Alcoa veut acheter Alcan, résultat: encore une fois les chantres du protectionnisme se mettent à nous casser les oreilles avec leur "maître chez nous". On essaye de nous faire croire que la libéralisation des marchés affaiblit la position économique du Canada et du Québec.
Avant de verser dans le mélodrame parce que des entreprises étrangères s'intéressent aux entreprises canadiennes, voici ce qu'il faut savoir:

Je conclus en paraphrasant un sketch de l'humoriste français Fernand Raynaud:
J’aime pas les étrangers, ils viennent manger le pain des Français.
Un jour, l'étranger a quitté le village avec sa femme et ses enfants.
Et depuis ce jour, on ne mange plus de pain…
Il était boulanger !
Source:
Investissement direct étranger
Rousseau ne voit rien de mal à l'offre d'achat
Affaires, mercredi 9 mai 2007, p. 49MONTRÉAL – L'offre publique d'achat lancée par l'américaine Alcoa pour acquérir Alcan ne préoccupe pas le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau.
"On vit dans un monde où vous avez des grandes sociétés canadiennes et québécoises qui font la conquête des marchés internationaux", a déclaré M. Rousseau en conférence de presse, hier.
"C'est extrêmement difficile d'essayer de parler des deux côtés de la bouche. Le Canada et le Québec sont des sociétés commerçantes qui échangent avec des partenaires nord-américains et mondiaux et en raison de ces échanges, on doit s'attendre à ce qu'il y ait des transactions de cette nature. Ça fait partie de la vie. Ç'a été ainsi depuis longtemps et ça va continuer."
Le président s'est même permis de faire l'éloge de la mondialisation, en rappelant que la Caisse est elle-même devenue copropriétaire, l'année dernière, de la British Airports Authority (BAA).
"On vit dans un monde planétaire et essayer de le nier, ce serait nier les occasions d'affaires qui se pointent", a affirmé M. Rousseau.
"Essayer de se plaindre et d'arrêter la mondialisation, il est trop tard pour ça, a-t-il ajouté. Elle est faite. Les pays émergents ont émergé. La planète est déjà unie, et puis c'est fantastique qu'il y ait deux milliards de personnes qui crevaient de faim qui sont maintenant en train de sortir de la misère. Il faut dire que ça nous oblige à patiner plus vite, à être plus souples et à faire du judo avec ça. Mais il faut prendre ça positivement: c'est comme ça qu'on va s'en sortir."
National Post
Ce qu’il faut savoir aussi :
»Au cours des deux dernières semaines uniquement, trois grandes compagnies ont fait l’objet d’offres d’achat fermes: la société russe Norilsk Nickel Group a offert 5,3 milliards pour acquérir LionOre Mining International d’Alberta; le producteur d’acier Ipsco Inc. a été avalé par la suédoise Svendkt Stal au coût de 7,7 milliards; et plus près de chez nous, les actionnaires d’Alcan sont courtisés par Alcoa, le numéro deux mondial de l’aluminium.
Au cours des derniers mois, il y a aussi eu Domtar, Abitibi-Consolidated, Agricore United, Algoma Steel, North American Oil Sands, Standard Aero, Inco et Dofasco, pour ne nommer que les plus importantes.
Le point commun toute ces sociétés sont engagées dans l’exploitation des ressources. »
Et de prétendre que toute ses acquisitions ne peuvent affaiblir la position économique du Canada et du Québec dans un secteur aussi important et sensible que celui de l’exploitation des ressources, c’est ce faire de bien grande illusions ,et toute ces sociétés qui ont acquis ces compagnies dans le domaine de nos ressources n’ont que faire du développement économique canadien.
Et quand un pays qui perd le contrôle de l’exploitation de ces ressources, comme le pétrole, le nickel, l’or ou la forêt, cela devient franchement très inquiètant.
J’aime pas les étrangers, ils viennent manger le pain des Français.
Un jour, l'étranger a quitté le village avec sa femme et ses enfants.
Et depuis ce jour, on ne mange plus de pain…
Il était boulanger !
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Ça change quoi que des entreprises étrangèrent exploitent nos ressources ?
Que le nickel soit extrait par une entreprise canadienne ou russe, je ne vois pas ce que ça change.
Les étrangers qui achêtent nos compagnies veulent les développer et les rendrent profitables. Ce qui fait profiter nos entreprise, fait profiter l'économie canadienne.
C'est aussi simple que ça.
Dans le cas du Canada le boulanger serait bien bête de vouloir nous quitter , c,est qu’il ne pourra trouver ailleurs avec autant d’abondance tout les ingrédients de base nécessaire pour faire cuire son pain. Mais c’est son choix!
Des pertes sèches en matière de sièges sociaux, d’emplois et de retombées pour la recherche, mais aussi le risque de ne plus pouvoir décider du rythme et de l’intensité de l’exploitation de ressources non renouvelables comme le pétrole, le nickel, l’or ou la forêt.
Raison de plus pour ne pas avoir peur !!!
Je ne vois pas en question il y a des pertes de sièges sociaux, d’emplois et de retombé de recherche…
Que la mine soit exploitée par des canadiens ou des australiens les impératifs sont EXACTEMENT les mêmes.
La forêt est une ressource renouvelable.
Et le rythme ça change quoi ?
Le but d’une compagnie c’est le profit. Que la compagnie soit américaine, canadienne ou française, elle va exploiter les ressources pour maximiser son profit. le rachat par des étrangers ne change strictement rien.
Au fait, c’est quel le dernier siège social qui a déménager du Canada suite à une vente ?
Jean-Robert Sansfaçon est vite sur le piton pour donner des exemple de vente, mais il ne donne aucun exemple de déménagement ou de pertes d’emplois massives relié à une vente…
Tirez-en les conclusions qui s’imposent !
Vous pensez pas que ça serait plus dans l’ ordre des affaires Que des sociétés russes, brésiliennes, indiennes ou même américaines, vont avant tout privilégié bien plus leur propre économie bien avant que celle du Canada .
Et dans ce cas pourquoi le Canada lui même investirait des milliards a l’étranger si cela ne lui rapporterait rien
Non, du tout.
Les sociétés russes, brésiliennes, indiennes ou même américaines ne vont pas faire passer l’économie de leur pays avant celle du Canada.
De la même manière, une société canadienne ne fait pas passer l’économie du canada en premier.
Ce qui compte c’est la profitabilité de la société, pas l’économie du pays.
Mais comme tout ce qui est bon pour l’économie d’une compagnie est bon pour l’économie du pays, alors on a tout à gagné et pas grand chose à perdre.
Précision, ce n’est pas le « canada » qui investi à l’étranger, ce sont des compagnies. Des compagnies qui cherchent à maximiser leur profit.
La nuance est très importante.
Et justement la société étrangère vas privilégié et faire bénéficié avant tout bien plus son pays d’origine , et c’est pas mal plus aussi dans leur intérêt .
J'ai beau chercher, je ne vois pas comment cela peut-être possible.
Une compagnie américaine qui a une mine au Canada, va embaucher des employés canadiens, faire affaire avec des sous-traitant canadien et payer des taxes et impôts au Canada…
Bref, ça fait profiter le Canada !
Tu ne l'as peut-être pas remarqué, mais les compagnies sont probablement les structure les moins nationalistes de la planète. Une compagnie américaine, elle se fiche pas mal des USA. Si l'argent est au Canada, elle va venir au Canada et fuck les USA.
La grosse différence est que la majeure partie des profits retournent dans le pays étranger.
Ils payent des taxes et des impôts ici, sans compter les redevances.
Et les profits vont aux… actionnaires !
Qui eux aussi payes des taxes et impôts !