Qu'elle est l'utilité d'un ministère de la culture ?
C'est la question que s'est posée le journaliste Christopher Beam.
Moi aussi je me pose cette question.
Le Cirque du Soleil est sans doute l'une des plus grandes réussites culturelles du Québec. Pourtant Guy Laliberté aura préféré les États-Unis, un pays sans ministère de la culture, au 14 organismes et sociétés d'État du ministère de la culture du Québec…
Selon moi, un Ministère de la Culture est un distributeur de subventions et un agent de promotion de la masturbation intellectuelle.
Toutefois, je crois qu’un Ministère de la Culture est nécessaire au Québec dans la mesure où celui-ci s’engage vraiment à faire évoluer la culture québécoise et à se défaire de ses liens avec le nationalisme.
Un Ministère de la Culture devrait laisser la libre compétition aux artisans des films et des disques. Le système actuel a contribué à les rendre dépendant des subventions.
Le Ministère de la Culture fait preuve d’un multiculturalisme anti-américain. Si ce même Ministère montrait plus d’ouverture pour la langue anglaise, je crois qu’il serait plus facile de mettre en application des politiques pour « préserver » le français.
Je crois que si un ministère de la culture laissait la libre concurrence aux artisans de talent (car il n’y aurait plus que ceux-là), il prouverait son inutilité.
Une culture évolue naturellement et doit se « propager » naturellement. Toute entrave (lois et subventions) ne fait qu’au contraire, lui nuire.
Que doit-on dire d’une culture qui a besoin de l’interventionnisme de l’état pour « survivre » ?
Sincèrement, je crois que l’interventionnisme de l’État sur des questions linguistiques est indispensable actuellement. C’est probablement ce qui me centralise.
La langue française ne disparaîtera pas immédiatement si l’État cesse d’intervenir. Cependant, on ne peut que penser que celle-ci se détériorera jusqu’à créer des régionalismes et contribuera uniquement à augmenter la médiocrité du système d’éducation.
Actuellement, la raison pour laquelle une majorité de québécois sont insultés d’entendre des gens parler anglais c’est parce qu’ils ne comprennent pas et ils ne veulent pas mettre les efforts nécessaires pour le comprendre.
Je pense que tous les citoyens québécois doivent être parfaitement bilingue dans les deux langues et la langue dominante doit être le français. Il y a de la place pour la cohabitation des deux langues.
Mais pour l’interventionnisme de l’état pour les autres questions culturelles, je ne suis pas d’accord. La culture n’a pas besoin de l’État pour survivre. Elle ne fera qu’augmenter la qualité des produits culturels.
Le problème que nous avons au Québec sont les quotas imposés aux stations de radio (65% de chansons francophones (pas québécoises!)) qui imposent une demande au marché. L’État québécois ressent alors le besoin de créer de l’offre.
À quoi ça sert…
On pourrait se poser la même question sur à peu près 75% des ministères québécois.
Landry en avait 37. Charest une trentaine.
Les États-Unis en ont 15…
C’est tout dire…
Tiré du site web du Cirque du Soleil
À quoi ça sert le Ministère de la Culture? Notamment à soutenir des projets en émergence. Des projets qui peuvent s’avérés forts rentables pour l’économie, puisque c’est tout ce qui semble t’intéresser…
C’est quand même pas la faute au Ministère de la Culture si après avoir nourri le cochon, il est revenu chier sur son perron.
Qui a chié sur le perron de qui au juste ?
Pourquoi aux USA ils n’ont pas besoin de ministère de la culture pour « soutenir des projets en émergence » ?
Le « Guide » du Cirque du Soleil avec son discours sur l’immobilisme.
tu parles d’une question. Peut-être parce que c’est un criss de gros marché.
Par ailleurs, si tu veux mon avis, un ministère de la Culture aux USA, ça ne ferait pas de tort. Disons que ça serait certainement des sous mieux dépensés que dans l’armement et la propagande belliqueuse.
Exposer les problème économique d’une province c’est « chier » dessus ?
Donc il ne faudrais jamais critiquer le Québec ?
Selon toi la taille du marché influence la qualité de l’oeuvre ?
Que dire du marché québécois, il est encore plus facile à conquérir que le marché américains parce qu’ici la cible est captive (à cause de la langue).
Certes, le marché américain est gros mais la compétition pour se faire une place est féroce.
Plus le marché est gros, plus ils faut exceller pour se faire une place.
Voilà pourquoi les USA n’ont pas besoin de ministère de la culture, parce que la culture appartient aux communauté et aux individus, pas au gouvernement.
Un ministère de la culture aux USA détruirait la culture américaine.
Une culture qui, contrairement à la notre, est fondé sur l’excellence et la réussite.
Au Québec on subventionne les albums d’Éric Lapointe. Aux USA ils ne sont pas obligé de subventionner leur chanteur. Parce que les mauvais s’éliminent d’eux-même et que ceux qui ont vraiment du talent sont capables de se faire une place.
Parce que les américains ont une « masse critique » de population.
Le bassin de population étant vraiment plus limité au Québec, si nous voullons avoir un niveau culturel élevé, les gouvernements ce doivent d’investir en culture par le billet de subvention.
Personnellement, ça ne me cause pas de problème de voir mes films, mes émission de télévisions, mon théâtres et ma littérature subventionné. J’aime bien les séries américaines, mais j’ai encore plus ce qui est fait ici, car cela reflète notre réalité.
Personnellement, la question à poser serait;
« Comment le gouvernement peut-il déterminer ce qu’est une oeuvre d’art? Comment le gouvernement peut-il déterminer ce qui sera créer ou non (artistiquement parlant)? »
C’est un argument assez faible.
De par notre situation linguistique, le Québec a aussi sa masse critique.
De plus, si aux USA le marché est plus grand, la compétition est aussi plus grande.
Tu penses que pour avoir « un niveau culturel élevé » il faut subventionner Star Académie et Éric Lapointe ?
Un gouvernement qui subventionne la culture créé une culture d’état, une culture qui est souvent pauvre, peu imaginative et paresseuse…
Parce que l’obligation de plaire et de réussir n’existe pas.
Tout est là. Dans l’utilisation du singulier! Leur Chanteur.
Sans ministère de la Culture, le Québec pourrait faire vivre quelques chanteurs, tout au plus. C’est d’ailleurs le cas avec les écrivains. Ceux qui vivent de leur métier peuvent se compter sur les doigts de la main. Et ce n’est pas par manque de talent.
The French mantra is that culture is not a product whose worth is determined by the popular, uncritical masses. Successive French governments have long supported the notion that culture ought to be exempted from the usual rules of trade, with allowances for the state to subsidize and protect the fine arts. Martel’s book poses two vexing questions to the French: Why is there no ministry of culture in the United States, and how has high culture been able to thrive in its absence? Martel identifies a third way between state and market—a culture resulting from the nonprofit sector, including philanthropy, foundations, universities, and corporate giving. This, he argues, is the base of the cultural system in the United States.
S’ils sont talentueux, la francophonie est suffisamment grande pour vivre de son art.
Et le Québec a-t-il vraiment besoin de dépenser de l’argent publique pour faire vivre des chanteurs ?
J’en doute…
P.S.: On oublie aussi que les USA c’est un marché pour le Québec. Guy Laliberté l’a bien prouvé.
Mais pour percer aux USA il faut un produit novateur et de qualité.
Faux, je cherche l’étude que j’ai lu récemment qui tend à démontrer qu’il faut >10 M de personnes à une nation pour pouvoir auto-soutenir ça culture sans subvention…
Pour un Éric Lapointe, il y a 10 tricots machine, malajube, vulgaires machins, Damien, Bogart, etc.
Pauvre et paresseuse ? Mais sur quelle planète vie tu ? Le cinéma québécois à exploser ces dernières année, tout comme la scène musicale qui voit l’émergence de plusieurs groupes et chanteur de tout horizon comme mentionné ci-haut. Tu devrais laché tes livres d’économie un peu et allez te promenez dans les festivals ( ce ne sont pas des manifestation de gaugoche, tu ne te feras pas mangé !) voir comment notre culture est tout sauf mort, plate et paresseuse.
hmmmmm, ya un gros problème au É-U… il ne parle pas français !! Oui, le cirque, ça ce vend bien, pas besoin de parler ! Mais ce ne sont pas tous les artistes qui sont prêt à chanter en anglais…
Pour l’Europe, plusieurs artistes y vont, mais ce n’est pas accessible à tous.
Il ont inventé quelque chose récemment: des comités ! Tu réunis des membres de la communauté artistique, quelque professeur, un ou deux fonctionnaire et il délibère, voilà. Derrière le mot « gouvernement », ce cache une multitude de personnes apte à faire des choix.
Une courte intervention pour dire que ce ministère s’occupe aussi de la gestion du patrimoine, de biens immobiliers tels musées, édifices et arrondissements historiques, d’accompagnement aux artistes en émergence et de bien d’autres choses que seules les subventions aux chanteurs comme on le laisse entendre de façon assez réductrice… Questionner certains programmes de subventions est une chose, remettre en question le ministère de la culture en est une autre. On appelle ça ne pas jetter le bébé avec l’eau du bain.
Ya plus de 6 milliards de gens sur la terre…
De plus au Québec on est presque 8 millions. Es-tu en train de me dire que l’on doit subventionner Éric Lapointe parce qu.ils nous manque 2 millions d’habitants ?
En quoi Éric Lapointe c’est différent de tricots machine ?
Si le cinéma explose, alors il peut vivre de ses propre ailes ? Après tout, 8 millions de Québécois plus 60 millions de français c’est plus que ta masse critique de 10 millions…
Et alors ? Quand l’idée est bonne les américains se font un plaisir de la racheter.
C’est sur que c’est pas accessible pour les gens dont le seul mérite c’est d’avoir de l’argent du gouvernement…
Wow…
Selon Sniper la culture c’est décidé pas par la population… Non, c’est décidé par un… COMITÉ !!!
Merci de prouver mon point.
Aux USA tout ça existe aussi.
Mais aux USA il existe un truc qui s’appelle la philantropie.
On en revient à la question de base.
Que doit-on dire d’une culture qui a besoin de l’interventionnisme de l’état pour “survivre” ?
La mentalité de subventionné est tellement présente dans la masse populaire francophone que plusieurs critiquent maintenant le contenu québécois du produit culturel qu’est le canadien de montreal. Pour une majorité de partisans, les problèmes de l’équipe découlent du manque de jeunes québécois dans l’équipe…Pathétique…pourquoi ne pas fixer un quota avec ça…
Perso, je commencerai par annuler toutes les subventions aux humoristes…et réduire l’offre de formation du MEQ pour les professions artistiques (Musique, Théâtre, Danse, Humour, ect) Pourquoi avons-nous 5 facultés de musique au QC ??? Subventionnons seulement les meilleurs éléments. Une restructuration des programmes du MEQ pour les sciences humaines produisant trop de diplômés pour les besoins de l’économie devrait être également mise de l’avant. Pourquoi diplômer 100+ anthropologues par année si plus de 90% d’entre-eux ne travaillerons jamais dans le domaine ? Dans les pays scandinaves, l’éducation est gratuite. Cependant, les places disponibles dans ce type de formation sont sérieusement limitées aux besoins réels.
Et avoir eu le temps et les moyens (subventions) de faire ses armes.
Ça tourne en rond ton argumentaire.
La ministère de la culture est apparu dans les année 60.
Est-ce que ça veut dire que la culture n’existait pas avant ?
Pourtant aux USA, ils n’ont pas besoin de subventions pour faire leur armes…
Et ne me parle pas de la taille du marché. Quand vient le temps de faire ses premières armes que le marché possède 10 millions de personnes ou 100 millions ça ne change rien.
On en revient à la case départ.
La plus grosse réussite culturelle du Québec est incapable de se produire au Québec mais elle peut se produire à volonté aux USA…
@ David
Il y a pas assez de milliardaires philantropes ici pour payer pour nos musées et patronner notre art… Contrairement aux USA.
C’est exactement là où je voulais en venir.
Le Québec n’est pas riche…
Bref, c’est plus d’un ministère efficace du développement économique qu’on a de besoin qu’un ministère de la culture.
yes ….je n’ai plus a subventionner ces BS de luxe puisque je ne suis plus payeur de taxes ici.
Le cinéma a explosé? La formule « un homme et son péché » a fonctionné, on a donc fait des remakes de vieux films et de vieilles histoires du terroir comme « Aurore » et « Le Survenant ».
La formule « C.R.A.Z.Y. » a fonctionné, on a donc fait des films comme « Le secret de ma mère », « La vie avec mon père » et quelques autres films de relations familiales.
La formule « Bon Cop, Bad Cop » a fonctionné, on a fait un film comme « Nitro ».
Moi, je trouve que le cinéma québécois ne sert que certains producteurs qui empoche de gros budgets pour des oeuvres insipides qui pourraient être faits en télésérie ou en téléfilm.
Alors, moi je trouve qu’un cinéma qui ne fait pas de place à la différence et la compétition et surtout que c’est un Comité gouvernemental qui décide quels projets vont être fait.. je trouve ça nul.
http://www.soscontribuables.ca/horreurs/magazines.html
Sans subventions, il n’y aurait pas de Cirque du Soleil aujourd’hui.
Donc c’est pas le meilleur exemple que t’as pris.
Pour le reste, y’a trop de subventions, elles sont trops généreuses et mal réparties. Mais qu’il y en ait, c’est relativement normal. On pourrait cependant fonctionner autrement en subventionnant le consommateur via des déductions d’impôts x2 ou x4 même!
Pour la grosseur du marché, les coûts de production sont les mêmes et le public a beau être supposément « captif », ce qui est de moins en moins vrai, il n’est pas assez populeux.
« Guy Laliberté l’a bien prouvé.
Mais pour percer aux USA il faut un produit novateur et de qualité. »
Guy Laliberté a aussi un produit qui n’a pas de langue.
Non parce que je l’ai déjà dit, le Québec est une province pauvre. Dans les provinces pauvres il n’y a pas de philanthropie mais une dépendance envers l’état.
Mais aujourd’hui, Guy Laliberté préfère voler de ses propre ailes aux USA plutôt que la servitudes des subventions du Qc.
C’est significatif de voir que le plus gros succès culturel de la province a décidé d’aller se produire ailleurs.
La langue c’est une fausse excuse.
1- Parce qu’il y a toujours moyen d’adapter pour un marché étranger (Hollywood tourne en anglais et diffuse au Québec).
2-Parce qu’il existe déjà un gros marché pour les produits francophones.
Devinez qui a la plus petite subvention dans cette liste? Modesty Magazine! 😀