À propos de l'Irak et de Saddam Hussein, qui a dit:
The author of the memorandum noted that Iraq continued to cooperate with terrorists, that it was meddling in Lebanon, that it was working hard at chemical and biological weapons and new missiles. These are exact quotes from the memorandum to the administration. […]
Did his judgment on foreign policy come into play when he was told that this nation [Iraq] with a record of terrorism, continuing, was making a sustained, concerted effort to acquire weapons of mass destruction, nuclear, chemical, and biological? […]
He blindly ignores the evidence already at the administration's disposal of Iraqi behavior in the past regarding human rights, terrorism, the use of chemical weapons, the pursuit of advanced weapons of mass destruction. Instead, it makes an heroic assumption of good behavior in the future on the basis of an interesting theory, namely, that Iraq would suddenly and completely change its ways out of a fear of economic and political sanctions.
Pour avoir la réponse, cliquez sur le lien suivant…
Al Gore reprochant à Bush père sa mollesse avec Saddam Hussein !
Bush père qui ne finit pas la job commencé qui était pourtant justifié à l’époque, méritait d’être blamé. Et Bush fils qui finit la job mais sans justification valable et sous de faux prétexte… mérite aussi d’être blamé. Je suis pas un fan de Al Gore, loin de la, mais il avait raison de le blamer Bush père à l’époque, tout comme il est inconcevable pour George W. Bush d’avoir menti pour ses raisons d’envahir l’Irak. Il aurait du simplement dire : je vais finir ce que mon père aurait du terminer. Pas besoin d’inventer de faux lien avec Al-Qaida ou des fameuses bombes jamais trouvées.
Le plus drôle c’est que Gore utilise exactement les même arguments utilisés par Bush fils 😉
Donc, tout comme John Kerry, « he was for it before he was against it »?
Et c’est probablement pour ça que Gore n’ose pas se présenter.
Une journée Saddam est un dictateur cherchant à avoir des WMB et ayant des liens avec des terroristes et le lendemain Saddam est un pauvre type qui peut être contrôlé avec des sanctions.
La différence: à l’époque de Gore, c’était vrai, à l’époque de Bush fils, après 10 ans de sanction + inspection étrangère, ce n’était plus vrai.
une journée ? 12 ans plus tard tu veux dire… et beaucoup de chose ont changé entre les deux. Anyway, les américains ont aussi trahi les Iraquiens en 1991, chose qu’ils n’ont pas oublié par la suite.
http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A10874-2003Apr11?language=printer
« Just 12 years ago, the Shiite Muslims who constitute a majority in Iraq and in the city of Baghdad were betrayed by the United States — an act that may have cost them as many as 100,000 lives. That recent history — of which the Shiites are understandably a good deal less forgetful than we — explains why the Shiites in the south initially greeted invading American and British forces with a good deal more reserve than expected. And as the continuing turmoil in southern towns and cities makes clear, building a democratic state in Iraq over the long term will depend to a large degree on how strong and lasting a trust we can build among these people.
The spontaneous Shiite uprising of 1991 consumed the southern part of Iraq right up to the approaches to Baghdad. Rebels came to U.S. troops, who were then deployed in the Euphrates Valley, begging for U.S. intervention. The Shiite political parties sent emissaries to the few Americans who would see them. To this day, I am haunted by the desperation in the appeals made to me by one group, as they realized time was running out for their countrymen.
Many of the problems we face now and in the future with Shiites likely have to do with the way the first Bush administration responded to those appeals. On Feb. 15, 1991, President George H.W. Bush called on the Iraqi military and people to overthrow Saddam Hussein. On March 3, an Iraqi tank commander returning from Kuwait fired a shell through one of the portraits of Hussein in Basra’s main square, igniting the southern uprising. A week later, Kurdish rebels ended Hussein’s control over much of the north.
But although Bush had called for the rebellion, his administration was caught unprepared when it happened. The administration knew little about those in the Iraqi opposition because, as a matter of policy, it refused to talk to them. Policymakers tended to see Iraq’s main ethnic groups in caricature: The Shiites were feared as pro-Iranian and the Kurds as anti-Turkish. Indeed, the U.S. administration seemed to prefer the continuation of the Baath regime (albeit without Hussein) to the success of the rebellion. As one National Security Council official told me at the time: « Our policy is to get rid of Saddam, not his regime. »
Bush père était déjà trop occupé à rétablir la démocratrie… oups… je veux dire la monarchie au Kuwait.
C’est ça.
Ya 12 ans les démocrates tenaient exactement le même discours que Bush aujourd’hui !
En passant les kurdes ont été bien content de voir les américains en 2003.
C’est une affirmation assez ridicule, tu n’a pas du prendre le temps de lire et d’écouter le vidéo…
Gore dit que les sanctions c’est pas assez pour Saddam. Que le type va toujours essayer d’avoir des WMD et qu’il aura toujours des liens avec des terroristes.
Je ne vois pas en quoi 10 ans de sanction change quelques chose à l’ambition d’avoir des WMD et a aider le terrorisme !
L’orgueil blessé par une guerre perdue contre le Koweit, des sanctions économiques, un isolement politique, des zones d’exclusion aériennes sous l’oeil des Britanniques et des Américains, des milices kurdes presqu’aussi puissantes que ce qu’il restait de son armée.
On lui a laissé un vrai pays du Tiers-Monde à gérer après la Guerre du Golfe, il était constamment surveillé et sans ressources.
Vouloir d’une revanche n’était pas souhaitable pour espérer un jour être mieux perçu et pour obtenir un peu plus de droits (comme le programme Pétrole contre nourriture).
Kerry a pu voter pour la guerre contre l’Irak pour plonger Bush dans une guerre où il pouvait s’embourber, comme le Viêt-Nam qu’il connait bien. Je me souviens: Sinon, il l’a fait sur la base des faux vrais renseignements que l’administration Bush diffusait sur l’Irak et qui était reprise textuellement par les journalistes.
Stephen Colbert:
Il y a une différence lorsque l’on est le gouvernement et l’opposition officielle. Un gouvernement se doit d’être transparent et de dire les choses comme elles le sont, surtout lorsque l’administration est la seule à disposer des véritables informations en provenance des agences de renseignement.
Joseph C. Wilson IV:
Néanmoins, le départ de Saddam est une bonne chose, surtout pour les Chiites qui y gagnent vraiment beaucoup plus (la liberté et le pouvoir) que les Kurdes (qui avaient déjà une autonomie politique grâce aux armes, avant la chute du dictateur).
Pourtant Saddam vivait dans palais…
Pourtant Saddam avait les ressources pour corrompre tout un paquet de gens avec le programme pétrole-nourriture…
L’un à droit de mentir et pas l’autre ?
Al Gore avait le droit d’exagérer la menace irakienne mais pas Bush ?
100% d’accord.
En moyenne, l’Irak recevait 9,2 G $ annuellement du Programme pétrole contre nourriture.
Malgré les scandales de corruption parmi les gestionnaires du programme, l’ONU semble avoir suivi grossièrement à quoi l’Irak consacrait le pétrole acheté.
Selon les informations fournies par le gouvernement américain (2003), le gros de l’argent irakien semblait provenir de taxes spéciales qu’il collectait sur le marché noir.
Le dictateur irakien aurait pu disposer d’un revenu additionnel qui a été estimé à 7 G $ par année comme ça.
Se sachant sous surveillance et avec des ressources plus limitées et moins certaines, il semble effectivement qu’il a détourné des fonds pour rebâtir ses palais, pour se payer du luxe, pour acheter la fidelité de sa famille, de ses proches partisans, de ses quelques centaines de membres de sa « garde personnelle » et pour maintenir ce qui restait de son image de leader du monde arabe contre l’Occident en subventionnant le Fatah et en donnant une prime aux familles des kamikazes palestiniens.
Il a pensé à lui, à sa sécurité et son confort, plutôt qu’à défier de nouveau la coalition.
Il a pas dû se constituer une si grande réserve personnelle. C’est peut-être pour ça qu’il a envoyé l’un de ses fils prendre 2 G $ à la Banque centrale d’Irak deux jours avant le début de la guerre.
Le gouvernement américain avait estimé, en 2003, qu’il y avait entre 2 à 20 G $ cachés à l’étranger. Pas de nouvelles des investigations depuis ?
La partie qui dispose des vraies informations peut toujours rabrouer l’autre si une situation énoncée est fausse ou exagérée, surtout lorsque l’on parle de renseignements. (D’ailleurs, est-ce que Gore a exagéré de pleine conscience ? Il faudrait questionner sur quoi ou sur qui il se basait pour affirmer cela.)
Probablement que Bush (père) l’a ensuite fait sur la preuve de faits et de documents provenant de sources fiables (disponible bientôt sur YouTube! ;)). En tout cas, j’espère qu’il a répondu à Gore, il en avait le droit.
Dans le cas contraire, peut-être que l’administration Bush croyait aussi, même quelques mois après la Guerre du Golfe, que Saddam Hussein demeurait une grande menace et qu’il développait toujours des WMD, ce qui expliquerait qu’elle n’y a pas répondu, qu’elle a fait la sourde oreille.
…ce qui m’étonnerait beaucoup en tout cas !
Reste que maintenant, plus personne ne me fera croire que si Gore avait été élu en 2000, jamais l’Irak aurait été envahit.
J’ai même l’impression que Gore y aurait été encore plus rapidement que Bush.
7 années dans l’administration Clinton comme vice-président l’ont peut-être mieux … informé et dissuadé ! 😉
A-t-il fait un discours pour réclamer l’invasion de l’Irak en 2000 ?