
Le gouvernement du Québec, dans son infini sagesse bureaucratie, a décidé d'exiger que les pétrolières justifient, par écrit, toutes les variations du prix de l'essence à la pompe.
Question de sauver du temps aux fonctionnaires et aux pétrolières, voici une explication qui pourra être utilisée peut-importe la situation:
Lorsqu'un bien est vendu sur le marché à un prix pour lequel les consommateurs demandent plus de biens que les entreprises peuvent en offrir, alors le prix du bien tend à augmenter. Inversement, le prix va tendre à diminuer quand la quantité offerte excède la quantité demandée. Le mécanisme d'ajustement du prix et de la quantité conduit donc le marché à atteindre un point d'équilibre.
Des gamins de 6 ans, ignorant de la chose économique, vont appliquer d'instinct la loi de l'offre et la demande lorsqu'ils vont échanger des cartes de hockey. Mais ce qui est naturelle chez des gamin de 6 ans, semble être trop compliqué pour le gouvernement…

La différence, c’est que l’essence est essentielle et qu’il est difficile de s’en passer… Comme l’eau. Mais pour certains, faut la donner.
De plus, la vente de l’eau est faite de façon monopolistique,
Mais je me demande de plus en plus pourquoi j’explique ça à un homme supposément mature qui a viré bout pour bout, tel un enfant de 16 ans, de ce qu’il qualifie aujourd’hui de communiste au capitalisme tout azimut, voire sauvage. Quand c’est rendu que c’est moi qui a l’air à gauche…
La nourriture c'est un produit essentiel. Encore plus que l'essence.
Même que de l'essence ça fait plus de 5 ans que je n'en n'ai pas acheté.
Pourtant on demande aux épiceries de justifier les variations de prix ?
De kossé ?!?!?
Coudon DD, es-tu sur le point de devenir membre de Québec Solidaire ?
La connerie exigé par le ministre Béchard c'est juste un moyen de gonfler la bureaucratie.
La vente de l’essence. Lapsus.
Pourtant on demande aux épiceries de justifier les variations de prix ?
Y’a plusieurs produits, ceux réellement essentiels, dont les hausses de prix sont régulées.
La connerie exigé par le ministre Béchard c’est juste un moyen de gonfler la bureaucratie.
Pourtant, y’aura pas un fonctionnaire qui va travailler là-dessus. Si ça peut juste rendre leurs raisons encore plus publiques (elles sont habituellement publiques) Le Soleil ou le JdeQ avait donné une belle liste sur les raisons depuis Katrina pour chaque hausse du prix de l’essence. C’était gênant.
Le plus vite on se sera débarassé du pétrole, le mieux le monde va se porter. (Je sais qu’on est producteurs et qu’on fait de l’argent.)
Coudon DD, es-tu sur le point de devenir membre de Québec Solidaire ?
Si j’étais membre d’un parti, faut croire que pour ce que j’avance, le PLQ ou l’ADQ feraient très bien. Sont moins dogmatiques que toi.
Monopole sur la vente de l’essence ?
Pourtant il existe plusieurs compagnies !
Et si tu fais allusion à une collusion, jamais ça été prouvé. Je te rappelle que la collusion pour fixer un prix est interdite au Canada.
le petit problème avec ta bande dessinée est que ça compare des pommes et des oranges. Comparer le marché libre de l’emploi avec un oligopole verticalement intégrée comme le pétrole ou nous avons seulement +/-7 grands groupes (the seven sisters) sur la planète qui dominent le marché démontre un flagrant manque de connaissance en économie. Si nous avions seulement 7 employeurs potentiels sur la planète, tu crois que nous aurions des bonnes conditions d’emplois ? Sans syndicat pour balancer la rapport de force, bien entendu…
Un oligopole n’est pas un libre marché, c’est la dernière étape avant le monopole.
Ceci étant dit, je ne suis pas d’accord avec le gouvernement qui joue avec les lois du marché de la vente au détail. C’était à l’origine mit en place pour défendre les détaillants indépendants qui doivent représenter au plus 10% du marché. La pilule risque de nous rendre plus malade que le bobo de base. Et j’espère qu’on a pas un pétro-québec qui s’en vient
La collusion de prix est un mécanisme naturelle dans un oligopole avec un nombre limité de joueurs comme le pétrole. Pas besoin de négociation secrète, ils ont simplement plus à perdre dans une guerre de prix qu’à gagner.
Surtout qu’on n’a pas grand chance d’avoir une « disruption » technologique qui vient changer la donne de façon significative. C’est un marché d’extraction en plus, où l’on connait la limite des réserves disponible.
Je te rappelle que la collusion pour fixer un prix est interdite au Canada.
Et je te rapelle que le monde ne sont pas cave.
Rien ne preuve que la vente d'essence au Canada (et en amérique) est un oligopole.
Rien ne prouve qu'il existe une collusion.
Ma foi, il existe un paquet de job pour lequel il n'existe pas 7 employeurs au Québec. Qu'on pense à l'aéronautique ou les mines, 2 domaines très bien rémunéré parce que la demande pour la main d'oeuvre est fortes.
Alors c'est une décision d'affaire, suivre la vague (ce qui n'est pas de la collusion) est la chose la plus intelligente à faire.
Alors pourquoi le gouvernement demande aux pétrolière de justifier le "move" le plus intelligent ?
On ne parle pas d'oligopole ici, mais d'un libre-marché tranquille.
Un libre-marché qui fait qu'ici l'essence est sous les 1,05$.
@DD le gauchiste: Le fameux capitalisme sauvage, c’est le capitalisme sans droits de propriétes.
« Just as man can’t exist without his body, so no rights can exist without the right to translate one’s rights into reality, to think, to work and keep the results, which means: the right of property. » (Ayn Rand, Atlas Shrugged)
http://en.wikipedia.org/wiki/Property_rights_%28economics%29
En passant,pourquoi personne ne parle du prix plancher sur l’essence? Ça n’existe pas aux USA et il y a encore des indépendants qui survivent et le gaz est moins cher en plus…
Le manque de raffineries est un autre facteur à tenir compte mais les écolo-fascistes ne veulent rien savoir…
La vente d’essence est en fait un marché facile, avec une clientèle relativement « captive » (cela dit sans arrière-pensée). Voit-on souvent des publicités sur la vente d’essence à la télé, des campagnes de pub sur les rabais des stations-service ou sur des « soldes à la pompe »? Non? Pas beaucoup, hein!
En fait, les seuls pubs qu’on voit touchent à l’image sociale des grandes pétrolières, en particulier Shell et BP qui nous exposent leurs investissements en environnement. Pour le reste, ils n’ont pas à vanter la qualité ou le prix de leur essence pour la vendre.
L’absence de pubs est symptomatique d’un marché très confortablement en équilibre, où il y a de la place pour tous les gros joueurs et où ils n’ont aucune difficulté à écouler le produit aux prix voulus.
En tant que société et en tant qu’individus, nous sommes libres de diminuer notre dépendance envers cette denrée. Par exemple, nous pourrions électrifier notre réseau de transport ferroviaire régionaux ou installer des voies de tramway dans nos grosses villes. Nous pourrions convertir une partie de notre flotte d’autobus au gaz naturel. Nous pourrions même faire rouler certaines petites voitures au propane! Et ainsi de suite.
Si nous ne le faisons pas, c’est parce qu’il n’y a pas de besoin perçu; ce n’est pas, actuellement, un enjeu de société essentiel, quoi qu’on en dise.
Si suffisamment de gens réclamaient des trains électrifiés (qui seraient rentables au Québec, autant pour le transport de cargo que de passagers), l’état et/ou l’industrie bougerait.
Actuellement, il y a beaucoup de chiâlage et très peu d’action concrète. Les gens veulent changer les règles du jeu, tout en refusant de changer leurs propres comportements ou d’envisager des solutions originales. Bonne chance.
Les Québecois ont encore le pied très pesant surtout dans les zones scolaires, faut croire que le gaz n’est pas encore assez cher…
Amen !
Ce que Béchard exige est effectivement ridicule.
Parcontre, cela n’explique pas la variation du prix de l’essence d’une ville à l’autre (ah oui, les taxes municipales, mais encore – qu’est-ce qu’on fait du coût de transport?) et même d’un quartier à l’autre, comme c’est le cas à Montréal.
Dans un MecDo, peu importe où il se trouve au Québec, on paie le même prix pour un big mac.
Ce qui fait le plus rire, c’est quand on essaie d’expliquer la hausse du prix à la pompe. Ah oui, c’est vrai, hier, y’a deux, trois huluberlue en Iran et ailleurs qui provoquent de l’instabilité. C’est sûr que ça nous concerne (sarcasme). Surtout quand on sait que la plupart de notre pétrole provient de la mer du nord. gne.
Mais surtout… L’essence qui est dans les stations aux coins des rues, c’est de l’essence qui a été raffinée il y a plusieurs jours et dont le brut a été acheté il y a quelques semaines, le temps que le bateau arrive chez nous.
Alors parce que hier y’a une bombe qui a pété en Irak ou d’un ouraguan que ça affecte le prix à la pompe au Québec… Permettez-moi de rire un bon coup. Encore plus quand les journalistes interviewent Carol Montreuil et qu’ils acceptent la réponse qu’il leur donne. Carol Montreuil n’a aucune crédibilité à mes yeux. Rien, niet, nada.
Et c’est sans compter que l’approvisionnement se fait via des contrats stabilisés par prix d’achat à long terme, tout comme c’est le cas pour les métaux. Que le prix du brut monte et dégringole à la bourse n’affecte nullement les contrats d’achat (pour une certaine période de temps donné).
S’il y avait vraiment de la concurrence, je m’explique mal pourquoi que dès une station sur le coin d’une rue hausse son prix, sa concurrente en face en fait autant. La logique voudrait qu’elle profiterait de l’avantage d’avoir un prix moins élevé. Ça ressemble étrangement aux comportements des banques…
Ormis la spéculation, il ne faut pas nier qu’il y a une forte pression à la hausse sur le cours du brut à cause de la demande croissante au niveau mondial.
Cela dit, chiâler est une chose et ne rien faire en est une autre. Mais ça, c’est le syndrôme patant des Québécois.
Une variation indiquant qu’il n’y a pas de collusion…
Une variation normal puisque dans la distribution, la compétition varie d’un quartier à l’autre (tout comme la demande).
On voit un marché qui est morcelé et non pas uniforme.
La règle d’or de l’industrie pétrolières c’est de refiler immédiatement les variations de prix.
Si une bombe tombe en Irak sur un pipeline, la hausse est immédiatement refilée, en effet. On vend plus cher de l’essence acheter à moindre coût.
Mais l’inverse est aussi vrai, quand le situation se clame, on baisse immédiatement le prix ce qui fait qu’on vend de l’essence acheter à plus fort coût.
C’est une décision d’affaire, rien de plus.
Moi aussi si j’étais proprio d’une station service je suivrais une hausse de prix d’un concurrent. C’est sur que je voudrais hausser mes prix durant les vacances de la construction car je sais que la demande sera plus élevée.
D’ailleurs il y a déjà bel et bien eu des guerre des prix de l’essence au Québec, une été à la fin des année 90. Je me rappelle que cette été à Sherbrooke, l’essence était baissé à 35¢/L.
Le gouvernement à décidé de mettre fin à cette guerre de prix en mettant un prix plancher.
Parait que c’était pour protéger les indépendant parce qu’il parait que la poignée d’indépendant vendant de l’essence est ce qui protège le Québec du chaos (yeah, right…).
La guerre des prix de l’essence a eu lieu à l’été de 1995 ou de 1996 (j’étais en stage à l’époque et je devais rouler 2×40 km par jour pour aller travailler, alors je m’en souviens — c’était super!).
Sur la rive-nord de Montréal, le prix de l’essence à la pompe était baissé tout d’abord à 49¢, puis à 39¢. J’ai même vu très brièvement une station-service baisser ses prix à 29¢, ce qui était très en deça du coût de revient.
Plusieurs indépendants ont rendu l’âme, mais le Perrette et le Irving du coin ont survécu (alors qu’ils faisaient partie des « petits »).
Ce qu’il faut savoir, c’est que la marge de profit de la vente d’essence n’est pas énorme. Ce qui garantit la rentabilité d’une station-service, c’est surtout les produits et services « afférents »: lave-auto, cigarettes, boissons gazeuses et chips, café, etc.
En période de concurrence active, l’essence sert surtout à attirer les consommateurs. En période plus calme, la vente d’essence redevient intéressante (marge de profit accrue). C’est le cas actuellement.
Aujourd’hui, le prix-plancher n’a plus vraiment d’importance puisque Couche-tard a racheté la plupart des « petits » de la région de Montréal, et qu’ils font en masse de fric avec le dépanneur à l’intérieur. D’autres indépendants sont des garages; la vente d’essence est une activité complémentaire à la mécanique générale.
M’enfin… je ne vous apprends rien ici, non?!
L’essence vient de tomber sous le 1$ dans mon coin…
Mais on ne risque pas d’en parler aux nouvelles…
Note du modérateur:
Le message de Martin (#9) qui avait été bloqué indument par le script du blogue a été publié.
« @DD le gauchiste »
HAHAHAHAHAHA
Quoique historiquement, vouloir Nationaliser à tout prix c’est plus de la veille droite nationaliste rétrogade lol!
Si je ramasse de l’eau de pluie et que je l’a vend, est-ce qu’il va falloir que je paie une redevance pour chaque litre?
DD sera pas content, il va envoyer la police et le fisc pour me coffrer 😉
Ah! Le nationalisme! Je suis vraiment née 100 ans trop tôt. J’ai hâte que cette religion dangereuse disparaisse…
Tu connais le dicton, tout ce qui tombe sur le sol québécois appartient au Québécois.
C’est pour ça que je te conseil de ne jamais échapper ton argent par terre !
P.S.: ça me rappelle cette ligne ouverte à la radio de Radio-Canada parlant de l’énergie éolienne.
Un type disait qu’il fallait nationaliser les éoliennes parce que le vent appartenait à tous les québécois…
À quand une loi empêchant l’exode des cerveaux lol!
Après tout, ils ont été formés par le Québec donc le savoir appartient à tous les Québecois…
Faut croire qu’il y en a qui veulent voir une nationalisation où il n’y en aura pas.
Si l’Alberta avait agi comme vous voulez que le Québec agisse, ils seraient encore endettés.
Quand c’est rendu que les politiciens (tous partis confondus) ont plus de bon sens que vous…
C’est typique des québécois d’essayer de se faire croire que l’eau c’est comme le pétrole.
Au dernière nouvelle, l’eau est pas côté en bourse.
« Au dernière nouvelle, l’eau est pas côté en bourse. »
Ça va venir. La gaugauche va s’offusquer, Roy Dupuis va s’immoler par le feu, mais ça va venir.
Et au pire, l’eau a tout de même une bonne valeur marchande. Avec le réchauffement, ça pourrait bien devenir une denrée encore plus prisée.
On a le temps de mourir 10 fois avant de voir ça…
euh juste pour savoir, quel seraient les bienfaits de voir l’eau coté en bourse?
J’imagine déjà les juteux honoraires des avocats pour débattre devant les juges pour savoir qui a pollué, dérivé, vidé le puit et finalement brisé le contract.