Avez-vous peur des chinois et de leur économie ?
C'est la question qui a été posée dans 15 pays. Des réponses très intéressantes…

Autre éléments intéressant, voici ce que les pays émergeants pensent du libre-échange (i.e. néo-libéralisme):

Mes sympathies aux antimondialistes altermondialistes, mais on dirait bien que les pauvres que vous êtes censés "libérer" ne sont pas très intéressés par votre "combat"…
Source:
World Publics Think China Will Catch Up With the US—and That’s Okay
Pour un aperçu facile à saisir des enjeux sur la puissance économique de USA je conseille ce site.
Cela a un rapport avec ce billet car si j’ai bien compris la Chine détient la plus grosse part de la dette américaine et est devenu de facto la Banque Mondiale.
Si quelqu’un a d’autres sites de vulgarisations sur les enjeux financiers entre la Chine et le USA à faire connaître, je suis preneur.
merci
Nuance.
La Chine détient des bonds du trésor des USA.
Et la Chine a liquidé la semaine passée une certaine parti de ses bon pour acheter une participation dans Blackstone.
La meilleure arme contre les exportations chinoises, c’est la prospérité chinoise! Lorsque le niveau de richesse (PIB et autres indicateurs) sera suffisamment élevé, la compétitivité actuellement « gonflée » de la Chine diminuera, pour se stabiliser aux environs de celle des autres états post-industriels et développés.
C’est arrivé au Japon et à Taiwan dans les années 1980. Avant ça, nos magasins étaient remplis de bébelles « Made in Taiwan » et « Made in Japan », sans compter les copies cheap dans le domaine de l’électronique. C’est quand la dernière fois que vous avez vu du stock japonais cheap chez Dollarama?
La prospérité chinoise ne règlera pas les problèmes de nos industries qui ne sont plus compétitives (textile, jouets, etc) car d’autres pays « à bas prix » sont encore trop compétitifs (Mexique, Thaïlande et Nicaragua par exemple), mais ce « shift » risque d’amener, à terme, une continentalisation des économies et des zones d’influence économiques. En particulier si les coûts de transport maritimes continuent d’augmenter.
Et plus récemment à la Corée du Sud.
Je me rappelle quand j’étais ti-cul les gens disaient que le Japon allait acheter les USA à force de fiancer leur dette.
Je partage ta nuance David. C’est amusant quand même de constater que la Chine se défait de ses bons pour acheter du Blackstone. Il y en a que cela inquiète.
Le sphère économique bouge rapidement. C’est fascinant.
hdufort, on parle pas de production, mais de détention de capitaux qui sont sans commune mesure avec ce qu’a pu détenir les nombreux pays qu’on a apppélé tigres asiatiques.
Moi dans cette histoire j’ai été fasciné par Blackstone, une firme dont j’ignorais l’existence.
Avec 3 milliards de dollar US, la Chine a pu mettre la main sur 8% des actions non-votantes de Blackstone.
Ça donne une idée sur la taille monstrueuse de cette firme qui est pourtant presque inconnue.
Parlant de Blackstone:
Brian Mulroney chez Blackstone
Presse Canadienne
L’ancien premier ministre du Canada, Brian Mulroney, est un des trois nouveaux membres indépendants du conseil d’administration du groupe Blackstone, une firme américaine d’investissements privés, affirme le quotidien Globe and Mail.
Les deux autres membres indépendants sont l’ancien chef de la direction de Deloitte & Touche, William Parrett, et Lord Nathanial Charles Jacob Rotschild.
En tant que membre indépendant, M. Mulroney recevra un salaire annuel de 100 000 $ US et d’autres avantages financiers.
Blackstone procédera prochainement à un premier appel public à l’épargne qui donne à l’entreprise une valeur de 33 G$ US.
La firme pourrait aussi tenter de mettre la main sur BCE ou Telus, deux des plus importantes entreprises canadiennes de télécommunications. Cela pourrait placer M. Mulroney en position de conflit d’intérêts, puisqu’il a déjà conseillé une rivale de Blackstone, Cerberus, concernant l’achat éventuel d’Air Canada et de BCE.
M. Mulroney est déjà membre des conseils d’administration de Quebecor, Barrick Gold et Archer Daniels Midland.