables sont acheminés directement vers les dépotoirs.
J’ai l’impression que ce tableau dresse un bilan de la capacité de recyclage globale et n’est pas un reflet de la conscientisation et de l’effort réel que mettes les citoyens de chaque provinces. Il faudrait aussi voir un ration entre la quantité de biens de consommation acheté vs la quantité recyclée.
Bref ce tableau ne me semble pas un point de référence fiable.
Bravo à la Nouvelle-Écosse !
Mais je me demande ceci : consomme-t-elle plus que le Québec ?
Non, ces donnés montre l’effet individuelle des foyer résidentielles.
Ce n’est pas une évaluation de la capacité de recyclage des usines.
Ils sont plus pauvre que nous…
Ce qui pourrait être intéressant de voir c’est combien de tonnes de déchets sont produites par individu et voir combien de ces tonnes sont recyclées… Sinon, même si je l’aime pas beaucoup, RWatch a quand même un peu raison sur ce point.
Il faut avoir cette donnée supplémentaire: la quantité de déchets produites par individu. Est-ce que c’est possible de l’obtenir David ?
Oui, cette statistique est disponible:
Bref, nous n’avons pas d’excuse…
Le score de la nouvelle écosse, comme celui d’autres province, est dut a plusieurs facteurs. D’abord, les consignes. Il y a des trous dans la loi sur les consignes au québec, les bouteilles de vin, d’alcool, les petites bouteilles d’eau, ne sont pas consignés.
Ensuite, certaines provinces, dont la Nouvelle Écosse, ont, si je ne m’abuse, un programme de collecte sélective pour les matière organique, afin d’en faire du compost, alors que le Québec commence a peine a y songer.
Finalement, notre bac de recyclage est trop petit et trop chiant a remplir, puisqu’on est, du moins a montréal, obligé de trier tout ça. À Longueuil, ils ont adoptè les gros bacs roulants, qui semblent être beaucoup plus efficace, parce qu’ils sont plus gros et aussi, parce qu’on a pas a faire le tri. Un projet pilote dans Ville-Marie, a introduit le sac de recyclage, qui lui non plus n’a pas besoin d’être trié et qui a aussi cet avantage qu’on peut en mettre plus, suffit de mettre plus d’un sac à la rue. D’ailleurs ces deux dernieres solutions gardent les matière recyclable sensible à la météo(papier, carton) à l’abri de la pluie et de la neige.
Bref, ça m’étonne pas qu’on soit en retard, les infrastructures ne nous facilitent pas la tâche.
Bref, pas la première fois qu’on fait figure de grand parleurs, petit faiseur. Et sûrement pas la dernière