Sans doute au nom des intérêts du Québec, voilà que Gilles Duceppe se mêle de la politique étrangère du Canada (…soupir…) :
Duceppe veut que Harper rééquilibre la mission canadienne en Afghanistan
Presse CanadienneL'Afghanistan ne doit pas devenir un autre Irak et, pour éviter l'enlisement, il faut d'urgence y rééquilibrer la mission canadienne, plaide le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe.
De quel enlisement parle Gilles Duceppe ? Suite à la recrudescence de la violence dans le sud du pays, les canadiens ont participés aux opérations Medusa, Mountain Fury et Falcon Summit. Résultat: depuis 2 mois la guérilla talibane semble à bout de souffle et aucun soldat canadien est tombé au champ d'honneur.
Il n'y a pas d'enlisement en Afghanistan, au contraire, on assiste à une stabilisation !
Pour le reste je laisse la parole à Gil Courtemanche (que personne ne pourra accuser d'être un néo-conservateur pro-américain):
Afghanistan – Rester et se battre (samedi 28 octobre 2006, p. a6)
Gil CourtemancheOn nous dit que seule la guerre est à l'ordre du jour et que la mission de reconstruction est un prétexte. Le Canada s'est engagé à fournir un milliard de dollars à l'Afghanistan sur une période de dix ans, ce qui en fait le plus grand bénéficiaire au monde d'aide bilatérale canadienne. Depuis la défaite des talibans et malgré l'insécurité actuelle, 4,8 millions d'enfants ont retrouvé l'école. Ce n'est pas rien. Mais cette avancée sérieuse est en péril. Les écoles et les enseignants sont parmi les cibles préférées des talibans et récemment le président Karzaï rappelait que deux cent mille enfants avaient perdu leur école depuis la résurgence de l'insurrection des mollahs. Cette année, les talibans ont détruit trois cents écoles. Lutter les armes à la main contre les talibans, c'est aussi se battre pour l'éducation. La reconstruction de l'Afghanistan, c'est aussi procéder au déminage du pays. Environs cinq millions de mines ont été retirées depuis 2001. C'est aussi créer des emplois ou assurer la survivance des veuves de guerre. L'année dernière, 150 000 personnes, dont 78 % de femmes, ont profité du programme canadien de microcrédit et ont reçu ainsi 15 millions de dollars. Rien de cela ne serait possible sans une forte présence militaire étrangère dans le pays.
Ceux qui veulent que le Canada se retire du pays nous font aussi le coup de l'épouvantail Bush. Nous ne serions dans ce pays que pour contribuer à la poursuite des «intérêts stratégiques et économiques» de Washington. En portant cette accusation, on tente de faire l'amalgame avec la guerre en Irak. L'invasion américaine de l'Irak fut un mensonge tragique et un crime contre l'humanité au nom des «intérêts stratégiques et économiques» américains. C'est d'ailleurs pour cela que le Canada, la France, l'Allemagne s'y sont opposés, pour cela aussi que l'Espagne y a retiré son contingent. Or ces pays européens, qu'on ne peut taxer de valets et d'alliés inconditionnels des États-Unis, participent tous comme le Canada à la force de l'OTAN qui mène la guerre aux talibans et aucun d'entre eux ne remet en question la justesse et la légitimité de leur engagement militaire.
La Force internationale d'intervention mène trois guerres justes en Afghanistan et ces trois guerres sont indissociables.
La guerre contre al-Qaïda qui fut à l'origine de l'intervention. Les victimes espagnoles, italiennes, anglaises, indonésiennes, saoudiennes de la mouvance incarnée par Ben Laden nous rappellent que cette lutte n'est pas un combat américain, mais un affrontement entre ceux qui croient à une théocratie médiévale et ceux qui croient à la liberté et aux droits de la personne. C'est un combat dont le Canada ne peut décemment se dissocier.
Nous menons aussi une guerre pour empêcher les talibans de replonger ce pays dans l'enfer de l'extrémisme islamiste. C'est une guerre pour les femmes et les enfants, une guerre pour plus de justice et de droits, pour plus d'égalité et d'équité. Se battre pour la liberté d'un pays et surtout de ses citoyens relève de la générosité et de la solidarité. Chaque avancée de la liberté constitue un progrès collectif pour l'humanité. Il ne faut pas prendre prétexte des erreurs, des bavures ou de la lenteur et du prix humain du combat pour échapper à nos responsabilités de solidarité.
Enfin, nous tentons de mener en même temps le combat pour la construction d'un État viable, d'un État de droit et d'un État plus juste pour l'ensemble de ses citoyens. C'est seulement quand ces conditions seront réunies que les Afghans pourront se défaire des chefs de guerre et des barons de l'opium. Tout cela passe par la défaite de la rébellion talibane et, seuls, les Afghans ne peuvent y parvenir.
Le pacifisme est une attitude foncièrement généreuse quand son seul objectif est la lutte pour la paix, mais celle-ci parfois ne peut être atteinte que par la lutte armée. Il existe bien des guerres qu'on pourrait qualifier d'humanitaires.
Et bravo pour le Canada mais que font dont nos supposés alliés et ont sont-ils?
Le New York Times rappelle qu’un tiers de l’aide étrangère américaine est actuellement destiné au Pakistan avant de s’indigner que « plus de cinq ans après le 11 septembre, l’administration Bush n’a toujours pas pu dissuader le Pakistan de fournir une aide substantielle aux talibans. Il est tout simplement impossible de croire que cette aide est apportée sans l’approbation de l’appareil militaire pakistanais, omniprésent dans le pays depuis un demi-siècle. »
Le New York Times s’arrête également sur la région frontalière entre l’Afghanistan et le Pakistan. « Si vous voulez comprendre comment les insurgés talibans arrivent à tenir tête militairement aux forces américaines et à celles de l’OTAN, il faut aller faire un tour des deux côtés de la frontière. » C’est ce qu’a fait, le mois dernier, la correspondante du journal, Carlotta Gall, et les informations qu’elle a pu collecter lui ont valu « une attaque des services de renseignements pakistanais et cinq heures de détention pour le photographe qui l’accompagnait, Akhtar Soomro. »
« Dans les futures annales de l’expansion de l’extrémisme islamique et du réseau Al-Qaida, le dernier sommet de l’OTAN sera certainement considéré comme un tournant », s’indigne l’International Herald Tribune dans un éditorial. Les pays qui ont refusé d’élargir leur mission au sud de l’Afghanistan « risquent d’être tenus pour responsables du retour de ce pays entre les mains des talibans et de leur allié Al-Qaida. » Une éventualité dont les conséquences pourraient dépasser les frontières afghanes et menacer la stabilité du Pakistan voisin, prévient l’éditorialiste.
Pour l’International Herald Tribune, « il ne suffit pas de dire que la situation en Afghanistan est désespérée. Ce n’est pas en Irak, en Iran ou dans les Territoires palestiniens que se joue la guerre contre l’extrémisme islamique, mais en Afghanistan. C’est là qu’Al-Qaida veut se réarmer et se réorganiser pour poursuivre son jihad, et c’est là que les pays de l’OTAN sont en train de manquer de courage. »
Et vouloir rééquilibrer une mission, ne veut pas dire laisser tomber cette mission .
En effet, on peut se questionner sur la timidité (pour ne pas dire la lâcheté) de pays comme la France et l’Allemagne.
Concernant le questionnement du New York Times sur le Pakistan… Les questions sont bonnes, mais j’aimerais savoir qu’elle sont leur réponse. On peut soit décider d’envahir le pays (qui possède l’arme nucléaire) soit user de patience (comme actuellement).
100% d’accord.
Cette mission est déjà à l’équilibre: « Lutter les armes à la main contre les talibans, c’est aussi se battre pour l’éducation ».
Bien malgré l’idée générale, même si le Canada dirige il n’est que le 4e pays au niveau du nombre des troupes en Afghanistan, après les usa, l’allemagne et l’angleterre.
Le problème c'est que les seules pays dans les zones chaudes (le sud du pays) sont américaines, anglaises, canadiennes et hollandaise.
Les allemands, français, italiens, ect… se prélassent dans le nord du pays qui lui est complètement pacifié.
il on tfela et meme l’état ne di pa tous il von pas en afganistan lé américain et lrest pour les taliban soi disan
il vont la bas pour lpétrol et lhydrocarbure encore des ressource dotre pays qu’ils utilisent
faudrait faire quelque chose baucoup de gens le saven mes des nouvelles génération et des gens qui ne le savant pas en afganistan il ya la mer caspienne qui a comme ressource le pétrol et lhydro carbur les américains ils voulaient rentré de force pas pour les talibans les vidéos qui nous ont montré avc des camp dentrainement son des mise en scene ils tuent en implicant d’autre pays avec eux surement quil doiven avoir une part et ils tuen des gens je me demande qui pas des taliban en tous cas peutetre des gen qui on été capturé ou des gens qui déffenden leur pays on ne sai pas et ils nous cachen ils on trouvé leur escuse
ils on tracé leur plan ils on fait des clan ils torture les gen et on les laisse faire…
car on ne peut rien faire…
mais on veut la vérité
LES INFORMATION NE DI PAS TOUS
Il n’y a pas une goutte de pétrole ni de vapeur de gaz en Afghanistan.
En fait, il n’y a aucune ressource naturelle dans ce pays, l’Afghanistan c’est rien d’autre qu’un tas de cailloux.
Pour le reste je n’ai pas saisi le sens du message.