Alors que nos gouvernement s'apprêtent à dépenser des milliards pour mettre en place des mécanismes pour se conformer au protocole de Kyoto, voici ce qui se passe dans nos hôpitaux:
Le vidéo à été retiré à la demande de Radio-Canada
Peut-être qu'un jour le réchauffement climatique fera des victimes au Québec… peut-être… Par contre je sais qu'au moment où j'écris ces lignes, des médecins sont contraints de laisser mourir des gens faute de moyen.
Alors, sachant que nos ressources sont limitées, on le met où notre argent ?
Dans un protocole qui pourrait, peut-être, éventuellement, sauver des vies ou dans nos hôpitaux pour avoir la certitude de sauver des vies maintenant…
Poser la question c'est y répondre.
Pendant que nos gouvernement mettent des milliards dans l’armé, voila ce qui se passe dans nos hôpitaux.
Alors, sachant que nos ressources sont limitées, on le met où notre argent ?
Dans un ministère qui va, éventuellement, tuer des vies ou dans nos hôpitaux pour avoir la certitude de sauver des vies maintenant…
Poser la question c’est y répondre.
Etienne : parce que l’armée est un secteur primordial et déjà sous-financé.
C’est sur que les hopitaux doivent avoir plus de ressources, mais il serait irresponsable d’enlever au Canada tout moyen de défendre son territoire et d’assurer son influence mondial.
On est déjà sous le minimum respectable pour avoir une armée selon moi. Au contraire il faut investir davantage. À la guerre d’Irak on a essayé d’envoyer un bateau la-bas, il a jamais réussi à rejoindre l’océan atlantique. Il a du faire demi-tour… Si ca continu on va bientot devoir donner notre souverainté aux états-unis. Vive la sous-traitance 😉
Matrix: l’armée est sous financé ou mal financé! Il y présentement un contingent de militaire aux états-Unis qui sont en entrainement qui sont logé, nourris, habillé et payé qui ont recu une prime de 1000$ pour divertissement. Il y a des militaire qui on été transférer de montréal à québec dans une maison payé par l’armé de presque 300 000$. Si on ménageais les dépense un peut ca pourrait peut-être aider aussi.
Mettre de l’argent dans l’armée pour éliminer la racaille terroriste sauve des vies.
Parles-en aux familles des victimes du 9/11.
Les gens ne l’on peut-être pas encore réalisés, mais la menace islamiste ne vient pas des musulmans qui porte le voile ni des accommodements raisonnables. Elle vient des Talibans qui avait fait de l’Afghanistan un camp d’entrainement pour terroriste.
M’enfin, c’est un autre débat.
6 ans de guerre en Afghanistan et il est où Ben Laden? Tu as raison, c’est vraiment de l’argent efficacement dépensé pour sauver des vies.
La guerre au terrorisme n’a pas empêché les attentats de Bali, de Madrid et de Londres de se produire.
La guerre au terrorisme est noble en un sens, mais le problème c’est que personne n’aura le courage politique de dire un jour qu’elle est gagné et de la terminer.
Il est pas en Afghanistan justement parce que l’OTAN et l’ONU est là !
Donc oui, c’est foutument bien dépensé comme argent.
Et qui sait ce que ça aurait pu être si les groupes terroristes aurait pu continuer a planifier en toute quiétude leur opération depuis l’Afghanistan.
Et en ce sens, le terrorisme est une menace bien plus grande que le réchauffement climatique parce que plus immédiate.
« le terrorisme est une menace bien plus grande que le réchauffement climatique parce que plus immédiate. »
Qu’est-ce que le terrorisme ?
Avant tout bon débat, il faut définir le terrorisme. C’est la base de tout argumentaire que de définir le concept de base et d’ensuite argumenter. Parce que selon certaines personnes, le terrorisme, ça peut aller très très loin. Est-ce que les États-Unis font du terrorisme quand ils renversent des gouvernements élus démocratiquement pour instaurer une dictature ? Est-ce que c’est du terrorisme que de vouloir être indépendant et de résister aux Russes en Tchétchénie ? Est-ce que le FLQ faisait du terrorisme ? Est-ce que penser que les riches détruisent la planète va dans la lignée d’une idéologie terroriste ? Est-ce du terrorisme d’exprimer des opinions contre la vision hégémonique actuelle ? Est-ce que se faire sauter pour le principe d’une guerre sainte, c’est du terrorisme ?
J’ai l’impression que la primauté de la raison instrumentale domine dans les débats. « voici des chiffres, voici des faits, voici des statistiques qui prouvent mon point de vue « . N’y a-t-il donc pas une autre vision acceptable, un autre paradigme pouvant servir de base à une réflexion ou à un débat ?
Sur le point de l’environnement, il ne faut surtout pas oublier le principe de la grenouille en eau chaude. Les gens réagissent lorsqu’un grand cataclysme survient. Quand les changements sont subtils et sournois, ils sont moins enclins à voir ce qui se passe. Telle la grenouille qu’on immerge dans une eau se réchauffant graduellement, nous nous endormons et périrons en nous enivrant. Ce n’est pas parce qu’un phénomène est plus distant temporellement qu’il est moins important, c’est un argument irrecevable que de prioriser quelque chose de plus « urgent ».
Je crois que l’environnement et le « terrorisme » sont liés à une seule variable : un mode de vie défaillant, une perte de sens. Vous me direz que c’est un point de vue « anti-capitaliste » banal et usuel. Je crois seulement que la quête pour la sauvegarde de notre planète donnerait un nouveau projet à l’humanité tandis que la chasse aux terroristes n’amène pas grand chose sauf une recrudescence des inégalités. En ce moment, je ne vois pas de projet à part une quête effrénée à la croissance et à l’augmentation de productivité.
Mais dîtes moi chers blogueurs et penseurs. Qu’est-ce qui vous rend heureux en tant qu’être humain ? Les profits d’une entreprise quelconque ? La croissance du PIB d’une nation ? Est-ce vraiment ces événements qui transcendent votre existence en tant qu’humain ?
Le meurtre de masse planifié et délibéré de civils innocents.
Pourquoi quand on parle des USA faut toujours qu’on ramène des exemple qui date d’une autre époque. C’est comme si pour parler de la France on ramènerait l’Algérie dans le décor.
Mais pour répondre à la question: non.
Quand on tue des écoliers et qu’on fait des prises d’otages dans les théâtres, oui.
Oui.
Non.
Si on admet qu’il existe une hégémonie (ce qui est faux selon moi), et si on utilise des moyen voilent: oui.
Poser la question c’est y répondre.
Pas pour moi. Un débat s’articule autour de faits vérifiables et mesurables. Pas autour de spéculations hypothétiques non démontrables sorties de l’imagination d’une personne.
Si les primitifs hommes des cavernes ont pu survivre à une glaciation…
C’est sûr. On peut stopper la croissance économique. mais ce faisant on dit aux pauvres « restez donc dans votre merde » tout en créant des générations entières de nouveaux pauvres. Moi je ne suis pas égoïste à ce point.
Bien sûr que ça me rend heureux. Tout ce qui augmente mon niveau de vie me rend heureux.
Tout ce qui permet de soigner les gens avec de bon hôpitaux me rend heureux.
Tout ce qui permet l’éducation des gens avec de bonnes universités me rend heureux.
Voilà ce qui transcendent mon existence en tant qu’humain. Que chacun puisse augmenter sa qualité de vie.
Le seul argument valable en faveur de plus d’efforts pour la lutte aux changements climatiques est la question du long terme vs. court terme. Les gens qui meurent dans les hôpitaux meurent maintenant alors que les inondations causées par les changements climatiques se produiront dans plusieurs décennies, sinon plusieurs siècles.
Une autre perspective : Est-ce que ça vaudrait la peine de sacrifier quelques vies (ou encore de se permettre un peu moins d’acharnement thérapeutique sur des gens en phase terminale ou sur des personnes âgées) pour s’éviter une autre période glaciaire, même si celle-ci n’enlevait aucune vie? Tu parles de qualité de la vie, justement il me semble qu’on ne devrait pas mesurer strictement la quantité de la vie mais aussi la qualité de la vie. Je veux bien vivre cinq ans de moins si ça permet à ma descendance de vivre leur vie sur une belle planète luxuriante plutôt que dans un monde post-apocalyptique.
Comme je l’ai dit dans une discussion précédente, je ne suis pas pour la vision écolo-marxiste que sous-tend Kyoto mais je crois qu’il est nécessaire de faire quelques sacrifices immédiats à notre qualité de vie pour préserver notre qualité de vie à long terme par la protection de l’environnement.
Et tant qu’à faire des sacrifices, je crois qu’il est préférable d’en faire en santé plutôt qu’en défense. Je préférerais mourir parce qu’on ne traite pas mon cancer que parce que des milices fanatiques m’ont éliminé par purge politique pour ensuite violer ma femme et endoctriner mes enfants.
Et dire qu’on accuse Harper de faire une campagne de peur… Un monde « post-apocalyptique », rien de moins…
Moi je préfère les sacrifices dans les domaines qui représentent la menace la moins grandes les gens, soit Kyoto.
Vouloir régler Kyoto maintenant, avec la faible niveau de connaissances et de technologie, ce sera du gaspillage d’argent. C’est comme si on avait demandé au frères Wright de traverser l’atlantique avec leurs avions.
Laissons les choses aller, laissons la technologie évolué et dans 50 ans on aura probablement les outils pour intervenir de manière efficace pour une fraction du cout.
Je croyais que c’était évident que je citais des images extrêmes. Notre planète n’est déjà plus une « belle planète luxuriante » et je suis très conscient que nous n’aurons pas une « monde post-apocalyptique ». Je serai prudent de ne plus faire d’hyperboles sur ton blog…
N’y a-t-il pas quelque chose de malhonnête dans l’idée de ne rien faire en se disant que la prochaine génération sera mieux placée que nous? C’est ce que la génération précédente s’est dite…
De plus, je crois qu’on peut faire plein de choses sans technologie, notamment apprendre à réduire notre consommation d’énergie.
Peit mot rapide sur le terrorisme, avant de passer sur le coeur du sujet, la santé. Le terrorisme, c’est, toute proportion gardée, un problème insignifiant. Le terrorisme, par exemple, tue beaucoup moins que le SIDA, que la faim(qui en plus peut elle même nourrir le terrorisme), les accidents de voitures et mille autres causes de décès. On me dira que c’est justement parce qu’on dépense des milliard a le combattre, moi au contraire, je crois qu’on dépense des milliards pour l’entretenir(même si c’est pas le but à la base).
Bon la santé. Ce reportage met le doigt sur le bobo au début du reportage. Ce qui manque, c’est du staff, des infirmières, des médecins, l’argent aussi, mais si c’était que ça le problème, il serait vite réglé.
Le problème viens de loin, le problème, c’est le collège des médecins qui l’a mis en place. Le collèges des médecins, a accaparé plusieurs actes médicaux autrefois accomplis par des infirmières autrefois, en accaparant le privilège sur ces actes médicaux, il a créé une espèce de rareté relative et ainsi obtenu un rapport de force favorable pour obtenir de meilleurs salaires. Pour accentuer cette rareté(et donc augmenter d’avantage leurs salaires) ils ont en plus créer un fort contingentement des étudiants en médecine.
Cette mentalité est une des causes fondamentales de nos problèmes dans la santé. Trop peu de médecins, payé trop cher. On ajoute en plus le cas des mises à la retraite, l’ambiance pourrie dans les hopitaux qui n’attirent pas les nouveaux candidats chez les infirmières, et on obtien le chaos ambiant actuel.
Redonnons aux infirmières des actes médicaux supplémentaires qui seront ainsi moins onéreusement accomplis. Assouplissons les condition d’entrée en médecine, quitte a resserer les conditions de réussite à la fin des études. Laissons les médecins étrangers se mettre a niveau plus rapidement et facilement, car, dans plusieurs cas, on leur demande presque de recommencer leur médecine au complet, simplement parcequ’on ne connais pas le système qui a formé le médecin.
Au pire, on demandera de l’aide humanitaire a Cuba, pour qu’ils nous « louent » des médecins…
Mais bref, le problème est plus institutionel que financier a mon sens.
« Laissons les choses aller, laissons la technologie évoluer et dans 50 ans on aura probablement les outils pour intervenir de manière efficace pour une fraction du coût. »
Ce n’est pas un peu absurde? Si on fait une analogie avec le deuxième principe de la thermodynamique : ttp://fr.wikipedia.org/wiki/Second_principe_de_la_thermodynamique
Il faudrait croire qu’en ne faisant rien maintenant et en espérant que tout s’arrange, le monde va être beau et rose? Les technologies, je ne crois pas que ce soit un problème. Les technologies ne sont même pas une variable dans l’équation. Comme vous disiez, les primitifs ont survécu à une glaciation sans aucune technologie avancée. Pourquoi avons-nous des difficultés à garantir un monde sain ? À cause justement de ces technologies ? (Inutile de dire que ces technologies ont amené une qualité de vie supérieure ainsi qu’une myriade d’autres avantages par leur caractère inhérent, je le sais)
La solution n’est pas simple, ni facile. Une solution serait radicalement efficace, permettrait une meilleure qualité de vie à tous ainsi qu’un futur aux prochaines générations. Il s’agit d’une dénatalité systématisée. (Attention, je sens la sensibilité aux hyperboles, je ne parle aucunement d’eugénisme ici, ni des moyens d’y arriver) Être moins règle en majorité tous les problèmes reliés à l’environnement, non?
« Pourquoi quand on parle des USA faut toujours qu’on ramène des exemples qui datent d’une autre époque ? C’est comme si pour parler de la France on ramenait l’Algérie dans le décor. »
Je ne trouve pas que s’éloigner de 20-30-40-50 et même 60 ans dans l’histoire d’un autre pays, c’est une autre époque. Si j’avais parlé du génocide systématique des Indiens par la Nouvelle-Angleterre, ça aurait été excessif. Parler du meurtre de Mexicains, d’Hiroshima, de Nagasaki, du Vietnam avec l’Agent orange et de tout ce que ce pays a commis dans les 50 dernières années, ce n’est pas du passé. Au Vietnam par exemple, L’Agent orange continue de tuer, d’affecter une grande partie de la population avec des malformations congénitales, des cancers, et autres types de syndromes.
Qu’est-ce que le terrorisme ? : Le meurtre de masse planifié et délibéré de civils innocents. Les États-Unis et une foule de nations ont un passé de terroristes. (Je vise les États-Unis plus particulièrement pour exacerber les commentaires incendiaires)
» Comme je l’ai dit dans une discussion précédente, je ne suis pas pour la vision écolo-marxiste que sous-tend Kyoto »
Être pour la collectivité et l’intérêt de tous, c’est nécessairement être un marxiste-écolo ou seulement quelqu’un désirant le plus grand bonheur de tous? Comme disait Stuart Mill ou Bentham avec l’utilitarisme, l’action la plus morale que l’on veut poser est celle qui crée le plus de plaisir, ou de bonheur autour de soi. Même s’il faut passer par une phase de déplaisir avant, l’aspect de durabilité de ce plaisir est beaucoup important que le côté éphémère de la conservation de privilèges et de l’inaction.
La génération précédante ne savait même pas ce qu’était un gaz à effet de serre. Comme les frères Wright ne savait pas ce qu’était les avions a réactions.
C’est vrai, augmenter les prix de l’électricité pour éviter le gaspillage et la surconsommation ne demande pas d’innovations technologiques.
Le gouvernement Charest a créé la nouvelle fonction de « super-infirmière » (formation universitaire).
C’est pas rentable pour le gouvernement de payer la formation d’un médecin qui n’a pas l’assurance d’obtenir son diplôme.
Hausser le cout de l’électricité risque plus de pénaliser ceux qui ont déja de la misère a arriver et de toute façon au Québec, c’est pas notre principale cause d’émission de gaz a effet de serre. Moi je viserai plutot l’essence, car c’est là ou se trouve le nerfs de la guerre en matières d’émmission de gaz a effet de serre. Les transports sont la cause de plus du tiers de nos GES. Quitte a laisser des crédits d’impots pour certains secteurs où le prix de l’essence est capital, mais qui peuvent, de façon générale contribuer à la réduction des GES, je pense notament aux taxis, autobus, trains, etc. Ou encore a cibler cette hausse là ou les alternatives de transport en commun sont les plus accessibles(comme Montréal par exemple).
Les technologie c’est la seule variable importante de cette équation. C’est la seule issue raisonnable aux problèmes appréhendé.
Bon sang… J’ai l’impression de relire Thomas Maltus… Les bras m’en tombent…
Moi je trouve que ramener ces exemples du passé dans le contexte actuelle hors-propos. Surtout quand on fait les nuance historique qui s’imposent. L’utilisation de la bombe nucléaire sur Hiroshima et Nagazaki ont permis de sauver des vie japonaise et américaine en mettant plus rapidement un terme à la guerre et en évitant un débarquement sur les plages nipponnes.
Et l’agent orange, quand il a été utilisé, il n’y avait pas moyen de savoir ses effets sur les humains.
Je ne vois pas en quoi condamner des millions de personne à vivre dans la pauvreté, suite a une décroissance économique, va rendre les gens plus heureux.
« Les technologies c’est la seule variable importante de cette équation. C’est la seule issue raisonnable aux problèmes appréhendé. »
C’est ce que j’énonçais comme préoccupation. C’est le même principe que Charles Taylor a dicté : la primauté de la raison instrumentale. Sommes-nous prisonniers d’une seule variable justement, les technologies? La solution peut être tout autre.
« Bon sang… J’ai l’impression de relire Thomas Malthus… Les bras m’en tombent… »
J’ai seulement énoncé une idée. Au rythme où va la dénatalité dans les sociétés occidentales, la décroissance démographique est une réalité. Ce n’est pas hypothétique, c’est un fait. Pour la dénatalité dans nos sociétés, le laisser-aller, comme tu l’énonçais pour les futures technologies, est une solution viable
La Chine, nouvelle superpuissance pratique abondamment des politiques malthusiennes. Est-ce qu’on la démonise pour autant? Contrôler la population c’est seulement respecter ce que la Terre nous donne. Si elle s’épuise, on court à notre perte. Pour reprendre l’analogie du penseur finlandais Pentti Linkola, si un bateau de sauvetage contient une place et que le bateau a 100 passagers, que faire? Le bourrer et le faire couler ou mettre un seul individu (C’est une image très forte, exagérée, car nous n’en sommes pas là. C’est une figure littéraire, un moyen d’exagérer une idée pour mieux l’appréhender.)
« Et l’agent orange, quand il a été utilisé, il n’y avait pas moyen de savoir ses effets sur les humains. »
Justement, les phases de test, respectueuses de l’éthique, non pas été faites. (Je n’ai pas mentionné de les faire sur les humains, mais sur d’autres animaux !) Ils ont en plus testé l’Agent Orange en Corée et à Gagetown, une base militaire au Nouveau-Brunswick.
« Moi je trouve que ramener ces exemples du passé dans le contexte actuelle hors-propos. »
Un événement ne peut pas être isolé de son contexte historique. Si on isole un événement, on perd tout sens contextuel justement ! C’est en ramenant les événements du passé qu’on peut mieux comprendre le présent et ce qui se passe maintenant.
« L’utilisation de la bombe nucléaire sur Hiroshima et Nagazaki ont permis de sauver des vie japonaise et américaine en mettant plus rapidement un terme à la guerre et en évitant un débarquement sur les plages nipponnes. »
Peut-être que ça a permis de sauver des vies (j’en ai aucune idée sincèrement, il me faudrait des chiffres
), mais c’était beaucoup plus que ça. C’était pour économiser les frais de guerre et démontrer la supériorité devant un nouvel ennemi. Un événement pré-guerre froide si on veut. (C’est mon interprétation symbolique, purement subjective, une contestation est bienvenue)
On pourrait peut-être faire de la méditation en plein-air en espérant que ça fasse diminuer la concentration de CO2 dans l’atmosphère…
Parce qu’elle est encore en retard dans son développement… Ce n’est pas le cas ici.
Et tu dois bien savoir pourquoi le raisonnements de Maltus ne tenait pas la route.
À l’époque il était impossible de savoir que l’agent orange était dangereux. Te le dis toi-même, ça été testé à Gagetown sans conséquence pour l’humain.
Est-ce qu’on parle encore des allemands comme étant des nazis ?
Et la principale source d’économie de frais de guerre c’est l’économie des victimes.
« On pourrait peut-être faire de la méditation en plein-air en espérant que ça fasse diminuer la concentration de CO2 dans l’atmosphère… »
Connais-tu les règles de respect de base d’un débat (rationnel)? Ne jamais considérer une idée comme stupide. C’est fondamental, mais difficile. Je lis tes idées sans jamais me dire, mais quel idiot. C’est sombrer dans la facilité.
« À l’époque, il était impossible de savoir que l’agent orange était dangereux. Te le dis toi-même, ça été testé à Gagetown sans conséquence pour l’humain. »
Ils devaient en avoir une idée des conséquences. Les soldats se plaignaient de maladies cutanées et de certains maux. On leur répondait que c’était passager ou une grippe. Renseigne-toi sur ce qui s’est passé à Gagetown et tu verras qu’on avait déjà une bonne idée de ce qui se passait. Les États-Unis avaient déjà planifié avec les Japonais l’utilisation massive de produits chimiques sur les cultures pour les affamer, mais on a abandonné l’idée à cause de la bombe nucléaire. En plus, je n’ai pas dit que c’était sans conséquence, j’ai seulement mentionné que : « Ils ont en plus testé l’Agent Orange en Corée et à Gagetown, une base militaire au Nouveau-Brunswick. » Je n’ai rien dit des résultats ni de ce que les tests voulaient dire. Les tests étaient faits pour voir l’efficacité du produit et non son action sur l’être humain! À Gagetown on l’a utilisé pour dégager un terrain dans le but de s’entraîner pour des tirs d’artillerie.
« Parce qu’elle est encore en retard dans son développement… Ce n’est pas le cas ici.
Et tu dois bien savoir pourquoi le raisonnements de Maltus ne tenait pas la route. »
Je suis d’accord que les technologies ont influencé le cours des naissances. Prendre les technos comme seule variable, c’est sombrer dans le déterminisme technologique. Ça serait magique de penser que seules les technologies ont de l’influence sur les phénomènes sociaux, mais la situation est plus complexe. D’autres facteurs influencent cette dénatalité. (Perte religion, comportement narcissique, etc.. dépendamment des théories, les explications sont différentes) Pour ce qui est de Malthus, je ne le connais pas assez pour me prononcer sur ses idées.
« Est-ce qu’on parle encore des allemands comme étant des nazis ? »
Ça c’est un sophisme, pas un argument.
« Et la principale source d’économie de frais de guerre c’est l’économie des victimes. »
La guerre sert à des gens. C’est triste à dire, mais des gens se réjouissent qu’il y ait des guerres. La guerre est une industrie de plusieurs milliards. Je ne suis pas à 100 % contre la guerre. Pendant la deuxième Guerre mondiale, il fallait arrêter les Adolphe. Toutefois, ce qui se passe en Irak et en Afghanistan est inutile. La « démocratie » ne s’enseigne pas par le calibre d’une arme automatique, c’est un long processus auquel nous n’avons même pas encore réussi.
C’est toi qui dit que les chiffes, les stats et le pragmatisme ne servent à rien. Ce qui est à mon avis une manière ridicule de planifier une politique environnementale.
Justement non, scientifiquement il n’y avait pas d’évidence relié à l’utilisation d’agent orange. Même aujourd’hui ce n’est pas clair, tout réside dans la concentration du produit utilisé.
Alors il y a quoi de valable a part les innovation technologique ?
Du tout, ce qui était un sophisme c’était ton affirmation voulant qu’il faille toujours ramener le passé pour comprendre le présent. ça c’est un cliché et un sophisme.
L’invasion de l’Irak est discutable. par contre celle de Afghanistan était absolument nécessaire.
« C’est toi qui dit que les chiffes, les stats et le pragmatisme ne servent à rien. Ce qui est à mon avis une manière ridicule de planifier une politique environnementale. »
Ah! Le pragmatisme. Pragmatisme : Doctrine selon laquelle la valeur pratique est le seul critère de vérité. La vérité est quelque chose de subjectif. Ou plutôt du groupe dominant. La vérité est donc vraiment instable, prise dans un paradigme subjectif. Pour ce qui est des stats, je n’ai nulle part mentionné que c’était inutile. Tu interprètes mes propos. J’ai seulement énoncé ma préoccupation que ces dernières prennent trop de place dans la réflexion. Lis Grandeur et misère de la modernité par Charles Taylor. La nuance est là. Ce n’est pas de nier l’essence même du pragmatisme, de la science et des chiffres. C’est seulement d’émettre une mise en garde, une subtilité.
« Justement non, scientifiquement il n’y avait pas d’évidence relié à l’utilisation d’agent orange. Même aujourd’hui ce n’est pas clair, tout réside dans la concentration du produit utilisé. »
Aujourd’hui tout est clair. La dioxine (la plus toxique étant la TCCD), un contaminant de l’agent Orange est ce qui cause tous les problèmes. Ils savent très bien la dose léthale et la dose pouvant causer des dégâts tératogènes et cancérigènes. Avant la guerre du Vietnam, il y a eu un accident dans une usine chimique en Europe (Espagne, je crois) et ils ont vu les dommages de la dioxine. Pour ce qui est d’avant, ils ont vu que ça causait des maladies cutanées, etc. Pourtant, ça a pris plusieurs années avant qu’ils arrêtent l’épandage.
« Alors il y a quoi de valable a part les innovation technologique ? »
Tout, cher camarade. La philosophie, la réflexion, l’expérience des aînés, la rationalité, la logique. Toute autre forme de science pouvant nous aider. Toute forme d’organisation pouvant nous aider à mieux gérer les ressources que nous avons. Toute forme de rassemblement qui veut faire mieux, faire plus avec ce qu’elle possède déjà dans le respect.
« Du tout, ce qui était un sophisme c’était ton affirmation voulant qu’il faille toujours ramener le passé pour comprendre le présent. ça c’est un cliché et un sophisme. »
Ça aide pas mal de ramener le présent pour comprendre. Je radicalise –> Enlève tes 20 premières années d’existence et dis-moi qui tu es. Qui es-tu? Tu es un instant éphémère, isolé, tu es bref le néant. C’est la même chose avec certains événements –> Je ne généralise pas cette affirmation. C’est utile, mais pas un absolu. Dans le cas de l’environnement, des hôpitaux, des différentes guerres, c’est intéressant d’avoir le contexte. C’est comme si on oubliait la Première Guerre mondiale en voulant parler de la Deuxième. Comment parler de la guerre en Irak, sans parler de la guerre du Golfe?
« L’invasion de l’Irak est discutable. par contre celle de Afghanistan était absolument nécessaire. »
Je fais mon Socrate de l’Internet. En quoi était-ce absolument nécessaire ? Qui est l’ennemi?
Et c’est une doctrine à laquelle j’adhère à 110%. Bien sûr que « la vérité » c’est subjectif, là n’est pas le point. Le point c’est de rechercher des solution pratique qui une une application dans la réalité. Parce que c’est facile de discuter et de pelleter des nuage, tout le monde peut faire ça. MAis traduire ça de manière concrète, c’est le vrai défi.
Bien sûr que c’est clair aujourd’hui. Toute les situation sont claires quand on les juges une fois qu’elle ce sont déroulé et qu’on a toute l’information.
Voilà un manque cruelle de pragmatisme. Voilà qui fait que trop souvent on parle pour ne rien dire. Philosopher autour d’un problème tout le monde peut faire ça, mais pendant ce temps les décisions ne se prennent pas.
Sauf quand on sort un élément de son contexte historique comme tu le faix à propos du Chili et du coup d’état de Pinnochet.
C’est nécessaire parce que ce pays servait de camp d’entraînement pour des terroristes.
Très pragmatique comme raison.
David à dit:
David à dit:
EtienneL n’a rien d’autre à dire!
David écrit:
D’après l’Organisation mondiale de la santé, 3 millions de personnes meurent chaque année des conséquences de la pollution atmosphérique. Une étude publiée par « The Lancet » en 2000 conclue que la pollution atmosphérique en France, en Autriche et en Suisse est responsable pour plus de 40 000 morts par année dans ces pays. La moitié de cette mortalité serait reliée à la pollution produite par les véhicules.
Aux États-Unis, la pollution atmosphérique urbaine est responsable de 70 000 morts par année.
Et dire que nous n’avons pas la technologis disponible pour rencontrer les objectifs de Kyoto, c’est un faits vérifiables et mesurables. Pas autour de spéculations hypothétiques non démontrables sorties de l’imagination d’une personne.
David n’a rien d’autre à dire!
Le projet de loi C-30 déposé par les conservateurs prévoyait s’occuper concrètement de la pollution atmosphérique qui, contrairement au gaz à effets de serre, tuent des gens.
Mais les parti d’opposition ont ré-écrit ce projet de loi en laissant tomber les normes anti-pollution pour se concentrer uniquement sur Kyoto.
Le gel des tarifs fait en sorte que les pauvres, qui consomment moins d’électricité, subventionnent les riches qui consomment le plus.
De plus, en économisant ici, on peut vendre de l’électricité en Ontario et en Nouvelle-Angleterre ce qui aura pour résultat que leur centrale au charbon seront moins utilisées.
Quel brillante idée d’opposé écologie et santé.
Car au final à long terme, le destin de l’Humanité est de s’épandre dans le cosmos et pour ce faire il doit créer la technologie qui lui permettra de survivre dans un environnment hostile, où l’air et l’eau et la nourriture pourront être toxiques.
Dans ce cas la pollution de ces éléments vitaux sur la Terre lui permettra de développer les technologies d’assainissement indispensable dans son futur.
La pollution de l’air et de l’eau est un bienfait pour l’homme car cela l’obligera à développer des technologies d’assainissement nécaissaire à sa survie à très long terme.
Suis-je dans le champ?
Les ressources étant limité, tous les postes de dépenses d’un gouvernement sont opposé les uns aux autres.
Bienvenue dans le réel.
Bon je crois que je vais de voir m’expliquer…
David dit:
et ensuite il dit:
Lorsque tu dis « laissons la technologie évoluer et dans 50 ans on aura probablement les outils », il s’agit d’une spéculation hypothétique qui vient de ton imagination(puisqu’aucun fait vérifiable et mesurable ne peut prédire une invention qui n’existe pas encore).
D’où l’ironie de la situation étant donné que tu dénonces ce type d’intervention sans fondement quelques lignes plus haut.
Par ailleurs, je n’ai jamais dit que nous avons pas la technologis disponible pour rencontrer les objectifs de Kyoto ??? Je ne vois pas pourquoi tu fais référence à cela en me répondant.
Les grands hommes reconnaissent leur tort… les petits se contentent de croire qu’ils possèdent la vérité absolue.
Va faloir démontrer ça. Pour moi, le gel des tarifs, ça profite aux plus démunis, qui n’ont certainement pas besoin de factures plus élevés. Ça profite a notre industrie, ça nous donne un argument de vente pour attirer les investissement, dans un contexte de mondialisation où nos salaires ne peuvent compétitionner avec les chinois, le cout de notre électricité elle, le peut! Donc, ça crée ou préserve des emplois ici. On serait fou de se départir volontairement d’un de nos avantages indéniables. Hydro reçoit moins parce qu’elle vends moins? Si ça rapporte de l’argent en impot par les emplois créés ou préservés, et que ça fait rouler l’économie, who gives a shit!
Bref, les pauvres ne subventionnent pas les riches, les pauvres en profitent comme tout le monde et ça peut, a terme, les sortir du trou. Je vois mal comment l’électricité vendu à New York pourrait faire ça! L’électricité vendue à l,extérieur de la province, ça doit toujours être vu comme un surplus le fun à avoir, jamais comme notre objectif premier!
Maintenant, inciter les gens a réduire leur consomation, ça peut se faire autrement qu’en haussant les tarifs. C’est sur que les hausses de tarifs seraient efficace pour ça, mais y’a d’autres voies moins domageables possibles.
Par exemple, les gens ignorent souvent que leur tank a eau chaude chauffe l’eau plus chaude que se qu’ils ont véritablement besoin, on peut leur montrer comment et a quel niveau la descendre sans que ça affecte leur confort. Les mesures incitant, et prochainement obligeant les ampoules fluocompactes vont faire aussi une partie de la job. Bref, avec un peu de sensibilisation bien ciblée, on peut faire des pas de géant à ce niveau, sans augmenter les tarifs d’électricité.
Un financement axé sur une taxe à la consommation engendrerait un système plus efficace et équitable. Ceux qui consomment moins cesseraient de partager la facture des plus grands utilisateurs d’énergie.
Et c’est facile à faire de manière juste. On peut établir une consommation de base que l’on considère essentielle au bien-être des gens. Cette consommation de base pourrait avoir un tarif minimum. Mais du moment qu’on dépasse ce seuil, le prix augmente. De cette manière, une personne qui a un chauffe-eau électrique pour sa piscine va payer plus qu’une personne plus pauvre qui n’a pas de piscine.
Le problème c’est qu’il serait plus profitable de vendre cette électricité aux américains plutôt que de la réserver aux industries.
Là dessus, je suis d’accord avec toi sur le principe. On met un plafond d’utilisation pour les ménage, un plafond raisonable, puis ceux qui pètent le plafond paie l’exécédent a un cout plus élevé. Mais ça pose deux problèmes. Ceux qui dépensent le plus d’énergie, c’est pas toujours les plus riche, c’est aussi ceux qui ont pas les moyens d’avoir un logement bien isolé, pas les moyens de changer leur électroménagers pour des plus récents et moins énergivores etc… L’autre problème, c’est que c’est pas ça qui est proposé par hydro-Québec, eux ils veulent bêtement monter les tarifs, point.
Mais ça explique surtout pas ton affirmation selon laquelle les pauvres subventionnent l’électricité des riches.
Profitable pour qui? Pour le gouvernement a court terme, ouais. Pour le reste de l’économie et donc au gouvernement a plus ou moins long terme, non! On se doit de capitaliser sur nos forces, notre force, c’est une capacité a produire une quantité gigantesque d’électricité pour trois fois rien, comme les chinois ont une quantité gigantesque de main d’oeuvre qui coute trois fois rien! On va se contenter de faire comme les autres, s’ajuster au prix du marché et se tirer dans le pied? Les chinois, ils ajustent leurs salaires au prix de notre marché eux? Non, les chinois capitalise sur leur force, leur cheap labor. Capitalisons sur la notre, notre cheap and clean energy!
C’est facilement gérable dans le cadre d’une loi. Et laisse moi te dire qu’un chauffe-eau de piscine dépense pas mal plus que le plus mal isolé des logement.
Quand on va fixer un plafond, c’est bien évident dans le calcul qu’on ne basera pas le tarif à partir des électroménager derniers cris.
On peut aussi facilement mettre un plafond différent pour les logement.
Et en plus, il deviendra rentable pour une personne de renouveler des électro-ménagers. Parce que si l’électricité ne coûte presque rien, à quoi bon dépenser pour être plus efficace dans sa consommation d’énergie.
Pas juste à court terme, mais à moyen et long terme.
On doit capitaliser sur nos forces et donner de l’électricité à des industries alors qu’on pourra faire bien plus d’argent en la vendant aux américains c’est dilapider nos forces.
Ça ne sert à rien de donner notre électricité pour compétitioner les chinois, c’est du gaspillage. Par contre on peut vendre notre électricité pour ré-investir les profits dans des sphères économiques où les chinois sont absents.
Ne pas sacrifier les emplois du futur pour sauver ceux du passé.
Doit-on exporter massivement notre hydro-électricité pour créer la richesse?
C’est bien beau dans le discours, maintenant, dans le concret. Imagine que t’es dans la dèche, t’a de la misère a faire une épicerie qui a de l’allure, le cout de l’électricité monte, ça t’inciterais surement a t’acheter une nouvelle laveuse moins énergivore que celle que t’a acheté, mais bon, avec quel argent? T’a pas une cenne devant toi! Pis t’es pas pret d’en avoir plus, parce que le cout de l’électricité vient d’augmenter.
Vendre bêtement notre électricité nous portera beaucoup plus de préjudices économiquement. L’argent qu’on ramasse comme ça, elle ira où d’après toi? Dans les secteurs névralgiques de l’économie ou les chinois sont pas? Faut pas réver, elle va aller a peu près partout sauf là!
Mais garder les tarifs bas, c’est déjà créer de la richesse. C’est des industries qui restent, c’est des industrie qui se créent. Des industries qui créent justement nos emplois du futur. C’est mieux qu’une réduction d’impot ou qu’une subvention, parce que ça demande pas de paperasse et ça coute rien de plus a gérer! On a juste a pas toucher aux tarifs, c’est rare qu’on peut créer de la richesse a rien faire!
Ceci dit, c’est sur qu’exporter notre électricité est interessant et payant, et je suis pas contre, loin de là, mais ça doit pas être notre priorité et ce n’est d’ailleurs pas le mandat pour lequel Hydro-Québec a été fondé.
Pour ce genre de personne je doute qu’elle dépasse le seuil où le prix de son électricité lui reviendrait plus cher.
On parle plutôt de classe moyenne et supérieur qui elle dépasse ce seuil parce qu’elles ont les moyens de consommer beaucoup. Le genre de type qui verra un avantage à remplacer ces 500 lumières de Noël par des dell. Un pauvre n’aura jamais 500 lumière de Noël dans son 1½.
Si tu bases ton argumentation sur la prémisse que le gouvernement ne prendra jamais les bonnes décisions, alors on est aussi bien de mettre ce dernier en faillite.
Les industrie énergivores ne sont plus des emplois du futur.
C’est même le contraire, c’est inciter ces industries à la paresse étant donné qu’ils auront un accès illimité à de l’énergie pas cher. À quoi bon être plus efficace avec l’électricité si cette dernière est illimitée et presque donnée. On perd sur les 2 fronts: économiquement parce qu’on pourrait la vendre à meilleur prix et écologiquement parce que ces entreprises ne feront pas l’effort d’avoir des procédés moins gourmands.
Geler les tarifs ne crée pas de richesse, c’est même le contraire, on en perd.
Quand Hydro a été fondé il n’y avait pas de marché pour l’exportation, c’était logique à l’époque de donner les surplus à l’industrie. Mais aujourd’hui l’exportation existe et elle est plus rentable.
« Et c’est une doctrine à laquelle j’adhère à 110%. Bien sûr que “la vérité” c’est subjectif, là n’est pas le point. Le point c’est de rechercher des solution pratique qui une une application dans la réalité. Parce que c’est facile de discuter et de pelleter des nuage, tout le monde peut faire ça. MAis traduire ça de manière concrète, c’est le vrai défi. »
Tu prends comme assertion de départ que le pragmatisme est la seule doctrine acceptable. Tu es dans un paradigme circonscrit et semble ne pas vouloir le quitter. Je ne t’en blâme pas.
Ça sert à quoi créer de la richesse?
Pourquoi ne pas redistribuer plus équitablement ce que l’on a présentement? La question devrait être : Est-ce qu’on a besoin de plus de richesse?
Pourquoi est-ce qu’on accepte qu’une minorité de riches possède les moyens de production, le capital et les propriétés foncières?
Le bonheur se résumerait donc par un indice avec le revenu et d’autres chiffres?
C’est la seul « doctrine » qui peut avoir un effet concret et applicable dans la réalité.
Pas de richesse = pas de redistribution de richesse.
On fait déjà le maximum, le seul moyen d’en redistribuer plus c’est d’en créer de nouvelle.
Tient, un exemple très concret:
Par rapport aux autres provinces, le Québec consacre d’avantage de ressources à l’éducation en pourcentage du PIB, mais moins d’argent par habitant.
Traduction: on est la province qui consacre la plus grosse part de ses revenus à l’éducation. Mais comme nos revenus sont petits, au final on dépenses moins par personne que les autres provinces.
Parce que c’est le système le plus efficace, le plus humain et le plus juste.
Bon disont que l’on vend notre électricité. on a plus de fric qui rentre. Avec ce fric, le gouvernement, il veut créer de l’emploi dans un domaine d’avenir, donc il crée un système de subvention. Pour faire rouler ce système, il doit engager quelques fonctionnaires pour le gérer, ce qui fait que pour donner un dollar a une compagnie, çca va probablement t’en avoir couté 1,10$(le chiffre est pas important, l’idée est simplement qu’il faut ajouter le cout de création, de gestion du programme)
Si à la place, je garde les tarifs bas, je « subventionne » directement, sans a avoir a écrire une seule paperasse de plus, sans avoir a engager une seule personne.
Les industries énergivores, ne sont pas des industries du passé(enfin pas toutes), c’est pas demain la veille qu’on aura plus besoin d’alluminium par exemple. Et j’aime mieux les voir ici, fournie à l’hydro-électricité qu’en Chine(ou n’importe où en fait) fournie par des centrales au charbon. Mais pour les garder ici, on a besoin d’un cout d’électricité bas. Rien ne nous empêche de les inciter a réduire leur consomation dans la mesure du possible, d’ailleurs l’industrie a tout interet a rationaliser sa consomation d’électricité(qu’elle soit chère ou non), surtout si elle en consomme beaucoup, si elle veut dégager de meilleurs profits au bout de l’année.
On peut faire ça de manière plus simple.
Réduire les impôts des compagnies en proportion de la R&D qu’ils font.
Efficace, pas besoin de fonctionnaire et ça va fonctionner.
Remarques, les bas coûts d’électricité n’ont pas empêcher des entreprises comme Norsk Hydro de partir.
Pas si l’investissement nécessaire est trop élevé par rapport aux économies anticipés.
Si tu dépenses 100$ pour économiser 2$/an c’est pas profitable.
Pour te donner une idée, les subventions donnés aux aluminerie c’est l’équivalent de 300 000$/an pendant 35 ans par travailleurs…
En ce qui concerne l’électricité… le gel des tarifs nous nuit car les dépenses engendrés par Hydro subissent le coût de l’inflation, ce qui signifie qu’en période de gel nous perdons du rendement sur une richesse collective, ce qui nous prive par conséquent d’une source de revenu non négligeable (2,5G$) qui sert à une multitude services (santé, éducation, etc.). Par ailleurs, ces revenus nous permettent, entre autres, de rembourser notre dette par le biais du fond des générations. En allégeant le fardeau de notre dette, nous créons de la richesse qui peut ensuite être redistribuée.
Il y a nécessairement un impact sur les ménages à faible revenu (il faut être idiot pour le contester), c’est pourquoi il est souhaitable d’offrir une aide gouvernementale ou encore de hausser la tranche d’électricité attribuable aux besoins de base (il existe déjà un tarif inférieur pour la première tranche de consommation).
40,64 ¢/jour de redevance d’abonnement, plus
5,29 ¢/kWh pour les 30 premiers kilowattheures par jour ;
7,03 ¢/kWh pour le reste de l’énergie consommée ;
5,46 $/kW lorsque la puissance maximale appelée excède 50 kilowatts en période d’hiver (1er décembre au 31 mars)
Pour ce qui est de la création de richesse, on ne peut pousser la machine humaine jusqu’à sa limite pour simple le bienfait du consumérisme, il ne s’agit pas de créer pour partager… il y a suffisamment de richesses en circulation pour subvenir au besoins de tous… le problème c’est que la moitié de la richesse mondiale appartient à 2% de la population.
Tout bulle spéculative doit un jour éclater …. la crise environnementale qui se profile à l’horizon nous le rappellera assez vite. Malheureusement, dans un monde où il y aura toujours des matérialistes égoïstes et insouciants, on ne peut se permettre de ne pas participer à cette course essouflante qui fait de plus en plus de victimes (i.e. burn out, suicides, dépression, etc.).
Hey oui, il n’y a pas seulement des impacts économiques… il y a également des impacts humains… malheureusement les beaux graphiques du FMI, de la banque Mondiale ou de l’OMC ne contiennent jamais cette variable critique!
Je répète mon exemple:
Par rapport aux autres provinces, le Québec consacre d’avantage de ressources à l’éducation en pourcentage du PIB, mais moins d’argent par habitant.
Traduction: on est la province qui consacre la plus grosse part de ses revenus à l’éducation. Mais comme nos revenus sont petits, au final on dépenses moins par personne que les autres provinces.
Non, aux Québec il n’y a pas assez de riche. C’est la triste réalité.
Au Québec il y a 2% des gens qui gagnent plus de 100 000$/an. Ce 2% payes 25% des impôts totaux du Québec. On ne peut pas raisonnablement imposer plus ces gens. Ce qu’il faut c’est créé plus de gens avec un revenus supérieur à 100 000$/an.
L’OMC et le FMI ne sont pas là pour tenir compte des paramètres insignifiants.
Etienne L dit:
David dit:
Wow! Les impacts humains seraient donc insignifiants… Ton affirmation dépasse l’entendement! J’espère vraiment pour toi que tu t’es mal exprimé ou que j’ai mal compris.
Donc, si je suis ton raisonnement, la création de richesse serait donc plus significative que le bien-être… Encore une fois, WOW!… Ma nièce de 2 ans en connaît déjà plus que toi sur l’humanité. Quelle ABBÉRATION…. Je te plaint vraiment, ta vie doit vraiment être merdique si t’as pas compris que le bonheur est supérieure à l’appât du gain!….
La qualité de vie (à ne pas confondre avec niveau de vie)… ça n’apparaît pas dans les beaux petits graphiques de tes économistes mais c’est loin d’être insignifiant !!!
Je crois qu’il y a un petit examen de conscience à faire de ton côté.
Oui, je le dis sans gène.
Parler des dépressions et des burn-out causés par la mondialisation c’est complètement insignifiant. « If you cant take the heat, get out of the kitchen ».
Insignifiant surtout quand on comparent aux bienfaits.
Et désolé mais pour moi la qualité de vie c’est directement proportionnel au niveau de vie.
Les subventions aux alumineries :
des bénéfices illusoires
Gérard Bélanger et Jean-Thomas Bernard
Université Laval
Le 14 décembre dernier, le gouvernement du Québec et Alcan se sont associés pour l’implantation d’une nouvelle aluminerie au Saguenay – Lac St-Jean. La réalisation de ce projet devrait amener Alcan à investir 2,0 milliards$ au cours des dix prochaines années et à engager 740 personnes qui occuperont des emplois hautement spécialisés. La contribution gouvernementale à ce projet est complexe et elle comporte des dimensions financières, fiscales et énergétiques. Nous avons estimé le coût total de cette contribution à 3,19 milliards$, soit 249,2 millions$ par année durant 30 ans ou 336 700$ par année par emploi au cours de la même période.
Une entente de même nature a été conclue en septembre 2002 pour la réalisation de la phase II de l’aluminerie Alouette de Sept-Iles : vente de 500 MW au tarif grande puissance L modulé à la baisse et prêt sans intérêt de 260 millions$ pour 30 ans. De plus, Alcoa a frappé et frappe toujours à la porte du gouvernement pour obtenir de l’aide pour ses projets de rénovation et d’expansion à ses usines de Deschambault et de Baie-Comeau. C’est beaucoup d’argent fourni de la part du gouvernement québécois eu égard aux demandes pressantes qui lui sont adressées pour la santé, l’éducation et les infrastructures.
Plusieurs arguments sont avancés par l’Association de l’aluminium du Canada, des intervenants régionaux, des analystes, des universitaires et le gouvernement lui-même pour justifier une telle contribution publique à des projets privés. Notre objectif dans ce texte est d’analyser le fondement économique de ces arguments dans le nouveau contexte énergétique québécois.
L’argument le plus souvent présenté pour justifier l’aide gouvernementale est celui des retombées économiques. Pour le projet de l’Alcan, le gouvernement estime qu’il créera plus de 2500 emplois directs et indirects incluant les 740 emplois en usine, soit 2 emplois indirects par emploi direct. Il faut faire la même analyse pour les alternatives qui peuvent être considérées. Pour ce cas-ci, Alcan investira 2,0 milliards$ alors que le gouvernement renonce à 3,12 milliards$. Cette dernière somme aurait pu être utilisée à améliorer le réseau routier québécois; c’est un projet d’investissement qui aurait généré plus de retombées économiques directes et indirectes que le 2,0 milliards$ de l’Alcan. La même analyse peut être appliquée à d’autres dépenses gouvernementales comme la santé, l’éducation et la redistribution du revenu. Il est faux d’affirmer que les profits reliés à l’exportation de l’électricité du Québec n’ont pas de retombées économiques comme l’affirme l’Association de l’Aluminium du Canada dans un texte de publicité distribué dans plusieurs quotidiens.
Dans le même texte, cette dernière estime que chaque kilowatt utilisé par les alumineries du Québec génère une valeur ajoutée de 14,3 cents. La valeur ajoutée est définie comme le revenu gagné par les employés et par les détenteurs du capital (profits, intérêts et rentes) qui réalisent une production. Ce n’est pas une mesure de rentabilité privée ou sociale car elle ne prend pas en compte la relation entre les bénéfices et les coûts. Pour l’aluminium, la valeur ajoutée élevée signifie simplement que les producteurs utilisent beaucoup de capital par unité produite. Il y a d’autres entreprises québécoises qui sont tout à fait rentables et qui utilisent moins d’électricité par unité de production.
Un argument justifiant ces subventions aux alumineries vient du fait que certains autres pays vendent leur électricité à prix faibles sous le couvert de subventions plus ou moins directes : il faut faire face à la concurrence et défendre nos industries. Les pays qui s’avèrent particulièrement attrayants au chapitre des tarifs d’électricité en ce moment sont l’Islande, le Qatar et l’Afrique du Sud. Ces pays qui peuvent produire de l’électricité à faibles coûts doivent la transformer en des produits exploitables à cause de leur éloignement des marchés des pays industriels. Ce n’est pas le cas du Québec qui est entouré de régions où les prix de l’électricité sont deux à trois fois plus élevés qu’ici. Pour le Québec, il est beaucoup plus rentable d’exporter l’électricité directement par les interconnexions qu’indirectement par des lingots d’aluminium. Le Québec dispose d’un avantage de localisation par rapport à ces autres pays.
L’ampleur du développement hydroélectrique à faibles coûts au Québec est sans aucune mesure par rapport à ce qui existe partout ailleurs dans le monde : un système de plus de 40 000 MW à 95% hydroélectrique. La disponibilité d’électricité à faibles coûts a marqué tous les secteurs d’activité, en particulier le secteur industriel qui consomme plus de 50% de l’électricité. Le secteur fonte et affinage des métaux auquel appartiennent les alumineries représente 50% de cette consommation. Ceci a contribué au développement industriel et à l’enrichissement collectif depuis cent ans. En 2003, l’aluminium en alliages bruts a constitué 14,7% des exportations au Québec.
Cependant, deux changements majeurs sont survenus dans les dernières années. Il y a d’abord l’accroissement des coûts des nouvelles sources d’approvisionnement en électricité au Québec. Il est normal qu’il en soit ainsi puisque les meilleurs sites ont été développés et qu’il faut faire appel à des sites de plus en plus éloignés. Ainsi, dans sa politique énergétique déposée en juin 2006, le gouvernement considère le développement de la Romaine (1500 MW) et de Petit Mécatina (1500 MW) qui fournirait de l’électricité à plus de 10,0¢/kWh. Le projet éolien de 1000 MW en cours de construction livrera de l’électricité à 8,3¢/kWh. L’ère du développement hydroélectrique à faibles coûts tire à sa fin au Québec.
L’autre changement a été l’ouverture du marché de gros de l’électricité aux Etats-Unis en 1998. Hydro-Québec peut maintenant vendre directement aux prix du marché. Pour les onze premiers mois de 2006, le prix moyen fut de 8,9¢/kWh.
Donc si nous considérons le coût de développement des nouvelles sources d’électricité au Québec ou le lucratif marché de l’exportation, la vente de l’électricité à faible prix aux alumineries constitue une perte pour la société québécoise. La politique industrielle du gouvernement québécois ne reflète pas cette nouvelle réalité. Un développement industriel qui a contribué de façon significative à l’accroissement de la richesse collective est en train de se transformer en un frein à cette amélioration du bien-être collectif. Les ententes récentes et celles en préparation nous montrent qu’il en sera malheureusement ainsi pour les décennies à venir.