En 1983, le gouvernement du Québec reconnaît officiellement que "les peuples aborigènes du Québec sont des nations distinctes qui ont droit à leur culture, à leur langue, à leurs coutumes et traditions ainsi que le droit d'orienter elles-mêmes le développement de cette identité propre." Cette reconnaissance s'étend aujourd'hui à 11 nations.
Voici ce que Bernard Landry disait de la reconnaissance du Québec comme nation l'automne dernier:

Une nation? Yes Sir!
Forum, vendredi 27 octobre 2006, p. A21
Évidemment, dès que cette reconnaissance sera réalisée, il faut que vous sachiez, en toute honnêteté, que vous serez par la suite confronté à la question suivante: pourquoi la nation québécoise devrait-elle se satisfaire du statut de province d'une autre nation et renoncer à l'égalité avec votre nation et toutes les autres? Encore et toujours une question de vérité et de cohérence.
Dans un Québec souverain, pourquoi les nations autochtones renonceraient "à l'égalité avec notre nation et toutes les autres" ?
Si la reconnaissance de la nation québécoise était un pas en avant vers la souveraineté, pourquoi il n'en serait pas de même pour les nations autochtones ?
N'en déplaisent à plusieurs, au lendemain d'un référendum gagnant la question de la partition va se poser. Tout comme se posera la reconnaissance de la nation anglophone.
Boisclair affirme qu'en vertu du droit constitutionnel canadien l'intégrité du territoire québécois ne peut être touchée d'aucune façon, sans le consentement de l'Assemblée nationale du Québec. Corrigez-moi si je me trompe, mais dans un Québec souverain, le droit constitutionnel canadien ne s'appliquera plus…
Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières nations, au sujet de la partition du Québec:
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