Voici pourquoi l'aide humanitaire ne suffit pas:

L'aide humanitaire est un moyen de gagner le "coeur et l'âme" des populations, alors il ne faut pas se surprendre de voir les travailleurs humanitaires pris pour cible par les tyrans à l'oeuvre dans les différents conflits.
Voilà pourquoi il devient plus important que jamais d'appuyer le travail des humanitaires par une force armée.
Source:
Providing Aid in Insecure Environments: Trends in Policy and Operations
Pas vraiment, c’est même tout le contraire si on se fie aux recommandations du CIC « The politicization of aid has added to
the perception, if not the actual insecurity
of agencies. »
Je ne vois pas en quoi le CIC dit qu’il ne faut pas protéger les humanitaire.
Tu inventes de toute pièce cette conclusion.
Ce sont les terroristes qui attaques les humanitaires, pas la population…
Un humanitaire qui construit une écoles ou un puits, c’est un acte politique pour un Taliban.
Petite leçon d’histoire: en Afghanistan, c’est quand les russes ce sont mis à construire des puits, des écoles et des hôpitaux que la rébellions a vraiment pris forme.
Parce que les islamistes savent que si les russes poursuivaient avec leur aide humanitaire, ils ne pourraient plus avoir le support de la population.
Tiens c’est exactement ce que j’ai pensé de ton commentaire quand tu dis que
alors que le CIC dit
Et je répète que tu inventes de toute pièce une conclusion.
Cette affirmation:
Ne contredit en rien:
Même que c’est le contraire, ça me donne raison.
Un humanitaire qui construit une écoles ou un puits, c’est un acte politique pour un Taliban.
Doing Evil to Do-Gooders
The Economist
As a display of contempt towards the sanctity of humanitarian assistance, a massacre, blamed on Sri Lankan soldiers, of 17 locally hired aid workers last summer takes some beating. Mostly shot at close range, they were discovered face-down inside their compound, still wearing the Action contre la Faim T-shirts that signalled their neutrality. Such outrages are becoming more common… According to a new report by the Centre on International Cooperation, a think-tank at New York University, locally hired staff, who make up around four-fifths of aid agency employees, are at particular risk. Increased precautions for expatriate workers are “cascading vulnerability” onto locals, it argues.
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Ces humanitaire tué au Sri Lanka l'on été parce que nourrir les pauvre, c'est considéré comme un geste politique par les terroristes.
Sont particulièrement visé, les humanitaires originaire du pays aidés. Ça dit tout.
Voilà pourquoi il devient plus important que jamais d’appuyer le travail des humanitaires par une force armée.
En tout cas, je n’ai pas lu dans les recommandantions du CIC une demande accrue d’interventions militaires alors que tu arrives à cette conclusion.
Mais bon, j’ai surement tout faux et c’est surement moi qui invente des conclusions ou qui ne comprends pas.
Anyway de toute façon tu peux croire ce que tu veux mon but n’est pas de te faire changer d’idée. Je voulais simplement te signaler que je n’étais pas d’accord avec ton histoire de force armée, et te signaler que le CIC ne la partageais pas non plus.
Le CIC me donne raison, c’est toi qui a essayé de leur faire dire quelque chose qu’ils n’ont jamais dit…
Alors selon toi on devrai arreter l’aide humanitaire?
Va relire le billet…
Ça dépend qui construit l’école. Si c’est les américains, ou un autre pays occidental, surement, si c’est des humanitaires iraniens ou chinois… Je suis moins sur…
Le texte dit que les humanitaire les plus visés sont du pays d’origine qu’ils aident.
Exemple: un humanitaire afghan qui construit un hôpital en Afghanistan.
Et les humanitaires tué au Sri Lanka étaient français.
Bref, c’est pas leur nationalité qui compte mais le fait que les humanitaires, peut importe leur nationalité, érodent le pouvoir des terroristes sur la population.
Reste a savoir pour qui ils travaillent! Par exemple, une organisation humanitaire américaine(ou Canadienne ou Japonaise, ça pas de de différence) va nécessairement employer des gens de la place. Que ses gens, étant perçu comme travaillant pour l’ennemi soit plus vulnérables, on le comprend bien.
Ceci dit, un extrait du rapport te donne pleinement raison:
Si je me fis aux chiffre du « The Economist », la majorité des humanitaire dans le monde travaillent dans leur pays d’origine.
C’est exactement ce que je te dis. Si demain matin je fonde une organisation humanitaire pour construire des écoles en Afganistan, l’architecte, l’ingénieur et quelques autres seront probablement québécois, mais le gros de la main d’oeuvre, se sera des gens de la place. Et ces gens sont plus a risque d’être perçu comme traitre à la solde de l’occident que moi qui risque de toute façon d’avoir les moyens de me payer un minimum de sécurité(encore de la main d’oeuvre locale probablement). Et surtout, ils seront toujours plus nombreux que les étrangers en leur pays, donc techniquement, ne serait-ce que par la loi des probabilités, il y a de bonnes chances qu’ils soient plus nombreux à crever.
J’ai du mal à comprendre ton point…
C’est pas un point, c’est une explication de la réalité. Pourquoi la plupart des travailleurs humanitaires qui sont victimes de violence sont des locaux. La première raison, c’est qu’ils sont les plus nombreux, puisqu’ils forment nécessairement le gros de la main d’oeuvre, la seconde, c’est qu’ils sont particulièrement ciblés par les différents rebelles anti-occidentaux quand ils travaillent pour des organisation occidentales, ils sont ainsi perçu comme des traitres. Finalement, de façon générale, ils sont moins bien protégés, parce qu’ils sont des locaux, on les imagine capable de se défendre tout seul du seul fait qu’ils sont sensé mieux comprendre leur communauté.
Bref, plus nombreux, moins bien protégés et souvent mal perçu par les anti-occidentaux, pas étonnant qu’ils tombent comme des mouches. Si on ajoute le fait que les occidentaux peuvent servir de monnaie d’échange pour se financer quand on les prend en otage alors que les locaux… ils ont pas vraiment de valeur marchande a ce niveau…
Moi mon point c’était de dire que d’utiliser des travailleurs locaux n’était pas une solution pour stopper la violence.
Finallement tu a raison