Bilan électoral pour la semaine du 19-25 mars
Parti Libéral:
Ça aurait dû être une grande semaine pour Jean Charest, le dépôt du budget aurait dû marquer une apothéose consolidant sa victoire. Il n'en fut rien, bien sûr le chef libéral a pu bomber le torse en disant qu'il avait réglé le déséquilibre fiscal mais sa promesse de baisser les impôts de 700 millions a ravivé le cynisme des électeurs. Jean Charest a mené une campagne désastreuse et malgré tout, il domine dans les sondages. Si l'équipe libérale avait été à la hauteur, le PLQ aurait vogué vers une victoire beaucoup plus facile.
Score: 0
Parti Québécois:
Il aura fallu attendre jusqu'à mercredi pour que Boisclair se manifeste dans la campagne cette semaine. Déstabilisé par le budget, c'est la déclaration de Harper, sur l'élection d'un gouvernement fédéraliste, qui a tiré le chef péquiste de sa torpeur. Puis une déclaration de Jacques Parizeau (encore lui) a obligé Boisclair à parler de la souveraineté pour les derniers jours de la campagne. Ai-je besoin de dire que la souveraineté c'est un boulet pour Boisclair, pas un atout…
On a beaucoup parlé du travailleur ayant apostrophé Charest dans une usine de Varennes, on a moins parlé de cette citoyenne qui c'est payé Pierre Curzi:
Score: -1
Action Démocratique du Québec:
Mario Dumont a enfin présenté son cadre financier ! Exercice devenu obligatoire et qui n'était pas sans risque, mais la formation adéquiste a été à la hauteur. Un cadre en parfaite harmonie avec la campagne: simple, clair, facile à comprendre. N'en reste pas moins que Mario Dumont devait avoir hâte que la campagne se termine. Les attaques répétées du PLQ et du PQ, notamment sur la qualité de son équipe, commençaient à porter fruit et une tendance à la baisse se dessinait dans les sondages. Malheureusement pour Dumont, il a dû gaspiller les derniers jours de la campagne à parler souveraineté en se défendant de pouvoir former une coalition souverainiste avec le PQ. Un retournement de situation qui amène de l'eau au moulin du PLQ.
Score: 0
Après 4 semaines de campagne:
: -5
: -5
: 1
bâtard… est en colère la dame… j’en suis presque gêné pour elle!
La madame elle bave, au moins l’ouvrier il était comique.
Elle devrait se présenter si elle juge qu’elle peut faire mieux.
C’est bien beau chialer mais elle va voir qu’il n’y a pas qu’elle, dans la vie, qui a des besoins et des attentes.
Elle a nommé l’OPC. Pour le citoyen/consommateur, c’est pourtant une belle réalisation.
J’ai pas trop compris son histoire.
Quelqu’un sait ce qui lui est arrivé ?
Fallait que ça tombe sur Curzi en plus, un type droit qui a des convictions.
Pas de chance.
Ça me fait penser à la grand-mère à plein temps et sa question à l’émission « Ouvert le samedi » à Rad-Can. Le monde est fou et est en train de changer.
Sinon hier, cette émission m’a réconcilié avec la campagne électorale: 5 bons candidats, articulés, polis, qui ont répondu sans pratiquer la langue de bois parfois avec humour à des questions pertinentes du public, sauf celle de la grand-mère. Rafraichissant.
Ils méritaient chacun un siège à l’assemblée tiens. C’est avec des hommes de des femmes comme ça que nous irons de l’avant.
Voila une bonne candidate pour Québec Solidaire.
Dommage.
Pourtant elle me semble avoir un duscours typiquement adéquistes:
Gna gna gna classe moyenne… gna gna gna crisse de vedettes plein de cash, etc.
Ceci dit, c’est un truc qui m’a toujours étonné. Les joueurs de hockey, les journalistes de premier plan, les humoristes, les chanteurs et ls animateurs télé(toujours ceux de premier plan, car ceux qui commencent l’ont pas nécessairement facile) font des fortunes incroyables et pourtant, ne produise pas grand chose. Ils ont des revenus qui dépassent l’entendement pour le commun des mortels.
Je comprend que pour le salarié moyen qui travaille comme un âne, dont moi, c’est frustrant. Et ça reste un bel exemple de mauvaise répartition des richesses. La pluparts des sus-mentionnés vivent de revenus de publicité, qui eux dépendent des bebelles qu’on achète, donc au fond, c’est toujours le citoyen moyen qui paye tout ça. L’exemple le plus direct reste le hockey, où les gens vont dépensser des centaines de dollars pour voir des pousseux de puck pas foutu de faire les séries. Le spectateurs paie le salaire des joueurs a même ses billets 5 fois trop chers.
En même temps, c’est la loi de l’offre et de la demande…
J’ai beau cherché, je ne vois pas en quoi c’est une mauvaise répartition.
Un jouer de hockey comme Kiovu entraide des millions de revenu pour le CH et probablement des retombé équivalente dans la ville de mtl.
Ces gens font un truc que peuvent sont en mesure de faire, d’où le salaire.
Fais attention avec les « fortunes incroyables ».
La plupart du temps les vedettes ne sont pas tellement riches.
C’est aussi ridicule de toujours blamer le sport professionel. Si les billets sont vendus à tel prix c’est pcq la demande est là, et que les DG ont l’argent pour payer les joueurs. Ça a quand même des retombées majeures économiquement.
Le hockey n’est pas plus cher que des billets rouges des gros spectacles mucicaux, encore là ils font salle comble au centre bell pcq la demande est là. Ceux qui ne sont pas contents ont juste à continuer à écouter leur cd. Personne n’est forcé d’aller voir les Canadiens ni The Police ou Genesis à 200$ du billet.