Un autre artiste (Alain Lefèvre) qui s'improvise économiste et qui ne manque pas de souligner à quel point la méchante mondialisation est responsable de créer du chômage ici, tout en exploitant ailleurs (femmes et enfants de préférence).
Vive la tyrannie de la pénitence…
Je deviens de plus en plus allergique à ce discours démagogique et manichéen d'une certaine nomenklatura. Voici ce qu'ils ne disent jamais sur la mondialisation et le capitalisme:
Private schools for the poor and the new frontier for investorsWhat the research teams found points to an educational revolution that is taking place. In the poor urban and peri-urban areas surveyed, the vast majority of children were found to be in ‘budget’ private schools. For instance, in the poor urban and peri-urban areas of Lagos State, Nigeria, 75 percent of schoolchildren were in private schools. In the peri-urban district of Ga, Ghana, the figure was 64 percent, while in the slums of Hyderabad, India, 65 percent of schoolchildren were in private unaided schools. […]
Private schools for the poor are burgeoning across the developing world. In urban and peri-urban areas they are serving the majority of poor schoolchildren. Their quality is higher than government schools provided for the poor – perhaps not surprisingly given that they are predominantly businesses dependent on fee income to survive, and hence accountable to parental needs. Those worried about how to extend access to education for the poor, could usefully look to the private education sector as a way forward. […]
Crucially, because the private schools serving the poor are businesses, making a reasonable profit, they provide a pioneering way forward for investors to get involved too. […]
Providing investment for innovation in curriculum and learning, which, if successful, could be rolled out on a commercial basis, provides a second possibility. And investing in a chain of schools – either through a dedicated education investment fund or through joint ventures with educational entrepreneurs – could help solve the information problem for poor parents and improve the educational opportunities on offer. The Searchers who have created private schools serving the poor are hungry for investment; investors can assist them in pursuing their central role in providing quality ‘education for all’.
Non, le capitalisme n'est pas la solution à tous les problèmes, pas plus que le capitalisme est la cause de tous les maux. Ce que je dis c'est que capitalisme et mondialisation peuvent faire partie de la solution.
… Ce qui est triste, tout comme l’apparition de Amir Khadir à Tout le monde en parle.
C’est que maintenant va il y avoir plusieurs personnes prêtes à nous rabattre nos oreilles de ce qu’ils ont entendu à la télévision.
Naturellement, si on parle de chiffre et de statistique, ça nous sera plus difficile de les convaincre. Leur dire combien la mondialisation peut aussi aider au bien-être des femmes dans les pays défavorisés, à l’éducation des enfants (en créant une incitation à poursuivre un peu plus longtemps ses études).
Quoique le PIB est une mesure incomplète et qui ne prend pas en compte les inégalités de revenus, (ce que le coefficient de Gini nous permet), si je me rapelle bien d’un cas d’étude sur lequel j’ai travaillé: le Madagascar. Lorsque ce pays a signé l’accord de libre-échange(AGOA) concertant l’abolition des taxes en Europe et aux États-Unis. Dans les provinces où l’industrie du textile s’était implantée nous remarquions une diminution de l’inégalité de 15% de 1993 à 1999. Alors que la moyenne nationale était de 9%.
L’étude que j’avais faîtes faisait aussi remarquer que lorsque les femmes avaient une neuvième année l’écart de revenu entre les hommes et les femmes diminuaient, ceci était lié au dévelopement de l’industrie du textile.
Je laisse de côté la hausse du salaire moyen pour emplois techniques(neuvième année et plus) et non techniques. Et la baisse du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.
Je devrais apprendre à me corriger en envoyant un texte!
Avec un marteau on peut tuer un type en lui défonçant le crane.
Avec un marteau un peut aussi construire une maison.
Bon à Madasgascar l’écart entre les riches et les pauvres diminue, c’est une excellente nouvelle. Mais ici, qu’est-ce qui se passe? Le contraire!
On oublige les employés d’olymel de baisser leur salaire de plus de 20% pour « sauver la compagnie » tout en votant une hausse de 2% pour les cadres de la même entreprise…
Pas que ça fait des employés d’Olymel des gens pauvres, mais dans ma tête, quand on veut « sauver une entreprise » y’a pas que les employés qui devrait écoper, surtout qu’ils ne sont en rien responsable de la qualité de la gestion de l’entreprise qui, vu qu’on en ait rendu a « sauver l’entreprise » a dut avoir une grande responsabilité dans les problèmes de l’entreprise.
Je parle d’Olymel, mais je pourrais aussi parler des salaires indécents de certains PDG qui pourtant ne se montrent pas vraiment performant au final, se contentant trop souvent de simplement mettre des gens à pied, aggrandissant d’autant plus le fossé entre les riches et les pauvres et faisant disparaitre à petit feu la classe moyenne au Québec.
Les travailleurs québécois écopent trop souvent de la mauvaise gestion de leurs patrons qui, pendant les années de vache grasse ont préféré engranger des profits pour les actionnaires plutot que de moderniser leurs usines. Après on s’étonne qu’on soit pas « compétitif » face à la concurence mondiale!
@Kraman
Je ne connais pas les statistiques pour le Québec, le taux de chômage est très bas.
Ce qui signifie deux choses: Soit une création d’emploi de mauvaise qualité. Sinon, une partie des chomeurs sont partis vers le B.S. (Donc, ce serait sûrement retraçable sur les stats de B.S.).
Faudrait voir si les salaires ont baissés; les salaires n’ont pas diminués.
Pour ce qui est de la productivité des entreprises; je n’en sais pas grand chose. Je sais juste qu’on a un problème de productivité au Québec, qui fut probablement dû, au taux de change qui fut médiocre pour l’importation, (lorsque le dollars valait 0.66$=1US$). Et qui permettait de continuer à faire vivre des entreprises non compétitives qui profitait d’un dollars trop bas aidant leurs exportations…
Même avec 20% de moins ils restent grassement payé pour le type de job qu’ils font.
Comment c’est supposé être compétitif quand les employés de secondaire 5 de chaîne de production gagnent au dessus de 25$ de l’heure? C’est répandu dans plusieurs grandes entreprises syndiquées, après ils viennent se plaindre qu’ils ont de la misère à suivre à cause de la mondialisation, lol. Avec un secondaire 3 chez Bombardier tu peux visser des bolts à 25$ de l’heure. Ma blonde gagne 16.50$ comme ambulancière, ya tu un écart étrange là dedans?
C’est faux.
L’index GINI calculé par l’Institut de la sats. du Qc depuis 20 ans indique qu’il n’y a pas de changement. Même que pour les personnes seuls, il y a moins d’écarts.
Si tu me relis bien, j’ai préciser qu’on ne pouvait pas les considérer pauvres, mais que l’écart entre eux et leurs patrons s’aggrandissait, puisque pendant qu’ils perdait 20% de leur salaires, ces même gestionnaires qui leur ont imposé cette baisse très importante, eux augmentait leur salaire de 2%
C’est de l’inconséquence, et ça m’apparait arriver de plus en plus fréquemment. Bien que je la déteste pour plein de raisons, Monique Jérome Forget a au moins eut le mérite d’être plus conséquente. Quand elle a imposé 2% d’augmentation à la fonction publique, qui réclamait pourtant un rattrapage, et que les députés ont réclammé eux aussi un rattrapage, elle leur a fermé la gueule en leur disant que c’était 2% pour tout le monde.
Je sais Kraman, je ne répliquais pas négativement à ton message.